Avis : Annette - Page 3

Bon, ce film est nul, je pense que c'est assez clair mais je vais tout de même devoir un peu expliquer pourquoi je le trouve nul, puisque ce n'est pas véritablement palpable. ​
Alors ce qui me vient en tête en premier, c'est que ce film est gravement vide et qu'il tente par tous les moyens de cacher ce néant, qu'il use et abuse d'artifices pour essayer de tromper le spectateur avec une illusion de dynamisme et de contenu. Et ceci autant au niveau du scénario que de la mise en scène qui, bien que correcte, n'est pas réellement inventive et parfois un peu prétentieuse. Par exemple, le bébé, la fameuse Annette, qui n'est rien de plus qu'un pantin articulé et qui ne donne aucune illusion de vie (à l'image de tout le film). Pour vous dire, la salle a ri devant son visage de poupée. Ou encore les effets visuels dignes de Photoshop qui nous agressent la rétine à certains moments. De plus, les chansons qui parsèment le film et qui, je l'avoue, sont sans doute le point le moins raté du film, sont tout de même relativement vides comme la chanson de début de film ou Henry et Ann se contentent de répéter en boucle "we love each other so much" accompagnés d'images des deux en train de copuler. Pas vraiment intéressant en somme puisque le film ne nous dit jamais comment il se sont rencontrés. Ils sont ensemble, c'est tout, et tu ne sauras jamais pourquoi ils s'aiment. Ce qui, au moins pour moi, ne me fait avoir aucune empathie pour les personnages et cela durant tout le film. Du coup la mort d'Ann m'a laissé de marbre et la mise en scène de comédie musicale na pas arrangé cet effet puisque les peut-être trop nombreuses chansons du film finissent pas lasser de toute cette orgie auditive, le son étant tout de même assez fort et le contenu se résumant souvent à une ou deux phrases répétées en boucle jusqu'au point de rupture.
Quand au kitch assumé du film il ne le rend pas mieux, il le rend juste plus ridicule à regarder. Savoir que tu es kitch ne te rend pas bon, juste kitch.
De plus, sur le fond, le film se présente comme féministe alors qu'il est tout le contraire, puisque le personnage féminin n'est qu'une victime passive, tout le film se concentrant sur le personnage masculin, ses états d'âme, ses accès de violence étant dus à son mal-être.
Je comprends pourquoi ce film plaît, en effet les artifices qu'il utilise peuvent paraître convaincants et il y a beaucoup ce moyens mais ne vous y laissez pas tromper: ce film est nul et malhonnête.

Une semaine après la séance, Annette me hante toujours autant, et va me hanter encore un bon bout de temps avec ses images d'une beauté folle, sa scène finale et ses chansons entraînantes (Les Sparks assurent grave !). Grâce soit rendu au labeur monstre ici, rendu invisible par la magie du cinéma (écriture des chansons, répétitions en amont des acteurs et des figurants, travail minutieux sur le son, la photographie, le montage, les décors, les costumes...) et au funambulisme de Leos Carax (toujours sur la corde raide sur une thématique des plus sombres) et d'Adam Driver. A mes yeux et à mes oreilles, Annette est la nouvelle déflagration visuelle et sonore que j'attendais, avec hâte, depuis Holy Motors.

2h20 extrêmement anxiogènes. Le malaise qui m'a saisi dès les premières images ne m'a jamais quitté. Je n'ai pas assez de connaissances cinématographiques pour donner une analyse technique, je peux uniquement parler de mon ressenti : cette séance de cinéma a été la pire de ma vie.

Quelle déception ! Le nouveau Leos Carax manque terriblement de rythme. La scène d'ouverture est pourtant prenante et nous donne envie d'entrer dans l'univers du cinéaste. Mais rapidement on s'ennuie, les passages chantés deviennent ridicules et la mise en scène semble partir un peu trop dans tous les sens. A part quelques belles séquences, le tout est assez difficile à digérer.
Les acteurs sont bons mais la direction de Carax semble trop artificielle. Il faut vraiment être un grand fan du cinéaste pour apprécier son film.

film curieux, il y a de bonnes choses mais aussi des longueurs, trop de sujets effleurés, Marion Cotillard chantant du lyrique ne fait pas illusion, très belle scène à la fin avec la petite fille ...

Je ne vais pas m’appesantir sur les bienfaits d’un cinéma que d’aucuns renverront aux oubliettes. Carax c’est particulier, en dehors des conventions. C’est une façon de voir, un style approprié à une réflexion générale sur l’art et la création. Cette fois plus spécifiquement sur la notion d’auteur qu’il revoit peut-être lui-même dans ce miroir hallucinant d'un couple d’artistes adulés. Bien qu’aux antipodes artistiques l’un de l’autre, (elle est cantatrice, il est humour « nécrophage ») le duo fonctionne à la ville comme à la scène sur le même élan. L’arrivée de leur premier enfant bouleverse la donne. C’est un bébé exceptionnel qui ne parle pas mais les observe … Cette poupée articulée très vite nous attendrit pour nous dire tout le mal qu’elle voit. L’amour qu’elle n’a pas. L’amour qui devient vengeance. C’est une petite fille au regard tragique. De ces tragédies écrites depuis la nuit des temps. Carax l’imagine comme un film musical sur la portée des Sparks. La partition fonctionne très bien en compagnie de ses mélodies pop-roc ( 1970 ) même si les comédiens, par ailleurs excellents, ne la maîtrise pas vraiment. C’est chantonné du bout des lèvres …
Pour en savoir plus : lheuredelasortie.com

Difficile de juger un tel film. Comédie musicale plutôt bien réalisée , musique assez bonne mais film trop long , histoire pour le moins bizarre , le genre de film que l'on ne verra qu'uns seule fois. Dernière scène très belle grâce a cette petite fille.

« Film d’auteur » ou comment faire présenter un film trop long et ridiculement à côté de la plaque au festival de Cannes. Entre l’entièreté des dialogues en musique, sans pour autant être une comédie musicale (les sous titres avaient plus de rhymes que le scénario), le « toujours plus » pour chercher encore et encore a retourner la situation et intéresser le spectateur coute que coute. Marre des films qui se cachent derrière un titre prestigieux et des métaphores à deux balles pour faire parler d’eux.
Merci pour les 2h20 de ma vie que j’ai perdu, j’ai crié de joie quand ça s’est enfin fini.

N'y allez pas, c'est une merde !
Mal chanté, surjoué, scénario inexistant, et j'ose à peine aborder la pauvreté des paroles des chansons (''we love each other so muuuuuch'' pendant une scène d'amour, ''push, push, push/breathe in breathe out'' pendant un accouchement).
Une épreuve.
Je n'ai tenu que 40 minutes.
On rit parfois tant c'est ridicule mais je doute que ce fût l'effet recherché...

Je ne laisse jamais d'avis mais la je m'en sens obligée ... Je n'ai rarement était aussi saoulée par un film. Et le pire dans tout ca ? J'ai trouvé les images du film magnifiques. Mais tellement gâchée par le trop plein de musiques peu qualitatives, d'un scénario sans surprise, mal raconté, d'un espèce de récit que l'on doit deviner malgré tout mais déçue de voir que les choses sont en fait si évidentes... Bref, si vous l'avez vu, vous comprendrez certainement ma critique. Pour le reste des potentiels spectateurs, je pense que ce film ne vous apportera pas grand chose si ce n'est plus de questions que émerveillements.
Vraiment j'aimerais comprendre pourquoi tant de musiques avec si peu de paroles ?! Cela ne met vraiment pas en valeur la bande son du film et ça en devient lassant et ennuyeux ... Pourquoi cette bande annonce pour un film qui ne rsssemble en rien à ce qui est annoncé ? Pourquoi un si beau casting avec un pareil résultat ? Déçue car pour un retour au cinéma, je m'attendais à mieux ...

Un cinéma de l'épate, de l'esbroufe, un opéra rock gouatreux, racoleur, écrit par les médiocres Sparks. Une histoire creuse, lourde, longue, ennuyeuse, dénuée de tout intérêt, de toute émotion, gangrénée par l'idéologie bien pensante de l'Amérique contemporaine. Carax déçoit beaucoup après le formidable "Holy Motors".

Dès les premières minutes, on comprend que la sauce a du mal à prendre.. Mais bon, c'est Carax, on se souvient du plaisir ressenti devant les amants du pont neuf, on se dit que les choses vont s'améliorer. Suit un exercice de stand-up censé être drôle ou personne ne rit dans la salle, avec un comédien qui regarde son micro, oui, son micro... Imaginez un Djamel ou une Blanche Gardin qui parlerait à son micro, sans lever la tête? !ù*%§§§?
La suite fut à l'avenant, après 1/2h des spectateurs se sont levés, au bout d'1h30, scène de yacht en fausse mer, mal de mer, deux spectatrices derrière moi se barrent et je ferai bientôt de même... Pas sûr que je renouvelle mon abonnement UGC illimité si on a que des films passables ou nuls comme celui-ci sur les écrans... Le pire étant sans doute le côté branchouille bidon de ces auteurs surpayés par un système (le cinéma français) qui n'en finit pas de se regarder le nombril quand il ne cherche pas à copier le dernier venu (think Damien Chazelle avec Lalaland)

C'est...inexplicable. Je pense que c'est le genre de film, soit on adore, soit on déteste, et moi j'ai adoré. Ce qui m'a surtout plu c'est son originalité. Ça fait du bien de voir des films qui sortent un peu du lot et qui se démarquent des autres. J'ai tout de suite été prise dans l'histoire pour ne plus décrocher. On est rapidement happé dans une sorte de tourbillon où tout s'enchaîne. Le jeu d'Adam Driver est d'une justesse inouïe et Marion Cotillard n'est pas en reste.

Affreux. Il est rare que je ne puisse pas rester jusqu'à la fin d'un film. Il n'y a rien de beau, ni de bon dans ce film. C'est un cauchemar, vulgaire, dénué d'intelligence, à la BO inaudible, répétitive, d'une grande pauvreté mélodique, dont les chants deviennent vite insupportables. Le réalisateur est sérieusement dérangé.
A quand un vrai chef d'oeuvre au cinéma ? Même le niveau des réalisateurs actuels devient déplorable dans une société en pleine déliquescence. Au secours !

Officiellement le pire film que j'ai jamais vu. Rien n'a du sens, les personnages sans histoire, la vulgarité, j'ai plus de mots, excusez moi. 2h20 interminable de la honte.