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    Les Nuits blanches du facteur
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    NarnoNarno
    NarnoNarno

    25 abonnés 604 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 7 juin 2018
    Lancinant mais non-dénué de ponctuelles originalités, “ Les Nuits Blanches du Facteur“ doit être vu comme une chronique de la vie quotidienne, ses routines et ses rythmes, d’un petit village isolé au fin fond d’une Russie rurale, dans le monde moderne d’aujourd’hui qu’il perçoit à peine. Le facteur déambule dans les allées et les méandres du lac très photogénique, entre le village où il apporte des nouvelles, rend des services et crée du lien social, avec sa sensibilité et ses hallucinations. Le film prend son temps (mieux vaut ne pas être trop fatigué), ne révolutionnera pas l’industrie du cinéma (étonnantes critiques presse dithyrambiques sur la poésie de l’oeuvre), mais reste une étonnante incursion dans une Russie méconnue, qui joue parfois de clichés, mais doté d’une réelle sensibilité et de réalisme pur (à l’image de ses comédiens non-professionnels). La gentille tournée du « facteur » mérite qu’on la suive.
    Yves G.
    Yves G.

    1 273 abonnés 3 283 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 8 janvier 2017
    Au nord de la Russie.
    Tout au nord.
    Près du cercle polaire et de ses nuits blanches.
    Le lieu, les images à couper le souffle, les thèmes (le capitalisme triomphant, la corruption, l'alcoolisme) : tout rappelle "Leviathan", l'extraordinaire film d'Andrei Zviaguintsev, un de mes coups de cœur de l'an passé.
    Pourtant, ces nuits blanches n'en constituent qu'un fade succédané. La complaisance de Kontchalovski à l'égard du régime de Poutine n'a d'égal que la virulence des critiques de Zviaguintsev. Le second décrivait une Russie en pleine déréliction dostoievskienne ; le premier louche plutôt vers Tchekhov ou Gogol : une peinture teintée d'ironie bienveillante d'une société en mal de repères. Konchalovski pourrait avoir de moins solides références. Il pourrait aussi avoir plus d'ambition ...
    Jmartine
    Jmartine

    149 abonnés 650 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 22 juillet 2015
    Ce film vu à l'Arlequin, dans le cadre du Festival Regards de Russie en novembre 2014, est sorti cette semaine en salles, Les Nuits Blanches du facteur Alexeï Triapitsyne, le dernier film de Andrei Konchalovski, a été récompensé en septembre dernier par un Lion d’argent à la Mostra de Venise. C’est un film silencieux et lent , tourné dans un style post-documentaire avec des acteurs non professionnels (sauf une) qui jouent leur propre rôle. Il a été tourné dans la région d'Arkhangels . La photographie est splendide..Les Nuits blanches du facteur Alexeï Triapitsyne raconte l’histoire d’un facteur qui est devenu le lien principal entre les habitants d’un village russe abandonné et la civilisation moderne . Le film montre la vie dans ce village perdu en pleine campagne, qui n’a comme unique moyen d'atteindre le continent que de traverser un lac. Le facteur, seul rapport avec le monde extérieur, apporte le courrier, et surtout les retraites, seules ressources de ces habitants avec la pêche très réglementée , la chasse et un peu d'agriculture..Il décide de partir vivre en ville quand il se fait voler le moteur de son bateau…mais il reviendra vite ..c'est un beau film, ode vibrante à la nature et à ses habitants....
    Loïck G.
    Loïck G.

    281 abonnés 1 626 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 14 janvier 2016
    Lion d’argent 2014 à Venise, ce film d’ Andrei Konchalovsky possède encore tout l’attrait d’une palette qu’il sait si bien mettre en mouvement dans le cadre parfait de paysages sublimes mais comme abandonnés par les gens qui ne font que s’y faufiler. C’est un peu le cas de ces maisons de bois où vivent des personnages attachants, et pourtant si quelconques dans leurs petites habitudes et leur quotidien tout aussi étriqué. Le déclin d’une société nous dit le réalisateur qui entend déjà les échos d’un avenir plus prometteur. C’est tout ce que l’on peut souhaiter à cette petite communauté animée par les allées et venues du facteur qui effectue sa tournée en bateau. Mais l’homme est plus qu’un porteur de plis, c’est aussi celui qui amène le peu d’espoir qui reste autour de ce grand lac sauvage et magnifique. Les contrastes et les paradoxes forgent le discours d’un cinéaste toujours aussi près de son cadre et des sentiments humains. Un grand réalisateur.
    Avis bonus Un court entretien avec le réalisateur ...
    Pour en savoir plus
    Cine vu
    Cine vu

    123 abonnés 580 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 20 septembre 2015
    pour se laver les yeux et les oreilles

    Voir un film de Konchalovsky en 2015, c’est assurément réveiller la flamme nostalgique de débuts cinéphiliques pour les uns ou pour les autres; se remémorer le film qui l’a fait connaître au grand public: » Maria’s lovers » avec la magnifique Nastasja Kinski. Ou pour les cinéphiles pointus de l’époque; « Sibériade » ou encore « le premier maître » et ce sans parler de son frère -plus brillant- Nikita Mikhalkov.

    Au fin fond de la Russie, au bord d’un lac immense, un petit village, à peine! un hameau, quelques habitants, et parmi eux: Lyokha, facteur de son état -à pied et en bateau- qui rapporte les journaux, les maigres retraites ou pensions, ou encore des miches de pain.

    Dès lors nous sommes pris dans les filets (attention la pêche est très réglementée!) du rythme de ce film, à la contagion du calme de ce lac, des verdures qui l’entourent et des petits rituels quotidiens des habitants, et donc de Lyokha, où la télévision est allumée en permanence masquant mal la trop grande solitude des uns.

    Un film comme on n’en fait plus sur un village où l’on ne vit plus ainsi, au désespoir de l’écho d’un monde, fait de bruit et de fureur, qui ne parvient pas jusqu’à eux. Un film fait de temps, de petits riens, la pêche dans le lac, un enfant sur le bateau du facteur, ou une porte entrouverte sur un érotisme confus…

    Une belle photo ainsi qu’une musique, douce, nous accompagne tout du long. Et l’on ressort de la salle avec un petit sourire.

    Ah et j’oubliais! il y a aussi un chat.

    EB
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 25 juillet 2015
    Une tournée de facteur autour du lac Kenozero, au nord-ouest de la Russie, n’est pas une sinécure. La neige s’invite la moitié de l’année et les difficultés tout le temps. Pour des villageois coupés du monde, le facteur reste l’unique lien avec la civilisation. Car tous ces solitaires sont amochés par les vacheries conjuguées de la vie et de la vodka. Alors quand il livre en bateau le courrier, mais aussi le pain et les pensions, « l’homme de lettres » est d’abord homme de réconfort et de survie.
    Dans ces conditions, on peut comprendre que le brave Lyokha ait quelques angoisses. Notamment la nuit lors de curieuses apparitions d’un chat gris. Ou quand il se fait voler le moteur de son bateau. A mi-chemin entre réalisme social et fable onirique, le « docu-fiction » d’Andrei Kontchalovski est une chronique d’une société en perdition autant qu’une plongée dans les tréfonds de l’âme russe. Avec des acteurs non-professionnels qui jouent, forcément bien, leur propre rôle, y compris le facteur.
    La qualité plastique du film est indéniable. Et un petit charme mélancolique opère en dépit de l’obscurantisme ambiant. Il n’empêche, quand le réalisateur avoue : « nous n’avions pas de scénario, nous l’avons écrit au moment du montage », ça se sent un peu trop. Et c’est bien dommage ! Car ce film venu du froid laisse parfois engourdi, tant la vie y est minuscule. Sans autre incertitude que les grains qui coulent dans le sablier du temps.
    Gfa Cro
    Gfa Cro

    46 abonnés 573 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 7 septembre 2015
    Le principal reproche que je peux faire à ce film est que je ne le reverrais probablement pas rapidement. Une vision me suffit pour le moment.

    C'est très beau, entre autre ce virage de la courbe de rivière qui est l'occasion d'un superbe traveling de rivage. La région est belle, l'eau apaisante, et l'on sent à travers cette eau sans courant visible que les habitants sur ses berges sont eux aussi dans cette morne immobilité sans avenir ni espoir. et pourtant le film n'est pas désespéré puisqu'il parle d'amitié, de solidarité, de ces vies qui se démènent contre leurs difficultés.
    Anne M.
    Anne M.

    62 abonnés 626 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 20 juillet 2015
    Plongée un peu romancée dans le quotidien de la communauté villageoise des alentours du lac Kenozero, au nord de la Russie.

    Cet endroit certainement jamais visité par les touristes nous est révélé grâce au cinéma. Le dépaysement est grand, dans ces villages extrêmement modestes, isolés au milieu d’une nature prégnante.

    Disproportionnés, les moyens de subsistance de ces communautés, par rapport moyens investis dans la technologie (cf rampe de lancement spatiale toute proche).
    Dusan D
    Dusan D

    10 abonnés 20 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 5 septembre 2015
    Très bon film qui permet une immersion au sein de la grande Sibérie
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 20 juillet 2015
    Les paysages sont d'une beauté epoustouflantes. Le lac, les herbes, les forêts...des paysages semblables aux peintures d'Isaac Levitan...Les habitants isolés, vivant pour la plupart de maigres pensions qui s'envolent, chez les plus abandonnés, en wodka.... L'âme souffre, le cafard saisit le soir quand on s'allonge, l'attente d'un amour, d'une autre vie...les gestes quotidiens, simples, essentiels rythment la vie rude et pauvre avec l'arrière fond sonore de la TV présente dans chaque foyer ou misérable cabane distillant les bruits de la modernité qui apparaît sophistiquée, superficielle et dérisoire. Liocha, le facteur a qui on a volé son moteur de bateau ne peut plus travailler.L'attente du nouveau moteur prendra des mois.
    Le lancement d'une fusée au loin, derriere le lac miroir et les forêts aiguise l'absurde de la situation. Il n'y aura plus de messager...On reste longtemps silencieux apres ce dernier magnifique plan à écouter les voix , saisi d'avoir été si brutalement ramenés à l'essentiel.
    FlorenceCsilla E
    FlorenceCsilla E

    3 abonnés 34 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 2 juin 2018
    Un très beau film sur des gens tout simples qui vivent l'essentiel.
    Quelle délicatesse, quelle pureté des sentiments et quelle sincérité ! Merci.
    Desman
    Desman

    3 abonnés 301 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 15 septembre 2015
    Un film à mi-chemin entre la fiction et le documentaire. Les paysages sont superbement filmés avec des cadrages et une lumière parfaite. La musique de Verdi colle parfaitement au rythme contemplatif. Seulement voilà, cela ne suffit pas à faire un film. On sent le poids du manque de scénario. Il n'y a pas d'intrigues, on se contente de grappiller des moments de vie dans un village où tout le monde a l'air de s'ennuyer.
    Vincent D
    Vincent D

    3 abonnés 123 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 14 août 2019
    j'ai eu un peu l'opportunité de m' imerger dans la vie russe en séjournant pendant plusieurs jours dans une banlieue de moscou sans attraction touristique mais bon l'expérience reste un peu superficielle et c' est très différent de la vie dans un village russe .
    Autant cela ne m'intéresse pas trop de voir du cinéma vérité se déroulant en France, autant j'ai été intéressé de voir une tranche de vie dans un village russe ( comme si on y était)car ni un documentaire ni un séjour touristique ne permettent de donner de manière aussi forte une impression d'immersion dans un pays qu'on ne connait pas.
    Les acteurs qui semblent il jouent leur propre rôle sont plus vrais que nature et on a du mal à imager que l'acteur qui joue l'alcoolique ne le soit pas lui même
    le film évite aussi le côté reconstitution en ne montrant pas des personnages types censé représenter différents profils de russes mais des véritables individualités ayant leur propre histoire même s'ils s'inscrivent dans un contexte social russe ( la déliquessence du service public, la propagation de l'alcoolisme, la désertification du milieu rural ,la perte de solidarité...) la fiction s'entremêlant assez habilement avec le documentaire pour n'en faire qu'un.
    Après, ce qui fait la qualité du film en constitue aussi un peu la limite.
    Le film ne se détache pas de la réalité prosaique qu'il montre et a un côté terre à terre le rendant intéressant ,voir très intéressant selon que l'on s'intéresse ou non à la vie russe sans être toutefois majeur ni très original.
    Pierre L.
    Pierre L.

    3 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 31 mai 2018
    Je n'ai pas vu le debut (10-20 min peut etre).... Il passait a la télé pendant que je zappais de nombreux navets televisuels. Je me suis arreter dessus et j'ai été absorbé... Les immages splendides, ce réalisme brut presque abrupte qui nous fait chuter dans un monde dont on ignore la toute puissance. Cet héroisme invisible, cette force de caractère, ces personnages emplies de vraies faiblesses comme tout homme se doit d'en avoir(pas de ces fausses fiblesses de héro, ak il est trop brave c'est pour ca qu'il est mort ce *** de héro, plutot il est alcoolique roublard idiot ) . C'est une réaction à chaud et malgrès ma notable expérience cinématographique, ce film est suffisament spécial pour avir plusieurs interprétations. Je ne le recommanderai pas a n'importe qui. Pourtant a mon classement il serait au moins a 16/20 et je le reverrai. La fusée je pourrai parler pendant 1 h d'une cène de 8 sec ^^
    Neighbors, friends and Movies
    Neighbors, friends and Movies

    1 abonné 14 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 15 mars 2022
    Ce film semble particulierement a propos dans le cadre de la guerre lancee par la Russie sur l'Ukraine, car il montre bien combien une partie du peuple russe vit dans des conditions tres rurales et choisit de ne pas se "laisser gober" par la societe moderne. Cela explique peut-etre pourquoi V. Putin parvient a etre re-elu dans des circonstances qui nous semblent impensable.
    Si le film n'a rien a voir avec ces evennements politiques (les precedent de 8 ans), il montre parfaitement bien comment une partie de la population russe vit encore dans un contexte rural tres isole du modernisme, avec tout les cotes rudes mais aussi la paisibilite que comporte un tel style de vie. De loin, ce film revet au moins a 50%les caracteristiques d'un documentaire avec quelques intrigues rajoutees (peut etre afin d'echapper, justement, a cette categorization et de toucher un autre public?). Il rappelle en tout cas bien la folie de notre monde moderne, l'alienation que nous en subissons par rapport a la Nature, et conclut qu'au fond on ne serait pas plus mal avec infiniment moins de materialisme et de bruit malgre less rigueurs et maladies d'une vie que nous considerons trop facilement comme "arrieree".
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