Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
shindu77
73 abonnés
1 587 critiques
Suivre son activité
3,0
Publiée le 18 juin 2017
C'est un film intéressant. Le sujet est délicat mais plutôt bien construit. Cela donne un peu le sentiment d'en huis clos qui heureusement n'est pas trop long dans la durée. Le duo principal est très bon, en particulier Berenice Béjo qui comme souvent voir même très souvent est excellente en tant qu'actrice.
Un film balisé qui ne prend aucun risque pour augmenter le niveau. Le film se complaît uniquement à raconter une histoire certes, totalement véridique qui doit arriver tous les jours en raison de l'évolution de la société mais qui malheureusement laisse le spectateur sur sa faim. Dommage.
Dans l’incommunicabilité de la séparation, il y a beaucoup de choses qu’on se dit qui sont inutiles et méchantes. Ce film les explore fort bien, mais c’est surtout pour un genre admirable de synergie qu’il accomplit que j’ai envie d’en toucher un mot : celle qui relie l’improvisation et la complicité des acteurs à la stagnation et l’inimitié des personnages, autrement les liens positifs qui relient les interprètes et leur permettent de traduire les liens négatifs de leurs rôles. Ils créent ainsi comme un mouvement perpétuel du bien et du mal qui nous guide à travers une heure et demi de disputes sans issue. Un moyen parfait de tirer le meilleur des acteurs et de faire sortir de l’ordinaire un scénario désespéré.
Un film avec quasiment 2 acteurs dans un lieu quasi clos, la maison familiale. Le bon point de ce film est qu'il est réaliste, on sent ici que jamais le film ne va tomber dans une forme de non réalité sublimé. Bien au contraire le film est cruel, trop cruel. Peut être c'est parce que je suis un homme, mais j'ai trouvé le personnage de Bérénice Bejo absolument ignoble, abjecte et méchante dans son comportement envers son ex mari:Cédric Kahn, qui lui ne l'est qu'à la scène du repas (qui est d'ailleurs une très bonne scène qui nous met mal à l'aise). Non pas qu'elle ne joue pas bien son rôle, mais elle m'a fait stresser, hors ce n'est pas le but de ce genre de film. Bref un début de film très pesant, on chiale parce qu'on s'assimile à Kahn dont sa femme ne l'aime plus. Et pourtant à mesure que le film avance, l’oppression semble se calmer, pour arriver à la scène de la danse, qui est un petit chef d'oeuvre. Il s'agit d'une scène où là aussi on pleure, mais cette fois ci parce qu’on est touché par la grâce. J'aurais jamais cru dire ça un jour mais le "Bella" de Maître Gims en fond sonnore participe à cette grâce. Mais ce que je reproche à ce film c'est son côté oppressant qui se dégage tout du long, Mais c'est toutefois un film que je conseille pour son réalisme et ses quelques moments de grâce. .
Le film est au plus près de l'éclatement d'un couple. On ne sort jamais de la maison, sauf lors d'une scène nocturne dans le jardin. Les dialogues abordent avec conviction l'argent au sein d'un couple et un petit clivage de classe. Joachim Lafosse alterne au profit du rythme, dialogues souvent enlevés et mini scènes contemplatives, comme des temps morts dans un match de boxe, parce qu'il s'agit souvent de compter les points. A noter la contribution pour les dialogues de Mazarine Pingeot.
En tant que film, la réussite est là, avec un magnifique duo d'acteurs plus vrais que nature. Par contre, on ignore l'origine de cette séparation (adultère ? barjot de jeu ?...). On apprend seulement qu'elle ne l'aime plus, ce qui fait très enfant gâtée, surtout en présence de deux enfants. De ce fait, le réalisme semble un peu moyen, même si on sait que beaucoup de jeunes, malheureusement, "jettent" beaucoup dans cette société où rigueur et respect sont des notions qui leur sont trop étrangères.
Des passages un peu longs, une histoire déjà-vue et revue mais la forme des personnages joués par Cédric Kahn et Bérénice Bejo tiennent la route : entre froideur, traits tirés, les deux personnages sont presque avides de sentiment, touchés par un divorce acharné. Dans une mise en scène très tourné froid voire grisâtre, le duo s'avère être assez complémentaire.
Un film sympathique, qui se laisse regarder, assez mélodrame sur les bords. Je me devais de le voir pour le duo Bérénice Bejo & Cedric Khan (plus connu pour ses réalisations comme Une Vie meilleure, Tirez la langue mademoiselle, Un Homme à la hauteur avec Dujardin etc. Ce film met en avant la différence de point de vue et d'enseignement vis-à-vis des enfants des deux parents. De l'amour, de l'incompréhension, de la solidarité, de la dépendance affective, tout y passe et laisse à réfléchir.
Bien sûr, "c'est pas gai, gai", malgré une ou deux scènes qui nous permettent de souffler en nous faisant rire, mais les séparations sont-elles joyeuses ? Les acteurs sont tous excellents, même les jumelles jouent "juste"... On entre vraiment dans cet univers lourd et pesant, et pourtant, le couple a dû s'aimer follement... Pourquoi se séparent-ils ? On ne le sait pas vraiment. L'usure, sans doute (en tout cas pour elle).... Le décor est beau, même si les hortensias du jardin sont toujours fleuris et immaculés au fil des saisons... La magie du cinéma, sans doute.!...
Bref, si vous n'avez pas peur d'un coup de blues, allez voir ce film s'il est toujours projeté dans les salles, ne serait-ce que pour la justesse du sujet et l'interprétation hors pair de ses deux acteurs principaux.
Un film à la qualité d'écriture certaine, les personnages sont très bien croqués et parfaitement interprétés par le duo Berenice Bejot Cédric Khan qui jouent parfaitement une haine qui suit l'amour. Les mesquineries, coups bas de l'ancien couple qui se déchire sont bien emmenées, crédibles. Même si je reconnais ces qualités ce n'est franchement pas ce que je recherche dans un film, ce dernier étant bien trop en ligne avec une situation que beaucoup de monde a vécu. C'est bien croqué mais ça ne transporte pas.
Un huit clos familial qui rappellera sûrement de mauvais souvenirs à beaucoup de personnes. C'est bien joué rien à redire. Berenice Bejo nous montre encore une fois sa justesse de jeux , sa sensibilité son talent d'actrice tout simplement. Elle rentre dans tous les rôles si facilement. Le duo d'acteurs fonctionne bien. On y croit vraiment. C'est un film malheureusement très réalistes. Tous les aspects de la séparation nous sont balancés à la figure. Du bon cinéma réaliste
Vu en « rattrapage » dans le cadre du Festival Télérama…après une dizaine d’années de vie commune, Marie et Boris se séparent…elle a acheté la maison dans laquelle ils vivent, lui l’a entièrement rénovée…à l’heure des comptes chacun entend récupérer ce qu’il estime avoir apporté…le film de Joachim Lafosse est probablement très réaliste…pour autant que je m’imagine une situation que je n’ai jamais vécue…pourquoi ce huis-clos m’a-t-il semblé aussi crispant et étouffant ? L’économie du couple n’est qu’une conception purement financière des relations humaines où le moindre échange ne se conçoit qu’au travers de négociations pécuniaires interminables…le couple a deux enfants, Margaud et Jade, jumelles dans la vie comme à l’écran…témoins des disputes de leurs parents, mais relativement étrangères aux préoccupations des parents jusqu’à la séparation actée qui fixera les dispositions de la garde alternée…pourquoi Marie est-elle si antipathique, le visage buté du début à la fin, pas l’once d’un sourire sur son visage…présentée par Joachin Lafosse comme issue d’un milieu privilégié alors que Boris s’est construit à la sueur de son front … on frise la caricature…alors pourquoi s’imposer plus d’une heure et demie de conflit conjugal ? À quoi sert de voir cet épuisant bras de fer entre un mari et une femme ? Il finit par distiller l’ennui après l’agacement…et je n’ai pas compris ce que le film faisait dans la sélection du festival…
Alors là...? Comment peut-on encenser ce film? Je me suis fait c...er c'est rien de le dire. On a l'impression d'être devant un " truc" de télé réalité. Sans aucune mise en scène, enfermés dans cet appart, on passe les trois quart du film à les voir bouffer, s'engueuler, parler fric et pour finir, un évènement concernant une fillette de 7 ans, survient totalement invraissemblable. Un film sur une séparation, bien sur, dans huis-clos étouffant pourquoi pas mais ici, on ne ressent aucune fièvre, aucune souffrance, aucune sensualité tout est au ras du sol sans aucune magie artistique d'autant que le fil de cette histoire se situe uniquement au niveau pécuniaire, d'additions, de partages de budget, de comptes, l'argent étant le seul débat.. Le couple de ces deux acteurs n'est pas attirant, ils ne sont pas sympathiques, on se fout complètement du dénouement de leur histoire. J'ai détesté Les chevaliers blancs, A perdre la raison du même réalisateur, bien aimé Nue propriété mais je crois que je vais arrêter les films de Joachim Lafosse.
Une dispute de couple comme intrigue de film est bien au début, intéressant dans les idées, de la tristesse de deux êtres autrefois aimés finissent par se déchirer et faire chambre à part, ça finit par tourner en rond, la fin inéluctable.
L’Économie du couple est d’une réalité fracassante. Les acteurs sont d’une justesse remarquable et les deux petites filles sont tout simplement extraordinaires. L’histoire d’une originalité banale pourrait donner un coup de plomb au film, mais tout au contraire et pour ma part, cette histoire est venue au plus profond de moi, ressortir des souvenirs malheureux ou du moins pas très heureux. Un film déroutant, véridique et qui laisse place à une réflexion passionnante sur le couple, son évolution, sa considération dans notre société et la manière de le vivre. Voici une claque qui fait du bien et servie par une distribution sensationnelle.