Avis : A tombeau ouvert - Page 7

Des urgences en signe de purgatoire, Cage en arc-ange Gabriel, Scorsese en Dieu ressuscitant l'atmosphère Taxi Driver, inhospitalière.

A Tombeau ouvert est un film vraiment différent de ce qu'a fait Nicolas Cage dans le reste de sa carrière même si des thriller il en a déjà fait celui la est plutôt différent des autres et inédit, plus calme on va dire plus proche même du drame que du thriller , avec des part de mystère, des partie sombre et torturée du personnage principal jouer par Nicolas cage . Le tous réaliser par la légende vivante Martin Scorsese en personne qui dirige ici pour la première fois l'acteur americain de Benjamin Gâtes. Un film qui dure 2h a peut près mais qui passe assez rapidement malgré qu'il est des passée plus long et plus lent que d'autre à certains endroit d'autre même beaucoup plus calme . ce film décrit et nous montre aussi le quotidien des ambulancier de la ville de New-York qui travaille de nuit , avec leur démon enfouie, mais aussi la caractère qu'il doivent avoir pour faire ce métier , que ce n'est pas si facile que cela et que c'est dernier voyant beaucoup plus de chose (certaine même horrible ) qu'on ne le pense . Un bon film pas forcément très connue dans la carrière de l acteur américain mais qui n'est pas mauvais pourtant.

Scorsese est un réalisateur qui me surprendra toujours. J'ai pris un immense plaisir devant ce film survitaminé qui est une véritable relecture moderne de Taxi Driver (bien que ce serait injuste de ne le cantonner qu'à ça). L'histoire est centrée sur un ambulancier qui travaille de nuit sans jamais réussir à se reposer, traumatisé par les nombreuses vies qu'il n'arrive plus à sauver dans un New York toujours aussi glauque, aussi crade. Mais à l'inverse de Travis Bickle qui avait perdu tout repère relationnel, ici Frank Pierce est plus humain bien que plongé dans des doutes incessants. Le cadre reste le même, mais le personnage change et évolue dans cet univers de bas-fonds où se mêle pauvreté, drogue, prostitution et violence. Scorsese livre ici un véritable voyage halluciné dans cet univers nocturne éclairé à la lumière des néons et des sirènes d'ambulance où la mort semble présente à chaque coin de rue. La mise en scène de Marty est juste admirable de nouveau et vraiment audacieuse avec des effets accélérés et autres séquences plus hallucinantes les unes que les autres. Ce qui nous plonge en immersion totale dans cette atmosphère propice à la descente aux enfers.

Car il est bien question d'une descente aux enfers pour le personnage de Cage hanté par le fantôme d'une fille qu'il n'a pas pu secourir et qui ne parvient pas à se réfugier quelque part jusqu'à ce qu'il rencontre Mary incarnée par la sublime Patricia Arquette. Le film arbore également une dimension religieuse omniprésente et intéressante à analyser. Pierce est dans le sacrifice perpétuel, il traverse New York comme un ange gardien mais souvent en pure perte. Et c'est toute l'empathie, toute l'affection qu'il peut porter pour les victimes qui le détruit progressivement, rongé par le remords et la culpabilité. Analyse d'autant plus intéressante qu'elle se situe dans un New York qui est plus que jamais la représentation d'une Amérique qui s'est bâtie sur la violence et qui ne s'en sort toujours pas. L'action ne sort jamais du cadre de cette ville toujours aussi ténébreuse et bercée par la folie. Et c'est d'ailleurs dans un "oasis" psychotique que Frank parviendra enfin à trouver un peu de repos, comme si il fallait vivre dans une réalité alternative illusoire pour se débarrasser de ses maux. Nicolas Cage est excellent dans ce rôle et le reste du casting n'est pas en reste, avec une galerie de personnages hallucinés et hauts en couleur.

Étonnant que ce Scorsese soit un peu oublié parce qu'il en a vraiment dans le ventre. En plus d'être formellement stimulant, il a plein de choses à dire sur cette société américaine en mal-être qui semble rester au point mort depuis de nombreuses années. Je retiens également cette phrase géniale où le personnage de Cage dit qu'il n'est pas là pour sauver des vies mais pour servir de témoin. Symbole-même d'une impuissance et d'une fatalité qu'il accepte sans pouvoir la digérer. Une oeuvre teintée d'amertume qui m'aura bien plu, Bringing Out the Dead est un film majeur de la filmographie de Scorsese, dans la continuité d'une oeuvre toujours aussi intelligente.

Avec A Tombeau Ouvert, Martin Scorsese nous offre un film atypique qui nous plonge dans un univers sombre et pessimiste. L'histoire est simple mais prenante et nous emporte dès les premières secondes et ce jusqu’à la fin au côté de Frank. La nuit omniprésente et les ruelles sombre d'un New-York crasseux et délabré rappellent forcément Taxi Driver et l'ambiance en est très proche. Sauf qu'ici on parle d'ambulancier et les situations qu'ils rencontrent sont loin d'être gay. Les personnages sont intéressant et très spéciaux avec Noel, le docteur Hazmat ou encore Marcus. Les acteurs font le job avec un Nicolas Cage qui est un homme totalement dépassé et écorché ainsi que Patricia Arquette et John Goodman. De plus la narration est immersive, la b.o. superbe tout comme la réalisation qui est bonne. La fin quand à elle est réussi et fait de A Tombeau Ouvert un bon film qui mérite d'être regarder.

Encore une œuvre magistrale de Martin Scorsese qui nous fait vivre cette fois la crise existentielle d'un ambulancier opérant dans les quartiers chauds de New York. Un casting détonnant avec un Nicolas Cage en grande forme, une myriade de seconds rôles intéressants, une réalisation épileptique et puissante pour un film glauque et désabusé mais extrêmement bien ficelé. Seul bémol le scénario aurait mériter un peu plus d'épaisseur. Mais on pardonnera tant l'entreprise était au départ périlleuse. Un film haletant doté d'une très belle BO.

Du scorsese comme il sait en faire! On peut remarqué toutefois qu'on est loin de quelques uns de ses chef d'oeuvre. Coté acteur et leur prestation, dont celle de Nicola Cage qui est toujours au top de sa forme; pas grand chose à redire. De meme pour la mise en scène et la réalisation qui à son visuel bien à lui. MAis au vue de la BA, on s'attend à quelques chose de bien plus énergique. Du coup, au fil que le film avance ; on s'ennuit par moment car la Ba nous avait laissé scotché! Vous me direz comme beaucoup de film, mais c'est tout de meme du Scorsese ; on ne pouvait s'imaginer cela. LA réalité des urgences est tel et bien retranscrite, tout comme le problème d'alcool.... et les divers sujets, "théma" abordés. Mais sa manque réellement d'énergie pour nous tenir concretement et nous transporté au grès de son ambulance, là ou l'émotion aurait pu tenir une place importante (bien qu'il s'agisse de Scorsese) et aurait crée "LE" truc. On peut penser que le réal est resté sur ses acquis et n'a pas franchement mis tout ce qui peut etre à sa disposition pour réaliser un chef d'oeuvre comme il sait en faire. Il en ressort pas moins, un film noir, sombre et visuellement troublant qui marque le retour (certe un peu décevant, mais le retour quand meme) d'un grand réalisateur. Peut être un petit film promo pour se remettre dans l'inventivité, l'écriture... et qui par la suite; redeviendra un des grands réalisateurs incontestables de cette decennie (chaque réalisateur connait ses petits passages à "vide", c'est peut etre le cas ; mais en aucun un navet ; cela reste du Scorsese qui decevra peut etre les inconditionnels ; mais qui trouvera tout de meme son public).

Un film captivant de Martin Scorsese. Nicolas Cage incarne un ambulancier sauvant des vies. Un très bon rôle pour sa carrière .

Une virée nocturne au coeur du New York sale et fiévreux dans la peau d'un ambulancier en proie à ses propres démons. Cela vous rappelle surement quelque chose. Pourtant même si la ressemblance est frappante, "A tombeau ouvert" ne photocopie pas "Taxi Driver", il le magnifie. Franck Pierce possède ce coté moins sobre et plus flamboyant que Travis Bickle avec cette bande son explosive rythmé aux couleurs clinquantes de gyrophares. Nicolas Cage dans certainement son plus beau rôle sillonne chaque soir le New York désespéré tel le Jésus des temps modernes, hanté par toutes les vies qu'il n'a pu sauver. A sa sortie il est vrai que "A tombeau ouvert" a beaucoup divisé critique et cinéphiles mais il n'en reste pas moins l'un des meilleurs Scorsese car sa vision de la société à travers sa ville n'a jamais paru autant au bord de l'implosion. Une leçon de maturité.

Regarder A Tombeau Ouvert, c’est partir pour un voyage désespéré au cœur des bas-fonds newyorkais. Nicolas Cage trouve un de ses meilleurs rôles avec cet ambulancier dépressif en quête de rédemption. Tous ses partenaires sont également convainquant (John Goodman, Ving Rhames, Tom Sizemore…). La réalisation épileptique de Scorsese s’avère aussi surprenante que marquante même si elle a un peu tendance à virer à la démonstration. Néanmoins, l’intrigue, bien qu’intéressante, n’est pas suffisamment fournie pour remplir les deux heures de film. Une expérience cinématographique insolite, à voir au moins une fois.

Une introspection d'une violence et d'une puissance folles dans un New York délabré. Le témoignage est frappant, surtout parce qu'il est très justement interprété. Une expérience qui prend aux tripes.

Scorcese filme de façon stroboscopique la lie de la nuit New Yorkaise à travers les yeux cernés d'un ambulancier insomniaque et halluciné. Dans le même genre, Dan Gilroy a tourné Night Call. Dérangeant, désespérant et pour tout dire lassant.

Ce n'est pas le premier film de Martin Scorsese que l'on retiendra de sa filmographie mais A tombeau ouvert est probablement l'un de ses plus métaphoriques. Nicolas Cage est exceptionnel dans le rôle de cet ambulancier, sorte de messie, envoyé pour sauver des vies humaines dans le quartier de...Hell's Kitchen. Mais le fait est que ce messie a perdu ses pouvoirs divins et qu'il ne parvient plus à sauver les âmes en détresse. La culpabilité, la rédemption (recherche du pardon), le doute et l'incarnation salvatrice (en la personne de Mary) sont encore une fois les moteurs du film de Martin Scorsese. Le cinéaste aborde donc des thèmes déjà évoqués (notamment dans Taxi Driver) mais parvient à les revisiter au moyen d'une réalisation sans cesse innovante et frénétique, des audaces formelles, un montage original, magistral et audacieux de Thelma Schoonmaker. Nicolas Cage campe à merveille cet ambulancier à la conscience affectée, tentant d'échapper (toujours plus vite) au fantôme d'une jeune junkie qu'il n'a pas réussi à sauver, morte dans ses bras et qu'il retrouve à chaque coin de rue. Ce "messie" en vient à douter de sa mission sur Terre, de son "pouvoir" et se sent abandonné de Dieu. Il cherche alors à se laver de ses péchés et rejoindre le monde des "vivants" (il devient quasiment un zombie au regard de plus en plus vide). Un homme désarmé face à la souffrance des autres dont il ressent intensément la détresse. Le salut passera donc par une jeune femme prénommée Mary. Le héros finira d'ailleurs dans ses bras trouvant le repos salvateur. Connotations christiques et récurrences de symboles religieux flagrantes et jamais pesantes, Martin Scorsese revisite les thèmes évoqués dans Taxi Driver. A tombeau ouvert est quand même un film optimiste, une quête de paix et de pardon acharnée. A tombeau ouvert est un film religieux sous forme de trip halluciné, aux images léchées, sur une musique endiablée, toujours fluide, ambitieuse, à l'interprétation spectaculaire et impliquée.

Après After Hours, Mean Streets et Taxi Driver Scorsese revient encore au New York sombre de la nuit plein de dealers, prostitués et clochards pour raconter l’histoire d’un ambulancier en pleine remise en question. Le sujet est en fait réellement intéressant notamment au niveau des sentiments de culpabilité que l’on peu avoir dans ce métier et à l’incroyable stress auquel on est toujours soumis, mais hélas le film n’arrive pas bien à cerner son sujet et se révèle peu efficace en la matière. Scorsese ressort ses caméras de la même façon que ses chefs-d’œuvre du film de gangster de la même décennie en donnant au film un ton très rapide avec des montages et des effets vertigineux. L’idée semble bonne mais le procédé finit par nuire au film et à part pour certaines séquences on peut se demander s’il n’aurait pas mieux fallu faire le film sur un rythme moins agressif, plus posé. En tout cas Scorsese réussit très bien à donner une atmosphère glauque à son film qui colle parfaitement au sujet. Mais les défauts de A Tombeau Ouvert ne s’on pas vraiment dans sa réalisation. En effet, Nicolas Cage est sensé tenir le film sur les épaules mais n’est pas De Niro qui veut et Cage est loin de briller dans ce rôle très complexe. Heureusement les seconds rôles sont plus efficaces avec un Ving Rhames qui amène une rare touche comique au film et John Goodman toujours en place. Le choix des musique est lui aussi très discutable, Scorsese choisit du rock pour accompagner ces ambulances défilant dans les rues de New York, ça fonctionnait très bien sur les Affranchis mais pour ce film ce choix me laisse perplexe. Elmer Bernstein est crédité à la musique mais on entend peu son travail, dommage. Globalement A Tombeau Ouvert est un film assez décevant malgré quelques bonnes scènes et sujet pourtant passionnant.

Du beau linge : une distribution de luxe, incluant Tom Sizemore, Ving Rhames, et Jhon Goodman, tous les trois excellents... Un chef op exceptionnel (Bob Richardson) qui nous chatouille les yeux avec ses nuits à NYC... Une bande son à l'ancienne... et Scorsese en chef d'orchestre... Au final, on obtient des séquences réussies, quelques rires, une véritable atmosphère nocturne... Mais également du vide : on tourne en rond, et on s'ennuie un peu, surtout au milieu...

Comme quoi avant d'être un grand réalisateur , Martin Scorsese a lui aussi des bourdes dans sa filmographie à l'image de ce film .
Bien sur on apprécie largement le fait que l'intrigue tourne autours du service ambulancier ( trop absent au cinéma à mon gout ) , bien sur on apprécie Nicolas Cage toujours aussi convaincant .
Mais hélas quelque chose ne fonctionne pas . On comprend dés le début que le personnage joué par Cage souffre d'un passé douloureux et bien entendu on comprend très vite que l'intrigue va tourner autours de sa reconstruction . Mais c'est trop brouillon , il n'y a pas de fil conducteur ; c'est trop bourrin . Beaucoup clamse et dés qu'un est sauvé ça y est c'est la fin et tout va pour le mieux .
Non désolé c'est trop facile pour moi .