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    Les Faussaires de Manhattan
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    benoitG80
    benoitG80

    3 325 abonnés 1 464 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 3 août 2019
    « Les Faussaires de Manhattan », dépasse de loin le simple biopic tel qu’on l’entend, car cette histoire vraie met en avant un sacré duo dont la relation basée sur le business au départ, aboutit à une amitié qui vient doucement s’immiscer ensuite, tout en magnifiant complètement ces deux personnages.
    Deux laissés pour compte ou deux éclopés, que rien n’a épargné, même si Lee Israël a déjà rencontré le succès en tant qu’écrivaine douée et inspirée dans sa vie des meilleurs jours...
    Ce qui nous séduit avant tout, tient à ses deux êtres forts émouvants, fantasques, sincères et au franc-parler comme pas deux !
    Un vrai régal de les voir cohabiter, et ensuite organiser leur petit trafic orchestré par Lee évidemment à ses débuts.
    Cette histoire de lettres remarquables écrites par des écrivains célèbres, dont Lee détient l’esprit et le secret, au point d’imiter à la perfection leur style et peut-être encore plus (!), devient après un petit temps mort, de plus en plus drôle et passionnante dans la tournure des événements.
    Tout repose sur ces échanges, on ne peut plus drôles et justes, entre Lee et Jack, alors qu’en toile de fond, la misère guette ce duo d’infortune, dont Melissa McCarthy assure la part féminine avec une immense sincérité et implication !
    On reste bluffé par son jeu tout en émotion, juste comme il faut, au point de se demander si l’actrice est bien la même que dans ses films précédents !
    Richard E. Grant qui incarne ce fameux Jack Hock, compagnon improbable en tant que gay aux allures de vieux dandy impayable et roublard, est tout bonnement évident et épatant lui aussi !
    Le film prend d’ailleurs de plus en plus d’intensité jusqu’à cette fin si remuante, où Lee se livre complètement au niveau de son ressenti, quant à cette entreprise risquée mais ô combien passionnante et riche pour sa personne, entreprise folle et lucrative aussi sans doute qui l’a fait revivre, en lui redonnant ainsi un véritable espoir !
    Un film profond et délicat, tendre et bourré d’humour malgré la noirceur environnante que la réalisatrice Marielle Heller a concocté avec bonheur pour notre plus grand plaisir !
    selenie
    selenie

    5 501 abonnés 6 029 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 1 août 2019
    La cinéaste use et abuse d'un décor et d'une photographie volontairement laid, presque anachronique puisqu'on pense surtout à du seventies sale et délavé. Les deux acteurs sont très bons et forment un couple parfois savoureux mais ils ne sont pas aidés par une réalisatrice qui n'a pas les épaules nécessaires. Par exemple on aurait aimé plonger un peu plus dans le processus technique et artistique de l'arnaque, et surtout sentir de façon plus palpable le lien artistique et littéraire qui unit Lee Israel et les "lettres". En conclusion un film pas dénué d'intérêt mais qui s'égare en chemin pour ne pas raconter ce qu'il y a de plus intéressant ce qui devient forcément ennuyeux.
    Site : Selenie
    nadège P.
    nadège P.

    125 abonnés 538 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 4 août 2019
    Ce parle d'une histoire vraie qui s'est déroulée dans les années 90 à New York.
    Ce film est maîtrisé, captivant et j'ai été touchée par cette femme intelligente mais pauvre et malheureuse.
    L'actrice est géniale dans ce rôle.
    labellejardinière
    labellejardinière

    72 abonnés 274 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 2 août 2019
    Une biographe sur le retour (âge, comme inspiration) se lance dans le "à la manière de" (Noel Coward, Dorothy Parker...). Mais de façon originale (correspondance controuvée), et.... mercantile (de subsistance). Il est donc question ici de littérature, mais aussi d'escroquerie. Et encore de gêne, de solitude, de misanthropie (la "Faussaire" en chef, l'auteur, préfère les "tigres de salon" à ses contemporains - comme on la comprend...), et pourtant (ô paradoxe..) d'amitié aussi (entre "Lee", et le "Faussaire" n°2, un homo dealer à la petite semaine, d'abord son partenaire de beuveries).... Le ton est grinçant, mais aussi potache, et même émouvant, à l'occasion. Melissa McCarthy est épatante. Son acolyte "british" (sud-africain de naissance), Richard E.Grant, aussi. On regrettera donc un certain manque de vivacité dans l'écriture scénaristique (savoir renouveler l'attention du spectateur..), et la platitude de la mise en scène - ce qui empêche de noter plus haut ce 2e "long" de Marielle Heller.
    Fêtons le cinéma
    Fêtons le cinéma

    589 abonnés 2 765 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 4 avril 2019
    Can You Ever Forgive Me ? s’interroge sur la valeur de la contrefaçon aussi bien sur le plan économique – peut-on vivre d’un commerce de faux documents ? – que sur le plan affectif. Car la mystification nous dit quelque chose des rapports humains qui se nouent et se dénouent dans l’espace urbain, vaste labyrinthe que l’héroïne apprivoise par la fréquentation exclusive de trois lieux : son domicile, le bar du coin, la librairie ; le nœud dramatique semble ici se dédoubler, un dandy homosexuel sur le déclin, une bouquiniste entre deux âges, tous deux en mal d’amour. Le faux leur permet une rencontre, un dîner, un échange de regards qui feront dire à Lee Israel, sur le banc des accusés, combien elle apprécia cette période. Le mensonge l’a rendue vivante. L’a raccordée avec sa vraie nature d'écrivain, affranchie de son rapport complexé et destructeur au modèle. Pour incarner Israel, une Melissa McCarthy impeccable, à la fois drôle, émouvante et passionnante à suivre, dans un film qui se laisse regarder avec plaisir.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 10 août 2019
    C'est vraiment énervant ceux qui disent que ce film est triste et moche.
    Oui ce film n'est pas du tout glamour et alors ?
    Cela raconte une histoire vraie, sur une femme pauvre, pas belle, vivant dans un environnement pas agréable mais on s'en fiche.
    On n'est pas venus voir un film glamour.
    Tout l'intérêt du film c'est cette histoire de faussaire et c'est un régal.
    En plus, le film est vraiment bien foutu et les acteurs sont excellents.
    Je recommande.
    traversay1
    traversay1

    3 140 abonnés 4 634 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 3 août 2019
    Les faussaires de Manhattan nous rappelle que sans mise en scène digne de ce nom tout scénario, aussi brillant fût-il, aboutit le plus souvent à un résultat mitigé. Qui plus est, dans le cas du film de Marienne Heller, dont le titre français est un leurre (il n'y a qu'une faussaire en l'occurrence), le scénario est relativement terne, eu égard à l'histoire réelle de cette écrivaine devenue experte en confection de fausses lettres de célébrités. Outre le fait que les noms de Noël Coward ou de Dorothy Parker ne parlent pas nécessairement à tous, Les faussaires de Manhattan s'englue dans la grisaille au fil de péripéties mollement racontées qui ne donnent qu'une idée imprécise du monde des collectionneurs, d'une part, et de celui du microcosme littéraire new-yorkais des années 90, d'autre part. Difficile d'éprouver de la sympathie pour le personnage de Lee Israel, pourtant admirablement campée par Melissa Mc Carthy, sorte de Columbo au féminin, pour l'allure s'entend, dont l'humour est rarement mis en avant, alors que c'est son principal attrait. Peu d'émotion (la plus grande est pour la mort du chat), guère de suspense et une réalisation d'une grande fadeur : il y avait sans doute moyen, à partir d'un matériau de base pourtant intéressant, de faire largement mieux. Dans ce triste tableau, Richard E. Grant apporte heureusement un peu de vie, de par sa flamboyance et son élégance fin de règne.
    eliacam
    eliacam

    18 abonnés 201 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 8 août 2019
    c'est bien d'avoir un film américain qui ne soit ni un sequel, ni un prequel, ni un Marvel, ni un film d'animation, en gros un film d'auteur comme on en faisait jadis. C'est bien ici que le rôle principal soit tenu par une actrice dont le physique n'est pas la principale qualité. L'histoire est originale, on n'a pas déjà vu 10 fois ... mais bon on s'ennuie un peu, le parti pris du 0 glamour c'est bien mais il faut tenir la distance ...
    Estonius
    Estonius

    2 552 abonnés 5 254 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 20 juin 2020
    Vérifie l'adage selon lequel ce n'est pas parce que les acteurs sont excellents que le film est bon. Sur le papier le pitch semblait prometteur et intéressant, le résultat est loin d'être à la hauteur de l'attente. La réalisation est plate, sans génie et même parfois déficiente, il n'y a aucun rythme et la narration est peu passionnante d'autant qu'on a aucune empathie pour les personnages, de plus on a l'impression d'avoir affaire à un film volontairement crasseux, que ce soit l'image, les décors ou le reste.
    Yves G.
    Yves G.

    1 305 abonnés 3 307 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 17 août 2019
    Lee Israel (Melissa McCarthy) a cinquante ans passé. Elle vit seule avec son chat dans un appartement miteux de l’Upper East Side. Auteure de biographies à succès, sa renommée littéraire l’a quittée et, avec elle, sa compagne. Lee a vielli, a grossi, s’est aigrie. Sans ressources, elle en est réduite à contrefaire des lettres d’écrivains célèbres pour les revendre à des bibliophiles.
    Elle n’a qu’un seul confident, qui devient son complice : Jack Hock (Richard E. Grant), homosexuel flamboyant, cocaïnomane et mythomane.

    "Les Faussaires de Manhattan" est inspirée de l’histoire vraie de Lee Israel qu’elle a racontée dans son autobiographie. Elle a contrefait quelques quatre cents lettres autographes, les a vendues avant d’être arrêtée par le FBI.

    L’intérêt du film ne vient donc pas de son faux suspense. On sait, dès le début, ce qu’il adviendra de son héroïne. Mais on ne sait pas par quel chemin elle y arrivera.

    Tout son charme vient du jeu de ses acteurs. Brune gironde, passée par le seul-en-scène, Melissa McCarthy s’était fait remarquer en interprétant des rôles comiques de personnages sympathiques en surpoids dans des comédies souvent grasses : "40 ans : mode d’emploi", "Very Bad Trip 3", "Les Flingueuses"… C’est une révélation dans le rôle dramatique d’une vieille fille revêche en colère contre le monde entier. Son rôle lui a valu une nomination aux Oscars 2019. On la retrouvera la semaine prochaine dans Les Baronnes dont on dit le plus grand bien. Richard E. Grant, des faux airs de Christopher Walken, lui renvoie la balle à merveille.

    "Les Faussaires de Manhattan" est le premier film de Marielle Heller. Il ne vaut ni par l’audace de sa mise en scène ni par l’inventivité de son scénario. Il ose un classicisme sans esbroufe, une narration platement chronologique à une époque où la déconstruction du récit et des points de vue est devenue la règle [c’est celui qui a encensé "Ricordi ?" la semaine passée qui parle]. Et il a raison d’oser.
    AHEPBURN
    AHEPBURN

    91 abonnés 513 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 5 août 2019
    L'interprétation de Mc Carthy m'a beaucoup plu. C'est très romanesque et pourtant tiré d'une histoire vraie. Le rythme est lent. Dommage.
    Serge V
    Serge V

    82 abonnés 446 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 11 août 2019
    une histoire tirée de faits authentiques , le film est lent , les personnages principaux sont des marginaux , moyennement sympathiques , l ' intérêt faiblit au fil des minutes mais la prestation de Mélissa Mc Carthy et Richard E.Grant, , magnifiques nous permet d ' aller au bout du film sans trop d ' ennui !
    gaetan1.arnould
    gaetan1.arnould

    44 abonnés 385 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 1 août 2019
    Comme souvent dans ce genre de film, basé sur une histoire vraie, cette dernière passe un peu au second plan. A la place, l'accent est mis sur la personnalité des personnages, ce qui n'est pas inintéressant mais quelque peu dommage puisque par exemple, on apprend peu de choses sur les personnes plagiées. De même, je n'ai découvert qu'à la fin à quel point ce business de plagiaire avait pu être important. L'aspect "illégal" de l'affaire, qui aurait du être au coeur du film, n'apparaît par ailleurs que trop tardivement.
    John Henry
    John Henry

    99 abonnés 705 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 15 avril 2019
    Difficile de comprendre pourquoi la réalisatrice Marielle Heller veut à ce point enlaidir son film, les personnages, les décors, tout est poussiéreux, sclérosé, délavé. Tout est laid. Et on le ressent dans le traitement des personnages, ils sont pareils, laids, froids, distants, des pierres solides et fermées sur elles-mêmes. Comment peut-on s'infliger des mois de travail quand on déteste autant son sujet, ses personnages, ce qu'ils représentent, ce qu'ils sont (inspiré d'une histoire vraie, Heller semble vouer une rancoeur tenace aux personnages historiques). Alors plutôt que d'emballer le tout et de nous faire une démonstration du ridicule de ses personnages, le film s'astreint à une énumération fastidieuse et plan-plan des événements, sans plaisir, sans envie, apparemment accablé par la laideur de ses personnages.
    Déprimant
    S5Clem
    S5Clem

    67 abonnés 428 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 26 avril 2020
    Un biopic sur une "écrivaine" américaine seule, dépressive, alcoolique, menteuse, voleuse. On dira que sa vie, son quotidien, font office de circonstances atténuantes à sa personnalité. Un récit pas très intéressant si ce n'est d'un point de vue culturel. Le film est mou, on a du mal à se mettre dedans et on éprouve pas vraiment d'empathie envers les personnages. C'est assez bien joué et l'époque est bien retranscrite mais pour l'histoire et le rythme on repassera. A voir une fois pour connaître l'histoire de cette Lee Israel, et encore..
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