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    Le Lendemain
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    28 critiques spectateurs

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    mat niro
    mat niro

    318 abonnés 1 738 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 10 octobre 2016
    Voilà un film suédois fort et poignant. Le jeune John revient son père (rigide et autoritaire) après avoir purgé une peine de prison. On retrouve ici le thème de la deuxième chance mais aussi celui du pardon. On est durant tout le film en empathie avec ce jeune homme persécuté par son entourage. Un gros coup de coeur pour ce drame.
    Tumtumtree
    Tumtumtree

    152 abonnés 513 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 18 juin 2016
    Un film documentaire très froid mais efficace pour parler d'une situation difficile. Cependant la situation est un peu artificielle car cet adolescent qui a commis un crime est réimplanté dans son propre milieu, ce qui est une folie. Pas de musique, pas de pathos, pas d'explication sur le crime, pas d'explication sur la violence du personnage principal, une fin ouverte... Le film reste énigmatique.
    btravis1
    btravis1

    100 abonnés 529 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 14 juin 2016
    Le film ne peut pas fonctionner car l'histoire est grotesque. Ici aucune psychologie, aucune empathie pour les personnages, tous les protagonistes ont des réactions disproportionnées. L'assassin n'a pas plus de remords que ça, se réfugie dans un mutisme peu compréhensible et paraît très instable, mais n'est suivi par personne et réinséré dans son ancienne classe. Synopsis improbable. Ensuite c'est père dépassé ou père complètement crétin, lycéens idiots, violents, portés sur la boisson ... La palme revient à la directrice d'établissement qui veut régler une tentative de meurtre par une poignée de main. L'apparition du grand-père ne sert qu'à introduire le fusil de chasse et la réalisation qui abuse des scènes hors-champs ne m'a pas emballé.
    Bernard D.
    Bernard D.

    101 abonnés 608 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 14 juin 2016
    Je vous recommande vivement le film « Le lendemain », le premier long métrage d’un jeune suédois, de Magnus von Horn. Le titre originel du film est « Efterskalv » dont la traduction littérale est « la réplique au sens sismique du terme ».
    Le sujet est original : c’est un jeune adolescent qui après avoir purgé une peine de prison pour un crime passionnel, revient dans son village pour reprendre sa vie chez son père agriculteur. Une scène très symbolique nous montre John, ouvrant en grand les portes de la grange inondées de lumière, remplissant un semoir mais son tracteur va patiner dans la glaise des champs.
    Le retour s’avérera douloureux même si le père de John et le proviseur du lycée font ce qu’ils peuvent pour essayer de le réintégrer… mais le passé resurgit dans la communauté villageoise. Une seule personne essayera – par fascination ? – d’approcher John mais la jeune fille (la seule femme réellement humaine) sera in fine rejetée par John qui veut régler seul ses problèmes liés à un passé dont il se souvient exactement alors que les juges l’ont estimé « non conscient » de ses actes. John plie l’échine tant en tant qu’il finit par craquer en un immense cri de douleur devant la mère de sa victime, avant une fuite éperdue à mobylette vers un nouveau destin.
    La mise en scène est linéaire mais d’une très grande finesse. Les décors sont sobres mais regorgent de portes, de petites salles sas, de vitres … qui nous mettent en position de spectateur : le cinéaste ne prend pas parti et mais il montre l’isolement de John mais en fait de tous les personnages du film. Le choix des focales avec des arrières plans souvent flous viennent renforcer la distanciation entre les personnages et il y a très peu de dialogues entre John et son père mais de longs silences et des regards … qui ne sont pas sans rappeler Bergman même si l’atmosphère générale évoque les films des frères Dardenne et que pour ma part, John est de la même race que « Rosetta ». Il n’y a – sauf erreur de ma part – aucune musique … mais des bruits parfois angoissants contrastant avec le chant des oiseaux pendant le générique de fin.
    Un film très dur posant la question du « pardon » par les autres alors que la peine a été purgée et que la loi a été respectée.
    Un film à revoir pour en apprécier toute la subtilité du travail de ce jeune réalisateur très prometteur.
    rogerwaters
    rogerwaters

    129 abonnés 1 089 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 13 juin 2016
    Si le sujet de la réinsertion après un crime a déjà maintes fois été traité, Le lendemain parvient à renouveler le thème grâce à une montée progressive des tensions qui rend le film parfois difficilement supportable. Il dresse en tout cas un portrait peu flatteur de la société suédoise que l’on nous montre pourtant tout le temps en modèle dans les médias français. Les gamins sont violents, laissés sans aucune autorité car les adultes se laissent piétiner et les gens sont intolérants et prompts à faire justice eux-mêmes. On retrouve ici le même constat que dans le superbe La Chasse de Vinterberg avec Mads Mikkelsen. On ressent bien sûr tout le poids de la faute qui pèse sur les épaules du jeune homme, mais aussi toutes les tensions non dites qui entourent sa réinsertion. Le réalisateur prend son temps pour mieux étrangler le spectateur lors d’explosions de violence qui surprennent d’autant plus qu’elles ne préviennent pas vraiment. Un bien beau film.
    vidalger
    vidalger

    300 abonnés 1 233 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 11 juin 2016
    Filmée sans concession et avec une certaine froideur (nordique ?), cette histoire d'un jeune criminel revenant dans sa famille, son quartier, son lycée, après avoir purgé sa peine, nous prend aux tripes. La mise en scène ne nous met jamais à l'aise et, lorsqu'on commence à se détendre, on est saisi par une nouvelle séquence de violence physique ou psychologique qui perturbe sérieusement les convictions du spectateur. Interprétation brillante et qui ne la ramène jamais. Beau sujet magistralement traité malgré l'absence totale d'empathie possible avec le héros de l'histoire.
    Maxence!
    Maxence!

    13 abonnés 107 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 9 juin 2016
    Il faut aimer les plans longs qui imprègnent le spectateur de l'ambiance lourde et violente dans laquelle baigne un jeune criminel blond en quête d'une impossible rédemption. Si on accepte ce rythme, le film est d'une grande force.
    Daniel C.
    Daniel C.

    133 abonnés 715 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 8 juin 2016
    Quand la chasse à l'homme prend pour cible un meurtrier sorti de prison. Il s'agit d'un adolescent, qui dans un accès de jalousie, a tué son ex petite amie. La fin de son incarcération et son retour au lycée déclenchent des réactions de rejet haineux. Comment reprendre pied ? Peut-on pardonner ? A-t-on droit à une deuxième chance, lorsqu'on a commis l'irréparable ? Comment se conduisent les garçons à cet âge ?
    SebLefr3nch
    SebLefr3nch

    167 abonnés 686 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 8 juin 2016
    Thématique déjà abordée dans l'excellent "Boy A", elle est ici traitée à la "scandinave". Le rythme est plus lent, les lieux sont moins habités, les personnages sont plus distants. Mais la force du propos reste identique. La réinsertion des adolescents après avoir commis un meurtre est une étape difficile pour tout le monde et le film exploite très bien cette situation sans aller dans l'impensable ou l'irréalisable. Le film est bien filmé et met bien en avant les états psychologiques des personnages. Les acteurs sont impressionnants. Entre l'adolescent tout en retenu, le père qui essaie de se contenir et le petit frère en pleine rébellion, le casting est parfait. Il n'est pas étonnant que ce film fût très récompensé en Suède vu sa qualité.
    poet75
    poet75

    260 abonnés 703 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 7 juin 2016
    Pour son premier film, le suédois Magnus Van Horn n'a certes pas opté pour la facilité. Le sujet qu'il a choisi de traiter exigeait de sa part la plus grande rigueur, et l'on peut dire qu'il s'y est tenu. D'autres cinéastes, pourtant plus aguerris, ont raconté des histoires semblables à celle dont il est question ici mais sans être capables d'éviter des pièges (cf. le film médiocre de Thomas Vinterberg, « La Chasse »).
    Dans « Le Lendemain » cependant, contrairement à ce qui apparaît dans le film de Vinterberg que je viens de citer, on devine d'emblée qu'on a affaire à un vrai coupable. John (Ulrik Munther), le jeune homme blond que son père vient chercher à la sortie de la prison pour mineurs où il a effectué une peine de deux ans, a réellement commis un crime, le film ne laisse place à aucune ambiguïté à ce sujet. Et l'on parvient assez rapidement à percevoir de quel crime il s'agit. La question que pose le réalisateur n'est pas celle de la culpabilité, puisqu'elle est établie, mais celle de la possibilité (ou non) de la réinsertion (et, en filigrane, celle du pardon). En retrouvant son environnement d'autrefois, la ferme familiale, la vie au foyer avec son père et son petit frère, et même son lycée, et donc ses camarades de classe, qu'espère John ? Que tout va pouvoir recommencer comme avant, comme si rien ne s'était passé ?
    La réalité est, évidemment, beaucoup plus cruelle que les espoirs caressés par le jeune homme. La proviseure du lycée, tout comme les professeurs, ont beau en appeler au calme et vouloir donner à John une seconde chance, celui-ci a tôt fait d'être considéré, de manière quasiment unanime, comme un paria. Du rejet l'on a vite fait d'en venir à la haine et de la haine à la violence. On devine pourtant que le garçon est habité d'un vrai désir de rachat, mais que faire quand on se heurte à un mur d'intolérance ? A la violence répond malheureusement la violence.
    Le réalisateur laisse poutant entrevoir, très habilement, que le déroulement des faits aurait pu être différent. Il n'y a pas de fatalité. A plusieurs reprises, à l'occasion de plusieurs scènes, l'on pressent qu'il suffirait d'un rien, d'une parole, d'un mot, d'un geste de pardon pour changer le cours des événements. John n'attend que cela, on le sait, et si ses manières de faire apparaissent déroutantes, c'est bien parce qu'il est en quête de pardon. Seule une jeune fille semble partager un peu de sa peine et lui faire entrevoir une lueur d'espoir. Mais le malheur veut que ce soit la peur qui ait le dernier mot. Et la peur, on le sait, n'engendre jamais rien de bon.
    Tout cela, le jeune cinéaste le filme avec grande maîtrise, en sachant toujours garder la bonne distance, en évitant et la froideur excessive (ou le regard clinique d'un Haneke) et son contraire le pathos. Puisse-t-il persévérer sur cette voie et l'on aura affaire, très certainement, à un cinéaste de grand talent ! 7,5/10
    Yves G.
    Yves G.

    1 329 abonnés 3 325 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 7 juin 2016
    John, adolescent blond à la beauté angélique, rentre à la maison où il retrouve son père et son jeune frère. Au lycée, il est en butte à une hostilité sourde de la part de ses camarades. D'où vient-il ? On ne le dira jamais. Mais le spectateur le devinera vite. Il a passé deux années en établissement fermé (prison ? établissement psychiatrique ?) pour un crime que personne ne lui pardonne. Sûrement pas cette femme qui l'agresse sauvagement au supermarché et dont on comprendra bientôt les motifs. Peut-être trouvera-t-il une planche de salut auprès de la belle Malin ; mais la violence le rattrapera.

    On a déjà vu des adolescents sombrer dans la démence violente : "Il faut qu'on parle de Kevin", "Elephant"... Magnus Von Horn explore le lendemain : que se passe-t-il après le crime ? après l'enfermement ? le retour à la normale est-il possible ? la rédemption et le pardon sont-ils envisageables ? la vengeance est-elle inévitable ?

    "Le Lendemain" est une analyse au scalpel des conséquences d'un crime sur la famille du criminel. Comme la mère de Kevin dans le livre traumatisant de Lionel Shriver, le père de John est écartelé entre l'amour de son aîné, la crainte de voir son cadet suivre le même chemin et la charge de devoir seul, sans la mère de ses enfants (est-elle partie ? est-elle décédée ?), assumer cette responsabilité.

    Le réalisateur suédois traite ce sujet sur un mode nordique, glacial. Tout est lent, étouffant, silencieux dans ce film catatonique : longs plans-séquences, couleurs grises d'un automne sans soleil, absence de musique. Rien n'est dit. Tout ne se laisse pas deviner. On attend des explications qui ne viennent pas. Et le film se termine en laissant en suspens nombre des questions qu'il avait posées.
    keser
    keser

    18 abonnés 56 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 6 juin 2016
    Film magnétique qui captive du début à la fin. Il m'a fait penser à Mommy de Dolan, de par son personnage tourmenté qui voudrait qu'on lui accorde une seconde chance. A voir absolument.
    DarkAkuma02
    DarkAkuma02

    56 abonnés 506 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 5 juin 2016
    En Suède, après avoir été enfermé pendant 2 ans dans une institution spécialisée, John, lycéen, retourne à son domicile auprès de son père et de son jeune frère.
    Ce film démarre lentement, prenant le temps de bien poser le cadre dans lequel le personnage principal évolue. Une fois que l'intrigue démarre, l'histoire progresse toutefois plus vite. Les éléments sur ce qui s'est passé sont progressivement dévoilés et maintiennent l'attention. La tentative de retour à la vie normale et les difficultés de se réinsérer lorsqu'on a commis quelque chose de terrible sont des thématiques traitées ici de manière crédible. Cela démontre que malgré un système favorisant la réinsertion, cela n'est pas accepté par la société. L'angle sous lequel l'histoire est traitée explique particulièrement bien les conséquences pour John et son entourage. Je trouve intéressant le fait que j'ai éprouvé de la compassion pour ce personnage qui devient la victime, malgré ce qu'il a commis.
    Laurent C.
    Laurent C.

    240 abonnés 1 133 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 5 juin 2016
    Il est plutôt beau gosse, svelte, avec ses yeux clairs et ses cheveux blonds. Il est occupé à s'habiller, et une femme, qu'on imagine être son éducatrice, ajuste le col de sa chemise avant de l'étreindre dans ses bras. C'est un retour à la vie pour John, après deux ans de séparation dans le centre pénitentiaire pour mineurs. Son père l'accueille à la maison, où il élève seul son petit frère, Filip. Cela pourrait être une histoire de reconstruction familiale. C'est en fait le récit d'une tentative de rachat de la culpabilité, surtout un effort gigantesque pour ce jeune-homme de ne pas retomber dans le mal. Tout le film est bâti sur une pression lente mais certaine où l'on sait que de toutes façons, il ne supportera pas la brutalité d'un retour au collège qu'il avait quitté deux ans plus tôt, la méfiance voire le harcèlement de ses camarades d'école, et la maladresse presque maladive de ces pères. Le réalisateur, Magnus Von Horn, a fait un film d'hommes. Les mères brillent par leur absence, et les rares jeunes-filles sont réduites à la peur et la victimisation, à part peut-être l'adolescente rebelle qui aide le garçon à réparer son scooter. Le génie de la mise en scène réside dans les détails. Le réalisateur s'attache à ne jamais psychologiser ses personnages. Il filme les regards, les crispations de la main, les effleurements de larmes ou de rires, au plus près des visages. Parfois, la caméra va montrer le passage des forces de l'ordre dans un rétroviseur, un lavage des mains qui en dit beaucoup plus qu'un dialogue entre le père et le fils. Le réalisateur joue sur les perspectives visuelles, les flous et les hors-champs, comme si soudain, ce n'était plus la caméra qui regardait le monde, mais le jeune-homme lui-même, impassible et sinistre, attendant sinon espérant un coup de destin pour le faire de nouveau basculer vers la violence. On saluera une photographie parfaite, et surtout l'interprétation d'Ulrik Munther, tout en profondeur, ravissement et tremblement.
    traversay1
    traversay1

    3 179 abonnés 4 653 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 4 juin 2016
    Le lendemain est le premier film d'un cinéaste suédois, formé en Pologne, manifestement très doué : Magnus von Horn, un nom à retenir. Son premier film peut se comparer au danois La chasse, par son thème, et au cinéma de Haneke, par son ton et sa tension sous-jacente qui éclate en de brusques décharges violentes. Le sujet a sans aucun doute des airs de déjà vu
    mais le traitement que lui inflige le réalisateur est d'une extrême puissance, dans un faux rythme qui parvient à accrocher assez vite. Joué par un jeune garçon au visage d'ange, dont on a peur dès le début du film, le héros de Le lendemain est difficile à appréhender aussi bien pour le spectateur que pour la communauté dans laquelle il revient après avoir purgé une peine de prison. Un film à l'atmosphère pesante, d'une sécheresse cisaillante, qui fait forte impression malgré son thème qui n'est pas inédit.
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