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benitoberlon
44 abonnés
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3,0
Publiée le 9 décembre 2017
Thriller nerveux qui suit les péripéties nocturnes d'un malfrat qui tente de faire échapper son frère handicapé mental de prison....Robert Pattinson joue très juste, le film enchaîne les scènes d'action (certaines bien violentes) et les rebondissements, et on ne s'ennuie pas une seconde!
La folle nuit d'un paumé dans New-York. La réalisation sert au mieux le scénario et dirige parfaitement les acteurs, lesquels sont remarquables. Le suspense est présent tout au long de l'histoire, peut-être un peu trop soutenu par la bande-son. Autre remarque sur un procédé qui nous gêne parfois quand il est pris pour le style, à savoir l'emploi exagéré du gros-plan. Ceci étant, on peut aller voir ce spectacle de belle qualité. La chanson de fin plaira.
Connie (Robert Pattinson) a un frère Nick déficient mental (Benny Safdie). Il l'associe au braquage d'une banque qui tourne mal. Nick est arrêté. Connie parvient à s'enfuir mais il met tout en œuvre pour sortir son frère de prison.
Le quatrième film des frères Safdie emprunte à plusieurs sources.
Le lien indestructible qui unit Connie à son frère rappelle l'amitié des deux héros de "Des souris et des hommes". Il aurait pu constituer le sujet unique du film. Mais hélas, le scénario le perd en cours de route. Au milieu du film, alors que Nick est emprisonné à Rikers Island - prison désormais bien connue en France pour avoir hébergé DSK au printemps 2011 - l'histoire se focalise sur le seul Connie.
Du coup, "Good Time" lorgne du côté de "After Hours" : soit l'histoire d'un homme perdu dans New York et y accumulant les déboires. Connie en effet tente de faire évader Nick de l'hôpital où il a été transféré après une rixe. Ses pas croiseront ceux d'un autre détenu. Ils prendront un bus, s'installeront chez des braves New Yorkais du Queens, pénètreront ensuite dans un parc d'attractions pour y retrouver un magot qui y aurait été planqué...
Denier emprunt pour les lumières : "Tangerine" de Sean Baker. Et pour la musique électro omniprésente voire envahissante : "Heat" de Michael Mann. Deux films qui d'ailleurs racontent, eux aussi, une longue nuit d'errance dans une mégapole américaine (ici L.A, là N.Y.).
On a beaucoup dit que Robert Pattinson était épatant. En tournant avec les plus grands (Croinenberg, Gray, Corbijn), la star de "Twilight" montre qu'elle ne se réduit pas à une jolie frimousse affichée aux murs des chambres d'ados boudueses. Il est de chaque plan. Sa présence enfiévrée habite le film. Mais on a moins souligner la prouesse de Benny Safdie, le co-réalisateur du film, dans le rôle de Nick. Son interprétation est sidérante. Au point qu'on regrette que la caméra le quitte pour se focaliser sur le beau Robert.
Good Time est porté par une bande originale totalement hypnotique, par Robert Pattinson encore très convaincant dans un rôle de composition, et un scénario réaliste pour une approche intimiste. Ce petit malfrat devient arrachant, dans un monde cruel, dans une société ou l'épanouissement est compliqué. Très sobre, Good Time est un grand polar.
Un film calibré pour le Festival de Cannes (où il s'est fait remarquer, sans surprise) mais qui ne passionne pas ceux qui ne trépignent pas d'ordinaire devant le genre "esthético-dépressif" : thème de la petite délinquance, acteurs qui tirent la tronche tout le film, émotions au point mort, musique au synthé pseudo-futuriste (depuis Drive et Lost River, on essaie de copier ce style sonore pour plaire à Cannes). Robert Pattinson est toujours meilleur que dans les Twilight, mais loin derrière son jeu tout en finesse de Life, ici il se contente de jouer les énervés blasés, sans qu'on n'y croit une seule seconde (en plus de s'en lasser vite). Les rebondissements de l'intrigue sont les seuls atouts du film, et les rares actions efficaces nous réveillent ponctuellement de la liste de courses qu'on se met à faire mentalement pour s'occuper. A trop vouloir copier certains films qui marchent dans les festivals pour les amateurs de films indépendants, on en arrive à un patchworks de tentatives mal copiées sur les originaux, et ennuyeux en tout point.
Stylistiquement intéressant dans un registre nerveux, fiévreux, borderline. Super BO au diapason des images et du rythme. Dommage que le scénario ne soit pas aussi convaincant. On peine à distinguer une vraie idée directrice ; ça semble un peu creux ou erratique derrière la façade de l'exercice de style... On peut préférer Lenny and the kids, des mêmes réalisateurs.
Good Time est un film tout à la fois électrique et fragile, une corde sensible visible de tout instants sur laquelle surfe tout un monde. Les Frères Safdie - que je découvre - incarnent et poussent toutes les limites et insufflent une dramaturgie à ce Thriller qui sort indéniablement des sentiers battus ! Good Time innove y compris dans son approche très stylisé, la mise en scène est moderne et regroupe les éléments de l'époque pour construire une partition importante je trouve ... Robert Pattinson et ses compères sont eux aussi complètement immergé dans la démence et la solitude, ont suit le parcours de ces types qui n'ont pas de chance, les laissés pour compte de l'histoire ... Un long métrage qui claque, qui casse surtout, on sent le tout venir.
Cette nuit de folie de deux minables, auxquels s'en ajoutent bientôt un troisième et une jeune fille un peu paumée, est plutôt bien ficelée. Le scénario retombe sur ses pieds à la fin. Le problème, c'est que j'ai eu du mal à m'intéresser au sort des différents protagonistes. Sans empathie pour les personnages, on s'ennuie un peu...
Ce film participe à ce qui pourrai s'apparenter à un renouveau du film indépendant américain. Par ici j'y vois quelque chose de neuf, où le scénario est construit autour d'une forme. Très moderne, il accentue ce qui pourrait être une vision électrique de l'image, jouer avec le contraste, avec le noir de la nuit et les reliefs d'une ville urbaine. J'aime cette qualité de la mise en scène. J'aime aussi les choix audacieux de Robert Pattinson. En revanche j'aime moins l'écriture, trop facile et pas assez consistante. L'histoire sera trop vite oubliée. On entrevoit dans la dernière scène, qui sert aussi de fond au générique de fin, ce qu'aurait pu être l'impact émotionnel de ce thriller. Néanmoins, hâte de voir le prochain film de cette nouvelle fratrie de cinéma.
Un film bien joué mais sans trop d'intérêt, sans vrai fond. La musique est l'utilité insupportable. C'est la description de ce qui peut se passer si tu te lances dans une vie de délinquant et que t'y connais rien :)
« Good Time » n’est pas un film sur le déterministe ni le misérabilisme. Il incarne la puissance d’une relation fusionnelle entre deux frères, où chacun tente de sauver l’autre de l’abîme qui le menace. C’est poignant, extrêmement bien joué (Robert Pattinson est époustouflant en loser crado), habile et jubilatoire. Le scénario, sous des airs de déjà vu, nous en met plein la vue. C’est un voyage au bout de la nuit, tant temporel que personnel, fiévreux, mêlant violence et humour, comme une frémissante évocation de l’univers sombre de certains quartiers urbains.
« Good Time » s’avère être un film médiocre dont l’histoire n’a pas beaucoup de sens, en dehors de démontrer les conneries que l’on peut faire quand on est stupide. Ce métrage n’explique rien, ne démontre rien. On peut, en faisant un effort, y voir la critique d’une société qui laisse beaucoup trop de miséreux se dépêtrer seuls dans leur misère. Un système hiérarchisé dont on ne peut s’extirper qu’avec de la chance. Le rythme est presque pathétiquement lent et la musique est trop présente offrant au passage une bonne migraine. Un film à zapper et n’aura absolument pas trouvé grâce à nos yeux.