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    Neruda
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    soulman
    soulman

    70 abonnés 1 157 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 8 janvier 2019
    La jubilation avec laquelle le cinéaste aborde son sujet se transmet immédiatement au spectateur, quelque peu déboussolé dans une premier temps, puis conquis. Le personnage haut en couleurs du Chili progressiste de l'après-guerre, poète adulé et diplomate estimé, est ici montré dans tous ses excès, sans souci de réalisme, avec un parti-pris formel convaincant. Sa relation avec son épouse et muse, dont le côté maternel n'est nullement gommé, est magnifiquement mis en scène.
    Un film que l'on peut trouver imparfait sur un plan purement technique (et, vraisemblablement, volontairement) mais qui mérite d'être vu plusieurs fois tant il est dense et séduisant.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 12 août 2018
    Par le hasard venue d’Amérique latine, ce film m’a plue, je suis rentrée dedans par ce passionnant biopic, une manière de découvrir ce personnage de l’histoire chilienne, une mise en scène teintée d’humour et de fantaisie, un bon air de semi fiction qui nous est conté par l’intrigant Oscar Peluchonneau.
    Newstrum
    Newstrum

    33 abonnés 261 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 18 février 2017
    Bien que Neruda soit inspiré d'un épisode historique réel, le film fait penser à une nouvelle de Borges, avec un poète poursuivi par un inspecteur de police qu'il semble avoir lui-même créé, comme une créature de fiction. Le tout est raconté dans un style disparate. Intéressant. Voir ma critique complète sur mon blog :
    tatanco
    tatanco

    1 abonné 5 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 13 septembre 2016
    Bon film, très bon jeux d'acteurs, musique réussie, une manière d'imaginer Neruda plutôt réaliste...mondain...intélligent...final un peu simpliste !
    Dois-Je Le voir ?
    Dois-Je Le voir ?

    313 abonnés 1 707 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 28 mars 2022
    C’est une réalisation du célèbre Pablo Larraín la même année que Jackie. Le scénario a été écrit par Guillermo Calderón (El Club). Neruda a été choisi pour représenter le Chili dans la course à l'Oscar pour le Meilleur film étranger en 2017.

    Nous allons donc parler de Pablo Neruda dans ce biopic. Ce poète et politicien chilien a vécu de 1904 à 1973. Connu mondialement pour ces textes, il a été une figure de la résistance politique en Amérique du Sud. Cela se passait durant une époque où être communiste était considéré comme un délit. Son histoire n’est cependant pas si limpide que cela. Adulé par beaucoup, il avait des facettes très sombres. Neruda ne va pas hésiter à nous les montrer. Une initiative remarquable de la part de Pablo Larraín qui sort des sentiers battus le concernant.

    Neruda nous fait vivre ce personnage à part entière. Les amoureux de la poésie seront ravis par des moments sublimes grâce à quelques textes lâchés par l'acteur principal. Le temps est fort et solennel. On y apprend des choses pour ceux qui ne connaissent pas Pablo Neruda. La première partie est vraiment axée sur le problème politique de cette période politique. Le rythme est fort et entretenu. Il y a des jeux de montage séquence très intéressante lorsqu’il y a des dialogues ciblés entre deux personnages.

    Par contre en seconde partie, le côté politique va être beaucoup plus distancé. Il va alors se détacher un aspect beaucoup plus philosophique et poétique. D’un côté, c’est intéressant, car on comprend vraiment l’essence du personnage. De l’autre plus on avance, plus le récit paraît lointain. Le symbole est la voix off venant du récit du policier. Très terre-à-terre au départ. Au fur et à mesure, elle va partir dans des considérations existentielles. Un mélange de styles qui fonctionne plus ou moins.

    Si cela marche la majorité du temps, c’est en grande partie grâce à un Luis Gnecco vraiment très bon. Son phrasé va parfaitement avec la poésie le Neruda. Le policier aussi met, mais énormément d’entrain. Pour cela, on peut reconnaître la belle prestation de l’acteur fétiche de Pablo Larraín, Gael García Bernal. Même s’ils n’ont pas de confrontation directe, le jeu du chat et de la souris qu'ils font est prenant.
    Cine vu
    Cine vu

    125 abonnés 580 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 16 janvier 2017
    Tout n’est que fiction et la fiction est plus forte

    Que savons de Neruda ? Telle est la question que chacun peut se poser au moment d’entrer dans ce film.
    Car on y entre, et c’est la première bonne nouvelle, tant l’incertitude peut nous étreindre à l’instant où l’extinction se fait dans les salles obscures que sont nos cinémas : « Que suis-je donc venu voir ? ».

    Néruda est poète -l’immense poète comme nous l’a laissé la postérité- avant même qu’on lui demande quoi que ce soit et communiste. Il est communiste de salon et tant que tel penseur -il ne prend pas les armes- et ce sont les communistes pauvres, ceux du peuple, qu’on arrête pour mettre dans les camps. Et pourtant le film nous fait croire qu’on le pourchasse, qu’il est menacé.
    Comme il est aussi sénateur, il porte la parole contre le pouvoir qui cherche à éliminer les communistes. Et puis donc il fuira. Alors le jeu commence; pas vraiment au chat et à la souris; plutôt un parcours fait de méandres réels ou rêvés, presque traqué par un policier ectoplasme.

    On entre alors en Neruda bien plus qu’en Peluchonneau -obscur rejeton et flic- pris dans sa poésie, sa vie d’excès, ses lyriques dithyrambes pamphlétaires, son verre de Whisky posé à côté des feuilles qu’il noircit.

    Pablo Larrain nous prend, nous tient en Neruda, il joue avec nous sans jamais nous manipuler. Son film nous prend dans ses rets littéraires, trouvant l’inspiration d’un onirisme absurde, si cher à l’Amérique latine à travers bon nombre de ses écrivains; je pense notamment à Garcia Marquez, Juan Rulfo ou encore Juan-Carlos Onetti.

    P. Larrain a fait un film littéraire, jamais verbeux, jamais ennuyeux et si souvent subtil dans sa mise en scène que le montage -magnifique- joue avec elle et c’est d’une grande intelligence. La photo superbe colle au film.

    Chaque comédien(ne) est juste et à sa place.
    En premier lieu dans ce rôle-monstre : Luis Gnecco (déjà dans « No » du même Larrain). L’acteur -somme toute méconnu- recèle des trésors de finesse dans son interprétation.
    En pauvre petit flic Gaêl Garcia Bernal est très bien.

    Le film est d’une densité rare tant il nous propose des pistes, des idées, des voyages…
    La bande-son souligne et sous-tend superbement l’action et l’errance, nous immergeant plus encore dans le film, avec un thème hypnotique de Grieg.

    Le hasard du calendrier cinéma nous proposera (01/02/17) son prochain film « Jackie » : donc l’ex-madame-président assassiné (Natalie Portman dans le rôle titre) ; avec Larrain la politique n’est jamais loin, et le Cinéma lui est bien présent.
    JR Les Iffs
    JR Les Iffs

    62 abonnés 1 151 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 28 octobre 2017
    Un bon film de Pablo Larrain. Sur un principe littéraire (et cinématographique) qui permet de mêler le réel et la fiction, le cinéaste nous offre là une oeuvre poétique où le héros imaginé parle de son créateur, ici un policier réel / imaginé poursuit son créateur, le poète Néruda. Film étrange donc, très bien filmé, qui comporte quelques longueurs ou séquences inutiles, mais qui dans de très beaux textes parfois, réussit à émouvoir. Les deux acteurs principaux sont bons, même le policier malgré sa posture volontairement imperturbable. Les évènements de la vie de Néruda sont-ils réels, peu importe au fond, les discours politiques sont secondaires, l'idéologie communiste n'est pas remise en cause. Reste une belle oeuvre originale dans sa forme, même si on peut y trouver quelques faiblesses scénaristiques.
    Anne M.
    Anne M.

    64 abonnés 626 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 6 février 2017
    C’est un film très sophistiqué, avec un travail sur les couleurs, les flous et les décors (extérieurs comme intérieurs). Il est écrit à autour d’un poème, avec un texte et une voix off aux accents très littéraires. L’histoire est celle du poète et sénateur communiste Pablo Neruda dans le Chili d’après 1945, alors qu’il est traqué par la police à cause de ses opinions politiques.

    Je n’ai malgré tout pas été captivée par l’ensemble que j’ai trouvé peu intéressant, avec des enjeux difficilement identifiables. Le personnage de Pablo Neruda n’est pas sympathique, pas charismatique et ne dégage ni ne suscite beaucoup d’émotions.

    L’ensemble laisse un goût de snobisme cinématographique.
    Christophe B.
    Christophe B.

    20 abonnés 15 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 6 février 2017
    L'on reste sur sa faim, le film ne retraçant qu'une minuscule partie de la vie de Neruda…
    Même si la photographie est somptueuse et offre des plans de paysage splendide, même si les acteurs sont irréprochables l'on s'ennuie ferme pendant une bonne moitié de ce qui aurait pu être un grand biopic… dommage.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 27 février 2018
    Pablo Larraín a une manière bien à lui de narrer ses histoires. Loin du biopic traditionnel, "Neruda" fait preuve d’une réelle originalité d’écriture où se mêlent fantasmes et réalité, vie et œuvre. A la fois étrange et fascinant, nous suivons un policier « à moitié abruti, à moitié con » qui prend en chasse Neruda pour ses idées communistes… Larraín se joue du spectateur, le met en déroute, brouille les pistes entre histoire vécue et histoire inventée. Il crée ainsi une distance qui lui permet de ne pas idéaliser cette figure mythique qu’est Neruda mais qui met efficacement en lumière les différentes facettes d’une même personnalité. Le réalisateur chilien livre un film entier, engagé et libre mais qui laisse une impression mitigée malgré la certitude d’une qualité dans l’interprétation (merveilleux Gael García Bernal entre autres) et la réalisation.

    « On a plutôt fait un film « nérudien » qu’un film sur Neruda. » Pablo Larraín se nourrit de l’imaginaire et de l’œuvre de Neruda pour créer son film et prend un pari risqué mais d’une originalité certaine.

    de chroniques sur mon blog : plumeetpellicule.wordpress.com
    In Ciné Veritas
    In Ciné Veritas

    82 abonnés 922 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 1 février 2017
    Pablo Larraín déroule de façon insolite, entre faits réels et fictifs, la chronique picaresque d’une fuite soigneusement mise en scène. Se refusant au biopic académique, Neruda, d’abord film policier puis western existentiel, tire le portrait peu complaisant de son personnage-titre devenu clandestin dans sa patrie natale. Sur l’errance physique du sénateur-poète chilien viendra sans tarder se refléter l’errance mentale du spectateur. Plus de détails sur notre blog ciné :
    Xavier B.
    Xavier B.

    13 abonnés 272 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 13 janvier 2018
    ers 1950, la fuite dans la clandestinité de Pablo Neruda, poète et    sénateur communiste, poursuivi par le pouvoir populiste qu’il avait    contribué à mettre au pouvoir.

    Ce serait une sorte de road movie policier assez classique si P. Larrain    n’essayait de nous entraîner dans l’univers poétique de Neruda ; il nous    montre par exemple le policier lancé à la poursuite de Neruda    s’assimilant lui-même à un personnage créé par le poète… C’est amusant    un moment, mais ce structuralisme maniéré est assez vain et lasse vite…
    mat niro
    mat niro

    308 abonnés 1 733 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 20 mai 2017
    Ce film n'est pas du tout un biopic sur Pablo Neruda mais seulement une tranche de vie. C'est plutôt la traque de l'inspecteur Peluchanneau envers le sénateur poète. On y découvre un homme atypique, qui aime manier le verbe, profiter de la vie et qui ne se départit jamais d'une forme de cynisme. Le film qui partait très bien avec un Luis Gnecco impeccable a tendance à s'essouffler par la suite spoiler: avec une fin presque comique
    . Pablo Larrain ("El Club") signe ici une oeuvre instructive sur le poète mais le style manque de gravité, eu égard à cette partie de l'histoire chilienne avec la gouvernance de Videla mais peut-être n'était-ce pas le but du film...
    papalou
    papalou

    14 abonnés 225 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 12 janvier 2017
    Biopic Totalement surprenant !
    La forme, le montage, les prises de vue, les flash-backs changement de décor, tout semble sorti de l'imaginaire.
    Un biopic sur Neruda commenté en voix Off par le policier qui le pourchasse : ce parti pris est déjà une vraie réussite!
    Le mélange de dialogue traditionnel avec les déclamations poétiques de l'auteur engagé créée une atmosphère totalement irréel. Nous sommes plus proche de la description d'un mythe que d'un récit traditionnel.
    La truculence du personnage de Neruda manipulateur à souhait me fait osciller entre détestation et admiration et l'énigmatique policier idiot est particulièrement attachante : ils sont indissociables et ne peuvent exister l'un sans l'autres......excellentissime idée scénaristique !
    Très belle interprétation hors du temps des acteurs et mise en scène fluide et génial .
    Un mythe est en marche ....
    Marc L.
    Marc L.

    41 abonnés 1 491 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 17 décembre 2018
    Du grand poète et figure centrale de la gauche marxiste chilienne du milieu du 20ème siècle, je ne savais pratiquement rien. Au terme de ce film de marionnettiste, je n’en sais pas davantage puisqu’une fois de plus, on n’a pas affaire ici à un biopic au sens strict - en fait, ce n’est même pas un biopic du tout ! - mais à un moment volé de l’Histoire, ré-instrumenté afin de cristalliser l’essence d’un homme et d’une oeuvre...mais on ne peut pas reprocher à Pablo Larraín d’avoir agi de la sorte en vertu de convictions politiques qui lui soient propres : en fait, ‘Neruda’ s’amuse autour d’un homme et d’une oeuvre qui tiennent, dans son pays en tout cas, du mythe fondateur, et parlent de regards croisés et de vision artistique bien plus que de l’histoire du Chili. Le point de départ se raccroche pourtant à des événements ayant réellement eu lieu : à la fin des années 40, menacé d’arrestation par le président Videla qu’il avait pourtant contribué à faire élire, le sénateur Pablo Neruda s’enfonce dans la clandestinité, jouant au jeu du chat et de la souris avec ses poursuivants jusqu’à ce qu’il parvienne à fuir vers l’Europe. Dès ce moment, ‘Neruda’ prend un tour quelque peu déstabilisant pour un film qui traite d’un matériau historique : d’une part, l’enquête obsessionnelle et picaresque menée à travers tout le Chili par l’inspecteur Peluchonneau pour mettre la main sur l’écrivain se situe quelque part entre le Film Noir et une aventure de Tintin : quitte à prendre des libertés avec la vérité historique, autant que ce soit plein de rebondissements. D’un autre côté, l’homme Neruda, authentique martyr de la Gauche - il décéda, “d’un cancer soudain�, quelques jours après l’arrivée de Pinochet au pouvoir - n’est pas un personnage sans tâches : digne représentant “rouge caviar� d’un peuple au nom duquel il pérore mais qu’il fréquente très peu, jouisseur et menteur, lâche et imbu de sa personne, l’homme ne suscite, au mieux, que le dédain amusé qu’on voue aux bouffons et aux figures d’opérette. Pablo Larraín aurait-il pris le risque de déboulonner le mythe ? Non...car rien n’est vrai...ou plutôt rien n’existe en dehors du regard de l’autre : Peluchonneau et Neruda, tels qu’ils apparaissent dans cette fiction, ne sont eux-mêmes que les créations fictionnelles de leur némésis respective. Peluchonneau, borné, obstiné comme un vieux limier, ne songeant qu’à la réputation que lui vaudra l’arrestation du nouvel ennemi public n°1, n’est que la vision qu’entretient l’artiste de l’état répressif, qui fonctionne sur l’action coordonnée de rouages insignifiants et anonymes...et le flic, dans un curieux développement méta, finira par comprendre qu’il n’est pas un individu à part entière, jusqu’au moment où l’auteur le gratifie a posteriori d’un patronyme. Quant au Neruda débauché et détestable, il n’est que la vision qu’entretient l’Etat sur un opposant politique trop célèbre pour être réduit au silence discrètement, et dont il faut à tout prix exploiter la possible corruption morale et l’hypocrisie. Bien sûr, il ne s’agit là que d’un dispositif filmique astucieux, sur lequel Larraín bâtit tout son film : on n’apprend pas grand chose sur la personnalité historique, sur ses écrits et sur le contexte politique et culturel de l’époque et pour peu qu’on ait percé à jour la logique du film, il ne devrait dès lors plus présenter de réel intérêt. Mais le secret reste bien gardé et s’il y a fort à parier que cette ficelle ne pourra pas être reproduite de film en film, elle donne une saveur inhabituelle à ce faux-biopic, dont Neruda n’est finalement qu’une figure imposée, qu’on applaudit comme un bon tour de passe-passe, pas dupe de sa qualité réelle mais content de s’être fait avoir.
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