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Ludo
8 abonnés
93 critiques
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5,0
Publiée le 14 mars 2012
La première chose qui frappe dans ce film, ce sont les décors et la photo, magnifiques en tous points de vue, avec de subtiles jeux de lumière et d'ambiances. Rien à redire au sujet du scénario, simple et efficace avec une fin certes logique mais néanmoins bien amenée. Sean Connery très bon, Slater dans son meilleur rôle, et n'oublions Lonsdale, magistral comme toujours et le désormais très connu Ron Perlman en gitan aliéné. Bref, le chef d'oeuvre de Jean-Jacques Annaud.
Ce soit-disant chef-d'oeuvre débute d'emblée très mal avec une scène très cruelle où des cochons noirs sont égorgés à vif et hurlent à l'agonie. S'ensuit une pseudo intrigue mal ficelée, lente et ennuyeuse qui provoque bâillement sur bâillement voire endormissement. Autant Sean Connery est assez convaincant autant Christian Slater s'avère totalement grotesque dans son rôle. Dire que ce gros navet, pourtant signé Jean-Jacques Annaud, a reçu le prix du meilleur film étranger! Quelle déception pour une adaptation cinématographique aussi ratée d'une oeuvre du grand Umberto Eco!
J.J. Annaud a relevé le soi-disant impossible défi d'adapter le roman foisonnant d' Umberto Eco, et avec un succès inattendu. C'est un véritable polar médiéval, gothique, envoûtant, centré dans un décor unique d'abbaye mystérieuse (ce décor existe vraiment en Italie), à la beauté étrange et au suspense haletant, mais dont le véritable tour de force est d'avoir imprimé une ambiance insidieuse, inquiétante, qui captive l'attention, et d'où peut surgir à tout moment le danger. L'interprétation internationale est de haut vol, avec en tête Sean Connery en moine Guillaume de Baskerville pugnace, qui trouve là un des meilleurs rôles de sa carrière, le jeune Christian Slater (pour des débuts, que rêver de mieux ?), l'étonnant Michael Lonsdale, Frank Murray Abraham qui après "Amadeus", trouvait un autre rôle fort, et surtout l'extraordinaire Ron Perlman que le public découvrait dans ce rôle de Salvatore, le moine difforme et dérangé. Dans les bonus du DVD, Annaud livre énormément de secrets de tournage sur ce film passionnant.
Au XIVe siècle, un franciscain enquête sur la mort d’un moine. Tiré de l’œuvre Umberto Eco, un polar médiéval haletant, brillamment interprété, et magnifiquement mis en scène par Jean Jacques Annaud. César du meilleur film étranger.
Cette magnifique reconstitution historique de l’époque médiévale sous l’inquisition est doublée d’un thriller captivant. L’enquête policière menée dans un lieu clos, à savoir une abbaye bénédictine italienne, réserve son lot de surprises. Sean Connery campe à la perfection un moine franciscain, détective charismatique, cultivé et futé. Les seconds rôles très typés sont variés et tous intéressants (les moines austères, le novice, la tentatrice, les paysans, le bossu etc.). Au bout du suspense, la révélation finale tient ses promesses. Bref, ce chef-d’œuvre de Jean-Jacques Annaud est tout simplement parfait à tous les niveaux.
J'ai revu Le Nom de la Rose ce soir, 2 années après l'avoir découvert et mal compris. C'est fou comme il est possible de changer d'avis, non ? Malheureusement j'ai du me contenté de sa version française qui ma quelques peu empêché de savouré pleinement le plaisir de suivre ce long métrage. Son doublage est honnête malgré tout et à dire vrai j'ai - presque - réussi à en faire abstraction. Son étrangeté qui m'avais rebuté m'a cette fois-ci séduit et intrigué. En parlants d'intrigue il faut souligner son scénario extrêmement bien travaillé et accrocheur à tel point que pas une seule seconde n'est superflu. Des comédiens au rendez vous à commencez par Sean Connery parfait de bout en bout. Ron Perlman signe une partition atypique mais enthousiasment, mon véritable coup de cœur ! Une pensée pour James Horner disparu il y'a un mois à peine, son travail est merveilleux. Le Nom de la Rose ma redonné envie de me replongé dans la filmo de son auteur.
Je me souviens du choc que j’ai eu, à l’automne 1986, en découvrant en avant-première, à l’occasion d’une fête du cinéma, ce polar médiéval en séance de minuit et en V.O. sous-titrée. La mise en images des écrits d’Umberto Eco avaient trouvé leur maître en la personne de Jean-Jacques Annaud. Un scénario remanié à 17 reprises afin de décortiquer et rendre accessible un roman aussi riche et jugé inadaptable sans en trahir son contenu, ni son auteur. Et le résultat est là, passionnant et monumental à tel point d’ailleurs que je me suis toujours senti "petit" face à ce palimpseste. Les décors, fabuleux, du labyrinthe au plus petit bibelot, en passant par les costumes, sont parfaitement reconstitués pour faire de « Le Nom de la Rose » un véritable chef d’œuvre. Rejeté par tous, y compris, dans un premier temps, par le cinéaste lui-même, Sean Connery incarne de manière absolument magistral Guillaume de Baskerville. Ce rôle, qui sonne aujourd’hui comme une évidence, fut considéré à l’époque comme une renaissance pour l’acteur qui trimballait alors celui de 007 comme un fardeau. Parmi les gueules des pensionnaires de l’Abbaye, celle de Ron Perlman, en Quasimodo dolcinien, est inoubliable. Et que dire de la scène d’amour entre le jeune Christian Slater et la perturbante Valentina Vargas, elle l’est tout autant, si ce n’est plus encore. Elle restera assurément l’une des plus belles qui m’a été donné de voir sur un écran.
Excellente intrigue policière dans un monastère. Un scénario très bien écrit, l’histoire est prenante. L’intrigue est passionnante jusqu'à la fin. L’énigme regorge de rebondissements.
Adaptation du best-seller d'Umberto Eco, ''Le Nom de la Rose'' se révèle être un thriller gothique et médiéval n'ayant pas pris une ride, et qui conviendrait parfaitement à l'univers de Tim Burton. Mené de main de maître par la performance éblouissante de Sean Connery en enquêteur franciscain cynique et convaincu. La galerie de personnages fabuleusement mis en scène par Jean-Jacques Annaud dans un décor aussi magnifique que terrifiant est d'une efficacité et d'une justesse à ''enfermer à l'asile''. La mythique scène de la bibliothèque labyrinthe reste un monument d'angoisse. Oppressant à l'extrême, ''Le nom de la rose'' est un thriller à voir absolument.
Voila un film,qui au debut du film m'a fait penser que j'allais m'ennuyer royalement.Et puis trés vite,j'ai compris que je faisais fausse route.c'est tout le contraire.On est pris par l'intrigue du debut a la fin.
Thriller moyen-ageux, film contre l obscurantisme religieux, le nom de la rose est un film passionnant de bout en bout. L ambiance froide et austère du monastère est effrayante et un fait un décor glauque au possible. Sean Connery trouve un magnifique rôle de moine philosophe et avide de savoir et de connaissance que tout autour de lui voudrait uniquement se contenter de la parole divine. Niveau acteur le film offre une véritable galerie de "gueules". Un grand film à voire absolument.
Sean Connery est magistral dans cette formidable adaptation du monumental roman de Umberto Eco. Même si je préfère le roman, ce film m'est quand même très agréable, grand moment de suspense médiéval, avec des acteurs au cordon, et un scénario on ne peut plus fouillé et intelligent. Le meilleur film de Jean-Jacques Annaud.
"Le nom de la rose" est l'un des plus original films sur une enquête policière. Sean Connery est incomparable en moine policier avec une barbe parfaitement taillé et une intelligence incroyable pour trouver l'égnigme qui pèse sur une abbaye au nord de l'italie. Le suspence est à son comble, et les décors très réaliste (le donjon est de toute beauté.) Les moines plus laid les uns que les autres font frissoner, un exelent moment.
Balayons d'abord une affirmation, le film n'avait pas pour ambition de retranscrire en deux heures le roman, très dense d'Umberto Ecco, c'eut été tout simplement impossible. Annaud et ses scénaristes se contentent de reprendre la même trame. Le film est très dense et plusieurs thèmes se superposent : une enquête à la Sherlock Holmes, l'arrogance, la suffisance et l'hypocrisie de l'église, mais aussi la philosophie (la querelle byzantine sur le rire vaut son pesant de cacahuètes), le livre qui s'oppose à l'ignorance… La mise en scène est excellente, le décor étant judicieusement utilisé notamment dans les très belles scènes du labyrinthe. Quant à Sean Connery, qui joue un personnage lucide et attachant mais complexe, son interprétation est magistrale.