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    Le Nom de la Rose
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    495 critiques spectateurs

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    Chuck Carrey
    Chuck Carrey

    283 abonnés 576 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 6 juin 2014
    Jean-Jacques Annaud est l'un des réalisateurs français les plus appréciés et en 1986, il réalisa son chef-d'œuvre : "Le nom de la Rose".Ce film est surprenant, non pas par des effets spéciaux où par des rebondissements inattendus, mais parce qu'il parvient à nous captiver jusqu'au bout alors qu'il se déroule entièrement dans une abbaye au 14ème siècle. Cette reconstitution d'une abbaye médiévale est impressionnante, tout est fait pour nous donner l'impression d'y être réellement. Le film pourrait presque s'apparenté à un huit-clos car une fois que l'on est rentré dans cet abbaye, on en ressort pas indemne. L'intrigue au cœur du film est passionnante et réserve bien des mystères. Elle est rondement menée par un Sean Connery épatant qui est accompagné d'un Christian Slater alors jeune mais talentueux. Leur duo élève/professeur est excellent, le professeur ayant parfois plus à apprendre que l'élève et les dialogues sont très bien écrits. Jean-Jacques Annaud a essentiellement travaillé sur l'atmosphère du film et cela se voit, l'ambiance qui flotte dans cette abbaye est lugubre et pesante. Les moines qui y sont ne croient pas au rire, ils le bannissent, considérant cela comme une erreur. Alors forcément, ce n'est pas la joie qui règne. Le fait de savoir qu'un tueur rode n'arrange pas les choses. La bande sonore, composée par James Horner, amplifie cette sensation de non-gaité et donne à cette abbaye un aspect terrifiant. Le danger guette et la tension monte progressivement jusqu'à cette fin émouvante qui clôture ce thriller envoûtant.
    lhomme-grenouille
    lhomme-grenouille

    3 138 abonnés 3 170 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 3 janvier 2014
    Voilà le Jean-Jacques Annaud que j’adore. Ambiance remarquable de vieux polar en huis-clos, associée qui plus est avec un ton très noir et glauque que l’ami Jean-Jacques entend donner à l’obscurantisme médiéval des monastères : il n’y a pas à dire, moi je me régale. Voilà ce qui est à mes yeux l’une des plus belle incarnation d’un film efficace : savoir construire une intrigue très rapidement prenante mais qui reste avant tout un prétexte pour la mise en place d’un univers à part qui entend révéler quelque chose de l’humain. Ici, le propos est divin, profondément humaniste, réalisé qui plus est dans les années 1980, une époque où on n’avait pas peur d’égratigner le sacré. Jean-Jacques, rien que pour ce film là, je te vénère…
    jimmyc
    jimmyc

    136 abonnés 135 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 6 août 2013
    Le nom de la rose ou comment réaliser une oeuvre sur une enquête policière moyennâgeuse ...
    Jean -Jacques Annaud signe ici un polar bluffant qui du point de vue de l 'intrigue n 'offre pas au spectateur la réussite de deviner, avant que la solution ne soit donnée par Guillaume De Baskerville (l 'immense Sean Connery ), en personne . Une fois l'intrigue mise en place, il est bien difficile d'arrêter le visionnage tant l'histoire est prenante . L'enquête est complexe mais terriblement intéressante, le rythme est haletant et c'est un plaisir de suivre le" frère" qui, quoique assez orgueilleux, est un véritable érudit doté d'un sens de la logique extraordinaire.
    Adso, novice inexpérimenté, joue un rôle très important, en posant, à la place du spectateurs les questions qui permettent de comprendre les raisonnements et les déductions, certes très logiques, mais pas toujours limpides de Guillaume. Heureusement qu'il est là, sinon son mentor serait bien difficile à suivre !Le Nom de la rose est un formidable exercice de style du début à la fin.
    Un petit mot sur le le chef opérateur photo Tonino Delli Colli assistant de certains leone qui ici offre une image froide et sombre à la fois, pour coller parfaitement à l 'intrigue ,il se distingue donc de ses travaux précédents ....
    Concernant le compositeur du film qui venait de rencontrer des difficultés sur "Aliens"de James Cameron ,alias James Horner il signait la même année son thème pour 'Le Nom de la rose'. Alors que l 'on s'attendait à ce que Jean-Jaques Annaud fasse de nouveau appel à Philippe Sarde, c'est Horner qui arriva finalement sur ce projet où on l'attendait le moins . Annaud explique ce choix en précisant qu'il voulait un compositeur 'Hollywoodien' qui saurait maîtriser en même temps des éléments musicaux Européens. Avec à peine un mois pour composer sa partition James Horner livre ici : une viole de gambe, un luth,, des cloches, une harpe ou bien encore une cithare proche du psaltérion du moyen-âge, sans oublier l'utilisation de quelques voix mystérieuses et fort troublantes. Le titre principal nous plonge dans un climat sombre ,la musique en ouverture créant un certain sentiment d'angoisse grâce à l ' utilisation remarquable du son du carillon ,alors que Guillaume et Adso arrivent à l'abbaye au début du film (la musique évoquant d'entrée les choses sinistres et inquiétantes qu'ils vont découvrir dans en ce lieu )....il était important de souligner cela car l 'importance d'une partition dans une oeuvre comme celle -ci est réellement un atout considérable ...

    La réussite complète de Jean Jacques Annaud ....
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 16 janvier 2013
    Captivant, magistral! Un scénario qui vous tient en haleine jusqu'au bout et un casting parfait. Le Nom de la Rose est pour ma part le meilleur film de Jean-Jacques Annaud. A voir absolument!
    Alexarod
    Alexarod

    238 abonnés 1 858 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 27 décembre 2010
    Malgré tout, je persiste à dire que c'était chiant comme film, le sujet en est la principale cause, et comme j'accroche pas je maintiens mes dires, mais quel dommage.
    Dommage car l'idée était originale, une "enquête" dans un monastère c'est rare. De plus, les secrets cachés de l'église ont toujours fait parler (Da Vinci Code ne repose que là dessus, ses suites/préquels aussi). Bref là on est devant le 1er cas de ce style, et JJ Annaud filme ça avec brio, recherchant le réalisme au maximum, et il faut avouer qu'il recrée bien l'ambiance de l'époque, l'Inquisition aussi, la réserve des moines et les secrets des livres. Le débat d'idée soulevé dans le film est pas mal, faut s'intéresser à la chose, ce qui n'est pas aisée, mais c'est bien mené. La musique est entrainante dans ce genre sombre qu'amène ce "polar", et les prestations d'acteurs sont assez bonnes (bien que bancales selon les persos) pour que le film soit bien servi, la trame aidant également.
    En bref tout est bon, bien fait, mais le sujet en lui même n'est pas passionnant, dommage mais il fallait passer par là pour sortir un si bon film, seulement le ressenti fait parti d'une critique, et au niveau strict il est génial. En , malgré le succès il n'a pas eu de suites, très bon point, mais Annaud montrait déjà qu'il savait y faire.
    Chevalier du cinéma
    Chevalier du cinéma

    229 abonnés 338 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 30 décembre 2013
    Le Nom de la Rose est certainement le meilleur film du Septième Art à traité avec réalisme de la période du Moyen Age et le tout dans le style du polar ! Réalisé par le cinéaste français Jean-Jacques Annaud, Le Nom de la Rose est un polar moyenâgeux angoissant et captivant de bout en bout. Plus qu’un simple chef d’œuvre, LE meilleur film d’Annaud et un classique immortel qui continuera de fasciner pour de nombreuses et belles années ! En l’an 1327, une abbaye bénédictine est frappée par les morts mystérieuses de certains de ses habitants. Le moine franciscain Guillaume de Baskerville, accompagné de son jeune novice Adso de Melk, est chargé de mener l’enquête sur les terribles morts qui frappent la confrérie. Au fur et à mesure de son enquête Guillaume de Baskerville va découvrir que le secret qui dissimule tout ces meurtres semble résider dans la bibliothèque. Et c’est sans compter de la venue de l’Inquisition qui va venir compliquer l’enquête de nos deux moines franciscain. Sorti en 1986, Le Nom de la Rose devint rapidement un film culte car remportant un grand succès public, 4 959 436 entrées en France, et des critiques qui qualifièrent entre autre le film d’« intelligent et somptueux », un avis que l’on ne peut qu’approuver tant ce film est une merveille de cinéma. En effet Le Nom de la Rose est certainement l’apothéose du cinéma de Jean-Jacques Annaud qui livre son chef d’œuvre absolu, son classique inoubliable qui entra dans l’Histoire du Septième Art par son sujet fascinant et complexe. Le film est adapté du célèbre roman d’Umberto Eco paru en 1980. Préparé pendant près de trois ans, Le Nom de la Rose de Jean-Jacques Annaud est d’abord bluffant en terme de reconstitution historique. Etant passionné d’Histoire, ce film est une pure merveille pour moi et les autres personnes passionnées puisqu’il retranscrit admirablement l’ambiance de Moyen Age et des abbayes bénédictines de l’époque. Les moines sont montrés comme des hommes qui ne pensent qu’à se remplir la panse et surtout qui vont au-delà des règles instituées par le Clergé interdisant le rire, élément essentiel de l’intrigue, à avoir des relations sexuelles avec une femme ou à lire des livres qui mettent en avant des idées hérétiques selon les autorités religieuses de l’époque. Les décors du film sont somptueux, les paysages brumeux et froids crées l’ambiance de ce Nom de la Rose ainsi que l’abbaye glauque et mystérieuse qui inquiète le spectateur tout comme ses habitants tous plus mystérieux et terrifiants les uns que les autres. La bibliothèque cachée de l’abbaye, véritable labyrinthe poussiéreux et pleins de savoir, donne lieu à une scène de cache-cache entre Guillaume de Baskerville et son novice Adso paniqué à l’idée d’avoir perdu son maître dans cet endroit sombre. Bref le réalisateur français a effectué un travail de documentation fascinant et certainement très passionnant pour reconstituer l’ambiance du Moyen Age et de cette abbaye, théâtre de meurtres violents. L’ambiance moyenâgeuse ne fut certainement jamais autant bien retranscrite dans un film que dans Le Nom de la Rose. Ensuite ce qui fascine tant dans ce film c’est bien évidemment son scénario captivant et angoissant où deux moines franciscains enquêtes sur des meurtres dans une abbaye et vont découvrir après une multitudes de péripéties le pourquoi de ces horribles crimes. Le film aborde avec intelligence les thèmes de l’Inquisition qui était chargée de pourchasser, d’interroger sous la torture et ceci de nombreuses fois et de juger les personnes dites hérétiques. Toute personne s’opposant au jugement de l’Inquisition est accusé d’hérésie. Le film montre ainsi une Inquisition impitoyable symbolisée par le personnage de F. Murray Abraham, le grand inquisiteur Bernardo Gui qui a réellement existé. Ensuite le film aborde le thème de l’obscurantisme, attitude d’opposition à la diffusion du savoir, et Le Nom de la Rose est en plein de ce sujet. Les moines n’ont pas le droit de lire des livres grecs qui donnaient le savoir, l’éducation, le rire, abordaient la philosophie,… bref la religion et les croyances passaient avant toutes choses à l’époque. Ici, dans ce film, la chrétienté est critiquée de manière forte mais intelligente. Sinon si on ne regarde pas toutes les analyses historiques et religieuses, le film déballe une intrigue policière fascinante, empreinte d’un certain mysticisme par moments et véritable enquête à la Sherlock Holmes prenant place au Moyen Age enchaînant les péripéties et les révélations. Le Nom de la Rose est donc pour moi l’archétype du thriller moyenâgeux jamais égalé en terme de mise en scène, de scénario, d’ambiance, de musique car James Horner livre une BO formidable et d’interprétation car oui Le Nom de la Rose possède un excellent et épatant casting. Sean Connery dans le rôle de Guillaume de Baskerville est juste magnifique. L’acteur britannique est impérial, il domine le film de son empreinte et de son talent en livrant une de ses plus belles prestations au cinéma avec celles de James Bond bien entendus, du flic Jim Malone dans Les Incorruptibles de Brian De Palma qui lui valu l’Oscar du Meilleur second rôle masculin et du père d’Indiana Jones dans Indiana Jones et la Dernière Croisade de Steven Spielberg. Ensuite nous avons le jeune Christian Slater, révélation du film, qui livre lui aussi une excellente prestation, Ron Perlman un habitué du cinéma de Jean-Jacques Annaud, F. Murray Abraham et Michael Lonsdale sont également de la partie. Avec le César du Meilleur film étranger, le BAFTA des Meilleurs maquillages et le BAFTA du Meilleur acteur pour Sean Connery, une fois de plus sacré pour son talent, Le Nom de la Rose est décidément une œuvre culte du cinéma, le chef d’œuvre de Jean-Jacques Annaud et un grand polar qui en est un des plus grands du cinéma. Je le redis : Le Nom de la Rose est un classique immortel !
    Stephenballade
    Stephenballade

    353 abonnés 1 235 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 7 novembre 2015
    J’ignore si "Le nom de la rose" est une adaptation fidèle du roman éponyme d'Umberto Eco, mais à mon humble avis nous avons sans doute là le film le plus abouti et le plus magistral de la filmographie de Jean-Jacques Annaud. Doté d’une intelligence rare, le scénario raconte l'enquête d'un moine franciscain sur des crimes obscurs dans une abbaye bénédictine du XIVe siècle, et cela de façon très passionnante. Avec le règne inquiétant de la grande Inquisition en toile de fonds, et entre les divergences des ordres religieux bénédictins et franciscains spoiler: (argumenté d’un débat limite houleux et néanmoins respectueux)
    , nous assistons à un thriller médiévo-religieux qui n’a rien à envier à une excellente intrigue policière au sens propre du mot. On peut considérer que le budget de 19 millions de dollars a été bien utilisé, tant la reconstitution est impressionnante de réalisme. Pour ce faire, le chef décorateur, muni de son imagination, s’est permis de construire de toutes pièces l’austère abbaye dans les Abruzzes, non loin de Rome, en s’inspirant toutefois d’un château italien du XIIIème siècle (Castel Del Monte, à 70kms à l’ouest de Bari). Quant aux intérieurs, ils sont été tournés dans un ancien monastère cistercien situé à proximité d’Eltville, en Allemagne. Des lieux mystiques idéaux pour implanter efficacement l’adaptation du roman, tout en leur apportant une atmosphère glaciale et mystérieuse, pour ne pas dire lugubre et pesante. Dans un cadre aussi envoûtant qu’inquiétant, aussi superbe que lugubre, aussi pieux qu'intrigant, il fallait une distribution sans faille. Et comme les moines sont en général des personnages qui ne sont pas sous le feu des projecteurs, le réalisateur ne souhaitait pas d’acteur de renom dans son film. Mais c’était sans compter sur l’abnégation de Sean Connery, ce dernier étant plus que jamais motivé pour interpréter Frère Guillaume De Baskerville. La qualité d’interprétation du comédien lors de son audition fut telle qu'elle suffit à convaincre Jean-Jacques Annaud, au grand dam de l’écrivain et des distributeurs. Eh bien j’ignore ce que ça aurait donné sans l’acteur britannique, mais il faut reconnaître que Sean Connery est éblouissant de charisme, empli de convictions nécessaires au rang de son personnage. Flanqué de son moinillon à qui il doit tout enseigner, il forme un bon duo avec Christian Slater alors tout jeune et déjà talentueux tant il parvient à faire ressortir toutes les incertitudes qui le rongent, en posant les questions à la place du spectateur spoiler: , aiguillant sans le vouloir son maître dans ses raisonnements aussi labyrinthiques que la bibliothèque
    . Bon d’accord, tous les acteurs sont parfaits, mais je me dois d’insister sur LA performance de Ron Perlman qui, dans ce vrai rôle de composition, touche du doigt l’excellence de l’interprétation dans la peau du "stupido" Salvatore pas si stupide que ça. A lui tout seul, il représente une vraie hérésie, et en même temps pas du tout. Je ne vais pas citer tous les interprètes car ils sont tous très bons, mais je me permets de préciser qu'ils contribuent tous à la grande qualité de ce thriller complexe et ô combien passionnant. Passionnant, mais qui fait frissonner tant les crimes paraissent machiavéliques (pour ne pas dire démoniaques), tant la religion semble plongée dans un profond obscurantisme, tant les maquillages burinent certains visages de non-dits et de mensonges. Il faut bien évidemment parler aussi de James Horner, un des compositeurs les plus en vue d’Hollywood : il signe ici une partition qui colle parfaitement au film, faisant de la bande originale un atout du film, sans lequel "Le nom de la rose" ne serait pas "Le nom de la rose". Les tonalités carillonnantes lors de l’approche finale de l’abbaye de Guillaume et Adso à dos de leur monture et la narration en voix off genre voix d’outre-tombe captent d’entrée toute l’attention du spectateur. Cette dernière sera gardée en captivité dans les murs de cette abbaye jusqu’au générique de fin. Au-delà du logique César du meilleur film étranger 1987, c’est un véritable voyage dans le temps que nous propose "Le nom de la rose".
    Max Rss
    Max Rss

    168 abonnés 1 713 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 23 novembre 2013
    Bon, «Le Nom de la Rose», encore un film culte, mais des années 80. Je vais me garder de refaire le même numéro trivial que sur la critique précédente. Une fois ça va, mais deux fois ça fait chier ! Pardonnez moi, je ne peux pas m’en empêcher (clouez moi au piloris sur la place publique immédiatement, condamnez-moi, butor que je suis). Bref. Adapté du roman éponyme d’un romancier italien (dont le nom m’échappe), «Le Nom de la Rose» est un thriller médiéval surpuissant (oui j’ai bien dit surpuissant !). Des moines trouvent la mort dans de bien étranges circonstances, et l’on fait appel à un franciscain pour faire la lumière sur ces ombrageux décès. C’est tout simple: dans «Le nom de la Rose», tout est réussi, absolument tout. Que ce soit la reconstitution du contexte historique (le quatorzième siècle en l’occurrence), la mise en scène (ici Jean-Jacques Annaud, passe en mode: virtuose de la caméra), l’interprétation des acteurs (Sean Connery est absolument impérial), le déroulement de l’histoire (les rebondissements de situations sont nombreux et l’on ne cesse de se poser des questions et l’on veut savoir comment tout cela va finir) et enfin le dénouement pour le moins spectaculaire. Un classique. Une réussite totale. Un film démentiel.
    QuelquesFilms.fr
    QuelquesFilms.fr

    220 abonnés 1 596 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 14 novembre 2013
    Le roman éponyme d'Umberto Eco était présumé impossible à adapter au cinéma. Impossible, en effet, de restituer toute la richesse de son contenu philosophique, théologique, littéraire, linguistique... Les scénaristes du film (Andrew Birkin, Gérard Brach, Howard Franklin et Alain Godard) ont pourtant réussi à produire une version fidèle, évidemment simplifiée, mais remarquable d'intelligence et de qualité dramatique. Si les passages érudits ont été supprimés au profit de l'intrigue policière et de la dimension spectaculaire, la substantifique moelle du chef-d'oeuvre d'Eco a été conservée. Centrée sur la recherche du second tome de la Poétique d'Aristote, l'histoire développée par Jean-Jacques Annaud demeure un hommage à la puissance des livres contre l'obscurantisme, au pouvoir subversif du rire, à la force de la raison. Pour ce qui est de la reconstitution historique, on ne pouvait rêver meilleure mise en images. Le décor de l'abbaye (avec ses coins obscurs et glauques, ses passages secrets, sa bibliothèque labyrinthique...) est inquiétant à souhait ; l'ambiance est mystérieuse et fascinante, entre gothique et fantastique, notamment grâce à un superbe travail sur la lumière. Pour parfaire l'aspect pictural de l'ensemble, les acteurs incarnant les moines ont été choisis pour leur trogne, patibulaire voire monstrueuse. Certains (dont Ron Perlman, Helmut Qualtinger ou Volker Prechtel) semblent tout droit sortis de tableaux de Bruegel ou Bosch. Et pour mener l'enquête, passionnante, pas de meilleur interprète possible que Sean Connery. Il apporte élégance et humour à son personnage de Guillaume de Baskerville, dont le nom est un clin d'oeil aux enquêtes de Sherlock Holmes. On n'oubliera pas non plus de citer Valentina Vargas, "la rose", dont la sensualité sauvage a nourri les rêves érotiques de nombreux adolescents à l'époque de la sortie du film...
    Au final, Le Nom de la rose s'impose comme la référence absolue en matière de polar médiéval. Merveille de reconstitution, merveille de suspense, avec background culturel de haut niveau. En brassant avec virtuosité et fluidité les tentations démoniaques ou lubriques, le goût pour l'érudition et la logique, l'expression de la foi, de la superstition, de la raison et de l'amour, le film fait grandement honneur au livre source.
    bsalvert
    bsalvert

    317 abonnés 3 460 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 16 mars 2016
    Un film fort en atmosphère, en personnages, en rapports humains et inhumains. Une vraie réussite déjà seule mais comparée au livre dont est tirée cette merveille, on est sidéré de voir ce que les scénaristes ont réussi à extraire, afin de ne pas lasser le spectateur de ces vaines querelles de religion.
    PLV : plusieurs acteurs sont devenus connus
    HawkMan
    HawkMan

    151 abonnés 1 118 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 2 septembre 2022
    Film particulièrement particulier... l'histoire est une enquête au sein d'une abbaye bénédictine où des meurtres apparaissent. L'enquête sera mené par un franciscain aidé d'un jeune novice le tout durant l'âge d'inquisition.
    Plutôt pas mal, parfois dérangeant, parfois ennuyeux mais porté avec classe comme souvent par l'inoubliable et irremplaçable Sean Connery.
    Bref : au nom de l'Eglise et du Cinéma.
    Black-Night
    Black-Night

    166 abonnés 421 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 3 mars 2016
    Le Nom De La Rose est un chef d’œuvre. Voilà tout est dit fin de la critique ^^ et encore je pourrais. Adaptation du bouquin éponyme et de l’univers foisonnant d’Umberto Eco réputé complexe que je n’ai pas lu. Ici le film ne l’est pas il se suit avec aisance, fascination et grand intérêt. Un étourdissant polar médiéval à frissons passionnant et envoûtant de bout en bout. En 1327, le jeune novice Adso de Melk arrive en compagnie de son maître franciscain, l'ancien inquisiteur Guillaume de Baskerville, dans une abbaye bénédictine pour y enquêter sur la mort suspecte de l’un des moines. Quand d'autres victimes s'ajoutent à ce premier cadavre, selon un scénario qui semble inspiré de l'Apocalypse, il ne fait plus de doute que l'abbaye abrite un assassin ou bien encore le Diable ? Affaire à suivre.
    Le film remporta en 1987 le César du meilleur film étranger, bien mérité, face à des concurrents renommé comme Scorsese, Allen ou Pollack.
    Souvent noyés dans la brume ou le demi-jour, les formidables décors créent d'emblée une atmosphère fantastique. Dans ce Moyen Âge mi fantasmé mi historique, l'affrontement entre Guillaume l'humaniste et ses tortueux adversaires nous plonge dans un effroi délicieux.
    Immergé dans ce monde médiéval avec un aspect gothique, le film reste en tête de par son côté mystérieux prenant et des scènes extra dont une scène de sexe arrivant au dépourvu.
    La bande son absolument mythique de James Horner est peut-être l’une de ses meilleures car elle nous plonge dans l’ambiance sombre emplie de mystères de la plus belle manière.
    Le réalisateur Jean-Jacques Annaud signe ici seulement son 4ème long métrage et déjà une grande œuvre peut-être même sa meilleure avec une grande réalisation. En tous les cas ce film mythique fait partie de mes films préférés pour sûr. Le casting y est extra avec Sean Connery, Christian Slater, Helmut Qualtinger, Elya Baskin, Michael Lonsdale, Volker Prechtel, Valentina Vargas, Ron Perlman, F. Murray Abraham et tous y jouent magistralement bien. On n'aura jamais vu des moines aussi bien interprétés et parfois avec de sacrées gueules.
    Ce nom de la rose est un chef d’œuvre culte et un thriller/polar médiéval à l’ambiance magistralement maîtrisé.
    Ma note : 10/10 !
    Akamaru
    Akamaru

    2 791 abonnés 4 339 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 15 février 2009
    Un polar médiéval géniallisime!! Pour un féru d'Histoire comme moi,c'est le pied,d'autant que la véracité historique est dans l'ensemble respectée.Nous sommes en 1327,dans une abbaye d'Italie du Nord.Un moine franciscain(Sean Connery,en grande forme et plein d'esprit)et son jeune second(Christian Slater,premier grand rôle)enquêtent sur une série de meurtres mystérieux qui impliquent l'Eglise.Les bénédictains y vivant sont mystérieux au possible.Dans une reconstitution parfaite,largement documenté et avec une ambiance inquiétante;"Le nom de la rose"déroule ses théories sur l'obscurantisme de l'époque.Tout être s'opposant au clergé se voit accuser d'hérétique.Il est interdit d'approcher les livres de penseurs grecs sous peine d'y voir une remise en cause de la volonté divine.L'Inquisition,impitoyable,brûle vif les prétendus opposants.Les moines se remplissent la panse et trompent leur serment fait à Dieu.Un portrait peu flatteur de la chrétienté.Jean-Jacques Annaud épris de précision,parvient à captiver sur un sujet parfois compliqué à saisir.Bravo.
    rcan
    rcan

    44 abonnés 87 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 4 janvier 2015
    Près de 30 ans après vu le film en salle, j'ai trouvé que ce film gardait toute son originalité par rapport aux sorties actuelles. Qui aurait misé un euro sur un scénario d'enquête policière réalisée par des moines au Moyen Age ? L'ambiance froide et sombre de l'abbaye contribue à l'atmosphère mystérieuse du film. Le duo Guillaume de Baskerville incarné par Sean Connery et de son novice (Christian Slater) fonctionne à merveille et donne le rythme au film. Ron Perlman est fabuleux dans la peau du "stupido" Salvatore. Pour ceux qui n'ont jamais vu ce long métrage, il faut outrepasser les préjugés que ce style de film pourrait empêcher de voir (côté histoire, religion,...). Le film se termine même dans une ambiance sentimentale et nostalgique que l'on ne pouvait deviner sur base du scénario.
    fandecaoch
    fandecaoch

    955 abonnés 2 232 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 1 mars 2016
    Le Nom de la Rose : C’est la première fois depuis que je fais mes critiques sur Allociné et depuis que je regarde des films que je suis aussi perplexe et ne sachant pas quoi penser d’un film. En vu des très bonnes critiques sur les sites et des éloges qu’on fait dessus, je suis encore plus indécis. Franchement, c’est un film complexe et assez torturé a regardais car il est très malsain, assez sale coté visuel et le scénario nous livre des points du vue sur la religion pas très catholique, donc on peut dire qu’il casse du sucre tout clairement. Je vais vous dire mon ressentit, je suis mitigé mais il y a pas mal de qualité qui elle-même sont pas très bien équilibré. Déjà la réalisation, on a le droit à un français : Jean-Jacques Annaud qui a fait « Stalingrad » le remake, « Deux frères »… Pour ce film, il instaure une ambiance très dégelasse, très froide avec une mise en scène qui sait mettre en valeur ses majestueux décors moyenâgeux, c’est grands tour… il y a beaucoup de superbe plans : comme celui des escaliers dans « la salle secrète ». Non vraiment, l’ambiance est très prenante et maitrisé de A à Z, après la scène de sexe, on aurait pu éviter car elle est très prononcé, pas d’interdiction en plus, c’est limite de l’érotisme et c’est typiquement français de montré autant, mais bon, c’est un détail. Ensuite, le scénario, c’est un gros point fort, une enquête assez prenante avec pas mal de mystère et ce coté religion très fortement aggravé et remis en question. Puisque il y a une série de meurtre qui commence dans un monastère isolé, et un moine/enquêteur va prendre l’affaire avec son jeune apprenti. Mais, tout cela va révèle une énorme crise existentiel sur la religion, avec un bon twist final. Pour ce qui est de l’ambiance, du coté historique, c’est prenant mais le tout reste assez mal rythmé, des fois, on a du mal a suive, l’enquête est un peu trop souvent laissé de coté par des accotés, par contre, plus on avance, plus ça devint intéressant, surtout vers la deuxième moitié du film donc c’est déjà ça. Et pour finir, les acteurs sont parfaits pour leur rôle qui doivent pas être facile a joué, et Sean Connery est toujours aussi imposant. Voila, c’est pas un film qui ma spécialement plu mais au moins je l’ai vu, mais j’avoue qui pourra bien plaire, a voir au moins une fois.
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