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Un visiteur
4,0
Publiée le 28 août 2016
Un point de vue très intéressant qui aborde l'après guerre du côté allemand, la relation franco-allemande très tendue et dans toute la tristesse de cette période des moments colorés viennent redonner foi en l'amitié de personnes se détestant par principe patriotique. Paula Beer avec son petit côté Romy Schneider nous fait voyager avec Pierre Niney, dans un mélange mélancolique et puissant. François Ozon est un artiste a part entière et nous offre une très belle version de cette histoire. spoiler: Le mensonge omniprésent m'a pris complétement !
Un très bon film. De très bons acteurs : Pierre Niney certes, mais surtout Paula Beer, qui outre être très jolie, interprète avec beaucoup de finesse et de justesse ce personnage confronté à des situations dures et peu compatibles : son fiancé tué, l'ami de Frantz, l'attitude de ses beaux parents, ses compatriotes allemands, le mensonge de Pierre Niney, sa famille,.... Vivement qu'on la revoie sur nos écrans en France... Une histoire, à mille lieues des niaiseries américaines avec un happy ending obligé aussi stupide soit-il, avec de vrais rebondissements qui maintiennent un vrai suspense. Un très beau film visuellement. Une belle reconstitution de l'époque qui ne tombe pas dans l'anecdotique. Au total un excellent film.
Ennuyant, lourd et long, Frantz est malheureusement un stéréotype des films d’auteurs. Francois Ozon livre un drame classique qui souffre de son scénario lénifiant et facile dans sa première partie, des longueurs interminables qui nous empêche de ressentir une émotion et qui pousse à l’extrême le mélodrame que cela en devient pathétique par moments.
Cependant l’esthétique, la direction d’acteurs et quelques fulgurances poétiques sauvent le film. La vision de l’après-guerre et l’impact sur les mentalités (deux scènes de bar) sont très bien mis en scène.
Malgré des personnages assez fatiguant, Pierre Niney et Paula Beer sont brillants et le jeu d’acteur est remarquable (gestuel, attitude, comportement). Mais les deux acteurs qui m’ont le plus marqué sont les parents allemands interprétés par Ernst Stötzner et Marie Gruber.
Bref, faible sur le fond et très bien sur la forme, Frantz aurait mérité mieux.
chef d'oeuvre de l'année, poétique, vrai et délicieusement linguistique, c'est l'histoire d'un après-guerre difficile à gérer autant d'un côté ou de l'autre du Rhin
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1,5
Publiée le 22 septembre 2020
Après avoir vu la bande-annonce j'étais vraiment intéressé par Frantz. Mais j'ai senti que la Première Guerre mondiale et les années d'après-guerre étaient généralement sous-représentées dans les films., La bande-annonce promettait une romance mystère et pleine de suspens. Mon enthousiasme s'est transformé en déception après les 30 premières minutes du film. Les dialogues clichés que je pensais d'abord être un dispositif stylistique sont devenus simplement répétitifs. Il semblait que les personnages émettaient constamment des lignes mélancoliques et éclataient en larmes apparemment au hasard. Le jeu de certains acteurs en bois n'a pas du tout aidé. En fin de compte j'ai trouvé assez bouleversant que les souffrances de la Première Guerre mondiale soient exploitées pour un film aussi terne dans un noir et blanc prétentieux. Les thèmes du rapprochement européen après la Première Guerre mondiale et du pardon individuel avaient à mon avis beaucoup de potentiel mais dans la manière dont ce film les traitait ce potentiel était presque entièrement gaspillé (c'est mon avis)...
Très beau film. Très touchant. A la fois une chronique historique et sociale sur l'après armistice de 1918 mais aussi sur le mal-être des hommes des deux camps au lendemain de la guerre où le mensonge, parfois nécessaire, permet d'apaiser les douleurs et de rendre la vie plus supportable.
ozon mets tjs en scene des personnages froids er distanciés. on retrouve tjs le meme profil de personnage principal: froid /impenetrable/ un brin taciturne. je n'avais pas aimé jeune et jolie, ni dans la maison,et j'ai encore moins aimé celui ci. pourtant ozon prend tjs des histoires où il y a tellement a faire. meme si l'image en noir et blanc donne un ton classique mais original au film on est loin d'un chef d'oeuvre a la the artist. nommer aux ocars ce genre de film confirme que ce n'est encore qu'une histoire de copinage tout ca... pierre niney que j'avais decouvert avec louise bourgoin dans l'autre monde me gene de plus en plus dans son interpretation trop travaillée pas assez naturelle, et au final un peu fake. pourtant il fait partie de ces acteurs qui ne sont pas beaux, qui n'ont pas un physique de jeune premier mais qui ont un "truk". pas sur qur la comedie francaise est contribué au naturel. moi perso ca me gene. en role principal il ne tient pas la route, il demarre fort mais s'epuise sur la longeur, peut etre encore un peu vert. au final on garde un gout de deja vu, quelques baillements au milieux du film et une grosse deception à la fin en sortant ... en meme temps la bande annonce etait enigmatique mais predisait quand meme un film un peu plomb plomb ...
Il me paraît impossible de ne pas être désespéré en sortant de la séance lorsqu’on connaît par cœur un des plus beaux films du cinéma de Lubitsch. Dans ‘’l’homme que j’ai tué’’ tout est légèreté et délicatesse, jamais le réalisateur ne fait un faux pas durant 76 minutes et dans ‘’Frantz’’ qui dure 37 minutes de plus, soit il manque quelque chose dans chaque séquence soit il y a des choses en trop. Il ne fallait pas refaire l’œuvre intouchable d’un tel génie cinématographique, ni modifier l’esprit du roman d’un grand pacifiste. Maurice Rostand avait en cela marqué son siècle. Tel que je l’ai ressenti, ''Frantz'' est un film sur le mensonge, Ozon pratique même le mensonge filmé pour tromper les spectateurs (Hitchcock ne cessait pas de s’excuser de l’avoir lui aussi commis) alors que les sujets originaux sont la paix, le pardon et l’amour…Tout ici est modifié. La mise en scène n’est pas en cause, ni les acteurs. Visuellement le film est beau, intellectuellement il est blessant et lors de l’invraisemblable scène finale qui conclu devant l’horreur ‘’ Ce tableau me donne envie de vivre’’, j’ai ressenti devant ‘’Frantz’’ '' si le cinéma c’était cela, je n’irais jamais''.
Très lent, mou du genou, plat. Le grand interêt de ce film, est la découverte de Paula Beer, qui excelle par son jeu et sa beauté. Pour le reste, j'ai eu beaucoup de mal à m'émouvoir pour cette histoire qui devient un minimum passionnante au moment où l'héroïne s'en va en France. C'est dommage, j'aurais bien aimé aimer ce film.....
Un très beau film, émouvant et surtout merveilleusement interprété par Pierre Niney et Paula Berr. Les séquences en noir et blanc donnent l'impression d'être au coeur de cette époque d'après guerre 14-18
Visuellement magnifique, un peu lent dans son déroulement mais par ailleurs très séduisant dans sa démarche scénaristique divisant le film en deux parties bien distinctes, « Frantz » ennuiera sans doute certains (y compris des fidèles d'Ozon), mais difficile d'enlever au réalisateur une élégance, une douceur, un amour pour ses personnages transpirant à chaque plan, la relation complexe « unissant » les deux héros étant traité avec beaucoup de pudeur et de non-dit, alors qu'il eut été si facile de l'abreuver de centaines de mots qui auraient enlevé beaucoup de force émotionnelle. Ça n'est pas captivant, mais le contexte historique et la manière de traiter un sujet délicat m'ont réellement touchés : un beau film.