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    Frantz
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    ffred
    ffred

    1 554 abonnés 3 984 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 14 septembre 2016
    Le moins que l'on puisse dire, c'est que François Ozon ne se cantonne pas dans un genre, ni dans un style. A chaque film, comme Woody presque chaque année, il se renouvèle et prend des risques. Avec plus ou moins de réussite. Drame, comédie, fantastique, comédie musicale, tout y passe. C'est un très beau mélo historique qu'il nous propose aujourd'hui. Sauf erreur, c'est la première fois qu'un de ses films parle de guerre. A l'inverse de l'émotion parsemée d'Eternité, elle nous prend ici d'entrée et nous lâche pas jusqu'au dénouement. La mise en scène est rigoureuse mais élégante et subtile, sans doute la plus académique que le réalisateur nous ait jamais offert, mais sans doute aussi la plus belle. L'un de ses plus beaux scénarios aussi. Tout est fait avec autant de tact que de sensibilité. Une histoire classique, un amour impossible, entre fantasmes et réalité, lente et parfois austère (on ne s'y ennuie pourtant jamais), mais bouleversante et magnifiquement mise en image. Techniquement, tout est parfait. La photo est sublime. Seul bémol, sans pour autant que cela gâche l'ensemble, je ne vois pas trop l'intérêt de passer du noir et blanc à la couleur pour les souvenirs ou les moments plus joyeux. La direction d'acteurs, comme toujours chez Ozon, est impeccable. Si Pierre Niney est très bien, celle qui crève l'écran c'est Paula Beer, sa partenaire. Elle est parfaite, aussi belle que talentueuse. C'est une vraie révélation. C'est son premier film en français et gageons qu'on la retrouvera très rapidement. Le reste du casting est au diapason.
    Voilà donc est donc un très beau film sur l'absurdité de la guerre, bien sûr, mais surtout sur le mensonge et la rédemption. Sur la mort et le deuil aussi, thèmes très souvent présents chez le metteur en scène. Un film délicat et mélancolique, plus profond qu'il n'y paraît, auquel on repense encore longtemps avoir l'avoir vu. Une fois de plus, François Ozon nous étonne. Frantz est une très belle surprise et l'un de ses meilleurs films.
    Eselce
    Eselce

    1 252 abonnés 4 238 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 19 janvier 2017
    Magnifique ! L'histoire est touchante, humaine, triste. J'ai été particulièrement touché par la prestation de Paula Beer que je découvre ici en jeune veuve d'un soldat allemand de la Première Guerre Mondiale. Le réalisateur passe habilement de la couleur pour les flash back au noir et blanc pour le présent, marquant davantage cette époque douloureuse pour les personnages. Nous sommes habitué au contraire. La musique a une très grande part dans l'oeuvre et nous voyons l'animosité et la froideur des allemands et des français qui ont besoin de coupables à tous les morts. Nous avons aussi la présence des traces de la guerre à travers les gueules cassées, une réalisation parfaitement réussies et des acteurs convaincants, un chef d'oeuvre !
    Alasky
    Alasky

    307 abonnés 3 115 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 28 août 2017
    Oeuvre sensible et merveilleusement interprétée par des acteurs et actrices très justes et très touchants. Beau moment de cinéma, sur fond de Grande Guerre, et sur les liens Franco-Allemands de cette époque.
    Chris58640
    Chris58640

    187 abonnés 734 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 2 octobre 2016
    Le film de François Ozon a tout pour rebuter d’emblée ! Je dois lui reconnaitre une vraie audace de présenter un long métrage en noir et blanc, sur un sujet douloureux (la mort est omniprésente dans ce film), pour moitié en langue allemande sous-titrée et au rythme parfois assez lent. On sait Ozon adepte des défis difficiles et des films différents (« Rickie » par exemple) et on sait qu’il a une vraie cote d’amour dans le cinéma français, côte d’amour que j’ai parfois du mal à comprendre, je l’avoue. Avec « Frantz », il fait le pari du noir et blanc, avec juste quelques passages en couleurs particulièrement choisi avec soin (en accompagnement du violon). Le procédé n’est pas nouveau, le noir et blanc donne une vraie gravité au sujet que l’on veut filmer et les courts passages en couleurs peuvent faire passer un message (d’optimisme ici) à certains moments du film. Décidément, « La liste de Schindler » de Steven Spielberg servira de référence encore longtemps sur cette question. Moi, honnêtement, même si je ne suis pas certaine d’en voir l’utilité (la sujet est déjà suffisamment grave sans qu’il soit vraiment besoin de l’appuyer avec du noir et blanc), ça ne me gène pas et je ne trouve pas cela rebutant. Surtout qu’Ozon soigne son film aussi avec l’utilisation de la musique, discrète, jamais envahissante et qui ne parasite pas les images. Certains plans sont très beaux, certaines scènes silencieuses sont parfaitement réussies (la seconde scène du lac). La reconstitution de l’Allemagne puis de la France sont également très belles, assez fidèles à cette ambiance particulière de l’immédiat après-guerre. La scène ultra courte où Anna traverse en train les paysages français ravagés (alors qu’en Allemagne, tout est intact) avec dans son compartiment une gueule-cassée est forte et n’a pas besoin de tirer en longueur pour faire passer l’idée de l’absurdité de la guerre. Le casting franco-allemand de « Frantz » ne se résume pas au couple Anna/Adrien campé par Paula Beer et Pierre Niney. Les seconds rôles, et particulièrement les parents endeuillés de Frantz sont des rôles assez écrits, notamment le rôle du père tenu par Ernst Stotzner. Ce vieux médecin, écrasé par le chagrin et la culpabilité d’avoir incité son fils à s’engager, lutte contre lui-même pour tolérer la présence de ce français qui lui apporte à la fois réconfort et douleur. Ce vieil homme bascule doucement du côté de l’humanisme alors que tellement de ses contemporains vont basculer de l’autre côté, c’est un beau rôle, parfaitement incarné. Pierre Niney est un acteur de talent dont le rôle est horriblement difficile. Il donne beaucoup dans en incarnant Adrien mais étrangement, sans que je puisse vraiment expliquer pourquoi, je n’ai pas été convaincue à 100% par sa performance. Il m’a donné l’impression à plusieurs reprises de surjouer un tout petit peu : surjouer la fragilité, surjouer la maladresse, surjouer la malaise. Cela vient peut-être du fait qu’à côté, Paula Beer est impeccable et toujours d’une justesse totale. Cette jeune femme triste à mourir qui renait petit à petit au contact de ce français qu’elle aurait mille fois raison de haïr, c’est un rôle plein de délicatesse et Paula Beer y apporte énormément de douceur et de dignité. Le film de François Ozon est clairement un film qui bascule en son centre. Dans toute la première partie, Adrien est en Allemagne, cherche le contact avec la famille de Frantz, est en but à la froide hostilité de toute la ville, il est en souffrance et cherche quelque chose qu’il n’arrive pas à formuler. Puis, au milieu du film, la vraie raison secrète de la présence d’Adrien tombe. Honnêtement, ce « rebondissement » n’est pas difficile à deviner, il était tristement prévisible. Dés lors, le film bascule et les rôles s’inversent : c’est Anna qui recherche Adrien, qui voyage en France et se retrouve dans un pays hostile (mais de manière différente), et c’est Anna qui recherche en Adrien quelque chose qu’elle n’ose pas se formuler à elle-même. La mort est omniprésente dans la France et l’Allemagne de 1919, elle est partout où on regarde, elle en chacun des survivants, elle en chacun des parents endeuillés. C’est une période particulière et le climat y est particulièrement bien rendu dans « Frantz » : la France saignée à blanc, détruite mais victorieuse d’un côté, l’Allemagne saignée à blanc, intacte mais humiliée (et déjà revancharde) et bientôt ruinée de l’autre. Le film traite aussi du pardon et du deuil, et évidemment de l’absurdité du conflit (au travers du personnage du père). Le scénario, même s’il est sans surprise, est d’une grande pudeur sur toutes ces questions. Il amène ses deux personnages, il les accompagne dans leur retour à la vie, chacun à leur manière. On peut trouver au film de François Ozon une certaine aridité parfois, quelques longueurs, quelques scènes un peu bavardes aussi. C’est évident qu’il n’est pas formaté pour plaire au plus grand nombre, qu’il n’est pas pensé pour être diffusé à 20h50 un dimanche soir sur TF1. Mais c’est un film intelligent et soigné, plein de délicatesse, campé dans une période historique très particulière (et sur laquelle il y aurait beaucoup à dire et à filmer, on attend avec impatience l’adaptation de « Au revoir la haut » de Pierre Lemaitre) et qui traite de sujets simples mais essentiels.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 7 octobre 2016
    François Ozon aime changer de style et de ton à chaque film. Le cinéaste français prolifique aime surprendre. Après Une nouvelle amie, excellent, il se tourne vers l’après guerre 14-18 et se pare d’un noir et blanc magnifique. Frantz, le nom qui donne au film son titre, est un homme mort, un jeune soldat allemand tué durant la guerre. Il laisse derrière lui Anna, sa jolie fiancée et ses parents, détruits et endeuillés. Anna va fleurir sa tombe tous les jours. Un matin, elle y découvre un jeune français, Adrien, qui se dit l’ami de Frantz avant la guerre. Sa présence va révèler des sentiments forts dans la famille de Frantz ainsi que dans la ville, encore sous le choc de ses morts et de sa défaite. Mélodrame donc, qui dévoile ses cartes petit à petit. Si au départ on peut penser le scénario un peu convenu (on devine/pressent à l’avance le secret de Adrien), celui-ci s’élargit pour nous emmener plus loin, plus dense et touffu que l’on pouvait le penser : vérité et mensonge (y-a-t-il des mensonges que l’on fait par nécessité, pour protéger ceux qu’on aime ?), relations difficiles entre français et allemands après guerre, haine de l’autre… Le réalisateur insuffle un climat de tension dans ce drame en costumes (jusqu’au dernier moment on est pendu à la caméra) et évite tout pathos inutile. La mise en scène envoûtante de François Ozon scrute les visages de Pierre Niney et Paula Beer (une révélation !), ses interprètes principaux, où des sentiments contradictoires s’entremêlent. Il y a la souffrance, les larmes, de l’amitié, de la déception, peut-être un sentiment plus fort aussi, et parfois de la joie malgré le deuil (les couleurs envahissent alors l’écran)…Ce couple de jeunes acteurs est magnétique, fascinant, puissant. Ils délivrent tous deux avec justesse une partition qui donne pleinement vie au film, qui aurait pu n’être seulement qu’un joli écrin vide. François Ozon, en plus d’être un excellent réalisateur, reste donc un découvreur de talents formidable (Michael Fassbender dans Angel, Marina Vacht dans Jeune et jolie pour ne citer qu’eux). On a hâte de voir ce qu’il va faire ensuite !
    brunocinoche
    brunocinoche

    73 abonnés 1 081 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 15 janvier 2017
    Très beau film, essentiellement filmé dans un noir et blanc d'une grande beauté, et occasionnellement un recours à la couleur, subtil et discret. Pour raconter l'histoire de "Frantz", ou plutôt d'un soldat français l'ayant connu, ou plutôt de la fiancée qui l'a perdu, Ozon fait preuve ici d'une émotion et d'une sobriété auxquels il ne nous avait pas franchement habitué jusqu'ici. Tout ici est parfait, scénario, dialogues, interprétation, photo, musique et mise en scène. On pense parfois au Truffaut romanesque, c'est dire si Ozon signe ici son plus beau film et de loin.
    officiel76
    officiel76

    41 abonnés 411 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 26 septembre 2016
    Je suis resté dubitatif pendant les trois premiers quarts d'heure, d'autant plus que je n'aime pas du tout Pierre Niney auquel je trouve toujours le même jeu. mais ELLE...Paula Beer....quelle actrice...et quand le film bascule enfin, quand on connait les raisons de la présence de Frantz...quel film... en plus d'être très esthétique, c'est délicat, sensible...une pure merveille de beauté, d'élégance, de raffinement.
    peypino
    peypino

    40 abonnés 1 096 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 24 septembre 2016
    Quand on écrit des dialogues qui tiennent la route, quand on dirige bien ces acteurs quand on a la sensibilité de François Ozon, quand on sait faire monter la mayonnaise jusqu' a la fin, quand on sait raconter une belle histoire on a quoi ? Du bon cinéma français!
    Philcroc
    Philcroc

    44 abonnés 120 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 13 mars 2021
    Un très grand film de François Ozon avec une superbe photographie en noir et blanc. Une très belle histoire d'amour impossible dans l'après guerre de 14 avec la rencontre de deux grands acteurs : Paula Beer qui est magnifique avec un jeu tout en retenue et Pierre Niney encore une fois magistral. Les seconds rôles, les décors, les costumes sont à l'unisson pour arriver à un sans faute. À voir sans hésiter
    domit64
    domit64

    40 abonnés 233 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 16 février 2017
    Enfin vu #Frantz, un beau film, c'est lent sans être long...
    Dans un village allemand où l'atmosphère est feutrée mais où haine et rancœur sont sous-jacentes, Anna pleure son fiancé mort en France pendant la 1ere guerre mondiale. Adrien, un jeune soldat français vient troubler ce deuil et la vie de cette jeune femme.
    C'est beau, c'est en noir et blanc mais la couleur surgit parfois pour rendre l'avenir ou le passé plus joyeux.
    Ce film est plein d'émotions et les thèmes abordés l'amour, la haine, la guerre, le suicide, le sont avec beaucoup de pudeur.
    Pierre Niney est toujours aussi juste, mais il se dégage de Paula Beer une telle grâce qu'elle porte vraiment ce film, elle est superbe, son aura et son talent sont immenses, sa prestation est vraiment remarquable.
    Ricco92
    Ricco92

    190 abonnés 2 103 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 11 octobre 2016
    Après des films comme Sous le sable, Huit femmes, 5x2 ou Ricky, François Ozon change une nouvelle fois de style avec Frantz. Cette seconde adaptation de la pièce L’Homme que j’ai tué de Maurice Rostand après le film d’Ernst Lubitsch est une belle réussite qui pourra toutefois heurter un public attendant un spectacle plus commercial. En effet, François Ozon n’a pas peur de signer une œuvre au rythme assez lent. Cependant, la beauté du noir et blanc (interrompu par certains passages en couleurs, transitions visuellement magnifiques mais pas toujours compréhensibles), la qualité de l’interprétation (splendide Paula Beer), la sensibilité de la mise en scène, la justesse du sujet (une guerre touche de la même façon chacun des clans qui y participe : la haine de l’adversaire est donc ridicule car il souffre pareillement) et le courage de certains propos (le mensonge est parfois préférable à la vérité pour assurer le bonheur des gens) empêchent de s’ennuyer (à condition de se laisser porter par son rythme) et font de ce film une œuvre touchante qui mériterait d’être vu dans les écoles pour lutter contre toutes les formes de haine.
    Charles R
    Charles R

    48 abonnés 424 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 27 septembre 2016
    On connaît le cinéma de François Ozon : chaque nouveau film est comme une révélation, quelque chose d'inattendu qui peut parfois choquer, le plus souvent enthousiasmer, mais ne saurait laisser indifférent. Cette fois-ci le réalisateur joue la carte du romantisme, d'un romantisme non pas flamboyant mais tout en demi-teinte. Il opte du reste pour le noir et blanc même si, dit-on, il le fait pour des raisons d'ordre économique. Il n'empêche : ce parti pris est judicieux et conduit à l'excellence des images. L'intrigue est apparemment assez simple : histoire d'amour impossible entre deux jeunes gens, Anna et Adrien, une Allemande et un Français, impossible pour des raisons historiques (le contexte n'est pas favorable à un rapprochement des deux nations puisque l'on sort de la Première Guerre mondiale et que tant du côté allemand que du côté français on exprime un nationalisme qui interdit toute histoire d'amour franco-allemande), mais aussi pour des raisons d'ordre plus profond car entre les deux jeunes gens se glisse l'ombre du fiancé mort au combat, qui est aussi celle de l'ami d'Adrien. L'intrigue repose donc sur un malentendu doublé d'une illusion partagée. Autant le dire d'emblée : il est rare de voir des films aussi limpides, aussi riches de non-dits, aussi prenants du début à la fin même si l'intrigue semble assez mince. Et quelle distribution : Pierre Niney, superbe dans son rôle d'amoureux guindé qui a de lourds secrets à cacher, et Paula Beer, jeune actrice allemande que l'on découvre et dont la grâce et l'élégance font songer à Ingrid Bergman ou à Romy Schneider ! "Frantz" est un film à ne pas manquer et tout amoureux du septième art ne pourra qu'être sensible à l'art pleinement maîtrisé du cadrage, des mouvements d'appareil qui concourent à l'extrême fluidité du film.
    Georges P.
    Georges P.

    64 abonnés 832 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 4 juin 2017
    Quelle intensité et quelle délicatesse ! J'avais quelques a priori sur le cinéma d'Ozon. Mais ici c'est vraiment du très grand cinéma, les séquences se suivent et nous emportent dans les émotions sans tomber dans la mièvrerie. Et les comédiens, quel talent ! Vraiment une très belle réussite !
    Fabien S.
    Fabien S.

    484 abonnés 4 150 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 24 novembre 2019
    Un très beau film qui mélange noir et blanc avec la couleur avec Pierre Niney dans un rôle émouvant grâce à François Ozon.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 1 octobre 2016
    Frantz est un soldat allemand mort durant la première guerre mondiale sur le front, dont le sort va réunir au lendemain de la guerre, on est en 1919, sa fiancée allemande, Anna, et un jeune français, Adrien. Si la première partie du film mettant en avant le personnage d’Adrien (Pierre Niney pour une fois en sobriété pour interpréter un personnage sensible) et de cette rencontre reste assez classique, la suite autour du personnage d’Anna (Paula Beer parfaite) et son périple en France est passionnante. Le réalisateur Ozon a su bien reconstituer les sociétés allemandes et françaises juste au lendemain de la première guerre d’une manière juste et maîtrisée. On y voit les ressentiments de la part des Allemands vis-à-vis des français et vice-versa, compréhensibles lorsque la guerre a fait perdre un fils, un fiancé, etc. Tout le monde ou presque a perdu quelqu’un et chacun ne réagit pas de la même façon, avec plus ou moins de tolérance. D'ailleurs, le pardon est un thème central de cette oeuvre autour d’une intrigue intéressante. Ce film d’Ozon est une réussite tant dans l’hsitoire que dans la sensibilité des personnages. Frantz est un magnifique film romantique intelligent sans mièvrerie et riche en émotions.
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