Mon compte
    La Favorite
    Note moyenne
    3,8
    5246 notes En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
    Votre avis sur La Favorite ?

    396 critiques spectateurs

    5
    47 critiques
    4
    135 critiques
    3
    93 critiques
    2
    72 critiques
    1
    29 critiques
    0
    20 critiques
    Trier par :
    Les plus utiles Les plus récentes Membres avec le plus de critiques Membres avec le plus d'abonnés
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 4 mars 2019
    Un film surprenant, qui vous met une grande claque. En haleine du début à la fin, des actrices au top dans des rôles époustouflants. Une musique qui vous hypnotise et des costumes et decors impressionnants.
    Fabien D
    Fabien D

    167 abonnés 1 102 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 26 février 2019
    Lanthimos, une fois de plus, livre un film formellement impeccable. Stylisé à l'extrême, très voir trop proche de l'esthétique de Kubrick, le film ravit les yeux or cette façade n'est malheureusement pas servi par un scénario à la hauteur. Le récit, derrière son verni trash très amusant, reste assez conventionnel tout comme le dénouement. C'est le jeu des actrices qui emportent la mise. Rachel Weitz et Emma Stones, toutes deux impeccables, se livrent un duel d'une cruauté jouissive tandis qu'Olivia Colman, dans le rôle de la reine, évite la caricature attendue en incarnant parfaitement tous les aspects contradictoires de la souveraine. Moins fascinant que Mise à mort du cerf sacré et canine, la favorite reste un film singulier et intriguant même s'il aurait mérité un scénario plus ambitieux. Mais Lanthimos n'est pas Kubrick...
    Stéphane C
    Stéphane C

    53 abonnés 389 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 10 février 2019
    Un film envoûtant à la mise en scène virtuose qui allie venin et dépravation... Olivia Colema en reine faible et sous influence est remarquable, tout comme ses deux amantes... Une pépite !
    🎬🎬🎬🎬
    anonyme
    Un visiteur
    1,5
    Publiée le 10 février 2019
    La première partie est correcte puis plus on découvre les personnages, plus c’est glauque et malsain. J’aurais préféré ne pas voir ce film!
    Bertrand M.
    Bertrand M.

    2 abonnés 72 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 6 mars 2019
    Le style est séduisant avec une caméra flamboyante, des grands angles séduisants, des volte faces impressionnants, bref une réalisation soignée, loin des caméras sur l'épaule qui finissent par donner la nausée. L'humour est aussi décapant, nouveau, mais aussi tristounet. Est-ce que tout cela nous donne envie de nous intéresser à l'histoire? pas sûr!
    anonyme
    Un visiteur
    1,5
    Publiée le 20 février 2019
    Olivia Colman est formidable, plus que jamais.
    Rachel Weisz est bien, sans plus.
    Et Emma Stone (que je n'aimais pas jusque là et surtout dans ce navet de La La Land) est sensationnelle en punaise arriviste, manipuleuse et retorse.
    Mais la réalisation est un fatras de prétention, d'images déformées au grand angle, accompagnée d'une musique originale horripilante, de contre-plongées à n'en plus finir qui font qu'on passe son temps à explorer l'intérieur des narines des comédiens.
    Sur le plan scénaristique, mieux vaut connaître autre chose de l'histoire de l'Angleterre que "Marlbourough s'en va--t-en guerre..." parce qu'il n'y a pas d'exposition de l'époque.
    Maniéré et snob, laid à vomir par moments, ce film n'est supportable que grâce au talent des comédiennes.
    Et encore...
    FaRem
    FaRem

    7 398 abonnés 8 816 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 25 février 2019
    Comme dans le film d'Adam McKay", on remarque ici que la personne à la tête d'un pays n'est pas forcément la plus puissante... La reine Anne occupe bien le trône d'Angleterre, mais c'est bel et bien Lady Sarah, sa femme de confiance qui prend toutes les décisions à sa place. Anne est une reine instable qui est décrite comme une femme un peu bête et surtout très influençable. L'influence joue un grand rôle dans ce film au même titre que les manigances et manipulations en tout genre. L'équilibre créé par Lady Sarah va être bouleversé lors de l'arrivée d'Abigail qui des ambitions élevées et qui va savoir s'y prendre pour arriver à ses fins. Maître dans l'art du bizarre, Yorgos Lanthimos récidive une fois de plus en s'amusant des codes du film historique, mais sans pour autant tomber dans la grossière parodie même si tout n'est pas très fin au niveau des dialogues ou des situations. Le plus intéressant dans ce film est le triangle amoureux avec ces deux femmes qui font tout pour devenir comme le titre l'indique la favorite de la reine. Les trois actrices s'en sortent bien, mais j'ai beaucoup aimé Emma Stone qui pour moi représente totalement l'esprit de ce film avec son ton décalé et corrosif. Pour le reste comme les enjeux politiques avec cette guerre entre l'Angleterre et la France, ce n'est pas assez développé pour apporter réellement quelque chose au récit. Comme toujours avec ce réalisateur, la forme est très soignée avec une jolie mise en scène, quelques superbes plans et une reproduction d'époque parfaitement reconstituée que ce soit les décors ou les costumes. Ce que je reproche au film, c'est d'être un peu trop long et par conséquent de s'essouffler lorsqu'il n'y a plus rien à tirer de ce triangle amoureux. Au final, ce nouveau Yorgos Lanthimos est pas mal, mais ce n'est pas non plus à la hauteur de ce qu'il a pu faire par le passé comme récemment avec l'excellent "The Killing of a Sacred Deer".
    ffred
    ffred

    1 498 abonnés 3 967 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 9 février 2019
    Sans doute l'un des films que j'attendais le plus cette année. Sans doute la plus gros déception de cette année. Yorgos Lanthimos me contrarie pour la première fois. Même si le film est techniquement et visuellement très réussi. L'interprétation est sa qualité principale. Les trois actrices sont extraordinaires. Olivia Colman est absolument bluffante (prix d'interprétation à Venise et Golden Globe de l'actrice dans une comédie, mérités). Bizarrement, elle est élevée au rang de meilleure actrice et ses collègues, Rachel Weisz et Emma Stone (toutes deux formidables aussi) seconds rôles féminins. Les rôles sont d'égal consistance à mon humble avis. Bref. La mise en scène du réalisateur grec, par contre, prend du plomb dans l'aile. Moins virtuose, moins puissante, plus tape à l’œil. Le scénario ne tient pas la distance par rapport à ses autres films. Il ne l'a pas écrit, pour la première fois. Ceci explique peut être cela. Il manque une cruauté, une méchanceté, un cynisme, un mordant, certes présents, mais trop en surface pour nous donner la fascination, la tension, le trouble qui caractérisent ses autres films. Pour la première fois, je ne suis pas sorti d'un de ses films bousculé, remué et mal à l'aise. Tout reste ici finalement assez gentillet. Une revisite du film d'époque en costumes qui, de luttes de cour et de pouvoir en amours saphiques, plaira (et plait déjà) certainement à beaucoup. La favorite, malgré ses belles qualités, restera donc pour moi une belle déception. Je ne viens par voir du Lanthimos pour me retrouver devant du sous Greenaway à la sauce Kubrick (ou vice-versa). Si le but était d'être plus grand public et plaire au plus grand nombre, c'est gagné : dix nominations et l'un des favoris aux prochains Oscar...
    Moorhuhn
    Moorhuhn

    120 abonnés 579 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 27 mars 2019
    L’époque de la Renaissance s’est souvent prêtée à merveille aux histoires mêlant conspirations, trahisons, drames passionnels et instants de débauche au cinéma. Un constat que l'on peut appliquer une fois encore dans La Favorite, nouvelle production anglophone du cinéaste grec Yorgos Lanthimos. Réalisateur qui nous a précédemment habitués à l’abstrait et à l’absurde, le virtuose hellénique a également fait preuve d'une certaine créativité formelle appréciable à bien des égards. Ce projet de renouvellement du film d'époque était prometteur sur le papier donc, bien que les différents extraits parus jusqu'à sa sortie nous préparaient à un film plus sage qu’à l’accoutumée. Qu’en est-il finalement ? Roulements de tambour et verdict un petit peu plus bas.

    Nous voici plongés dans l’Angleterre du début du XVIIIème siècle. La reine Anne, à la santé physique et mentale fragile, peine à régner sur un royaume alors en guerre contre son ennemi héréditaire d’Outre-Manche. Son amie Lady de Marlborough gère plus ou moins les affaires du pays quand débarque Abigail, cousine de cette dernière, aux racines nobles mais à la condition sociale précaire. Nouvelle menace pour la favorite de la reine ? Tel est le sel de l’intrigue qui sera déroulée pendant deux heures sur un sujet librement inspiré des faits réels qui ont animé la Cour de l’époque.

    L'introduction du film donne le ton avec des enjeux limpides et un développement assez long qui fera la part belle à la mise en place des personnages. On assiste dès lors à un véritable jeu de manipulations entre ces trois femmes aux liens ambigus dans une Cour totalement déconnectée de la réalité de la population et où la débauche règne en maître. Lanthimos a le don de rendre ses personnages principaux intrigants tant leurs intentions se dessinent petit à petit en fonction des opportunités et obstacles qui se présentent face à eux. Chacune dispose de suffisamment de personnalité, ce qui fait que l’on peut prendre un malin plaisir à les voir évoluer dans ce milieu impitoyable. C’est ce qui fait la force et l’intérêt majeur de ce film, le fait de voir des personnages tentant par tous les moyens de parvenir à leurs fins et ne reculant devant rien. Le tout dans une atmosphère teintée de noirceur humaine, d'érotisme dérangeant et de magouilles politiques.

    Le personnage d’Abigail (incarnée par Emma Stone) n’est pas sans rappeler l’arriviste Eve dans le film éponyme de Joseph Mankiewicz. De la même manière que le thème et l’époque nous font penser au chef d’œuvre Barry Lyndon de Stanley Kubrick. La Favorite emprunte d’ailleurs l’esthétique de ce dernier mais dispose néanmoins de son identité formelle propre qui est plaisante sur certains moments et plus agaçante sur d’autres. Il est dommage que la sobriété générale du film soit régulièrement brisée par les expérimentations visuelles appuyées de Lanthimos. Les plans de grands angles assez récurrents ont souvent tendance à nous rappeler qu’il y a une caméra derrière tout ça, ce qui rend cette mise en scène assez superficielle en fin de compte.

    Si les expérimentations formelles créatives se prêtaient bien au dérangeant Canine du même réalisateur, je les trouve moins adaptées sur un récit historique plus terre-à-terre dans ses enjeux. Cette esthétique est écrasante, l'artifice trop visible. On notera toutefois une photographie réussie aussi bien dans les plans extérieurs qu’intérieurs dont on reconnaîtra bien sûr l’influence de Barry Lyndon, notamment au niveau de l’éclairage. La rétine a tout de même le droit à sa dose de régalade et c'est tant mieux.

    Quant au reste, je dois dire que je m’attendais à plus corrosif et plus fou de la part du réalisateur. On retiendra bien sûr le personnage de la reine Anne, figure dramatique désolée et manipulée, symbole d’une fragilité intime malmenée par les affres du pouvoir. Olivia Colman n'a d'ailleurs pas du tout volé son oscar pour son interprétation du rôle le plus étoffé du film, celui d'une femme qui passe par tous les états et ne se remettra jamais de ses 17 grossesses ratées (!). Mais il manque toujours un petit quelque chose pour rendre le film plus palpitant, plus profond. Le bât blesse finalement plutôt au niveau du rythme. Le film a l’art de dresser des personnalités, surtout féminines, fortes et cruelles mais il ressemble davantage à une succession de scènes qui n’ont pas toutes la même envergure.

    L’ensemble se fait toujours en cohérence avec un fil narratif clair et une ironie satirique appréciable mais des passages plus marquants se mêlent à d’autres séquences plus longues et anodines. Il y a d'un côté un réel plaisir à suivre ces intrigues de cour mais il y a aussi un certain manque d’intensité qui se ressent au fur et à mesure que le récit avance. Et c’est bien dommage vu le matériau de base qui pouvait nous laissait croire à un film plus percutant que ça. C'est une oeuvre qui a ses qualités et qui est intéressante dans l'ensemble, ce qui fait qu'elle se suit avec plaisir, mais la prétention de la mise en scène ne plaide pas toujours en sa faveur. En conclusion un film baroque qui ose sur bien des aspects, qui sait filmer le dégueulasse et le débordement mais qui manque cependant cruellement de finesse.
    John Henry
    John Henry

    98 abonnés 704 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 12 février 2019
    Il y a peut-être du génie dans le film de Lanthimos, autour de ces 3 personnages, dans une pièce de théatre où tout est axé sur les acteurs et les dialogues, cruels, drôles et modernes. Il y a certainement du génie chez ces 3 acrices hallucinantes. Mais il y a surtout un côté un peu ampoulé, du génie qui se sait génie et se regarde travailler génialement chez le réalisateur grec. Il y a un cinéma maniéré, qui agace et tente parfois de se supplanter au génie de son texte et de ses actrices quand il faudrait juste s'effacer et se mettre au service du talent là où il se trouve. Dommage.
    Eselce
    Eselce

    1 200 abonnés 4 238 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 14 avril 2019
    Belle reconstitution de l'époque, film totalement intéressant pour moi. Je reste clairement sur ma faim. Les personnages ont beau être bon, l'histoire ne semble pas du tout avancer. On va dans le mur, vers une insatisfaction totale pour eux comme pour le spectateur qui attend quelque chose qui ne vient pas, manifestement. Trop de scènes semblent coupées, beaucoup sont suggestives alors qu'on aimerait les voir, notamment un vrai final !
    JimBo Lebowski
    JimBo Lebowski

    361 abonnés 1 080 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 26 février 2019
    J’ai du mal à comprendre ce que le film raconte, comme l’impression qu’il manque des personnages, de l’émotion, de l’ambition, tout semble confiné pour ne rester que dans cette petite lutte courtisane, et connaissant un peu le cinéma de Lanthimos je savais que ça n’aboutirait pas à grand chose. Car généralement ce que j’aime chez lui c’est ce sentiment de malaise indescriptible qui s’installe sans prévenir et qui me guide, ce qui fait que je reste scotché, qu’ici non, rien ou presque, étant obligé de m’impliquer dans ce scénario si mince l’ennui a pris le dessus, malheureusement. Reste une direction très impliquée pour un trio d’actrices crédible, en plus de l’aspect reconstitution, mais si Lanthimos voulait faire son Barry Lyndon c’est loupé.
    Michael R
    Michael R

    85 abonnés 1 168 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 1 avril 2019
    Il y a quelque chose de pourri dans ce royaume dirigé par des femmes ... Si le film brille par son interprétation, sa photographie, son scénario, son ton mi-comique, mi-feroce, il faut reconnaître qu'il finit par lasser (effets de caméra redondants, une intrigue qui piétine à mi-parcours, une fin décevante) et le résultat se révèle donc mi-figue, mi-raisin.
    domit64
    domit64

    20 abonnés 221 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 25 mars 2019
    2h d’ennui... Scénario cousu de fil blanc, la blondinette au visage d’ange se révélera la plus perverse. Musique lancinante, insupportable. Pour le reste, sexe, vulgarité et hystérie sont mis à l’honneur. Probablement révélateur de ce qui se passait réellement à la cour à cette époque mais le film est lourd, pesant, long.
    Olivua Coleman et Rachel Weiz tirent leur épingle du jeu, Emma Stone a toujours ce regard inexpressif qui fait que je n’arrive pas à croire en son personnage.
    Déçue par ce film.
    Newstrum
    Newstrum

    30 abonnés 261 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 20 février 2019
    Un film assez déplaisant sur le fond (les humains ramenés à leur animalité, tout ici étant histoire de rivalité) où les afféteries stylistiques du réalisateur (lentille "fish eye" déformant les images, ralentis) témoignent du mépris dans lequel il tient la cour de la reine Anne, en Grande Bretagne, au début du XVIIIe siècle. Reste trois bonnes actrices et un scénario bien construit. Voir ma critique complète sur mon blog : newstrum.wordpress.com
    Les meilleurs films de tous les temps
    • Meilleurs films
    • Meilleurs films selon la presse
    Back to Top