Avis sur The Door

Je me permets pour ma première critique sur Allociné d'intervenir sur ce film pour la simple et bonne raison que je le trouve sous-noté. Effectivement avant d'aller en salle j'ai pu voir la note moyenne de 2,1/5 (ce qui ne motive pas à aller voir le film), sachant que je suis plutôt bon public de base j'y suis allé.
Et là, surprise, la qualité du film, que ce soit au niveau de l'image, du son, est présente . Les acteurs ne sont pas exceptionnels mais ils restent bons et rentrent bien dans l'histoire (mention particulière à la petite soeur).
Du coté de l'histoire, elle est simple mais cohérente et la fin suit cette meme logique. Certes, tout ce qui se passe est prévisible, la peur n'est pas forcément au rendez vous, mais le film est bon.
Pour résumer, je pense que le film a été vendu de la mauvaise façon en surcotant le coté horreur.. En conséquence, les spectateurs ont du être les memes que ceux habitués aux "Paranormal Activity" et autres films basés sur les jumpscares et visant les adolescents (rien de négatif à cela je vais les voir aussi en ayant 21 ans). En gros ce film possède le meme problème que The witch.. Si vous voulez avoir peur n'y allez pas, si vous voulez voir une histoire légèrement flippante mais bien construite foncez !

3 jump scares et circulez y'a rien à voir , long et boring , une pâle copie du film simetierre sorti en 1989 qui lui était excellent , ce film ne mérite pas une sortie cinéma

Ce qui est efficace dans "The door", c'est que l'action se passe en Inde, soit dans un pays où nos repères et notre culture sont bien différents. Le rapport aux morts et le passage dans l'au-delà ont leur propre tradition et cela créé une zone inconnue pouvant facilement se prêter au mystère et à la peur. Produit par le grand maître de l'horreur à la française, Alexandre Aja, "The Door" témoigne d'une histoire forte en émotion où une mère de famille perd l'un de ses enfants lors d'un accident de voiture, ayant pu sauver un seul d'entre eux. Le deuil, le manque, l'incompréhension sont les premières émotions qui traversent le film. Sarah Wayne Callies, heureusement, se montre au niveau dès le départ car le genre horrifique met un petit moment avant de poindre le bout de son nez. Néanmoins, le mystère reste total car n'arrivant pas à remonter la pente, elle décide de suivre le conseil de son aide à domicile originaire du pays, c'est-à-dire s'enfermer dans un temple abandonné en pleine forêt à la tombée de la nuit après avoir répandue les cendres de son fils sur les marches de l'escalier afin de lui faire un dernier adieu. La seule règle étant de ne pas lui ouvrir la porte qui les sépare, au risque de perturber la barrière infime qui sépare le monde des vivants et celui des morts... Inutile de vous spoiler la suite, dans ce genre de film, on fonce toujours vers le danger de toute façon ! Bien évidemment, le réalisateur puise dans les effets classiques du genre : des champs/contre-champs qui nous font sursauter avec une musique stridente, un suspense continu, une envolée d'oiseaux surprise, les poltergeist d'objets, un chien qui aboit constamment dans le vide, les cauchemars avec des images affreuses, de la pluie et des scènes se passant la nuit bien sûr, un peu de possession pour couronner le tout et surtout il ne faut pas oublier le clou du spectacle : le monstre démoniaque qui préserve la barrière entre les deux mondes. Ce dernier est interprété par Javier Botet, acteur espagnol au physique atypique et facilement flippant. En effet, on a déjà pu le voir dans plusieurs film d'horreur, comme "Rec" ou "Mama" et c'est pas pour dire, même si son allure est flippante, je me lasse de le voir constamment faire la figure du gros méchant fantôme ! Vous l'avez compris, seul le côté exotique du film avec une horde d'indigènes peinturlurés et muets, venant envahir le quotidien de cette famille peut avoir son charme ainsi que l'investissement émotionnel de l'actrice principale. Malheureusement, je pense que le film ne fait pas sursauter si l'on est pas en salle et on le rangera banalement dans nos têtes comme étant un film de genre parmi tant d'autres... N'ayant pas assez de singularités pour nous rester en mémoire. L'histoire de "The Door" m'a beaucoup fait penser au roman de Stephen King "Simetierre" où les morts reviennent à la vie quand on les enterre dans un vieux cimetière indien. Le bouquin m'a donné plus de frissons et a réussi à m'emballer, contrairement à "The Door" qui se veut trop banal...

C'est là que l'on voit que le genre revenant/possession s'épuise de plus en plus et n'arrive toujours pas à se renouveler. On assiste à un déferlement de tous les clichés du genre et du coup on frôle l'ennui total. Ceux qui ont un peu de bouteille et ont vu des centaines de films d'horreur prédisent parfaitement le scénario tellement tout est prévisible. Seuls un ou deux jump-scares pourront en faire sursauter certains, et encore... Bon, pour ne pas être trop vache on va parler de ce qui sauve le film du naufrage : l'atmosphère moite du lieu (l'Inde), les espèces de chamanes, et la vilaine gardienne de la porte qui n'est pas sans rappeler The Ring ou The Grudge dans sa façon de se déplacer. Et concernant la fin, bah je vais tout simplement éviter d'en parler tellement elle est risible...

Un film qui vaut bien plus que les critiques générales qu'il a reçu , d'ailleurs ce style de film se fait souvent descendre car il n'y a que peu de fan du genre , pour revenir à ce film certes c'est du classicisme mais c'est réussi. L'atmosphère est angoissante et le rythme maîtrisé.

Quelques mois après "Le Sanctuaire", "The Door" s'inscrit dans la lignée des films d'épouvante pseudo-exotique sans inventivité. En effet, la mise en scène de Johannes ROBERTS manque cruellement d'imagination et de surprise. Il est a des années lumières de renouveler le genre. On s'ennuie ferme pour toute la durée du film, car il ne se passe rien de terrifiant. Le scénario est dépourvu d'originalité et frise le ridicule, tandis que les personnages de l'intrigue apparaissent grotesques. Il y avait sûrement matière à faire beaucoup mieux.

un film de "peur" que j'ai grandement apprécié et par son scénario assez subtil
et par les différentes scènes.
on reste sur le qui vive jusqu'au dénouement final qui reste
pour moi plausible.

Malgré votre promesse, si on vous dit de ne pas ouvrir une porte, il va de soi que vous allez le faire ! The Door c’est l’enchaînement qui découle de cette fameuse promesse non tenue. On aurait pu penser que Sarah Wayne Callies apporterait une touche de fraîcheur à ce film d’horreur qui partait déjà sur de mauvaises bases. En réalité, l’actrice nous dévoile sa plus piètre performance. The Door est un énième film d’épouvante sans originalité, qui puise ses idées dans un genre déjà fatigué. En cherchant bien, on apprécie une scène, celle de l’accident de voiture piégeant Maria et ses enfants dans l’eau. Le reste est barbant car il ne se passe rien. Les personnages sont mous, la mise en scène est fainéante et les scènes de stupeurs insensées.
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Très classique et surtout parfois très prévisible, mais pas franchement désagréable. Certes c'est du vu et revu, mais en pas mal fait. A voir une fois.

j'ai trouvé ce film plutôt bien conçu, il nous fait un peu sursauter, mais surtout c'est le sentiment que le film nous donne .Tristesse.
Cela se passe en Inde et ça donne une autre atmosphère avec une couleur chaude qui nous charme.
Je ne regrette pas de l'avoir vu. :)

3.5/5 Il s'agit d'un film d'horreur basé sur une histoire de fantôme assez classique, mais je l'ai trouvé efficace. La tension monte progressivement au long du récit et certaines scènes instaurent une ambiance angoissante. J'estime que la fin du film a été très bien trouvée.

Lent à démarrer, une histoire à dormir debout, de mauvais acteurs et des séquences de frissons bien maigre pour un film qui n'a finalement pas choisi son camp entre drame et horreur. A oublier

Le film se positionne sur la culture indienne, ses références et ses fondamentaux. Véritable contexte spatio-temporel étudié sur lequel repose le long-métrage, c’est de là qu’un vrai travail de recherches à été fait sur la religion et les croyances locales. Après, nous qualifions plus l’ouvrage de thriller horrifique : Les effets de surprises restent classique surfant sur un scénario à suspens magné par une tension psychologique constante. Rien de vraiment effrayant ou de dégouttant, il y a une grande simplicité dans ce type de film où les scènes ne reposent que sur des plans larges et simples afin d’exploiter l’inconnu et la peur d’être surpris. La chute finale de l’histoire est très maline, un aspect d’intelligence qui nous rends finalement satisfait d’avoir vu ce film.

Bilan : Un samedi soir autour d’une pizza entre amis, pourquoi pas. Mais de là à aller au cinéma…

Le genre de realisateur qui essaye de faire du james wan mais qui n y arrive pas . Cependant il se laisse regarder

L'intrigue est intéressante, l'ambiance est là mais il manque quelque chose pour que ce film reste mémorable. Le souci est qu'il se repose exclusivement sur les jumpscares comme 99% des films actuels du genre et c'est une solution bien trop facile et frustrante plutôt que de proposer quelque chose de neuf.
En revanche c'est bien joué (la petite est géniale !) et ça se laisse regarder.
spoiler: Et sinon le monstre est sans doute la cousine indienne de Mama (d'ailleurs jouée par le même acteur) mais là je n'ai pas eu peur (sans doute parce que je n'arrêtais pas de penser à Mama justement)