Avis : La Dream Team - Page 5

Thomas Sorriaux échappe de l'univers de Michaël Youn après une retrait bien mérité et lance Medi Sadoun sur un terrain très frais et pas glissant, voir très stable et praticable, et qui en plus a un savoureux goût de victoire.

Soyons clair, le film en lui même n'est pas vilain, les acteurs font leur boulôt. Mais le film commence et au fur à mesure des scénes, on arrive à anticiper ce qu'il va se passer. L'impression de "déja vu" est omni présente lors du visionnage et aucune surprise ne vient casser l'ensemble.
Une comédie à regarder en DVD un dimanche aprés midi pluvieux, cela suffit amplement.

Comédie prenant cadre dans le monde du ballon rond, La Dream Team fait penser aux Seigneurs, autre film où des stars du ballon rond font un retour au source à la campagne. Toutefois, là ou l'ainé était parfois vulgaire et manquait de peps malgré la présence de nombreux comiques, la dream team recherche plus l'émotion dans son propos et la qualité d'interprétation le démarque de la concurrence. Tournez dans des conditions réelles au PSG, les amateurs de foot seront comblés tout autant que les femmes savouront la romance naissante entre notre héros et la campagnarde. Héroïsme, bons sentiments, renaissance, amitié et amour composent donc ce cocktail fort réjouissant.

Une comédie légère sous fond de foot. Medi Sadoun et Depardieu sont vraiment bon dans leurs rôle. Le scénario est classique mais fait mouche. On rigole on est un peu ému. Ce n'est pas le comédie de l'année mais elle fait toutefois bien plaisir. les Guest par contre son un peu lourd a force et c'est bien dommage, on aurait pu s'en passer

On peut se déconnecté des réalités et se perdre mais, aimé et bien entouré, retrouver le chemin de l'équilibre et des vraies valeurs.
C'est ce que, grosso modo, dit le film de Thomas Sorriaux que j'ai beaucoup apprécié.
Medi Sadoun, Gérard Depardieu, Chantal Lauby, Barbara Cabrita, et tous les gamins ont fait de ce film un très bon moment.
C'est une charmante comédie, très bien interprétée, et on ne lui en demande pas plus.

Meilleur buteur du championnat, Maxime est une célébrité adulée de tous. Jusqu’au jour où il va se briser la jambe et commencer à se faire détester. C’est alors qu’il va se mettre à entraîner une équipe d’adolescents. La Dream Team est une comédie aux enjeux prévisibles à l’énergie un peu trop fédératrice. Parsemé de bons sentiments et de clichés, ce long-métrage se sert d’un Gérard Depardieu pour tenter d’insérer un peu de professionnalisme dans une lecture pauvre et linéaire. Même si parfois, on peut être amené à sourire, notamment grâce à une Chantal Lauby qui sait contourner les stéréotypes, l’équipe ne fait pas rêver. Populaire à souhait, La Dream Team peut faire passer un bon moment à quelques amateurs de football mais l’entrain apporté fait plus télévisuel que cinématographique.
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Une comédie gentillette et facile, à l'humour très peu inventif mais qui marchera sur les publics les plus conciliants : un gamin qu'on appelle "Coiffure" car il a une drôle de tignasse, des moustaches et lunettes dessinées sur une affiche publicitaire... On a passé l'école primaire, et ce genre de blagues nous les y avons laissées. La fin hautement improbable (une équipe de bras-cassés contre une équipe bien entraînée et habituée à la victoire, le constat est sans appel, normalement...) ainsi que le jeu très moyen des acteurs (Medi Sedoun en tête, Depardieu à peine plus convaincant, et alors la bande de jeunes...sans commentaires tant tout sent le récité à plein nez) font de cette comédie au mieux un téléfilm à voir un après-midi de pluie. Si en revanche vous aimez le foot, il y a quelques scènes de matches qui pourront vous distraire (mais comme pour ma part je n'apprécie pas ce sport, cela fut la douche froide aux vestiaires). On oublie vite ce petit film aussitôt le dernier coup de sifflet retenti.

Nouveau film de sport pour le paternaliste Depardieu. Le style est le même mais la réalisation est jeune, Sorriaux s'accaparant les codes du genre pour en faire quelque chose qui respire le nouveau cinéma. Pourtant il est dans la même veine que les comédies populaires les plus généralement éloignées d'une écriture intelligente ; on devra subir l'histoire d'un homme dont la gloire et l'argent ont faire perdre les manières, l'ancienne trahison qui le hante, la différent familial, la présence féminine qui fait contrepoids aux déversements de testostérone, et les dialogues qui coulent avec la fluidité de grosses briques.

La comédie en est d'autant plus détonnante. Pas trop pipi-caca, souvent dans la mise en opposition et le contraste relativement libre de clichés du citadin avec le rustique, il trouve un nouveau moyen de traiter les fantasmes des salles de cinéma parisiennes. Avec un peu d'absurde, La Dream Team se tient à l'écart d'un humour facile. S'il n'invente rien et que sa recette est vouée, au mieux, à donner naissance à une lignée peu durable de comédies médiocres, il dénote et gagne à être vu à condition que l'on sache à quoi s'attendre.

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Si vous appréciez le ballon rond autant que le cinéma, vous savez sans doute que le mariage des deux donne rarement de bons résultats. La Dream Team n'échappe hélas pas à cette règle car notre pote Thomas Sorriaux nous a pondu une comédie on ne peut plus convenue. Une star du foot à l'ego surdimensionné et critiquée de toutes parts retrouve son village natal et un Gérard Depardieu en père un peu bourru. Le dénouement de l'histoire n'est pas très difficile à deviner sans oublier la présence de Barbara Cabrita pour apporter un peu de romance. En fait, si vous avez moins de 12 ans alors oui cette comédie pourra prétendre à vous faire passer un bon moment autrement vous pouvez passer votre chemin.

L'histoire est cousue de fil blanc reprenant les thèmes rebattus: faire gagner une équipe de looser au mental, et s'attacher à une région où on est parachuté à contre cœur, mais on se laisse embarquer quand même, il y a quelque chose d'attirant dans ce film, cela vient de la générosité des acteurs et du savoir faire du réalisateur, car pour donner de l'intérêt voire du suspens à des matches de foot entre ploucs (sic), c'est du très bon cinéma.

Même si on sait dès le début comment ça va finir, on s'attache à ce film tout en espérant que les footballeurs qui nous font rêver ne soient pas comme ça dans la vie. Le scénarios se déroule tranquillement sans audace ni surprise. C'est un film familial qui se regarde en toute détente.

J’ai trouvé cette comédie pas mal. Elle n’a clairement rien d’extraordinaire, mais c’est le genre de film qui se regarde poser sans prise de tête. Je l’avais vu à sa sortie, et j’en gardais un meilleur souvenir. Je suppose que ça qualité n’est pas suffisante pour résister à un second visionnage. Après ce n’était pas désagréable non plus. Le problème de ce genre comédie est qu’elle est trop prévisible, donc cela empêche d’avoir de grand moment. C’est plus rythme de croisière pépère. Même les blagues sont assez standard, alors on va rire de temps en temps quand même mais aucun fou rire. L’avantage c’est que ça ne tombe pas dans le lourd. Le pitch du sportif qui doit revenir aux sources pour se faire oublier, est un grand classique. Cela crée un style de décalage amusant, même s’il aurait tout de même être plus exploité ici. Je trouve que Maxime Belloc se fond trop facilement dans la masse. La prestation de Medi Sadoun est assez bonne. Il avait le vend en poupe à ce moment-là après QU'EST-CE QU'ON A FAIT AU BON DIEU? (2014). Ce sont surtout ses confrontations avec Gérard Depardieu que je retiens. Le vétéran nous donne une représentation dont il a le secret. En revanche, j’aurais aimé que les gamins soient mieux exploités car ils ne servent pas à grand-chose. De plus, j’ai été agacé par le fait que la partie football soit totalement bâclé. Les matchs sont loin d’être passionnant, et on sent une faible connaissance du niveau amateur.

"La Dream Team" est l'exemple parfait de ce qui ne fonctionne pas dans la plupart des comédies françaises actuelles, encore une fois. On peut se résumer le tout très rapidement : le long-métrage est une succession de clichés très basique et qui n'arrive jamais à être drôle. Que l'on soit donc clair, le film est complètement raté. Il n'est rattrapé que par quelques bonnes performances d'acteurs à la limite. Mais pour le reste, on est sur un film très mal rythmé, pas drôle et que l'on a déjà vu en mieux fait. Rien qu'en 2012, nous avions eu "Les Seigneurs", un projet qui avait une trame scénaristique quasiment identique à ce film et qui était un peu mieux fait à mon sens, sans être excellent pour autant, mais qui était quand même plus divertissant. Donc, au final, même si certaines choses ont été modifiées, ce n'est pas vers ce film que je me tournerai si je veux un projet sur ce sujet. Parce qu'ici, nous sommes vraiment sur quelque chose qui ne joue que sur des clichés vraiment évitables. Et il fallait s'en douter, avec un film tournant autour du football, on ne pouvait pas espérer grand-chose. Je n’ai jamais été pris par le projet, tout s'enchaînant beaucoup trop vite pour pouvoir vraiment permettre au spectateur de se poser un peu. On enchaîne les gags les uns à la suite des autres, sans jamais s'arrêter. Il y a bien les moments plus concentrés sur le football, mais même ceux-ci ne proposent rien d'intéressant, c'est même assez mal filmé. Je vous déconseille donc fortement de voir ce film. Il aurait pu donner quelque chose de sympathique à la limite, il est vrai, mais il n'est finalement qu'un monstrueux gâchis. Pour conclure, une comédie française clichée et pas drôle, a évité.

La Dream Team a ses défauts, dont le principale reste une histoire cousue de fil blanc, dont on voit venir chaque scène à des kilomètres. Il se rattrape néanmoins sur son utilisation des clichés autour du Football avec toutes ces dérives qui nous font bien rire. Le tout servi par une galerie d’acteurs ô combien attachants, Medi Sadoun en tête.

Un feel-good movie footballistique dépourvu d’inventivité et n’échappant pas aux clichés, et donc vraiment pas terrible. Dans ce film, Maxime Belloc est un grand joueur de football, le meilleur buteur du championnat. Dans un geste de colère il se brise la jambe... Son agent le contraint de se mettre au "vert" le temps de sa convalescence chez son père à qui il ne parle plus depuis 15 ans. Là-bas, à sa grande surprise, Maxime va redécouvrir le sens des valeurs et de la famille ! Le filon sur lequel joue "La Dream Team", calque de celui de bon nombre de comédies que nous sert le cinéma français à longueur d’années, est somme toute assez simple. Il consiste à mettre ensemble deux incarnations de stéréotypes issus du formatage télévisuel afin de délivrer un message qui se voudrait fédérateur mais qui manque cruellement de justesse. Dans le cas qui nous intéresse, nous avons d’un côté Maxime Belloc, footballeur, star du PSG, riche à millions, arrogant à souhait, véritable symbole bling bling. De l’autre, son village d’enfance, patelin berrichon répondant trait pour trait à l’idée que se fait le JT de 13h de TF1 de la campagne avec son décor bucolique et ses habitants si sympathiques. C’est une énième frasque qui conduit notre diva du ballon rond à retourner vers ses origines, retrouvant un mode de vie auquel il a tourné le dos depuis 15 ans et un paternel, agriculteur vieille école et entraîneur de l’équipe locale, très peu décidé à l’accueillir à bras ouverts. Evidemment, l’histoire est cousue de fil blanc : l’escapade champêtre de notre sportif va faire ressortir une certaine humanité en lui et tout finira dans un grand bain de réconciliation et de bons sentiments. Tout ceci aurait pu aller si le film ne posait pas un regard si réducteur sur la campagne. Au-delà de la représentation pétrie de clichés qu’il nous en donne, celui-ci n’accorde aucune importance aux habitants du village, ne semblant exister que pour justifier la quête de rachat de Maxime Belloc. Se prétendant rassembleur, le film fige au contraire chaque personnage dans leur rôle social et reproduit des schémas éculés. Quant à l’humour du film, il se limite à un enchaînement de vannes peu inspirées et de gags mille fois vus et revus. Thomas Sorriaux, déjà responsable de "La Beuze et "15 ans et demi", revenait au cinéma après 7 ans d’absence. On serait tenté de lui conseiller de s’en écarter définitivement. Bref, un film vraiment nul, un vrai navet