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    Happy End
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    99 critiques spectateurs

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    L'Info Tout Court
    L'Info Tout Court

    392 abonnés 1 025 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 4 octobre 2017
    Ce long-métrage d’Haneke se révèle assez drôle si on apprécie l’humour (très) noir. Porté par un casting somptueux (Huppert, Kassovitz et Trintignant) et une direction d’acteurs à faire pâlir un maître en la matière comme Robert Altman, le cinéaste trouve le ton juste à tous les niveaux, montrant une nouvelle fois qu’il est l’un des plus grands cinéastes vivants.
    tixou0
    tixou0

    655 abonnés 1 978 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 9 octobre 2017
    Une chronique régalante dans la haute bourgeoisie nordiste - située non à Lille, mais à Calais (pour légitimer quelques afféteries bien-pensantes sur les clandestins, jamais partis bien loin de cette contrée, "évacués" ou pas - que je pardonne à MH, car en situation...et, bien sûr, l'élargissement maritime de l'"horizon", annoncé dès la - parfaite - affiche). Affaire découpée au plus cruel des scalpels cinématographiques, celui de l'Autrichien Haneke. L'ensemble est assez austère, voire déconcertant dans la (les) forme(s), mais diablement efficace ! Une famille de tarés impressionnant admirablement la pellicule, que ces Laurent... Au résultat : une bonne pinte de rire (jaune). Certains passages impressionnants de maîtrise stylistique, comme celui de l'entretien aïeul (fabuleux Trintignant)/Eve (prometteuse Fantine Harduin), un rythme unique, suivant l'angle, de plus en plus aigu, de pénétration du Mal...... Ne pas se laisser rebuter par les premières minutes.... Une excellente cuvée du maître ! Injustement oublié au dernier Cannes, ce "Happy End" (que voilà un titre illustrant bien l'antiphrase, car sans fin, et en rien "heureux" !).
    Marie D.
    Marie D.

    1 abonné 5 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 9 octobre 2017
    Une réalisation qui n'a aucun intérêt ... on ne comprend pas le message que veut faire passer ce film . Des temps morts .. des prises de vues interminables et des textes sans intérêt .. aucun respect pour le spectateur qui paye une Place de cinéma qui n'est pas donnée...
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 8 octobre 2017
    C'est agréable d'avoir la possibilité de voir un très bon film solide, intelligent, bien construit, prenant, inquiétant et sensible.
    Voilà toutes les grandes qualités de ce beau film.
    Bien entendu le thème n'est pas drôle, nous ne sommes pas là pour rire ni se détendre.
    Nous sommes là pour réfléchir sur une histoire dramatique familiale contemporaine bourgeoise.
    Je recommande ce film intelligent.
    DarkAkuma02
    DarkAkuma02

    56 abonnés 506 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 29 mai 2017
    Suite à l'hospitalisation de sa mère, Eve qui est âgée de 13 ans va habiter chez son père qui vit à Calais avec sa nouvelle femme et leur fils, sa sœur et le fils de cette dernière, ainsi qu'avec son père.
    En regardant ce film, j'avais l'impression que quelque chose de surprenant allait être abordé, sans que cela n'arrive jamais réellement. De ce fait, je me suis senti un peu frustré tout du long, ne comprenant pas la raison d'être de ce long-métrage. La thématique de la communication sur les réseaux sociaux et Internet plus généralement est survolée, mais sans réelle conclusion si ce n'est que spoiler: la fille de Mathieu Kassovitz découvre les échanges qu'il entretient avec son amante
    . On assiste également à spoiler: la volonté de Jean-Louis Trintignant à vouloir mettre fin à ses jours, au fait que le fils d'Isabelle Huppert se comporte de manière immature et irresponsable
    , mais tout cela n'a pas de réelle conclusion. Je suis resté captivé malgré tout par les échanges au sein de cette famille bourgeoise aux personnalités excentriques ainsi qu'au cynisme de certaines séquences, ce qui devait finalement constituer l'intérêt de cette histoire.
    WutheringHeights
    WutheringHeights

    99 abonnés 930 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 4 octobre 2017
    un film-somme du maître autrichien, réunissant toutes les obsessions du cinéaste et offrant une nouvelle partition à la grande Isabelle Huppert. Un chef-d’œuvre à la mise en scène saisissante.
    dominique P.
    dominique P.

    802 abonnés 2 027 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 4 octobre 2017
    Le réalisateur M. Haneke est fidèle à son style.
    Quand on connaît ses films, son style, on sait en gros à quoi s'attendre en allant voir ce qu'il réalise.
    Ce sont toujours des très bons films bien réalisés, bien interprétés, chics, sobres et évidemment toujours dramatiques.
    Voilà à nouveau une histoire dramatique dans une famille bourgeoise à Calais.
    Tous les protagonistes, de la jeune ado de 12 ans au vieux patriarche de 90 ans, sont très justes, bref tout le monde est bien croqué.
    Il faut savoir que c'est un film lent, tout en psychologie.
    Malgré le côté dramatique de l'histoire, j'ai passé un très bon moment devant ce très bon cinéma.
    Jonathan P
    Jonathan P

    60 abonnés 395 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 11 juin 2017
    Le nouveau Michael Haneke débute par une story vidéo, comme sur instagram. Avec comme première vidéo, une femme dans sa salle de bain se brossant les cheveux, puis se lavant les dents. La seconde est celle d’un hamster dans sa cage qui va subir une expérience. La troisième vidéo nous montre la femme de la salle de bain, préparant un repas dans sa cuisine. Sachant à aucun moment qui filme ces scènes, on aperçoit juste des commentaires en lien avec les vidéos.

    Voilà le point de départ, du nouveau film de Haneke. L’homme qui a déjà deux palmes d’or pour « Le Ruban Blanc » en 2009 et « Amour » en 2012. Avec « Happy End » son nouveau film, présenté en compétition, on a la sensation d’avoir droit à....
    angelo F.
    angelo F.

    44 abonnés 129 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 6 octobre 2017
    Ce que j'aime bien avec ce bon réalisateur, c'est que je suis sûr de voir un bon film.
    J'ai vu presque tous ses films et je trouve que dans le genre dramatique, c'est le moins sombre et le plus léger en quelque sorte.
    Alors oui ce film montre de la souffrance sous les apparences mais les autres films de ce réalisateur étaient encore plus tragiques.
    En tout cas, si on aime les films bien construits, maîtrisés et fluides, c'est un plaisir.
    axelle J.
    axelle J.

    110 abonnés 501 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 4 octobre 2017
    Voici un drame familial dans la bourgeoisie.
    C'est noir, cinglant, humain, très juste.
    C'est une histoire maîtrisée, haut de gamme et assez bouleversante.
    Jacques K.
    Jacques K.

    2 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 22 octobre 2017
    bien mené, reflets d une famille bourgeoise avec ,aussi, toutes ses problématiques humaines les acteurs sont vrais :mélange de qualités humaines dévoyées par le pouvoir de l argent et de la vie facile.
    L'AlsacienParisien
    L'AlsacienParisien

    604 abonnés 1 402 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 11 octobre 2017
    Michael Haneke signe ici une histoire plate, qui montre peu mais qui croit raconter beaucoup, ou en tout cas qui suggère beaucoup de choses. Le récit se concentre autour d'une famille bourgeoise, aisée, vivant loin de la réalité qui est la notre et semblant peu atteinte par les problèmes de société. On a l'impression que c'est un film qui se regarde soi-même, c'est-à-dire qu'il ne cherche pas à prouver quelque chose ni à convaincre. Le portrait dressé se suffit à lui-même et on est bien loin de ses meilleurs films comme "Amour", "La Pianiste", "Caché" ou "Funny Games", mais bizarrement "Happy End" nous les rappelle tous ponctuellement par les vices, les passifs et les lubies de ses personnages. Drôle de pot-pourri que le réalisateur autrichien compose ici, à l'image d'une oeuvre ultime, concluant son parcours cinématographique avec cette "Happy End"... C'est une réflexion qu'on se fait une fois sortie de la salle, en repensant à sa filmographie mais en toute honnêteté, on reste à la surface et les déboires des personnages nous ennuient au plus haut point comme une distance obligatoire vis-à-vis des émotions et des relations. Il manque la hargne, la violence et la transpiration de ses précédents films. La crise des réfugiés est abordée de façon tellement lointaine qu'on ne le met absolument pas en relation avec l'histoire de cette famille. Les interprétations sont sans nuances ni subtilités et on ne voit pas la face cachée des personnages, hormis par le biais d'écrans qui montrent la perversité de certains d'entre eux, que ce soit par une caméra de portable filmant les expériences de la jeune fille ou encore un écran d'ordinateur retranscrivant le dialogue chaud du slip du papa de famille... Une autre raison pour laquelle je trouve ce film cruellement décevant, ce sont ces temps répétitifs et réguliers qu'impose Haneke aux spectateurs avec des actions sans intérêts qui viennent derythmer et aseptiser l'ensemble. Au risque de me répéter, c'est un film qui se suffit à lui-même ! On se plait à représenter une petite élite bobo avec des dialogues ennuyants, des personnages vicieux aux tons inexpressifs et des plans fixes et creux. Le résultat est un cliché du film contemplatif et intello, cherchant à créer du sens dans l'invisible et du trash dans une mise en scène trop propre.
    Yves G.
    Yves G.

    1 342 abonnés 3 337 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 17 octobre 2017
    Le Jeu des Sept familles façon Michael Haneke :
    - Le grand-père (Jean-Louis Trintignant) ne se remet pas de la mort de son épouse qu'il a euthanasiée après une longue agonie et souhaite à son tour écourter ses jours ;
    - La mère (Isabelle Huppert) a repris les rênes de l'opulente société familiale de NTP depuis que son père a pris du recul ;
    - L'oncle (Mathie Kassovitz) est un chirurgien renommé qui joue au mari parfait avec sa seconde épouse alors qu'il passe ses nuits à échanger des messages pornographiques sur Messenger - en tout petits caractères - avec une brûlante violoncelliste ;
    - Le fils (Franz Rogowski) qui renâcle à assurer la succession de sa mère est en proie à des pulsions autodestructrices ;
    - La nièce (Fantine Harduin) est une enfant silencieuse qui a peut-être assassiné sa mère.

    On est chez les bourgeois de Calais. Et c'est déjà là que le bât blesse. Parce que les grands bourgeois que décrit Haneke, leur impressionnante demeure, leur domesticité dévouée, ne vivent pas à Calais. À Néchin peut-être, à Neuilly sans doute. Mais pas à Calais. Pourquoi Calais alors ? Parce que Haneke veut que deux mondes se percutent. Celui des riches et celui des pauvres, réfugiés en tous genres qu'on voit par intermittence au second plan de l'image, sur le bord d'une voie expresse ou derrière une dune. On comprend le potentiel cinématographique d'une telle collision. Mais le choix malheureux du lieu du tournage le prive de toute crédibilité.

    Haneke est peut-être l'un des plus grands cinéastes contemporains. Il n'a pas volé ses deux Palmes d'Or - double récompense dont ne peut s'enorgueillir qu'une poignée de réalisateurs (Francis Ford Coppola, Emir Kusturica, les frères Dardenne, Ken Loach). C'est sans conteste l'un des plus dérangeants. La violence verbale de certaines scènes du "Ruban blanc" m'ont durablement traumatisé. L'inéluctable déchéance physique d'Emmanuelle Riuva dans "Amour" m'a marqué à jamais.

    Film chorale, "Happy End" se présente comme un patchwork assumé de l’œuvre du cinéaste de la "glaciation émotionnelle" ("emotionale Vergletscherung"). Il revisite avec ses acteurs fétiches (c'est le quatrième film tourné avec Huppert) ses thèmes principaux : le sadisme des enfants, les perversions sexuelles des adultes, les pulsions morbides des aînés.

    Mais un patchwork n'est pas un best of. Pris isolément, ces sujets ont donné naissance à des chefs d’œuvres hanekiens glaçants. Mis bout à bout, traités à la va-comme-je-te-pousse, ils provoquent un léger malaise et, pire, un profond ennui.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 9 octobre 2017
    Ce film est intense par la mise en scène : le scénario est un agencement de non-dits , de ratés dans un milieu bourgeois avec des comédiens virtuoses ( Trintignant , Huppert ) , inattendu ( Mathieu Kassowitz ( méconnaissable , sournois et incarné ) , une fille de 13 ans ( Faustine Halluin ) juste magique et un nouveau venu , troublion de la famille Pierre incarné par un charismatique ( Franz Rogowski). Tout relève de la mise en scène , de sensations d'étouffements , de compromis malheureux , des apparences à sauver , du naufrage au bout du chemin . Un regard acéré , des scènes dérangeantes ( l'instrusion des migrants dans un mariage de convention ) , le suicide comme solution , des comportements pervers à tous les étages , des rapports maîtres- serviteurs . De l'humour noir , mais beaucoup de détresse maquillée derrière des convenances de façade . Un monde qui craquelle , le nôtre .
     Kurosawa
    Kurosawa

    530 abonnés 1 509 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 23 septembre 2018
    Haneke filme une fois de plus les bourgeois dans un long-métrage plus calme que d'ordinaire, sans vraie scène choc, qui met davantage en évidence le mélange de tendresse et de pitié du cinéaste pour ses personnages. Si les cadrages restent cliniques, les gros plans sont dépourvus de provocation et l'intonation des voix dévoile une douceur inhabituelle, en particulier dans celles de Jean-Louis Trintignant et de la jeune Fantine Harduin. Mais une fois reconnue la modernité du montage, suite de scènes qui s'apparentent à des fragments en suspens, on peine à retenir un intérêt plus grand que la simple puissance de la mise en scène. Haneke n'a pas grand chose à dire sur les bourgeois (pas plus en tout cas que ce que raconte déjà sa filmographie) ni sur les migrants, qui ne font que passer et finissent par être hypocritement invités par la famille lors d'un repas privé. Que les membres de cette famille soient victimes de leur condition sociale, c'est acté, mais une fois présentés les différents personnages, ces derniers ne sont plus creusés, d'où l'absence de densité et de complexité à l'oeuvre. Haneke signe donc un film plutôt stimulant mais en fin de compte assez maigre, pas si "ouvert" que ce que ses défenseurs veulent bien prétendre.
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