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    Happy End
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    99 critiques spectateurs

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    bendelette
    bendelette

    17 abonnés 239 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 8 juillet 2021
    Des longueurs certes,mais la description des relations familiales est pleine de finesse.Les acteurs sont étonnants de justesse,pas un geste ,pas une parole de trop et l'introduction de sécances filmées par un téléphone ou présentées sous forme de courriel sont très intéressantes bien qu'un peu maladroites.
    fabrice d.
    fabrice d.

    22 abonnés 1 429 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 21 novembre 2021
    Ce film d'Haneke met en scène I. Huppert, M. Kassovitz et J. L Trintignant pour ne citer qu'eux 3.
    I. Huppert est parfaite en chef de famille ultra-fortunée de la ville et région de Calais.
    J. L. Trintignant, lui aussi par son charisme est très bien dans son rôle de vieux patriarche.
    Autour d'eux vont se dérouler des scènes que je qualifierais de la vie quotidienne.
    Malheureusement pour moi, il n'y a que peu de structure dans le film et on se sent un peu perdu des fois.
    Le début est d'ailleurs très déroutant, avec sa prise de vue type smartphone.
    Pareil pour la fin, elle nous surprend bien qu'elle soit plus "adaptée et en phase" que le début.
    Au milieu on évolue dans une petite guerre de famille ou chacun se protège et a ses secrets.
    Intéressant.
    Fêtons le cinéma
    Fêtons le cinéma

    611 abonnés 2 799 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 22 mai 2020
    Happy End est un immense film de la déchiqueture de la famille, subie davantage que choisie, qui reste d’une pièce en dépit des taillades que lui font subir les volontés individuelles. Sa structure diégétique est coupée, rapiécée, composée de retours en arrière qui viennent éclairer une scène vue précédemment et à laquelle nous, spectateurs, attribuions une valeur tout autre. Puzzle qui dit avec pertinence la fragmentation de l’unité, la dispersion autour d’un centre vide, la détermination des êtres en début et fin de vie à mettre un terme à leurs souffrances, à retourner au rien. En ce sens, la relation qui unit la jeune fille et son grand-père, interprétés par deux acteurs époustouflants, est certainement la plus passionnante et la plus forte du long métrage : leurs trajectoires, d’abord opposées, se rencontrent et communient dans un même écœurement de l’existence, définie par des pulsions de vie et de mort que l’homme ne comprend pas, qu’il ne parvient à rationaliser, qu’il accepte par cynisme. Aussi Haneke, par le biais de l’écriture de ses dialogues, prend-il soin de vieillir Ève : âgée de douze ans, elle affirme en avoir treize, puis quatorze. Signe que le monde dans lequel elle évolue refuse le droit à l’enfance, fait de l’enfant un jeune adulte en perspectives, contamine par sa propre dégénérescence la soif de vie d’un être privé de sa virginité, de son rapport authentique et neuf avec ce qui l’environne. On ne voit pas l’enfant, on ne lui prête pas attention ; assise sur le canapé, au beau milieu du plan, elle suit l’agitation des adultes sans intervenir, sans commenter l’action, tel un spectateur relayé au second plan. Seule la déchiqueture fait signe de présence et de vie, attire le regard. L’heureux est un pantin qui se tourne et se retourne en lui-même, comme ce jeune youtuber qui se moque de ses anciennes coupes de cheveux. La jeunesse n’est plus un conservatoire d’espérances et de promesses ; elle déchante, gît mordue par un chien et achetée par une boîte de chocolats. Néanmoins, si petite-fille et grand-père démontent le mécanisme de la vie bourgeoise en société pour en exhiber les rouages mécaniques et avilissants, cette destruction des idéaux s’opère dans les deux sens. Ce ne sont plus les beaux voisins vêtus de blanc qui viennent détruire le confort bourgeois d’une famille, non c’est un apprentissage réciproque : Georges est aussi intrigué par sa petite-fille que celle-ci par Georges ; entre eux s’établit un langage secret et silencieux qui ne passe par la parole que pour acquiescer un même dégoût de la vie. Happy End donne du sens et une présence aux non-dits, aux sous-entendus et à ce qui n’est pas audible, mais perceptible par l’intellect : la discussion sur le bord de la route entre Georges et une bande de migrants ne nous permet pas d’entendre les mots ; néanmoins, nous assistons, par la gestuelle, par les réactions physiques, à une scène dont nous suspectons les enjeux, des enjeux de mort guidés par la promesse d’une rémunération, répétés et confirmés ensuite auprès du coiffeur à domicile. Le film nous immerge dans un microcosme où tout est double, où les personnages tiennent des propos gonflés et usés par les conventions. Même changer de langue ne suffit pas à renouveler une utilisation figée de la parole : les conversations menées en anglais s’avèrent aussi protocolaires que celles menées en français. Ainsi, la place qu’accorde le cinéaste au numérique est essentielle parce qu’elle révèle la distance qui sépare en pensant réunir ou rapprocher. Les messages à contenu sexuel des amants sont aussi froids et désincarnés que l’accident de chantier, filmé par une caméra de surveillance. L’image numérique est le réceptacle de l’agonie de l’homme qui se débat, s’agite avant de se figer, à l’instar du hamster dans sa cage. Happy End est une œuvre éminemment actuelle, reflet de notre société déréglée, et pourvue d’une mise en scène magistrale qui travaille par la composition de ses plans l’isolement de personnages dans un milieu surpeuplé, mais vide.
    perle de rosée
    perle de rosée

    46 abonnés 311 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 16 février 2020
    J'ai eu du mal à mettre une étoile tant ce film est médiocre et dérangeant. Non seulement c'est ennuyeux et en plus un peu trop lourd pour que l'on puisse passer un bon moment.
    Ykarpathakis157
    Ykarpathakis157

    3 706 abonnés 18 103 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 2 août 2021
    Le sujet la bourgeoisie piégée dans sa bulle égocentrique a été montré tant de fois et de manière bien plus poignante par d'autres réalisateurs. Ce film n'apporte rien de nouveau ou de remarquable ni dans l'histoire ni dans le style. La façon dont les médias sociaux et les messages téléphoniques sont montrés semble également embarrassante et datée comme si un grand-père expliquait ce nouveau phénomène a un jeune. La technologie et les discours sur son impact ont évolué à une vitesse fulgurante apparemment ce n'est pas le cas de M. Haneke. Même la métaphore consistant à utiliser Calais et la jungle des migrants comme point de repère manque son but. Ce film tente d'être intelligent mais une fois de plus son approche semble vieillotte. Happy End est tout simplement ennuyeux pas nécessairement à cause des longues prises de vue mais à cause de sa relecture peu inspirée d'un terrain bien connu de tous. À cause de cela ces longues prises de vue ont fini par devenir vraiment ennuyeuses. Peut-être Haneke refera-t-il surface avec de nouvelles œuvres intéressantes ou peut-être est-il vraiment temps pour lui de prendre sa retraite. Dans tous les cas j'espère que les comparaisons avec Buñuel cesseront. Buñuel était un pionnier avec ses films ce film est le film d'un vieil homme qui ne semble plus avoir grand-chose de nouveau à dire et qui ferai mieux de se taire pour le plus grand bien de certains spectateurs...
    peter W.
    peter W.

    40 abonnés 1 137 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 25 février 2018
    Un film dans lequel on a du mal à trouver sa place au départ vu qu' on rentre dans l'intimité d'une famille sans en avoir les clés. En plus certaines scènes n'accrochent pas spécialement l'attention. On retrouve le ton sarcastique du réalisateur mais aussi des scènes intimistes fortes comme la confrontation de Jean Louis Trintignant et de la jeune Fantine Harduin. Il faudra attendre la fin excellente du film pour avoir une vision pleine de l' oeuvre mais on reste un peu circonspect devant la faiblesse de certaines parties à moins qu'elles ne soient là que pour souligner encore plus le coté dérisoire.
    Poupée zoom
    Poupée zoom

    10 abonnés 60 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 14 septembre 2018
    Un regard! voilà comment on reconnait un grand !On sort de ce film en étant un tout petit peu plus intelligent .
    Quelle subtilité, dans le choix des images et des personnages. L'inclusion du numérique dans nos vies qui nous rend avide de connexion avec un monde qui nous échappe. Trintignant est magnifique , comme toujours , mi fou , mi sage, mii terrifiant , mi touchant .
    A la Chabrol du 21 ème siècle , l'explosion d'un société bourgeoise qui essaye coute que coute de de garder la tête haute en étouffant la part d'ombre de l'humanité .Pourtant pas d'autres issues possibles que cette politesse désabusée...
    Cronenberg
    Cronenberg

    225 abonnés 1 898 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 4 mai 2018
    Un Haneke qui revient à ses thématiques d’origine, qui portent sur la crise sociale, (comme Benny’s video, 71 fragments d’une chronologie du hasard, Code inconnu).
    Qui portent sur les méfaits de la bourgeoisie, (Le septième continent, Benny’s video, Le château). Ou encore le thème de la mort, (Benny’s video,71 fragments d’une chronologie du hasard, Funny games).
    Bref, un Haneke de retour à Cannes, cinq ans après sa palme d’or pour Amour en 2012, en puissance, pour un film plus doux, calme et surtout moins glacial en terme d’atmosphère, comme La pianiste, une histoire d’amour qui grâce au génie de Haneke a su traumatiser.
    Un casting très plaisant, notamment composé de Mathieu Kassovitz, bon interprète même si il est meilleur en tant que réalisateur. Sans oublier l’actrice fétiche d’Haneke : Isabelle Huppert, parfaite pour le rôle de la directrice d’entreprise. Mais également Jean Louis Trintignant, aussi gâteux que dans Amour.
    D’excellentes images caractérisées et marquées par des couleurs sublimes et claires, et là je fais référence aux plans émis dans des bureaux ou en bord de mer.
    Néanmoins l’aspect un peu démagogique est déplaisante et est mal introduite dans le contexte scenaristique. Bref, bon film.
    Je le déconseille aux moins de 10 ans. 4/5
    Ismael
    Ismael

    67 abonnés 176 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 1 septembre 2018
    Happy end est un Hanecke clairement mineur par rapport aux chefs d’œuvres que sont Caché ou La Pianiste. On y retrouve indiscutablement le style et les obsessions de son auteur, mais sans ligne directrice forte. Au lieu de ça, la tension est diluée dans une multiplicité de petites histoires et de personnages plus médiocres et plus malsains les uns que les autres.
    On a un peu l'impression de voir le brouillon de son prochain film. Ce moment où tu mets toutes tes idées à plat sur le papier avant de vraiment construire quelque-chose.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 27 mars 2018
    Un chef d'oeuvre ! Oui un chef d'oeuvre ! Comment peut-on réaliser un non film, un non scénario avec des non acteurs ! Oui là on touche au sublime ...du VIDE. The end.
    Soyez D.
    Soyez D.

    10 abonnés 69 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 6 juillet 2021
    Peut-on faire plus nullissime ? Il n'y avait donc personne pour dire au réalisateur à quel point c'est chiant c'est ennuyeux. Waouh pour un bide c'est réussi. C'est triste de constater combien le réalisateur manque de génie, d'idées de vie simplement.
    Patrick Torres
    Patrick Torres

    7 abonnés 116 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 20 mai 2020
    La critique de la bourgeoisie, quand elle ne s'oppose pas aux autres classes sociales est le sujet casse gueule par excellence ! Le meilleur biais est l'humour,, comme chez Woody Allen par exemple, encore que ce ne soit pas une garantie ! Or l'humour est à Haneke ce les carottes vichy sont à un éleveur texan ! Il en a sans doute entendu parler, mais il n'y en aura jamais dans son assiette ! Ce qui fait que l'on se désintéresse très vite de ce film en pensant qu'avec le réchauffement climatique, les réfugiés, le coronavirus, la pollution des mers, les problèmes existentiels d'une triste famille de province arrivaient en 7 12e position dans les préoccupations du spectateur moyen, même bienveillant et cinéphile.
    Paul Roux
    Paul Roux

    7 abonnés 76 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 11 novembre 2017
    Pendant au moins la moitié du film, j’ai eu envie de crier «coupez» tant le réalisateur allonge indûment les scènes de cet «happy end» ironique. C’est long. On s’ennuie un peu. Mais ce n’est pas nul. C’est du Haneke quand même. Mais pas un grand cru. Une trame intrigante, quelques scènes fortes, mais au final, un film plutôt décevant. C’est le style Haneke, mais tombé dans un maniérisme agaçant. À noter cependant, la jeune comédienne Fantine Harduin, tout juste 12 ans, qui crève l’écran. On n’a pas fini de la revoir.
    manuher
    manuher

    4 abonnés 205 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 2 septembre 2018
    Happy end nous emmene dans le nord chez une famille bourgeoise qui traverse quelques épisodes difficiles : Entre un grand père gâteux suicidaire, une fille en pré crise d'adolescence, un fils en crise post adolescence, un père (Kassovitz) un peu volage (mais tout en laissant plané le doute), une mère à l'hopital, seule la sœur (Isabelle Hubert) semble être la plus équilibrée de tous.
    Bref, un film assez noir où tous les malheurs s'accumulent et aucune sortie ne semble se dessiner, l'histoire n'ayant ni réellement début, ni de fin (plus qu'ambiguë).
    spoiler: On ne sait finalement si 1) le grand père réussit ou non son suicide (puisqu'on entend l'intervention de la famille) 2) Si c'est un bien ou non vu qu'il n' plus gout à la vie 3) L'attitude effrayante de la petite fille qui le pousse le plus naturellement du monde. A moins qu'elle aussi, ayant des tendances suicidaires, ait compris le désarroi de son Grand père

    On assiste, impuissant donc, à ces différentes sinistres tranches de leur vie, sans que cela ne forme réellement une "histoire".
    piri p.
    piri p.

    3 abonnés 33 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 26 mars 2018
    Dès l'intro lourde et malsaine, on sent bien que ça va être très spécial et la suite ne va pas décevoir, une grande bourgeoisie infâme et infecte, personnages monstrueux et tous assez abjects. Rien n'est bon là dedans, tout y es négatif, les gens, les situations, la famille, tout ! De la pure haine de l'humain made in Haneke, une sorte de sadisme qui semble le faire jouir. C'est lent et long, assez ennuyeux malgré que ce soit bien interprété.
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