Avis : Cigarettes et chocolat chaud - Page 6

un film bourré de poésie, où tristesse et drôlerie font bon ménage. Gustave Kervern incarne un père un peu paumé, sonné par la mort de sa femme. Il élève comme il peut ses deux filles (merveilleuses comédiennes) quand il se trouve confrontée à la protection de l'enfance jouée par la très bonne Camille Cottin.
A travers un "stage d'éducation à la parentalité" on touche de près l'humanité du héros. Le film se termine par un message d'espoir.

Un film indé comme indéfini. Ou comment essayer de faire 3 ou 4 films en un sans jamais y arriver ! Le film ne cesse de passer par des formes differentes, des genres différents, des rythmes differents sans jamais penser à faire avancer l'histoire et les 4 fins successives ne solutionnent rien.
Les acteurs ont beau y mettre la meilleure volonté du monde ou l'énergie du désespoir, rien n'y fait, ça ne marche pas. On ne croit à rien. L'histoire d'amour on n'arrive pas à y croire et au bout d'un moment c'est plus que désolant, ça devient navrant puis tres énervant.

beaucoup trop caricatural et plutôt lourd dans l'excès burlesque... Pourtant, la tendresse au coeur du récit et le beau message sous jacent d'un père très aimant mais irresponsable est d'une grande bienveillance.. Préserver ses enfants d'un monde injuste, cruel et impitoyable... le thème central est intéressant mais les personnages et les situations surtout manquent de justesse, de crédibilité... scènes trop farfelues etc Les personnages centraux sont interprétés par de très bons acteurs que j'apprécie pourtant beaucoup mais pas suffisant pour me faire accrocher à cette histoire dont les scènes me sont trop "pénible" de niaiserie etc trop détaché du récit pour aller au bout de la projection. En somme, une histoire tendre dans le fond mais assez "lourde" et caricatural

J’ai aimé « Cigarettes et Chocolat chaud », un film dont on ressort ému et avec le sourire mais je ne le considère pas pour autant comme un feel good movie calibré tel que le cinéma français en produit de plus en plus ces derniers temps. C’est avant tout un film touchant, poétique, drôle et sincère qui a selon moi un vrai message à faire passer : il n’y a pas de norme applicable pour constituer une famille. Si vous vous demandez ce que cela fait de vivre dans une famille gentiment barrée et très attachante, allez voir ce film, vous ne le regretterez pas.

Un très joli film tout à fait réussi, qui arrive à trouver le ton juste. La description de cette famille un peu atypique, dont les parents sont des anciens Babas Cool, qui avait participés aux luttes lycéennes des années 70, et qui sont restés coincés à cette époque, avec un mode de vie très libertaire, très libre.Le père se retrouve veuf et doit élever ses deux filles , dans le monde moderne en gardant cet esprit libertaire et louffoque. Beaucoup d'humour et de tendresse. Les personnages sont attendrissants mais doivent s'adapter , le père doit éviter que ses filles soient prise en charge par les services sociaux. Un excellent montage donne un très bon ryhtme au film, pas de temps mort, des scénes toutes intéressantes. On comprend les personnages , avec beaucoup d'empathie, mais aussi qui remettent en question nos convictions et les tendances contemporaines. Un régal , une petite pétite pour cette fin d'année. Kerven , formidable réalisateur est excellent en gros nounours,gentil rebelle . Cottin se révèle comme une grande actrice . Et les deux fillettes sont excellentes.

Encore un film familial comme on en fait beaucoup aujourd'hui, sympa mais sans grande originalité. Il faut aimer les changements de rythmes car le film passe de la comédie au mélo tire-larmes. On ne rit pas vraiment, on n'est pas non plus vraiment ému. Les situations sont peu crédibles, beaucoup de longueurs. Heureusement Gustave Kervern et Camille Cottin viennent mettre un peu de piment dans toute cette mièvrerie, les gamines sont limites agaçantes et à la fin on se dit bof ...

Monteuse jouissant d'une très bonne réputation, Sophie Reine s'est inspirée de sa propre jeunesse pour "Cigarettes et chocolat chaud", son premier film en tant que réalisatrice. Un film aux accents libertaires qui lorgne également du côté de "Little Miss Sunshine" et de "Captain Fantastic". Pour ce premier long métrage, Sophie Reine aurait pu, aurait dû, sur le sujet qu'elle a choisi, se contenter de faire un film qui soit à la fois tendre, drôle et émouvant. Malheureusement, elle a décidé de charger la barque, en exagérant inutilement certaines scènes et, surtout, en faisant des deux fillettes des personnages dont le comportement ne peut que donner naissance à des scènes donnant dans l'hystérie.

Délicieux film, à l’atmosphère agréablement décalée, fourmillant d’idées de mise en scène et coloré, dans lequel Gustave Kervern campe un papa nounours (un peu à côté de la plaque ou au contraire dans ce qui devrait être en réalité nos clous ? à vous de décider quand vous l’aurez vu !) aux prises avec la vie …Vous sourirez, vous rirez, vous aurez l’arme à l’œil et vous en sortirez avec un sentiment joyeux que vous voudrez garder le plus longtemps possible

La première partie du film est plutôt séduisante (...). Malheureusement, petit à petit, le scénario, trop faible, tourne en rond, ne trouvant d’autres ressorts que la loufoquerie et une prévisible histoire d’amour naissant entre le père et une travailleuse sociale.

LA SUITE :

C'est pas mauvais c'est très mauvais . En tout cas très mal joué par Gustave Kervern qui n'au aucune présence à l'écran . Seule Camille Cottin se débrouille à donner un peu de vie à ce film qui est mal réalisé et qui est très maladroit.Pauvre cinéma français.

Marre de cette année qui n'en finit plus de voir partir toutes les idoles qui ont bercées notre jeunesse (de Bowie à George Michael en passant par Claude Gensac, Carrie Fischer, Prince ou Cohen...) ?

Alors, courrez prendre un Chocolat Chaud avec Gustave Kerven et Camille Cottin !

Par contre, je ne vous propose pas de cigarette parce que c'est pas bon pour la santé, que ça pue et puis, que ça tue un peu aussi...

Soyons objectif, ce premier film -comme tous les premiers films- présente quelques maladresses (notamment dans le traitement du syndrome Gilles de La Tourette) mais il déborde de tellement de tendresse, de générosité que l'on pardonne volontiers à la réalisatrice Sophie Reine, de s'être laissée emporter par trop d'allant.

Comédie sociale dont la génèse est à chercher dans l'enfance -triste ?- haute en couleur de Sophie Reine : "j'ai eu envie de décrire cette vie là : un papa débordé qui cherche à protéger à tout prix ses enfants d'un monde « où les mamans et les cochons d'inde meurent sans prévenir »"-, on ne peut que profiter du spectacle réjouissant que nous propose cette famille atypique, faisant fi des quand dira t on et des faux semblants.

Non content d'être un film "bouillonnant" d'amour, sa lumière colorée et son atmosphère joyeuse en font une Œuvre Chaleureuse, idéale par temps froid et humide ;-

Si toutefois je n'avais pas réussi à vous convaincre des bienfaits de ce film, j'abats ma dernière carte maîtresse : la musique de Bowie n'est jamais loin...

Après « Demain tout commence », encore un feel-good movie français qui se prend les pieds dans le tapis mais pour des raisons différentes. Ici le budget est moindre tout comme la visée commerciale, on assiste donc à une version low-cost du film cité précédemment. On pense beaucoup au beau et magistral « Captain Fantastic » sorti il y a quelques semaines lorsqu’on s’embarque dans la vie de cette famille dysfonctionnelle adepte du système D. Le résultat n’a cependant rien à voir avec le film de Matt Ross qui pourra se targuer d’avoir marqué les esprits tout autant que le septième art. Mais, encore une fois, les intentions aussi bonnes soient-elles ne font pas forcément un bon film de cinéma.

La réalisatrice Sophie Reine, dont c’est le premier film, nous livre une tranche de vie familiale visiblement autobiographique et emprunte beaucoup à ses confrères (Rémi Besançon, Jean-Pierre Jeunet, …) sans arriver à transcender ou innover dans ce sous-genre qui devient ultra-balisé de la comédie dramatique familiale tendance débrouille et bonne humeur. Son scénario tourne en rond et, passé la première demi-heure, commence à faire du surplace et à annihiler toute l’attention qu’on aurait bien voulu lui donner. La mise en scène totalement anonyme voire peu esthétique n’arrange rien à l’affaire et on finit par trouver le temps long. Mais surtout on ne rit jamais vraiment et on n’est pas beaucoup plus ému par cette petite histoire.

Heureusement que le duo principal dispose d’un capital sympathie indéniable. En effet, Gustave Kervern développe avec le temps ce qu’on pourrait appeler une gueule de cinéma typique qui lui va plus que bien tandis que Camille Cottin confirme tout le bien que l’on pense d’elle depuis qu’on la voit évoluer dans différents genres n’ayant rien à voir avec « Connasse », le sketch devenu film qui l’a fait connaître. Les deux jeunes actrices qui jouent les gamines sont en revanche quelque peu agaçantes et on avoue avoir du mal à s’attacher à elles. En résulte, un petit film gentil mais totalement insignifiant et vite oublié. Le genre de long-métrage qui aurait davantage sa place en fin d’après-midi à la télévision.

Alors clairement, il y a de tout dans ce film, du bon et du moins bon. Le bon, c'est le jeu des acteurs. Rien a redire là-dessus, chaque acteur/trice joue parfaitement. En plus, il existent quelques moments particulièrement drôles. Au-delà, le scenario est juste pas crédible, jamais les services sociaux laisseraient passer de telles situations. le scénario cherche désesperément à arracher des larmes et la fin laisse un gout d'inachevé limite désagréable du genre "tout ca pour ca".

Il n’est pas évident de faire la critique de « Cigarettes et chocolat chaud » parce qu’on a envie d’en dire beaucoup de bien, même si au final on sait que ce petit film sans prétention ne casse pas trois pattes à un canard et ne laissera pas un souvenir impérissable. Le principal atout de ce film, c’est son casting. Gustave Kerven, dans un rôle pas très différent de ce qu’il a l’ahibitude de faire, tient très bien le rôle de ce père dépassé, écrasé par ses responsabilités et qui se réfugie, avec ses gamines, dans une insouciance qui les met en danger. Sans en faire des tonnes, il donne corps à un père fou d’amour pour ses filles mais qui n’a jamais pu faire le deuil de sa femme. Camille Cottin, en éducatrice pleine de principe, est drôle et touchante et elle incarne une assistante sociale armée de pure théorie en matière d’éducation, donc… complètement désarmée. Les filles Héloïse Dugas et Fanie Zanini, même si elles en font beaucoup pour occuper l’espace et (sur)jouer l’hyperactivité, sont charmantes et, c’est le moins qu’on puisse dire, pleine d’energie et de naïveté. Elles aussi, comme Gustave Kerven, font passer l’émotion du deuil sans en faire des caisses. Les seconds rôles, un peu en retrait, sont néanmoins bien tenus même si on aurait aimé qu’ils soient un peu plus écrits, notamment celui de Franck Gastambide que j’avais trouvé épatant dans « Good Luck Algéria » et que je retrouve ici, en attendant de le voir dans un vrai premier rôle un jour, c’est tout le mal que je lui souhaite. La réalisation est assez sobre, académique avec quelques petites trouvailles comme l’introduction de petits dessins par moment, mais rien de bien révolutionnaire de la part de Sophie Reine. Reste un scénario plein de pudeur, qui traite avec une certaine subtilité le sujet du deuil et du déni et mais ne fait pas dans la subtilité pour ce qui est des autres sujets. On ne croit pas à tout, le laisser-aller incroyable dans lequel vivent les filles, leur sens des (ir)responsabilités, le fait que la situation ait pu perdurer depuis des années sans que les services sociaux ne viennent mettre son nez dans ses affaires, tout n’est pas hyper crédible et le trait est bien forcé par moment, comédie oblige. En revanche, je ne sais pas quoi penser du traitement du syndrome « Gilles de la Tourette » dont l’ainée est atteinte : est ce la triste réalité ? Est-ce un peu surjoué ? Est-ce carrément exagéré ? Je ne sais pas, alors dans le doute, je ne porte pas de jugement là-dessus. Je me demande juste s’il était vraiment utile de rajouter cette maladie aux problèmes de la famille Patar, le scénario n’avait pas besoin de ça pour fonctionner. En fait, c’est le principal problème de ce film, il part d’un bon sentiment, mais au bout d’un moment on sent qu’il est en roue libre et qu’il a bien du mal à ne pas partir dans tous les sens. Le sujet central (le deuil et le déni qui l’accompagne et qui est à la source de tout) n’arrive que tardivement, alors que tout le monde dans la salle à compris depuis le premier quart d’heure que c’est le nœud du problème. Le reste (les difficultés économiques, les problèmes de discipline, la maladie de Janis) ne sont que des symptomes et les traiter sans traiter la maladie ne résoud rien. Et puis, le scénario n’évite pas vraiment les poncifs : spoiler: l’assistante sociale est une solitaire sans enfants, une idylle pourrait se nouer entre elle et Denis, la rivalité entre Janis et la jolie fille populaire de sa classe (ce qu’elle fait avec sa flute à bec me réconcilierait presque avec cet instrument de malheur !
), tout ça n’est pas neuf, pas original, assez convenu. Reste que « Cigarettes et chocolat chaud » réserve quelques francs éclats de rire, quelques larmes aussi, que le film ne traine pas (trop) en longueur même si il a tendance à s’éparpiller un tout petit peu. C’est un film qui ne plaira peut-être pas à tout le monde (certains le trouveront surement « affreusement bobo » !) mais ça, à mes yeux, ce serait plutôt une qualité supplémentaire !

Oui, c'est un feel good movie débordant de bons sentiments. Mais le propos est tellement foutraque, iconoclaste, coloré et vient tellement et authentiquement du coeur que l'on finit par sourire puis rire franchement. Les deux petites interprètes, Héloïse Dugas et Fanie Zanini, sont bluffantes de naturel et de peps.