Derniers Avis : Creed II - Page 6

Le premier épisode de ‘Creed’ était une manière ingénieuse de poursuivre la franchise ‘Rocky’, à un âge où il aurait été parfaitement ridicule de faire remonter Stallone sur le ring, celui-ci n’ayant plus qu’à endosser le rôle du vieux mentor qui passe le flambeau au fils de son adversaire historique. Du coup, comme le film avait très bien marché, un deuxième épisode se devait de voir le jour. Tourné pour de mauvaises raisons, il offre un résultat assez faiblard, et vraiment pas à la hauteur de la légende dont il s’est approprié l’héritage. Passons déjà sur le concept central : le fils d’Apollo Creed contre le fils d’Ivan Drago ! Ce n’est pas ‘King Kong contre Godzilla’... mais pas loin ! Comme on pouvait s’y attendre, le film rejoue la partition de ‘Rocky IV’, et tourne autour des retrouvailles du jeune Creed avec lui-même dans le cadre d’un entraînement à la dure, et à l’ancienne : la seule différence est que ce n’est plus la mort d’un ami qui déclenche la volonté de défendre son titre et son rang, mais une victoire qui n’en est pas une, et sème le doute sur un statut de champion possiblement immérité. Partant de là, tout y passe, la crise de confiance, la paternité, le conflit avec le mentor dont les intentions ne sont guère lisibles, le dilemme vis-à-vis de la mère qui a déjà payé son tribut au noble art, la loyauté post-mortem vis-à-vis du père,...’Creed 2’ est un film très “mâle alpha” mais ce n’est pas réellement le problème : le problème, c’est qu’il ne surprend jamais, et qu’il suffit d’un minimum d’expérience de ce genre de films pour deviner de quoi la scène suivante sera faite Ce n’est pas la manière dont le nouveau venu Steven Caple Jr filme le ring qui sauvera la mise au film : c’est honnête mais sans génie, et il est difficile de confronter ces scènes de boxe avec les souvenirs qu’on a de celles des différents ‘Rocky’. Pourtant, je confesse que j’ai apprécié de revoir Dolph Lundgren et sa sensibilité d’acteur toute nordique. Que ça m’a quand même fait un peu vibrer de ré-entendre la musique de Bill Conti. Que même le cameo de Brigitte Nielsen m’a fait plaisir. Très bien, ce sont de grossiers appels du pied, mais ce n’est pas pour autant qu’ils ne fonctionnent pas...mais pas au point qu’il soit impossible de rendre compte que ‘Creed 2’ n’offre que du (très mal) réchauffé.

Fidèle à la franchise ! On retrouve la recette de ce qui nous plait tant dans les films précédents ! Creed prend la relève et écris sa propre légende !

Creed l'Héritage de Rocky, sonnait comme un film indépendant. L'interprétation des acteurs était juste et touchante, et il n'était que justice que Sylvester Stallone ait reçu pour ce film le Golden Globe du meilleur second rôle masculin. Mais là ! Et c'est parti pour le film produit ! Déjà Steven Caple Jr, le réalisateur de Creed 2 est un tâcheron pas très inspiré. On se demande aussi comment Juel Taylor et Sylvester Stallone aient pu concocter un tel scénario ? Ce combat des fils après celui mortel des pères, apparaît tellement sinistre et indécent. Quelle idée ! Comment croire en cela ? Si les personnages avaient une once de psychologie normale, ils auraient refusé de toute évidence ces matchs revanches. Ils s'embarquent là-dedans sans trop se poser de questions. On est bien encore dans l'optique des scénarios improbables des films qui prennent au spectacle des matchs de catch où les combattants meurent dix fois, mais reviennent toujours au combat. Il faut faire seulement le show. On se demande ce que Tessa Thomson fait dans cette bouillie indigeste ? La scène où son personnage chante une rengaine sirupeuse juste avant le combat de son mari est d'un ridicule sans nom, et invraisemblable. C'était comme si toute la famille se prêtait à ce cirque. On est purement dans l'exhibition. Il est marrant d'entendre Dolph Lundgren et Florian Munteanu parlaient le Russe. Les Russes qui regardent le film en VO doivent être morts de rire d'entendre leur accent.

Suite du premier film, ou plutôt du septième épisode de la saga, "Creed II" continue dans la même lignée que celle de son prédécesseur en proposant un long-métrage véritablement excellent. Malgré un changement de réalisateur, Steven Caple Jr. reprenant la barre, le film est tout aussi appréciable à suivre que le précédent. Malgré quelques petites fausses notes tout de même, qui n'empêchent cependant pas le tout d'être très réussi. Ce nouveau volet, après le premier qui se concentrait sur le fait de passer le flambeau, va reprendre des thématiques que nous connaissons bien au sein de cette saga. Nous allons donc retrouver tout le rapport à la célébrité, la façon de gérer ces relations personnelles, mais aussi l'arrivée d'un nouveau rival. Celui-ci étant d'ailleurs très familier aux fans de la saga, démontrant une forme de boucle entre les générations. Et c'est un peu ce que le film laisse entendre, tout n'est que boucle dans ce genre d'histoire, le tout est donc d'apprendre des erreurs du passé et ne pas les reproduire. Là où Rocky avait fait des erreurs lors de sa propre saga, l'objectif est d'éviter qu'Adonis Creed les reproduise. Un postulat de départ qui va faire grincer des dents beaucoup de gens, car il est assez basique et répétitif au final, ce que je peux le comprendre. Pourtant, tout est très bien passé de mon côté. Je n'ai jamais été déçu par cette saga et j'ai particulièrement apprécié le traitement de cette histoire. Bien que tout soit forcément consolidé autour d'une tension amenant à un combat final très impressionnant. Cette tension, elle sera plutôt très bien travaillée. Déjà, par toute la confrontation entre nos deux personnages de boxeurs, et pas seulement que sur le ring. Mais aussi grâce à toutes les étapes qui vont amener à ce combat. Par exemple, cette énorme séquence dans le désert, qui fait partie de mes scènes préférées de la saga. Que ce soit via ce montage dynamique très bien gérer, ou dans la classe de la musique. Tout est très bien orchestré, j'ai clairement eu ma dose de frissons. Toujours un plaisir donc de voir un Michael B. Jordan au top de sa forme, tout comme la dernière apparition de Sylvester Stallone dans ce rôle mythique. Par conséquent, si beaucoup de gens ont pu être déçus par ce nouvel opus, j'ai su me contenter de ce que l'on m'a proposé, et j'ai apprécié ! Pour moi, cette saga est clairement impressionnante à ce niveau, elle ne semble jamais vouloir arrêter de perdre en qualité. Pour conclure, encore un grand moment.

On ne va pas se mentir, j’ai trouvé que ce second opus n’est vraiment pas à la hauteur du premier. Il y a beaucoup moins d’énergie. Alors certes, les moments de préparations sont toujours aussi intenses. On vit boxe et on respire boxe durant ce laps de temps, mais les ralentissements qui avaient été le défaut du premier sont encore plus présent. Il y a notamment un passage au milieu qui est très dur à passer et où mes yeux ont vacillé. Cela casse totalement le rythme qui était parti sur les chapeaux de roue. On explorera la psychologie des personnages avec des dialogues bateau dont on aurait pu se passer. Heureusement, une fois que ça repart, on est bon jusqu’à la fin et le grand combat. Encore une fois, on en prend plein la tête. Entre ralentis bien sentis, et musique forte enclenchée au bon timing, on est dans un show. J’ai vécu pleinement ces moments. La performance physique de Michael B. Jordan est toujours aussi impressionnante. Cet acteur m’épate. Son adversaire est aussi imposant. C’est le boxeur Florian Munteanu qui incarne cette montagne de muscle. J’ai aussi beaucoup savouré ce que nous donne Sylvester Stallone car ce dernier a annoncé que c’était la dernière fois qu’il incarner Rocky. Une grande page s’est tournée, et cela avec panache. Même s’il n’est pas au niveau de son prédécesseur, et donc au fond une déception, CREED II reste de bon ouvrage pour faire vivre des moments forts.

La fin de carrière de Sylvester Stallone a décidément tout de ses débuts prodigieux, et rien de l'entre-deux désastreux période Reagan : après deux réalisations solides (Rocky Balboa et John Rambo) élevées à l'époque comme de dignes conclusions des deux mythes de sa carrière, l'année 2019 aura apporté aux deux sagas leur véritable point de chute : Rambo : Last Blood (brutal et jouissif) et Creed II, que le premier ne sous-entendait pas spécialement mais qui porte au firmament la destinée de son personnage phare.

Ryan Coogler en moins, le principe reste le même, le casting aussi; la relation père/fils spirituel en point d'encrage, s'érigera une menace venue de l'Est sous forme d'antagonisme en miroir : Ivan Drago (Dolph Lundgren) entraînant son fils Viktor (Florian Munteanu) suit le cheminement inverse de Creed et Balboa. Là où ces derniers devront se retrouver pour mieux se battre, les Drago doivent se perdre, faire fit de tout ce qu'ils ont été jusqu'ici.

Les uns se battent pour l'amour du sport, les autres pour gagner; violents, instinctifs, les ukrainiens partagent ce même complexe d'infériorité causé par la honte de la défaite de Rocky IV (auquel Creed II donne du sens, de la cohérence et de la profondeur; grand tour de force), et le départ de l'épouse mère, Brigiette Nielsen, ancienne compagne de Stallone qui incarne ici la femme qu'elle était pour lui à l'époque : volontairement ou non destructrice de sa carrière, de son personnage cinématographique, dont l'ombre approchait tous ses projets, et présente à l'apogée de l'égocentrisme de Stallone.

Une apparition fantomatique, un spectre du passé venu donner forme au passé tumultueux de la star, à cette traversée du désert peu recommandable en termes cinématographiques; c'est l'occasion pour Sly de tirer un trait sur cette période de déchéance qui faillit bien couler sa carrière. Occasion aussi pour Dolph Lundgren de revenir après avoir frôlé la gloire à la sortie de Rocky IV, et d'avoir vu de suite après sa carrière s'effondrer dans les dtv et séries b de bas étage.

A la manière de Drago, risée de son pays pour avoir perdu contre le grand ennemi de la Russie au paroxysme de la Guerre Froide, Lundgren n'aura pas su se défaire à temps du rôle qu'on lui adossa des années durant : en période reaganienne, difficile était la tâche pour qui voulait s'extirper d'un premier rôle populaire de grand adversaire de l'Amérique vaincu par l'une de ses icônes les plus célèbres et représentatives.

D'où l'impression de voir dans Creed II l'offrande d'une deuxième chance : c'est qu'on le croirait presque destiné à la famille Drago plus qu'à celle de Creed. Faut dire que le premier avait à ce point tout raconté sur le personnage que celui-ci donne l'impression de vouloir réinventer l'eau chaude en reprenant des thèmes déjà bouclés (cet héritage ressorti d'outre-tombe au retour des Drago fait office de redite prévisible), qu'il assimile à d'autres plus superficiels et sans grande envergure (le mariage, l'inévitable séparation avec l'entraîneur pour justifier la première défaite comme source de détermination pour remporter le combat final).

Du côté des ukrainiens, c'est une toute autre pair de manche : le sujet concernant la famille, le réalisateur y évoque des des thématiques qui lui sont visiblement plus chers que les apports banals à la personnalité de Creed, plus proches des demandes des studios que de l'écriture habituelle et sensible de Stallone (allez voir celle de Rocky Balboa et Creed, si vous n'y croyez pas). Plus humaine mais aussi beaucoup plus brève, cette partie de l'intrigue laisse planer un certain doute sur la validité de l'intrigue.

Parce qu'on en vient à se demander, à voir le soin apporté au développement de leur relation père/fils basée sur la brutalité, l'absence de discussion, d'états-d'âme et de sensibilité, et le peu de choses de ce niveau racontées dans l'axe narratif principal si le but n'était pas de faire, à l'origine, un film intitulé Drago; n'essayons pas d'imaginer la beauté d'une oeuvre basculée au point de vue du fils du grand ennemi des Creed et de Balboa : c'est trop douloureux.

Remercions cependant cette version de nous avoir offert, malgré son manque de finesse du côté des Creed (encore que la mise en scène humaniste de Steven Caple Jr rende justice à la profondeur des protagonistes du premier épisode), une conclusion sublime, inattendue, sans doute la plus belle, aboutie et émouvante de la carrière de Stallone : spoiler: Rocky, dans un élan cathartique très touchant, retrouve son fils et Stallone le petit-fils qu'il aurait pu avoir, dans une scène onirique où l'acteur transmet au monde le remord qu'il a de n'avoir pas pu vivre cette scène de retrouvailles familiale.


Et l'on se souvient des paroles prophétiques de Rocky dans Rocky Balboa, son ultime combat : Y’a de vraies tempêtes, de lourdes épreuves aussi grand et fort que tu sois la vie te mettra a genoux et te laissera comme ça en permanence si tu la laisses faire. Toi, moi, n’importe qui, personne ne frappe aussi fort que la vie, c’est pas d’être un bon cogneur qui compte, l’important c’est de se faire cogner et d’aller quand même de l’avant, c’est de pouvoir encaisser sans jamais, jamais flancher. C’est comme ça qu’on gagne !

Stallone expose ici son droit à ne pas laisser la vie détruire la sienne, et c'est par le cinéma que les disparus retrouveront la vie.

la suite de rocky 4 ? , ça y ressemble en effet , mais rien ne pourra égaler rocky 4 , le meilleur opus de toute la franchise .
rocky 1 a lancer le phénomène , le 4 c’était l'apothéose , et ce creed 2 bien que très bon , restera en dessous . mais je le répète ce film est très bon quand même .

Le gros soucis de Creed 2 c'est que le scénario n'est qu'une pale copie de ce qui a déjà été fait en 1976 avec le premier Rocky.
Touts les films de cette saga se ressemble tellement que l'originalité n'est pas nouveau, un peu comme avec Terminator qui s'auto copie lui même et pourtant Michael B.Jordan vaut mieux que ça et mériterait de faire un VRAI film qu'au lieu d'un truc vu et archi vu.
Le gag de Creed 2 est la réapparition de Brigitte Nielsen star déchu des 80's condamné à faire de la Real TV niaiseuse, les retrouvailles avec Stallone ont du être orageuses vu comment leur mariage a fini.
Bref Creed 2 RAS

Contrairement au premier opus, cette fois l'adversaire fait vraiment peur, même si pour moi le vrai Drago était beaucoup plus impressionnant!!
Encore une fois, c'est un bon film, cependant, je trouve premièrement, cela trop inspiré de Rocky 4, limite un mauvais remake, et deuxièmement, en dehors des deux combats contre le russe, il ne se passe pas grand chose.
Dernière remarque, c'est peut-être une trop bonne habitude que j'ai pris avec Rocky, mais la musique n'est pas du tout emballante ni entrainante! 3/5

On retrouve l'émotion des premiers films.
La chorégraphie des combats est toujours irréprochable.
A voir

spoiler: Moins percutante que le précédent
tant dans sa narration que sur son approche dans le personnage, cet opus nous laisse sur notre fin.

Ça ressemble beaucoup à Rocky 4, mais le spectacle est au rendez-vous, j'ai trouvé la performance de Stallone superbe, très bon film

Bon moment
Il y à une vrai histoire en dehors de la boxe sur la vie intime de Creed.
Ce deuxième volet est particulièrement réussi avec des acteurs touchant.
Je le recommande vraiment .

Ce second opus suit un chemin très balisé en passant par toutes les étapes qui ont fait le succès de la saga Rocky : l'atteinte du sommet et du bonheur dans la vie privée, la chute et les épreuves de la vie, la renaissance (avec les incontournables scènes d'entrainement) et l'amitié, la renaissance et la gloire. Classique mais intense et fort en émotions.

Très très bon film avec un M.B.Jordan très bon dans son rôle et un rocky très charismatique. Une histoire remis dans son contexte.