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    Retour à Montauk
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    islander29
    islander29

    772 abonnés 2 280 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 19 juin 2017
    Un film d'amour qui a du fond....Ce n'est pas à négliger comme les situations du film et les dialogues nettement intentionnels et plus agréables en version originale...C'est l'histoire d'un écrivain qui revient à NY et "rencontre" un amour de jeunesse.....Un film il faut le dire qui sent le vécu, et parlera à beaucoup de Victor Hugo du dimanche, qui écrivent des histoires d'amour.....Cela sonne juste, c'est un poil littéraire, les acteurs sont attachants, et le scénario propose un bel accord avec une belle romance, On notera une bande son, qui réussit placer "I want you" deBob Dylan, et la cinquième de Mahler.....La photographie propose aussi de beaux paysages de Long Island que j'ai eu la chance de traverser en 1996.....Si vous chercher de la vérité dans les sentiments, de la maturité, ce film est fait pour vous, il peut vous éclairer de manière subtile...Je conseille....
    dominique P.
    dominique P.

    791 abonnés 2 027 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 19 juin 2017
    J'ai été touchée et émue par cette jolie histoire.
    C'est un film tout en sensibilité, émotions, justesse et finesse.
    C'est très agréable à voir.
    Par ailleurs l'acteur principal, pour ceux qui ne le connaissent pas trop, a joué, entre autres, dans deux grands films qui sont "Breaking the Waves" et "Melancholia" du réalisateur très connu "Lars Von Trier".
    Je recommande ce film très beau.
    Gfa Cro
    Gfa Cro

    47 abonnés 573 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 16 juin 2017
    Vu et avis le 20170614

    Je ne demande pas mieux. Fin, délicat, humain, existentialiste. Lorsqu on est confronté à la mort, ça fait se remettre en question.

    La mort n est pas vraiment le point de départ important du film, son point de départ est l envie et les doutes/regrets de max Zorn. Mais tout le début raconte comment cette envie est née suite à une confrontation à la mort, max Zorn fait un lien direct qui prend tout le début du film.

    Dans les dernières images, on voit Rebecca avec son chat et j ai réalisé à ce moment là que le film parle peut être aussi beaucoup de solitude, j ai eu alors une vision très nette de comparaisons possible avec l univers de Sempé. Le petit homme seul au milieu de l immense univers. Idée qui s est confirmée avec l image qui suivait : un avion seul dans le ciel. Sempé et ce film disent qu on peut être seul lorsqu on est seul, lorsqu on est perdu, lorsqu on est au milieu d une foule, etc., qu il y a énormément de solitudes différentes possible. De mon point de vue, le film raconte comment Max a fait l erreur de se séparer de Rebecca et que depuis il a ce sentiment de solitude. Il errait perdu l âme en peine, puis il est resté avec la mère de sa fille un temps, puis on peut imaginer qu il a commencé à publier et que ca a été plus difficile pour lui de se remettre en question. Son dernier livre est visiblement autobiographique mais de vagues allusions laissent penser que les précédents l étaient aussi probablement sous couvert de fiction - du coup il avait besoin de cette mélancolie/insatisfaction pour écrire, elle lui donnait de la profondeur. Rebecca aussi, tout pareil, mais elle a rencontré l avocat ensuite et désormais c est de l avocat dont elle expérimente la solitude, plus de max. elle l a éprouvée dans le passé mais plus pendant le film. Vu qu elle l avait éprouvé elle aussi, elle a pu penser que max pourrait la combler à nouveau, lui faire oublier, mais peut être qu au fond, elle avait besoin seulement d un confident. Une fois qu elle a pu pleurer son passé, avec cette interprétation du film selon la solitude,

    ******* reprise 24h plus tard de l avis ******
    Ils ont pu comprendre que ce n était plus l autre de tous les deux qu il leur fallait désormais. Raison pour laquelle il me semble qu ils ne parlent pas ensuite en voiture.

    Le tableau était peut être l un des derniers liens qu il restait, avec son fort potentiel en souvenir et/ou financier. Le tableau appartient à Walter, il insiste bien dessus. Il peut en faire ce qu il veut. Tout comme jean lui appartient à son passé et donc à Walter par le biais du tableau.
    selenie
    selenie

    5 498 abonnés 6 029 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 15 juin 2017
    Volker Schlöndorff revient avec un film adapté le roman "Montauk" (1975) de Max Frisch, un roman très autobiographique. Ce film fait un bien fou, enfin un film d'amour "adulte" sans niaiseries adolescentes ni romantisme éculé mais des gens qui travaillent et vivent leur amour comme ils le peuvent dans un monde où la "vraie" liberté n'est pas si simple. Où comment certains regrets ne sont pas toujours réparables, la vie avance sans nous, le hasard et le destin s'occupant du reste à l'insu de notre plein gré. Le film doit beaucoup à ses interprètes dont une Nina Hoss une fois de plus parfaite de finesse.
    Site : Selenie
    traversay1
    traversay1

    3 139 abonnés 4 634 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 21 juin 2017
    En 1966, Volker Schlöndorff tournait un formidable premier film, Les désarrois de l'élève Törless, comme le début d'une nouvelle vague allemande où il allait être accompagné par Wenders, Herzog et Fassbinder. Parmi eux, le réalisateur du Tambour a toujours été le plus littéraire, et c'est encore vrai 50 ans plus tard avec Retour à Montauk, adapté de Max Frisch. Le film manque singulièrement d'enjeux dans sa première partie : cet écrivain européen qui débarque pour quelques jours à New York semble s'ennuyer quelque peu, peinant à trouver ses marques dans une ville où il a pourtant vécu, près de deux décennies plus tôt. La réalisation est alors à son image, un brin nonchalante et paresseuse. La patience est enfin récompensée quand notre homme retrouve enfin un amour passé. Dès lors, la machine à nostalgie peut fonctionner à plein dans une mélancolie sourde qui envahit l'écran. Outre une réflexion sur la création littéraire, ou comment situer la fiction à l'intersection de la réalité, Retour à Montauk s'attarde sur ce couple à nouveau formé et en proie aux réminiscences. C'est beau, touchant et élégiaque et ce, principalement grâce à l'exceptionnel talent de ses deux personnages principaux : Stellan Skarsgard et la merveilleuse Nina Hoss qui nous a beaucoup manqué depuis Phoenix. Leur face à face en bord de mer est magique. A près de 80 ans, Schlöndorff raconte les amours perdues, les fautes passées, les regrets inconsolés. Et c'est magnifique et triste à la fois.
    Jorik V
    Jorik V

    1 205 abonnés 1 952 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 21 juin 2017
    Nous sommes face aux réminiscences d’une histoire d’amour mais très loin de toutes les niaiseries et des faciltés du tout venant des comédies romantiques pour adolescents en fleur. « Retour à Montauk » parle de l’amour vrai, de l’amour accompli, avec un regard plein d’acuité sur ce sentiment et le temps qui passe et le modifie. Cela aboutit au constat cinglant mais plein de bon sens selon lequel on ne recolle pas les branches cassées surtout dans ce domaine. On y susurre que ce que l’on était lors de notre jeunesse ne vaut plus forcément ce que l’on est maintenant, que les espoirs brisés sont une réalité et que l’on ne refait pas ce qui a été défait. Sur le fond, c’est un film triste mais réaliste qui sonde au plus près les élans du cœur.

    Ce réalisme amoureux se retrouve également dans la façon dont sont filmés les lieux où se retrouvent les personnages. New York est montrée loin des clichés de cartes postales inhérents à la Grosse Pomme tandis que les plages de Long Island sont ici tristes, davantage battues par les vents d’hiver que bercées par le soleil et enrobées dans le luxe des Hamptons. Un univers nostalgique et mélancolique qui sied parfaitement au propos. La composition totalement stratosphérique de Nina Hoss est le point fort du film. Elle incarne un amour de jeunesse dans une palette de nuances incroyables rendant son second rôle poignant, épatant et terriblement émouvant. A elle seule, elle tire le long-métrage vers des sommets d’émotion. Lors d’une scène de confrontation entre son personnage et celui de Stellan Skarsgard sur la plage d’un hôtel de Montauk, on comprend tout le délitement du sentiment amoureux et de la passion avec le temps.

    Pourtant, le film ne convainc qu’à moitié. Le déroulement est parfois un peu trop lent notamment dans une première partie poussive et un rythme plutôt neurasthénique ankylosent définitivement « Retour à Montauk » et l’éloignent du grand film d’amour qu’il aurait pu être. De plus, certains dialogues semblent trop écrits, avec phrases sentencieuses et pompeuses à l’appui. Le début du film avec le face caméra de l’acteur principal fait, à ce titre, craindre le pire pour la suite. On a peur de sombrer dans le film d’auteur ennuyant et nombriliste. Il est également dommage que cette histoire se trame encore dans le milieu littéraire, qui plus est new-yorkais et bourgeois, ce qui nous éloigne un peu de l’affect des protagonistes. Difficile donc d’être ému par un long-métrage très rigoriste, peut-être justement parce qu’il raconte une histoire d’amour ratée et l’impossibilité de le consommer à nouveau. Mais ce qui est dit sur les aléas du cœur et le fait de ne pouvoir revenir en arrière ou revivre ce qui a été vécu, l’est avec perspicacité. Un film d’amour adulte plein de bon sens mais pas toujours engageant.
    gjolivier1982
    gjolivier1982

    61 abonnés 330 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 20 juin 2017
    Le film est aussi lent qu'ennuyeux. Si Nina Hoss (vue récemment dans le superbe Phoenix et dans Homeland) et le magnifique décor de Montauk sauvent un tantinet le film du désastre total on n'est quand même face à un mauvais film. Les relations et personnages ne sont pas crédibles pour un sou et surtout un personnage principal aussi lâche, faible, antipathique et peu charismatique ne peut pas susciter l'intérêt du spectateur pendant 1h30.
    jacquesecret
    jacquesecret

    3 abonnés 43 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 20 juin 2017
    Volker Schlöndorff a fait une adaptation littéraire qu'il gratifie d'un hommage à la fin du film. Fidèle ? pas fidèle ? je ne saurais le dire...
    Ceci dit, les succès littéraires de cet auteur de renom sont, si j'ai bien compris, des autofictions, où il embellit en somme ses amours passées, se donnant le beau rôle, sur des portraits de femme plutôt éloignés des réels modèles (on l'apprend de la bouche même de ce grand amour recherché et...retrouvé, qui ne s'est guère reconnue dans son roman...).
    J'ai aimé la narration et le décalage très grand entre les représentations que se fait cet homme de ce qu'il est, lui, et de ce que sont les autres, et les réalités.
    Sa "Rebecca" ne semble pas enchantée du tout des retrouvailles si l'on en juge par la froideur de son accueil. Et ce retour à Montauk, voulu par elle, pourtant, n'arrangera rien, ne ressoudera rien, les regrets ou les remords sont trop présents.
    C'est trop tard, l'amour s'est envolé... Elle est bien plus lucide que lui. Mais il se fait une telle haute idée de sa personne qu'il ne comprend pas les rebuffades ou a du mal à les admettre. Il croyait qu'il lui suffirait de reparaître pour tout reprendre où l'histoire en était restée...
    Hélas! son histoire d'amour a vécu et n'est plus, comme tant d'autres dans son cas C'est un bon film avec une interprétation de choix, notamment l'actrice Nina Hoss, absolument souveraine face à ce petit roi déchu qui repart bien tristement, seul, dans l'avion qui le ramène en Allemagne
    Yves G.
    Yves G.

    1 304 abonnés 3 306 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 20 juin 2017
    Max est un écrivain renommé. Il est marié à Clara, une femme plus jeune que lui qui l'aide dans son travail. Il est de passage à New York pour la sortie de son dernier roman. Il y évoque, sur un mode autobiographique, l'amour d'une femme disparue. Cette femme, c'est Rebecca, une Allemande qu'il a rencontrée et aimée à New York dix-sept ans plus tôt. Max veut à tout prix la revoir.

    Faut-il mieux avoir des remords ou des regrets ? Des remords d'avoir fait. Des regrets de n'avoir pas fait.

    Max veut remonter le temps. Il veut retrouver Rebecca et recommencer avec elle la folle histoire d'amour qu'ils ont vécue ensemble. Il est prêt à sacrifier à cette quête désespérée l'amour de Clara qui l'aime pourtant avec la même fougue que celle que Rebecca avait manifestée vingt ans plus tôt. Rebecca, elle, est allée de l'avant. Elle vit toujours seule avec ses chats, mais elle est devenue une brillante avocate et s'est installée dans un splendide duplex. Elle n'est pas prête à revisiter ce passé même si le retour de Max ne peut que la troubler.

    La psychologie de Max est bien frustre. Il ne se définit que par son entêtement à reconquérir Rebecca. Celle de Rebecca au contraire m'a semblé si ambiguë qu'elle m'est restée incompréhensible : pourquoi après avoir refusé de revoir Max pour ensuite lui céder ? pourquoi entreprendre à Montauk - où l'on comprend qu'ils vécurent jadis leur idylle - ce pèlerinage condamné par avance à l'échec ?

    "Retour à Montauk" aurait pu être bouleversant, comme le laissait espérer sa bande-annonce. Je dois avouer en être sorti déprimé, tristement conscient du temps qui passe inéluctablement et de l'âge qui vient, écrasé de remords et de regrets.
    Shinny
    Shinny

    38 abonnés 248 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 19 juin 2017
    Lent... prévisible... me seul point intéressant est peut être le fait de voir pour une fois la vie rêvée d'un auteur qui se confronté à la réalité bcp moins romanesque qu'il ne l'imaginait.
    Richard L.
    Richard L.

    15 abonnés 140 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 22 juin 2017
    Volker Schlondorff vieillit mal , il nous gratifie ici d'un film verbeux et ennuyeux à souhait , les acteurs sont mauvais, seul Niels Arestrup qui interprète un second rôle arrive à tirer son épingle du jeu dans ce naufrage
    Jmartine
    Jmartine

    151 abonnés 653 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 21 juin 2017
    Max Zorn, écrivain réputé, vivant à Berlin, vient à New York faire la promotion de son nouveau roman…la caméra le filme face au public lisant un extrait de ce nouveau roman. C’est en fait en élément autobiographique, l’histoire d’un échec amoureux, voici 17 ans dont il garde une profonde nostalgie. Sa jeune compagne Clara, assistée de son attachée de presse Lindsey l’ont précédé afin de mettre sur pied le planning de la promotion de son ouvrage… Alors qu’il se rend à une soirée avec sa compagne et son attachée de presse, il retrouve Walter, mécène et vieil ami d’enfance qui l’a initié à la littérature et à l’art. Ce dernier lui reparle d’une certaine Rebecca, ex amie commune devenue avocate riche et réputée. Pour Max, Rebecca est surtout cette femme qu’il a aimée et qu’il regrette d’avoir quittée. Grâce à Lindsey, il parvient à remonter jusqu’à elle et après un premier abord assez glacial, il finit par obtenir d’elle de passer ensemble le samedi à Montauk, station balnéaire à 130 km de New York, sous le vague prétexte de visite rune maison qu’elle envisage d’acheter….Montauk c’est aussi le lieu qui a abrité leurs premiers amours…c’est l’hiver, la station est déserte tout comme le motel où ils se voient obligés de passer la nuit…chacun accepte de vivre et de redonner vie à ce qui ne peut qu’échouer….trop de choses se sont passées dans leur vie depuis ces années…C’est romantique en diable, nostalgique sans être désespérée, aboutissant, comme il se doit, au constat que nous sommes des solitudes, jouets du temps et des souvenirs….tout est affaire de regards et de gestes contenus …Nina Hoss est magnifique surtout dans ces scènes finales où elle laisse percer une douceur désespérée, antithèse de sa froideur d’avocate d’affaires…Stellan Skarsgard est finalement le parfait égoïste qui risque de faire le malheur de Clara comme il a fait celui de Rebecca… les seconds rôles sont tout autant à louer et notamment Niels Ariestrup en ami et collectionneur pervers…Ce film est plus ou moins l’adaptation du roman de Max Frisch longtemps jugé trop autobiographique pour être adapté à l’écran…mais au-delà de cette référence il pose la question que tous homme ou femme pourraient se poser rétrospectivement….à savoir sont-ils avec la bonne personne ou n’ont-ils pas laissé un autre grand amour dans le passé….c’est la question que pose ce film…à chacun d’entre nous d’apporter sa réponse !!!
    papalou
    papalou

    14 abonnés 225 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 22 juin 2017
    J'ai beaucoup aimé les personnages de femmes, elles sont belles et d'une profonde intelligence.
    Une blonde, une brune, une noir...
    J'ai eu plusieurs lecture de ce film : Traité comme une romance, Volker Schlôndorff utilise tous les ingrédients du genre, la recherche de l'être aimé perdu de vu, retrouvaille, désir, tiraillement, choix....c'est assez classique . Or qq points troublent, dérangent, se focalisent sur l'homme écrivain de son état et en quête perpétuelle d'émotions de stimuli créative....et c'est ma seconde lecture du recit, un être ego centré, qui organise le monde autour de lui afin de servir son besoin de production intellectuelle.... Il vit avec ses chimère et des muses. Au final à l'image de ses lectures publics, je me suis interrogé sur l'existence même de ce film. Oui ces personnages peuvent aussi être des chimères de son imagination telle un être suprême qui les crée, expérimente des émotions , les blesse, les abandonne....c'est une mise en abîme ou réalité et fiction se mêle étrangement.
    Volker reste nébuleux et peut précis dans le déroulement de son recit, il nous laisse en suspend ... Personnage d'un homme lâche et égoïste qui semble ne se préoccuper nullement des sentiments des femmes qui l'entourent. Ces femmes qui sont lumineuses et mystérieuse pour avoir été séduit par un tel écrivain !
    Montauk semble être un lieu particulier au bout du bout plongeant sur l'océan, une côte sauvage dont les USA savent préserver l'aspect sauvage et tourmenté ! A découvrir !
    Fêtons le cinéma
    Fêtons le cinéma

    589 abonnés 2 765 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 2 mai 2019
    Avec Retour à Montauk, Volker Schlöndorff rappelle que les mots sont avant tout des fragments d’images. Images vécues qui rejaillissent telle une source vive dans l’esprit de l’écrivain, images spectrales d’un passé revivifié par le temps, images imaginaires enfin, celles qui relient les segments, rapiècent les trous par lesquels filtre l’existence de même que le bungalow ventile l’espace, chasse les bruits urbains pour leur opposer la musique de ses marées. Nous entrons dans l’œuvre par la bouche de l’écrivain, dont la diction parfaite porte la douce mélancolie d’une vie qui n’est, curieusement, pas destinée à son auditoire. On s’accumule les uns derrière les autres pour extraire le précieux autographe, on applaudit, on salue. Dans la méconnaissance de l’homme derrière la plume, de cet homme qui ignore par ailleurs tout de lui. Car l’auteur s’adresse à nous, spectateurs des images soufflées par les mots, et des mots soufflés par les images. Le film repose sur le mouvement fondamental de deux cœurs qui s’arrimèrent jadis et s’arriment le temps d’une nuit, plonge son protagoniste principal dans le chaos de New York pour mieux faire éclater les vagues contre lesquelles éclatent ses souvenirs et ses espoirs. C’est le mouvement d’un retour, d’une marche arrière avant de s’envoler et recouvrer sa solitude. Un ami laisse Paul Klee à la lumière afin de disparaître ensemble, dans cette confusion de l’humain et de l’art qui harcèle l’âme du poète, dans cette confusion égoïste rendant la vie commune inopérante. Dans sa présence-absence lumineuse, Stellan Skarsgård irradie le film à la manière de ses deux femmes qui constituent ses deux mondes, les deux pôles entre lesquels il oscille, avec en prime une troisième femme jouant le rôle d’intermédiaire. Avec ce Retour, Schlöndorff touche la grâce.
    Michel C.
    Michel C.

    239 abonnés 1 383 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 17 juin 2017
    Film qui a du mal à se mettre en route - avant l'escapade à la maison de campagne justement où convergent "le roman" et l'histoire vécue une vingtaine d'années auparavant. Les acteurs sont un peu froids - les origines du Nord sans doute - mais Nina Hoss est parfaite. Le message est clair, un peu longuet, on a beau vouloir retenter une expérience ( ou l'expérience) qui nous reste gravée - magnifiée etc.... cela n'est guère possible ( et souhaitable ?) car les paramètres ont changé ( le code a changé allais je dire....). Ill ne nous est guère permis de refaire les choses exactement, et Volker Schlöndorff, s'emploie à détailler ces scènes - certaines très jolies - mais souvent trop lentes. Manque de gaité dans ce film, sauf quand ils se surprennent à ré-écouter leurs vieux airs favoris à l'autoradio. Pour publics avertis... !! **
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