Avis : Fleuve noir - Page 8

Le scénario de "Fleuve noir" était censé offrir un récit dense et trouble en portant le regard sur ce que l'âme humaine peut avoir de plus sombre... Malheureusement, c'est un film où les comédien(ne)s composent très laborieusement des personnages à la fois pâteux et épais comme des silhouettes d’ombre chinoise (on plaint sincèrement la comédienne à qui on a infligé le rôle de la sœur handicapée), des dialogues pour téléspectateurs et un récit qui réussit l’exploit d’être en même temps convenue et improbable. L'histoire s'embourbe, tout est souligné, le montage est imprécis et sans souffle, pas une scène ne tient, la salle rigole.
"Fleuve noir" est un film avec beaucoup d’ambition, mais très peu de moyens. "Le polar-choc de l'été" est une bouillie d'automne malade.

Assez bon debut et fin correct egalement. Acteurs pas mauvais mais vraiment dommage que l'enquete et la confrontation entre les personnages principaux ne soit pas plus developper au detriment de la vie personnelle de l'enqueteur sans grand interet.

Pas mal sans plus ... les acteurs sont bons... mais il manque quelque chose .... mention spéciale à Sandrine Kiberlain au top ! un polar français sympa

Le scénario aurait pu accoucher d'un bon thriller dramatique...hélas, l es longueurs plombent un récit déjà handicapé par des acteurs qui surjouent et de nombreuses incohérences. On a l'impression d'un film terminé rapidement... qui aurait, en 1h30, fait le bonheur d'une diffusion sur France 2 un mercredi soir pluvieux. Dommage.

Bon polar, ambiance glauque, sans deviner jusqu'à la fin qu'elle sera l'issue.. Romain Duris énigmatique, Vincent Cassel plus vrai que nature.... bref, captivant et à aller voir...

Un film en demie teinte avec du bon et du moins bon. Le meilleur du film est sans conteste l'affrontement entre Vincent Cassel et Romain Duris. Chacun est excellent dans son style; Cassel, on connaît, Romain Duris dans ce genre de rôle beaucoup moins. Il sait être inquiétant et aussi visqueux que Cassel est poisseux. Leur implication à tous deux dans leurs personnages est indéniable. Sandrine Kiberlain est convaincante également en femme et mère perdue. Non, ce qui pêche bien plus dans ce film c'est l'étude du personnage de l'inspecteur. C'est une addition de personnalités qui au total ne fonctionne pas; c'est bancal car les éléments ne vont pas ensemble. Il est négligé mais lorsqu'il est otrse nu, c'est du Cassel bien massif, qu'on voit; le pardessus date d'un autre temps; et en principe, quand on est alcoolique à ce point, l'acuité, la ténacité et la passion des heures sup ne vont pas ensemble. On comprend ce qu'on a voulu faire, mais le personnage en tant que tel n'est pas crédible. Heureusement que c'est Cassel qui le porte.

J'en attendait beaucoup. Zonca est un metteur en scène dont j'ai aimé les précédents films, et celui-là, un polar noir, semblait assez costaud et mémorable. Patatra ! Passé un premier tiers du film ou l'intrigue et les personnages se mettent en place de façon rude et tendue, l'arrivée de Romain Duris et les directions que prennent le scénario par la suite laisse plus que perplexe. Duris est un des problème du film, son approche maniérée et grandiloquente de son personnage donne l'impression qu'il cherche à donner le change de façon caricaturale face à un Vincent Cassel impérial, qui braque littéralement le film, tout en instinct et en puissance bourrue... Bref, ce n'est pas ça. Après, il y a une option « remplissage » dans cette histoire que je trouve inutile ; les liens chaotiques entre Visconti et son fils, dont on ne voit pas la résolution, spoiler: la scène d'amour ridicule entre Visconti et le personnage de Sandrine Kiberlai
n, etc.... Soit, tout une amalgame de scènes maladroites ou hors sujet ; Tout cela donne voire l'impression de voire un film monstre avec des choix artistiques douteux. Pour autant, la facture technique est impeccable (photo, montage...) et Zonca sait créer de temps à autre de vraies scènes de tension... Malheureusement, pour la fin du film, on choisit d'en rajouter une couche dans le glauque alors que ça suffisait bien comme ça...

François Visconti est un commandant de police blasé, démotivé, amateur de whisky, ne prenant aucun soin de lui-même. Sa vie personnelle semble vide, il entretient des rapports conflictuels avec son fils adolescent sur la pente de la délinquance.

Il enquête sur la disparition d’un adolescent, dont la mère est fragile, la soeur handicapée et le père souvent absent. Un professeur inquiétant rôde dans le sillage de cette famille.

J’ai beaucoup aimé la première heure de ce film, laquelle m’a fait penser au cinéma policier coréen poisseux à souhait, hanté par des personnages étranges et marginaux à en devenir parfois comiques.

Ceci dit, les pistes que suit le réalisateur mènent à des dénouements décevants et trop glauques ou inintéressants.

C’est assez dommage.
Mon blog : larroseurarrose.com

un polar fait un peu à l'ancienne ,avec quelques stéréotypes : flic alcoolique qui fonctionne à l'instinct, le témoin qui doit en savoir plus, la victime mystérieuse ...le scénario est moyen mais tient la route.l' atmosphère malsaine et jeu des acteurs sont plus important que l'histoire....et la fin est rapide en explications..le film m'a laissé un goût amer et une impression d'inachevée.

Ce film a été descendu par la critique, donc je ne vais pas en rajouter. Les personnages sont caricaturaux, surtout Vincent Cassel en flic désabusé et alcoolique, on a vu ça 100 fois dans les séries policières à la télé ! Des scènes ridicules, comme la drague homo dans les bois. Pourtant l'intrigue partait bien avec la disparition de l'adolescent. Duris ne joue pas mal spoiler: le rôle du prof ambigu que tout accuse.
Le film est un peu long est l'histoire de Cassel avec son fils délinquant n'apporte rien au film et ne fait qu'allonger la sauce.

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Vincent Cassel en Inspecteur (commandant pardon) Colombo imbibé . . . c'est parfois vraiment Too Much, avec son épaule droite décalée affaissée ou encore ses cheveux qui n'ont pas vu le shampoing depuis 2-3 ans.
Romain Duris en détraqué doit-il forcément tailler des crayons dans les sous-bois pour renforcer le grosse fêlure de son personnage ? ? ?
S. Kiberlain s'en tire sans doute bien mieux.
Et puis ces tristes scènes de cul sont-elles crédibles et indispensables au récit ?
Tout plein de maladresses qui finissent par lasser et presque désosser un film construit sur un scénario correct.
Bref, on rigole là où ça devrait être tendu (dans tous les sens...) et le film tourne bientôt à la farce alors que tout se dénoue réellement !
Question : pourquoi se planter ainsi, pour des gimmicks trop faciles - des clichés absurdes, voire crades, qui finalement n'apportent rien et fusillent presque ce film ?
Ce devait être très bien mais c'est tout bonnement bancal et parfois glauque.

Pour son retour derrière la caméra dix ans après "Julia", Erick Zonca adapte le polar israélien de Dror Mishani "Une disparition inquiétante". Sans avoir lu le livre et comme souvent avec les adaptations, on se rend compte qu'il manque pas mal de choses au récit. Le réalisateur nous fait vivre l'enquête sur la disparition de Dany Arnault du point de vue du commandant Visconti, un flic alcoolique qui semble usé par son métier, mais qui prend quand même l'enquête à cœur. Très vite, il soupçonne un voisin, Yann Bellaile, qui semble s'intéresser de près à cette enquête. Au même moment, François Visconti doit également faire face à des problèmes personnels avec son fils qui prend une voie qui le met dans une situation délicate étant donné son métier. On retrouve tous les codes du film noir avec le flic alcoolique, les personnages étranges, l'ambiance malsaine et le sujet glauque qui est abordé, mais il manque quelque chose à cette histoire pour la rendre plus intéressante. Le récit manque un peu d'intérêt pourtant, il y a des fausses pistes notamment une grosse qui est évidente, mais il y a trop de longueurs et le sujet est finalement mal traité au même titre que l'intrigue est mal ficelée. L'enquête tourne en rond avant d'être expédiée à la fin, l'histoire du flic avec son fils ponctue le récit avant de complètement disparaître, le personnage de Yann Bellaile et tout ce qu'il fait est mal utilisé, et la relation entre Visconti et la mère du disparu est franchement étrange. Si l'on prend les éléments séparément, il y a de bonnes choses dans ce film seulement, l'ensemble est brouillon et souvent maladroit. L'intrigue est très prévisible malgré les fausses pistes et les personnages sont totalement caricaturaux. Au final, c'est un film décevant et ennuyeux sur la durée. On peut dire qu'Erick Zonca tente de faire du Oliver Marchal, mais il n'y parvient pas.

Noir comme le désir de cet homme pour ses élèves.
Le film aurait pu être tendu et noir dans le style si ce n'était le comportement du flic qui frise au comique et le personnage de Duris auquel on ne croit pas du tout.
Décevant au final

Un thriller qui, dans la loi du genre, nous mène à plusieurs tentatives pour assembler les pièces d'un puzzle (une disparition inquiétante et le cas échéant ses motivations s'il s'agit de fugue juvénile) jusqu'à ce que l'image reconstituée ne soit finalement pas tout à fait la bonne. Comme dans la célèbre série culte "Les cinq dernières minutes", c'est à la fin que toute l'intrigue est posée sous un nouvel angle et solutionnée. On pourrait regretter que le fil conducteur de ce scénario soit assez sordide (mais après tout puisqu'il s'agit de l'adaptation d'un roman écrit comme ça) et rebute un partie du public. Un film surtout pour les amateurs du genre enquête policière avec personnages tourmentés. Au fait, pourquoi ce titre "Fleuve noir" ? Une évocation de la célèbre collection de romans... noirs ?

Comme vous le savez moi et les films français ça fait deux mais je dois dire que la bande annonce de Fleuve Noir m’a attirée et puis bon Vincent Cassel dedans qui est un excellent acteur et Romain Duris que j’ai beaucoup aimé dans le film Dans La Brume, j’avais vraiment envie de le voir. Je ne regrette pas du tout, j’ai trouvé ce film passionnant et tellement bien joué ! Vincent Cassel et Romain Duris sont clairement dans des rôles de composition sont excellents chacun dans leur rôle.

Tout commence par la disparition d’un jeune garçon dont la mère est follement inquiète va voir la police pour signaler sa disparition. Le flic qui la reçoit, joué par Vincent Cassel, qui ne ressemble à rien, alcoolique à picoler même au bureau, totalement au bout de sa vie, lui dit de revenir le lendemain s’il n’est pas rentré. Commence alors une enquête qui semble totalement mal barrée vu l’équipe menée par ce flic. Plusieurs suspicions, converti, fugue, et j’en passe pour finalement mettre ses doutes sur un voisin, professeur de français qui lui donnait des cours. Ils sont excellents dans leur rôle entre Vincent Cassel totalement breloque, qui ne se remet pas de son divorce et encore moins de sa relation avec son fils, conflictuelle mais surtout celui-ci tourne mal et il ne sait pas comment le gérer. De l’autre côté, on a Romain Duris, ce professeur qui fait trop propre sur lui pour être honnête. Deux opposés qui jouent au chat et à la souris et quelle chute ! Je ne m’attendais vraiment pas à ça tellement on est obnubilé par autre chose. Le spectateur est réellement promené comme la Police dans son enquête.

N’empêche que le policier est quand même très spécial, il n’hésite pas à demander à boire lorsqu’il va chez les gens pour les interroger, je ne parle même pas de ce qui se passe chez le jeune et non plus comment en plus il envoie bouler les gens. Vincent Cassel nous a habitué à nous montrer son excellence dans certains rôles mais je dois dire qu’il est totalement bluffant dans celui-ci. Difficile d’en parler plus sans gâcher la surprise de ce film. C’est quand même une histoire horrible qui choque la salle et qui pourrait être tout à fait vraie.

En résumé, Fleuve Noir est un excellent polar mis en scène à la perfection par des acteurs talentueux. Bravo à Vincent Cassel et Romain Duris mais également aux autres qui jouent vraiment bien. C’est vraiment le thriller à ne pas rater cet été !