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    The House That Jack Built
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    172 critiques spectateurs

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    AZZZO
    AZZZO

    271 abonnés 739 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 22 octobre 2018
    Le cinéma doit montrer le monde et la complexité des relations humaines, faire ressentir l'amour, la joie, la tristesse et le désir. Il est un divertissement et une fenêtre sur l'ailleurs. Il nous instruit et nous réconcilie avec l'humain... Alors merde ! Pourquoi faire un film de 2h30 sur un serial-killer qui inscrit ses crimes dans une quête artistique ???
    C'est la Divine comédie mise en scène par Lars von Trier. Ce film est un pur chef d'oeuvre, ignoble, magistral, dantesque !

    NB : ce film est truffé de références littéraires, musicales, picturales et cinématographiques jubilatoires. Est-il utile que ceux qui ne les voient même pas s'autorisent une critique pour dire que c'est moche et que Lars von Triers ferait mieux de filmer des chatons sous un coucher de soleil ?
    Laurent C.
    Laurent C.

    239 abonnés 1 133 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 22 octobre 2018
    Un film de Lars Van Trier est toujours un évènement que l’on attend. Le réalisateur fait son retour avec un tout aussi sulfureux « The House that Jack built » que ne l’était son précédent opus « Nymphomaniac ». Bien évidemment, la patte du réalisateur est reconnaissable immédiatement avec ces alternances d’images d’animation ou documentaire, la prégnance de la musique, et surtout la cruauté quasi mystique de l’anti-héros héros Jack. Le film démarre comme « Nymphomaniac » sur une confidence entre Jack et un autre protagoniste, auquel le psychopathe névrotique raconte ses forfaits abominables dans un lieu humide que l’on découvre à la fin. Le propos fait hommage à toute l’œuvre du cinéaste qui truffe son récit de références explicites à ses films.

    Pour autant, la mise en scène verse dans une sorte de thriller horrifique où l’on pense à des séries Z comme « Hostel » ou «Saw» qui se complaisent dans l’exposition des pires tortures que l’on puisse infliger aux victimes. Naturellement, Lars Von Trier va au-delà de la simple déclinaison des crimes commis par un dégénéré. Il engage une réflexion qu’on lui connaît déjà sur la place de la morale et de Dieu dans l’humanité, et la justification quasi nietzschéenne du mal. L’humour noir accompagne ce récit dense mais jamais trop long où les discours habitent des scènes crues et insoutenables pour certaines.

    12 ans de la vie de cet horrible Jack sont racontés autour d’une maison qu’il n’arrive pas à finir. On imagine qu’il s’agit d’un Temple aux vertus tout autant déistes que criminelles. Le fil du récit est déroulé pendant presque deux heures et demi avec progressivement, l’advenue espérée de la lumière et de la rédemption.

    Ce nouveau Trier choquera, ennuiera, ravira. Bref, comme à son habitude, le cinéaste danois ne fait pas dans la demi-mesure. En tous les cas, pour nous, ce « The House that Jack built » aura été réjouissant.
    Laurent M.
    Laurent M.

    8 abonnés 73 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 21 octobre 2018
    Avec Lars von Trier je n'ai pas d'attente, sinon celle d'être surpris, bousculé, subjugué, emporté, comme ça a été le cas avec "Breaking the Waves", "Dancer in the Dark", "Dogville"... Ce film ne fait pas exception à la règle, et à chacun de ses films je me dis que ce réalisateur est vraiment exceptionnel. Cette fois-ci c'est osé, dérangeant, gore, violent... mais dans la pure veine d'un von Trier.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 21 octobre 2018
    Je ne comprends réellement pas cette manie de critiquer ce réalisateur...Peut être la jalousie...Lars Von Trier a cette facilité déconcertante à écrire de très bons scénarios ; écrire des dialogues réfléchis et ayant un message souvent philosophique ; et surtout savoir cerner l'être humain et ses comportements normaux ou déviants...Ce film pour moi n'a rien de misogyne ; violent ou quoi de ce soit...En fait ce qui dérange , ceux sont les actes commis par Jack qui ont déjà eu lieu dans la vraie vie...Les gens pensent que c'est de la violence gratuite...Ceux sont des actes qu'un personnage comme Jack pourrait réaliser dans une existence humaine...La force de LVT est également de confronter ses personnages à tout ce qui est relié à l'histoire philosophique de l'humanité...De comparer chaque action a un fait religieux et/ou philosophique...C'est la raison pour laquelle certaines personnes se sentent mal à l'aise à l'idée de voir la noirceur de l'être humain...J'ai passer un très bon moment en sachant prendre du recul sur certaines scènes que les médias ont rendu abominable...Pas pire que d'autres films violents et débiles...Un film sur un serial killer qui est tellement simple qui l'en devient encore plus crédibles...Après le fameux reproche sur les femmes naïves et idiotes que l'on fait à LVT...Je ne crois pas que le personnage de Kidman ; de Gainsbourg ; de Dunst soient des femmes serviles , naïves et idiotes...Il y a deux femmes que l'on peut cerner...La 1ère victime et la 4ème...Elles sont totalement différentes ; de classes différentes...La bourgeoise et l'américaine moyenne...Celle sûre d'elle et l'autre un peu paumée...Chacune a sa vison des choses et en aucun cas ne peuvent être considérées comme des femmes rabaissées par le réalisateur...En tout cas , un film qui mérite le détour sauf pour les gens fermés et influençables...
    bouddha5962
    bouddha5962

    56 abonnés 712 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 21 octobre 2018
    Un film brutal et déroutant !

    Un tueur en série raconte à son passeur d’âme ces meurtres. Une intrigue violente et difficile.

    Avec son style habituel Lars Von Trier, le réalisateur nous fait vivre l’horreur de ces macabres rencontres.

    Certaines scènes sont difficiles et permettent de comprendre pourquoi ce film est interdit au moins de 16 ans.
    brunetol
    brunetol

    175 abonnés 179 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 21 octobre 2018
    Un grand film malade. Sûrement pas son meilleur ou le plus maitrisé, ni le plus cohérent, mais grand film quand même. Pour ceux que la violence graphique écœurent, il sera probablement insupportable. L'humour noir et le second degré omniprésents ne suffiront pas à faire passer des séquences aussi drôles que spoiler: la "chasse à la famille"
    pour autre chose qu'une nouvelle provocation sadique insoutenable de la part du maître danois. On pense immanquablement au "Funny Games" d'Haneke, mais Trier est à la fois beaucoup moins cynique et surtout moins moralisateur et tellement plus drôle que l'austère autrichien. Erudit sans pédantisme, "The House..." est écrit comme "Nymphomaniac", avec omniprésence d'un dialogue en voix off. D'un bout à l'autre, le héros (Matt Dillon, magnifique) s'entretient avec "Verge" (transfuge du Virgile de la Divine Comédie), magistralement interprété par Bruno Ganz, dont on comprend immédiatement le rôle et la situation. Descente aux enfers, mais aussi réflexion sur les rapport entre l'œuvre d'art et le crime bourrée de digressions stimulantes et de "visions" (l'épilogue est un catalogue de séquences époustouflantes), c'est bien un auto-portrait que Lars Von Trier réalise avec ce film, dont on espère, vu l'état de délabrement physique dans lequel il apparait aujourd'hui, que ce ne sera pas son dernier.
    poet75
    poet75

    257 abonnés 703 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 21 octobre 2018
    C’est étonnant, le cinéma ! En quelques jours, il est possible de passer du meilleur au pire, de voir un chef d’œuvre de raffinement, d’intelligence et d’émotion comme « Cold War » de Pawel Pawlikowski et d’être submergé, peu de temps plus tard, par un film accablant de bêtise et de bassesse comme ce nouvel opus de Lars Von Trier. Il est vrai que je ne suis pas surpris car il y a longtemps que je n’attends plus rien de bon de ce cinéaste. Dès la sortie de « Breaking the waves » en 1996, j’avais été effaré par la suffisance crasse d’un réalisateur qui cherchait à donner de la noblesse à la stupide histoire des prétendus « sacrifices » d’une femme amoureuse. C’était idiot et, cependant, cela plaisait beaucoup à une partie de la critique. Et ainsi de suite, jusqu’aux combles de stupidité et d’ignominie que sont les derniers films du cinéaste danois : « Nymphomaniac » 1 et 2 et, aujourd’hui, « The House that Jack built ».
    Chaque fois que sort un film de Lars Von Trier, je ne vais le voir que parce qu’il se trouve toujours des critiques pour en faire l’éloge et que je veux pouvoir écrire et répéter que je déteste ce cinéma-là. Il m’a donc fallu supporter, à nouveau, les inepties d’un cinéaste sans talent pendant les 2 heures et demi que dure ce film et, qui plus est, à côté d’une jeune spectatrice qui n’a pratiquement pas cessé de pleurer et de renifler tout au long de la projection. Je la comprends, cela dit, il y a de quoi pleurer, en effet, devant tant un tel déluge d’abjection.
    La petite ruse du cinéaste, dont il s’était déjà servi pour « Nymphomaniac », c’est de donner à ses histoires répugnantes une apparence, un revêtement de profondeur, en mettant en scène une sorte de confesseur à qui se confie le malade (ici un tueur en série du nom de Jack, joué par Matt Dillon) et en étalant un semblant de culture censé faire illusion. Comme s’il suffisait d’intégrer au film des séquences d’archives montrant le pianiste Glen Gould et des tableaux de peintres (en particulier de William Blake) pour faire, en quelque sorte, passer la pilule des nombreuses scènes de violence horrifique que, par ailleurs, le cinéaste inflige aux spectateurs ! En vérité, comme toujours, Lars Von Trier essaie d’enrober l’inanité de sa pensée avec des faux-semblants de culture et de métaphores insignifiantes (comme celle, sidérante de banalité, de l’homme dont l’ombre grandit et diminue tandis qu’il marche sous des lampadaires !).
    Mais le pire intervient à la fin du film lorsque le cinéaste ne se contente plus de confier à son personnage le soin de se référer à de grands artistes mais à Albert Speer en personne, l’architecte de Hitler, avant de délirer sur le nazisme et sur de multiples autocrates de sinistre mémoire. À ce sujet, dans une interview, Lars Von Trier affirme que, dorénavant, Hitler sera présent dans chacun de ses films ! Nous voilà prévenus !
    Je ne ferai pas le détail de toutes les pédanteries, de toutes les niaiseries, de tous les partis pris (dont une exécrable et indécrottable misogynie) et de toutes les atrocités qu’impose malignement le cinéaste à ses spectateurs. spoiler: Le plus aberrant et le plus ridicule intervient probablement à la toute fin du film, lorsque le tueur en série est promené en enfer par son guide de l’ombre. J’imagine que cette séquence est censée donner du sens à un film atroce et ridicule à la fois. Mais, au lieu de produire de l’intelligence, elle ne fait que rajouter de l’incongruité à l’imbécillité abyssale du film ! Auparavant, le sinistre Jack, se prenant pour un nouveau Thomas de Quincey ne se contentant pas d’écrire mais passant à l’acte, avait parachevé son œuvre, faisant, lui aussi, « de l’assassinat un des beaux-arts » !
    Terrifiante mise en scène imaginée par le plus pitoyable des cinéastes !
    Ufuk K
    Ufuk K

    472 abonnés 1 406 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 12 novembre 2018
    " the house that jack built " de lars von trier qui a choque la croisette du festival de cannes est une oeuvre fascinante mais aussi agaçante. En effet j'ai trouvé le film un peu long avec une violence parfois gratuite et des moments creux soulignons tout de même la performance de Matt Dilon incroyable dans ce rôle dans un film qui nous épargne rien, âmes sensibles s'abstenir.
    Fabien D
    Fabien D

    170 abonnés 1 105 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 21 octobre 2018
    Lars von Trier est un génie malade, cet incroyable autoportrait du cinéaste en serial killer est un film qui joue brillamment sur tous les registres du baroque au kitsch, de la violence sèche et malaisante aux délires gores grotesques. Provocateur, le cinéaste va jusqu à s'autociter, se moque de ses détracteurs tout en réfléchissant aux critiques qui ont pu lui être émises. Parfois drôle, souvent grinçant, non dénué de poésie, le dernier Lars von Trier est un mélange étrange entre l'Eneide et american psycho, un film malade, testamentaire, structurée mais fragmentaire. Un paradoxe fascinant et en perpétuel mouvement et une réflexion sur la nature humaine et l'art qui ne peut laisser indifférent. Too much parfois mais grandiose toujours et servi par un excellent Matt dillon, the housse that Jack built est une œuvre majeure de von Trier.
    Stéphane C
    Stéphane C

    54 abonnés 389 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 20 octobre 2018
    Je republie ma critique telle quelle car suffisamment étayée :
    Lars Von Trier est capable du meilleur comme du pire... Aujourd'hui ce fût le pire avec ce film qui frise le néant car d'un provocateur malsain totalement dépourvu de pertinence et d'axe de réflexion... C'est intéressant de faire réagir le spectateur, encore faut-il que la réaction puisse se révéler être constructive !
    Alice025
    Alice025

    1 530 abonnés 1 309 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 20 octobre 2018
    Ce qui est sur, c'est que ce film est surprenant ! Globalement, j'ai aimé l'histoire et la très bonne interprétation de Matt Dillon en tueur en série. A travers cinq « incidents », nous y découvrons l'intimité de Jack, ses meurtres, sa façon de penser, de fonctionner, de juxtaposer ses crimes et l'art comme une chose à part entière. Et c'est ça qui est vraiment intéressant dans ce film, c'est d'analyser la psychologie du tueur. Pour lui, un meurtre, c'est de l'art. Et il va tenter de nous faire comprendre son ressenti par plusieurs métaphores comme en comparant la putréfaction à du raisin, ou bien en comparant aussi son addiction face à l'ombre de soi-même sous des réverbères.
    Concernant les meurtres en eux-mêmes, certains sont assez glauques mais n'oublions pas que c'est simplement une œuvre de fiction, donc la polémique autour de ce film est totalement inutile.
    Ce que je reproche à l'histoire, c'est sa longueur. Ce qui fait sa force devient par moment lassant à force de répétition, le spectateur décrochant par moment.
    Le nouveau Lars Von Trier traite donc d'un sujet connu mais avec une mise en scène remarquable, dommage qu'elle n'ait pas été un peu plus raccourcie.

    cinephile-critique.over-blog.com
    stanley
    stanley

    57 abonnés 751 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 20 octobre 2018
    Lars Von Trier nous donne ici un film d'une extrême ambition, telle une oeuvre testamentaire, à l'image de son personnage, narcissique, névrosé, à l'égo boursouflé. Matt Dillon, dont la carrière était en berne, effectue un retour spectaculaire dans un rôle où il réalise une grande performance d'acteur qui fait peur mais qui, par instant, peut faire rire de par ses TOCS. Manifestement, Lars Von Trier est le personnage de Jack dans lequel il se projette avec souvent une grande emphase. Le cinéaste, après avoir conceptualisé la sexualité dans le pompeux Nymphomaniac, cherche ici à théoriser le crime que le serial killer veut ériger en oeuvre d'art. Bien que parfois drôle, dans des actes criminels parfois à la limite de l'absurde (C'est arrivé près de chez vous était plus hilarant et réussi) The house that Jack built ennuie souvent, énerve parfois par la vacuité des comparaisons que le cinéaste montrent entre les actes criminels et des images ou vidéos historiques anciennes (dictatures nazies ou communistes) piochées un peu partout et placées dans l'histoire avec une certaine incongruité, sans le moindre sens ou d'une façon pompière et superficielle. De plus, les scènes sont réitérées jusqu'à l'épuisement, assénées par un cinéaste qui explore en vain la position du cinéaste dans l'art. Le comble se situe lors de la scène de la chasse et sa morbide comparaison de l'extermination et le plan des cadavres assemblés en architecture. Heureusement, le cinéaste, quand il oublie ses tics de mise en scène, sait montrer de belles images et a souvent le sens du cadre (choix d'élargir le cadre lors de la partie aux enfers). La philosophie de l'esthétique et de l'art existent mais Lars Von Trier en est un professeur médiocre sauf dans Mélancholia, son plus beau film à ce jour. The house that Jack built est un film qui marquera longtemps mais au final est bien moyen.
    matmonavis
    matmonavis

    14 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 20 octobre 2018
    Le but d'un artiste est de transmettre un message et de se faire comprendre un minimum : ici le scénario est d'une vacuité hors norme ( ok on suit les différents meurtres d'un serial Killer mais ce n'est pas suffisant on est au cinéma et on doit suivre une histoire qui nous tienne en haleine un minimum ) enfin on sort de tout ça en se disant " d'accord et après ?? Que veut nous dire LVT ?
    Qu'il y a des âmes absolument horribles ? Très très méchantes ?On le savait déjà Merci , il ne réussit pas à transcender son propos , mon dieu quel ennui , quel pseudo élitisme mal placé, et quel néant , il ne fouille en rien la psychologie du personnage et son enfance, ( SPOILER ) la chute final de Dillon dans le gouffre de l'enfer est une belle métaphore du sentiment du spectateur !
    ffred
    ffred

    1 516 abonnés 3 972 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 20 octobre 2018
    Chaque film de Lars von trier, au-delà des polémiques qu'ils suscitent tous, est une expérience. On ne sait jamais à quoi s'attendre. Je n'avais strictement rien entendu sur ce film. J'en suis ressorti complètement sonné. Le réalisateur danois ne m'avait pas bousculé comme cela depuis Antichrist. Difficile de parler de ce nouvel opus. C'est à la fois tellement foisonnant et tellement foutraque. On y trouve pêle-mêle des œuvres d'art, de l'architecture, Hitler, Glenn Gould, la vinification du raisin...et j'en oublie. Matt Dillon est parfait, Bruno Ganz impeccable et tout le reste des seconds rôles au diapason (Uma Thurman en tête). Réflexion sur l'art et la création, sur le mal et l'enfer, mise en abime délirante d'un metteur en scène, avec extraits de ses précédents films à la clef. Un des seuls à se permettre ce genre de film aujourd'hui ? Bref, ça se bouscule mais voilà une expérience exigeante aussi visuelle que sensorielle, dérangeante, dur, violente, souvent insoutenable. Sans aucun doute, l'ovni cinématographique de l'année. Dans ma liste des films qui se méritent. Fascinant.
    Ange A.
    Ange A.

    51 abonnés 45 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 20 octobre 2018
    L’homme ne serait-il pas un iconoclaste en puissance, un briseur de son propre imaginaire qui comme Jack, le personnage central du film, à le désir de construire sa « maison » (l’oikos) dont il a une image idéale mais qu’il détruit sans cesse sans jamais parvenir à l’achever et que la seule maison qu’il parvient à bâtir est une maison faite de cadavres symbolisant la mort, peut-être sa propre mort, une mort libératrice. Un film à différent degré de lecture dont il faut avoir souvent les références culturelles et philosophiques pour en comprendre l'essence. Platonisme, art pictural, nihilisme, autant de clés pour déchiffrer l'univers "Lars von Trierien".
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