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    90's
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    156 critiques spectateurs

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    Moorhuhn
    Moorhuhn

    121 abonnés 579 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 29 mai 2019
    Acteur trublion à la carrière remplie de rôles comiques avec une orientation vers des rôles plus dramatiques depuis quelques années, Jonah Hill nous propose ici sa première expérience de réalisateur. Un projet qui nous ramène, comme son titre l’indique, au beau milieu des années 90, dans un milieu de jeunes skateurs. Difficile de savoir à quoi s’attendre de ce Mid90s quand on ne connaît que le comédien et non le potentiel cinéaste, d'autant plus que le sujet était un terrain propice à la prolifération de nombreux clichés. Et pourtant dans ce cas présent, pas de crainte à avoir ! Jonah Hill est en effet parvenu à nous livrer un portrait de jeunesse intéressant et avec son lot de qualités.

    Ce film ressemble à ce que donnerait un mélange entre un Gus Van Sant, un Linklater et un Larry Clark. On retrouve les thématiques intimes centrées sur l’adolescence du premier, la tendresse et la bienveillance envers ses personnages du deuxième et le côté cru et direct du dernier. Un mélange détonant qui fonctionne très bien même si ce serait très réducteur de rester sur cette comparaison tant le film parvient à développer sa propre identité, à mi-chemin entre naturalisme et nostalgie d'une époque révolue (mais pas tant que ça). J’ignore à quel degré Mid90s est autobiographique mais on sent que ce projet est très personnel avec une volonté de présenter des morceaux de vie aux thèmes universels.

    Le film nous propose ainsi des instants épars qui transpirent le vrai sans pour autant être en permanence dans une optique ultra réaliste, avec notamment une part de scènes qui semblent tenir du fantasme. On s’attache vite au jeune Stevie, préado pas forcément malheureux mais qui cherche à exister davantage entre sa mère aimante mais absente, son frère violent et cette bande de skateurs qu’il rencontre au cours de l’été. Suivre la vie de cette petite troupe est un plaisir, on apprend à découvrir tous ces jeunes avec leurs qualités et leurs faiblesses. Des caractères bien distincts, des vies et trajectoires différentes mais une passion qui les lie : le skate.

    L'écriture est très convaincante en règle générale tant elle évite soigneusement de tomber dans le piège des personnages clichés, que ce soit dans la famille ou le cercle d'amis. Chacun est caractérisé et n'est pas cloisonné dans une seule fonction. Pour reprendre l'exemple du milieu familial, il était simple de cantonner la mère célibataire à un rôle de femme désespérée ou le frère à un rôle de bourrin sans cervelle. Mais heureusement il n'en est rien tant le film prend le temps de développer leurs caractères et d'en faire autre chose que des marionnettes prévisibles. Il y a notamment cette part de tendresse dans ces relations exposées à l'écran qui fonctionne particulièrement bien et qui peuvent nous toucher, à tout moment. A ce titre je trouve que les cinq dernières minutes du film sont vraiment très belles, et le tout sans que le réalisateur ne rajoute trois couches de guimauves.

    Sans pour autant constituer un tour de force, le film de Jonah Hill n'en demeure pas moins réussi, sincère et juste dans son approche introspective des tracas de l'adolescence, de la découverte d'autres facettes de la vie... Le scénario est suffisamment épuré pour permettre à tous ces personnages de vivre, pour permettre aux spectateurs de s'y attacher, de les comprendre. Et rien que pour ça, ce petit séjour dans cet été des années 90 valait le détour.
    DAVID MOREAU
    DAVID MOREAU

    109 abonnés 2 181 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 4 juin 2020
    GENERATION PERDUE. La planche à roulettes comme évasion, des rêves dans la tête et le monde à ses pieds. Jonah Hill jugé sur son run et ses racines. Est ce qu'une idée de jeunesse peut faire un film? Est ce q'une étincelle peut allumer un grand feu? Est qu'au milieu de ces endroits on aime l'envers?. Une génération en accélérée avec le minimum syndical.
    Loïck G.
    Loïck G.

    291 abonnés 1 637 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 27 avril 2019
    Quitter l’adolescence, sans encore comprendre le monde des adultes, c’est la quête inattendue pour Stevie quand il découvre le monde des skateurs, leur liberté, leur folie. Attention on ne reprend pas l’excellent film de Crystal Moselle sur le skate new-yorkais. Ce n'est pas le même sujet. On le rappelle simplement, vaguement en posant maladroitement sa caméra sur une bande de copains et leurs élucubrations plus ou moins inspirées. L'apprentissage de la vie, la découverte de l’amitié pour le jeune héros qui sous son toit ne connait rien de la fraternité ou de l’amour maternel. C’est ainsi très consensuel, pour un scénario peu original, et surtout peu abouti. Ça reste plaisant, mais frustrant
    Pour en savoir plus : lheuredelasortie.com
    Jean H.
    Jean H.

    3 abonnés 31 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 8 mai 2019
    Comment un pré ado trouve l'amitié dans un groupe de jeunes la complicité que son frère ne lui apporte pas la planche à roulettes est le lien entre ces différents personnages beaucoup de sensibilité un excellent film
    Kozi K
    Kozi K

    3 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 11 juin 2019
    Prodigieux, touchant, doux, profond. Sous cette forme de film presque d'auteur, Le réalisateur m'a fait vivre une véritable experience indescriptible tellement les émotions se mêlent les unes aux autres.
    eldarkstone
    eldarkstone

    188 abonnés 1 960 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 26 février 2019
    Jonah Hill se lance en realisation, on sent l'envie de bien faire avec un melo-drame sur l'adolescence perdue des US, mais l'essai est helas un peu manqué, on s'ennuie beaucoup et il n'y a rien de très original, dommage...
    AZZZO
    AZZZO

    271 abonnés 732 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 1 mai 2019
    Jonah Hill n'est pas qu'un bon acteur, il est un réalisateur prometteur. Ce film - en partie autobiographique - est un petit bijou de violence et de délicatesse entremêlées. Sa réalisation est très efficace, les plans sont superbe et le montage est intelligent. On se laisse prendre par l'histoire d'autant plus facilement que le jeune Sunny Suljic est éblouissant. La bande son nous replonge dans ces années skate. Une réussite.
    Ceiner M
    Ceiner M

    24 abonnés 187 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 20 mai 2019
    On a l'impression de voir un documentaire en immersion sur un groupe d'amis skateur dans la moitié des années 90's. Cette chronique douce-amère de ce groupe est sympathique et nostalgique mais finalement c'est un peu court niveau scénario et final mais c'est très bien filmé et joué, surtout le jeune stevie ...On est pas encore au niveau de "Stand by me" mais j'ai passé un bon moment..je ne suis pas certaine qu'il me reste en mémoire longtemps même si les personnages sont attachants...à voir….A déconseiller aux mères de famille qui se font des cheveux blancs pour leur progéniture adolescente!
    Yves G.
    Yves G.

    1 302 abonnés 3 303 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 25 avril 2019
    À Los Angeles, au milieu des années quatre-vingt-dix, Stevie, treize ans, n'est plus tout à fait un enfant, pas encore un adolescent. Coincé entre une mère célibataire et un grand frère violent, il se rapproche d'une bande de quatre skateurs : Ray, grand frère de substitution, Fuckshit, bogosse et déconneur, Ruben, enfant battu, et Fourth Grade, l’œil vissé derrière sa caméra vidéo.

    Sorti aux États-Unis en octobre 2018, projeté aux festivals de Toronto et de Berlin, "90's" (audacieuse traduction de "Mid 90's" que les distributeurs français ont sans doute considéré trop difficile à prononcer) arrive sur nos écrans précédé d'une solide réputation. Les critiques sont dithyrambiques. "Tout y sonne juste, authentique, avec son lot de discussions à l'emporte-pièce sur le sexe, la famille, le skate, " écrit "L'Express". "Cette brève chronique d'apprentissage parvient à saisir avec une justesse inouïe l'instant du passage de l'enfance à l'adolescence." renchérit "Ouest-France". "Le film aura finalement trouvé son ton, dans une vraie condensation, rendant à leur densité première les moments essentiels où un jeune garçon a transcendé son complexe d’infériorité pour en extraire une véritable poétique de petit homme." jargonne "Les Cahiers du cinéma".

    On est désolé de ne pas partager un tel unanimisme.
    Même s'il a l'élégance de ne pas dépasser les quatre-vingt-dix minutes, "90's" nous a semblé bien longuet, étirant plus que de raison une trame étique. Ce "coming of age movie" traite d'un sujet mille fois filmé : la sortie de l'enfance. Il accumule les tics du cinéma indépendant : une caméra 16mm qui donne des images granuleuses aux tons fadasses, un format 4:3 dont on peine à comprendre la légitimité, des raccords brouillons, des angles de vue paresseux.

    Les mânes de Larry Clark (des jeunes qui skatent) ou de Gus van Sant (des ados à la beauté angélique) sont invoquées. Autant revoir leur œuvre plutôt que s'imposer la nostalgie de la jeunesse fantasmée d'un acteur à succès (le rondouillard Jonah Hill, star de "21 Jump Street" et "SuperGrave", passé derrière la caméra pour son premier film).
    pitch22
    pitch22

    148 abonnés 679 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 24 mai 2019
    MID-NINETIES n'est pas un film qui met de bonne humeur (mis à part quelques passages de bande originale rétro) ni un film fait pour détendre autour d'une atmosphère années '90 nostalgique. Non, tout tourne autour d'un gosse mal dégrossi victime d'un frère spoiler: gay non assumé
    qui passe ses nerfs sur lui, et du skate-board comme fétiche d'appartenance à une bande de potes plus ou moins immature. Bien que l'histoire vise à jouer la carte de l'amitié indéfectible, spoiler: ça finit très tristement, comme on le sent venir, et
    je trouve très artificielle cette insistance dramaturgique à taper dans un masochisme certain autour du protagoniste, ce Stevie (Sunny Suljic) plutôt fade, qui ne ressemble ni à son frère (Lucas Hedges, bien) ni à sa mère, tous deux bien névrosés. Ça reste une fiction d'initiation, le portrait d'un passage de l'enfance à l'adolescence. J'ai trouvé que le personnage secondaire le plus remarquable (parmi ces jeunes inconnus) était finalement Na-kel Smith spoiler: mais encore une fois, rien n'est fait pour empêcher son pote de tout foutre en l'air, ce qui n'est guère crédible.
    Sans réelle histoire, sans grand intérêt, je ne recommande pas.
    Simob
    Simob

    1 abonné 18 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 22 mai 2019
    Exceptionnel! Quelle justesse! Sans jamais tomber dans le mélodrame, Jonah Hill décrit à merveille une jeunesse en péril mais surtout lance un appel alarmant à tous les parents.
    Remi S.
    Remi S.

    13 abonnés 135 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 5 mai 2019
    Jonah Hill débute sa carrière de réalisateur, et de bonne manière !
    ''Mid90's'' ( de son titre original ) nous plonge dans un été à Los Angeles au milieu des années 90, où l'on y suit le jeune Stevie et son tout nouveau groupe de potes, tous fans de skate.

    Un scénario qui nous présente leur quotidien : les difficultés familiales de chez Stevie, les après-midis au skate park, leurs soirées ... tout en mélangeant aussi bien le comique que le dramatique. On découvre bien d'ailleurs la notion de nostalgie que veut nous présenter Jonah Hill à travers son film ( l'époque oublié de Los Angeles des années 90; la séquence de fin au magnétoscope ... ).

    Autre point fort du film et qui n'est pas a négliger : c'est la réalisation qui est formidable ! La photographie est réussi, le grain et sautillement de la pellicule et le format d'image en 1.33 accentue encore plus le charme et la nostalgie du film, et enfin la mise en scène du film est propre.

    Pour finir, Jonah Hill peut compter sur un très bon casting pour encore mieux valoriser son premier film : au-delà du la justesse de chaque acteur, grosse mention spéciale pour Sunny Suljic ( déjà vu dans ''Mise à mort du cerf sacré'' de Yorgos Lanthimos ) et qui est extrêmement talentueux !
    anonyme
    Un visiteur
    1,5
    Publiée le 28 avril 2019
    un comédien sympathique ne devient pas forcément un bon réal, la preuve avec cette chronique adolescente ratée, sans intérêt, pâle copie des films de Larry Clarck et Gus Van Sant, en retard d'une quinzaine d'annés... Il ne se passe pas grand chose, le gosse est juste un gosse pas spécialement sympathique, il y a une ambiance mais hélas cela n'a jamais suffit à faire un film !
    weihnachtsmann
    weihnachtsmann

    934 abonnés 4 853 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 22 novembre 2020
    Le réalisateur connaissait-il le pendant français autour du skateboard "Trocadéro bleu citron". Un vrai année 90!!! En vérité plutôt 80. Mais le groupe, la façon de grandir parmi les jeunes de son âge. C'était déjà là. Il y avait plus de poésie..
    Ici le film est intéressant pour sa valeur de témoignage sur l'adolescence. Le besoin d'appartenir à un groupe. On voit qu'il s'épanouit mais il lui manque l'amour qu'il refuse de reconnaître...
    traversay1
    traversay1

    3 132 abonnés 4 631 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 28 avril 2019
    Au fond, il y a deux sortes de films sur l'adolescence, soit pour évoquer la sortie de l'enfance, soit pour traiter de l'entrée dans l'âge adulte. Et les mêmes termes reviennent de manière systématique ; apprentissage, indépendance, rébellion, etc. 90's ne trouve pas son originalité dans ce qu'il raconte mais de la façon dont il le fait, sous forme de chronique nostalgique, mélancolique et auto-biographique. Son jeune héros est en skate de reconnaissance et son émancipation de sa famille passe par l'adhésion à un groupe, à ses codes et à ses rites, en cherchant surtout à glisser sur une planche avec la même vision de l'existence : en toute coolitude. S'il s'éloigne assez peu des canons du teen-movie, le premier film de Jonah Hill témoigne d'un grand talent et d'une vraie personnalité dans son découpage et son montage ainsi que dans son atmosphère générale. Outre sa sincérité qui crève l'écran, le film brille également par sa direction d'acteurs permettant de donner vie à des personnages qui ne sont pas que des silhouettes comme c'est souvent le cas dans ce type de longs-métrages. Par ailleurs, le côté impressionniste de 90's de même que son absence de misérabilisme ou de jugement et son humour caustique sont des plus appréciables même si, c'est vrai, l'on pourra toujours regretter que sa peinture sociale tient plus du survol que de l'approfondissement.
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