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    90's
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    151 critiques spectateurs

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    3 critiques
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 5 mai 2019
    Et bien ce n’est pas un film sur les années 90, même si on a le droit au Wu Tang Clan et aux merveilleux Pixies. Je passe sur Nirvana, c’est trop prévisible et j’ai toujours détesté ce groupe.
    Et ce n’est pas non plus un film sur le skate. Ces deux préjugés éliminés, le spectateur découvre un film dans la pure tradition du « coming-of-age movie », il rappelle « Kids » que Jonah Hill admire, et « This is England » que nous admirons tous les deux. Le gamin vit dans une famille pourrie, entre une mère célibataire qui enchaîne les aventures avec des beaufs, et un grand frère qui le cogne régulièrement. Pour s’échapper et devenir cool, il rejoint une bande de skateurs. S’en suit spoiler: une bonne gamelle qui lui vaudra une planche gratos, l’expérimentation de l’alcool et de drogues, la découverte du vagin et enfin un accident de voiture qui scelle à jamais la bande et réconcilie cette dernière avec la famille de Steevie alias Sunburn. Le tout se termine dans le visionnage du super film réalisé par le timide Fourth Grade, considéré comme complètement débile jusque là.

    Alors pourquoi j’ai adoré : pour la bouille du gosse, la palette de personnalités qui tentent plus ou moins de s’en sortir (de Ray l’ambitieux à F*** shit qui a l’air sans espoir) et ont en commun un milieu terrible. Les bas-fonds de Los Angeles, loin d’une bouse comme La La Land, c’est ca : un Fourth Grade spoiler: tellement pauvre qu’il ne peut se payer des chaussettes
    , ou encore un Ruben spoiler: qui se fait taper dessus par sa mère alcoolique
    . Et le skate (dans This is England, c’était plutôt la musique) et l’amitié qui en découle les sort momentanément de leur triste sort. Bref, un film très émouvant et bien joué, par des acteurs qui n’en sont pas ! Tout s’explique.
    Remi S.
    Remi S.

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    4,0
    Publiée le 5 mai 2019
    Jonah Hill débute sa carrière de réalisateur, et de bonne manière !
    ''Mid90's'' ( de son titre original ) nous plonge dans un été à Los Angeles au milieu des années 90, où l'on y suit le jeune Stevie et son tout nouveau groupe de potes, tous fans de skate.

    Un scénario qui nous présente leur quotidien : les difficultés familiales de chez Stevie, les après-midis au skate park, leurs soirées ... tout en mélangeant aussi bien le comique que le dramatique. On découvre bien d'ailleurs la notion de nostalgie que veut nous présenter Jonah Hill à travers son film ( l'époque oublié de Los Angeles des années 90; la séquence de fin au magnétoscope ... ).

    Autre point fort du film et qui n'est pas a négliger : c'est la réalisation qui est formidable ! La photographie est réussi, le grain et sautillement de la pellicule et le format d'image en 1.33 accentue encore plus le charme et la nostalgie du film, et enfin la mise en scène du film est propre.

    Pour finir, Jonah Hill peut compter sur un très bon casting pour encore mieux valoriser son premier film : au-delà du la justesse de chaque acteur, grosse mention spéciale pour Sunny Suljic ( déjà vu dans ''Mise à mort du cerf sacré'' de Yorgos Lanthimos ) et qui est extrêmement talentueux !
    Guillaume
    Guillaume

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    4,5
    Publiée le 3 mai 2019
    Stevie a 13 ans. C'est avec une camera tendre et bienveillante - comme le regard d'un père, grand absent de la vie de notre héros - que l'on va suivre son voyage initiatique vers l'age adulte avec son lot de désillusions et de joies.
    Au format 4/3, avec une image volontairement vieillie, et au son envoutant d'une BO toute droit tirée des années 90, on suit Stevie dans sa recherche d'un modèle (d'existence ?) et on regarde se former ces amitiés d'une vie cristallisées autour du skate.
    Le skate justement. C'est l'autre personnage central de ce film: sur ses 4 roues, notre héros va trébucher, se relever, s'aguerrir, montrer son courage ou son l'inconscience, tomber a nouveau, repartir, comme un cheminement à tâtons... le skate va être sa porte d'entrée vers l'age adulte.
    Le temps et l'espace ne comptent pas dans ce film. Ce qui compte, c'est la succession de moments, la justesse du jeu des acteurs, la "mélancolie heureuse" de l'ensemble: c'est un film qui fait du bien parce qu'il est honnête, il ne triche pas a coup d'effets spéciaux ou de grandes déclarations, il est brut d'apparence mais dégage, sans doute aucun, une certaine lumière.
    philipper75
    philipper75

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    3,5
    Publiée le 2 mai 2019
    Ces jeunes comédiens sont très attachants dans ce monde glauque, made in USA, et malgré des attitudes extérieures socialement provocatrices. De belles âmes perdues dans un climat de violence.
    On a envie de les adopter et faire du re-parentage !!
    A voir en respirant profondément avant la plongée...On entre en apnée.
    Adelme d'Otrante
    Adelme d'Otrante

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    3,0
    Publiée le 2 mai 2019
    Passage accéléré de l'enfance à l'adolescence d'un jeune angelino skateur le temps d'un été. Avec sa première réalisation le comédien Jonah Hill surprend en proposant un film intimiste et tendre alors qu'on l'aurait plus attendu sur une comédie dont il est l'un des rois américains. Quand on mélange skate, liberté et adolescence, forcément l'ombre de Larry Clark plane non loin, et même si le réalisateur ne semble pas s'inspirer de l'oeuvre du photographe, son film ne présente pas les mêmes qualités qu'un Wassup Rocker ou qu'un Ken Park.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 2 mai 2019
    J'ai passé un bon moment, j'avais en tête que le scénario n'était pas le principal de ce film. On se sent bien dans les 90's avec les vêtements, les musiques, le grain de la péloch et le format carré (qu'on oublie vite). C'était chouette les années 90, on a le sentiment qu'on était plus libres qu'aujourd'hui, comme le jeune héros du film qui est très attachant.
    SansCrierArt
    SansCrierArt

    Suivre son activité 40 abonnés Lire ses 394 critiques

    3,0
    Publiée le 1 mai 2019
    A Los Angeles, dans les années 90, Stevie, 13 ans, s'ennuie, entre son frère qui le bat et sa mère absente. Il décide d'intégrer un groupe de skaters.

    Jonah Hill conte son passage de l'enfance à l'adolescence. Ses comédiens sont très justes, notamment son héros (Sunny Suljic). On s'attache facilement à ce jeune garçon, à ses amis ainsi qu'à leurs espoirs, leurs joies, leurs désillusions et leurs peines. Chaque personnage est bien dessiné. Les scènes s’enchaînent avec une certaine précipitation qui donne au film son rythme soutenu. 

    D'un point de vue purement cinématographique, il n'y a pas tout à fait le compte. Si le film évoque d'emblée "Paranoid Park" de Gus Van Sant, on n'y retrouve pas la qualité de réalisation, ni celle de la gestion du son ou de l'accompagnement sonore qui semblent, ici, un peu approximatives. 

    L'ensemble demeure toutefois très sympathique.

    sanscrierart.fr
    AZZZO
    AZZZO

    Suivre son activité 173 abonnés Lire ses 567 critiques

    4,5
    Publiée le 1 mai 2019
    Jonah Hill n'est pas qu'un bon acteur, il est un réalisateur prometteur. Ce film - en partie autobiographique - est un petit bijou de violence et de délicatesse entremêlées. Sa réalisation est très efficace, les plans sont superbe et le montage est intelligent. On se laisse prendre par l'histoire d'autant plus facilement que le jeune Sunny Suljic est éblouissant. La bande son nous replonge dans ces années skate. Une réussite.
    Christoblog
    Christoblog

    Suivre son activité 634 abonnés Lire ses 1 514 critiques

    4,0
    Publiée le 30 avril 2019
    Difficile de ne pas penser au travail de Gus Van Sant et de Larry Clark en abordant ce premier film de l'acteur Jonah Hill. Le milieu du skate qu'il décrit rappelle en effet celui de Paranoïd park ou de Wassup rockers.

    90's est pourtant assez différent des films précités : on est ici plutôt dans une sorte d'attentive introspection nostalgique, servie par une mise en scène plutôt classique et un montage au cordeau.

    En suivant le parcours initiatique du très jeune Stevie, interprété magistralement par le très bon Sunny Suljic, on devine qu'on revisite une partie de la jeunesse de Jonah Hill à Los Angeles.

    Le film est doté d'une grande sensibilité psychologique. Chaque personnage est croqué avec précision et délicatesse, au fil d'une narration habile qui sait créer à la fois l'émerveillement (ces longues descentes en skate filmées au milieu de la rue), l'amusement et la surprise, à l'image de la dernière partie du film, très réussie dans sa concision brutale et elliptique.

    Un très bon moment, empli d'une tendresse solaire.
    Jules A.
    Jules A.

    Suivre son activité 14 abonnés Lire ses 66 critiques

    5,0
    Publiée le 23 mai 2019
    Tout simplement mon coup de cœur de l’année!
    Ce film est vraiment super et cela dans tous les domaines casting, l’image, son dont la bande sonore.
    L’histoire qui elle aussi est super alors que c’est simplement l’adolescence de jeune de Los Angeles. Très bon film aussi pour sa capacité de faire rire comme nous rendre triste.
    Gros coup de cœur qui est l’un des meilleurs films de cette année 2019
    Anne M.
    Anne M.

    Suivre son activité 54 abonnés Lire ses 626 critiques

    4,0
    Publiée le 29 avril 2019
    Années 90, avant l’ère des smartphones…C’est l’été à Los Angeles. Stevie, 13 ans vit avec sa mère et son frère plus âgé Ian, violent, qui le bat. Stevie traîne dans un magasin de skate boards et grâce à Ruben, il s’introduit dans un groupe d’adolescents plus âgés que lui. Bientôt il devient leur mascotte et trouve refuge sous leur aile.

    Le jeune garçon passe l’été à faire du skate, rencontre des filles et d’autres jeunes, discute de divers sujets avec ses nouveaux amis.

    Le format carré de l’image, la bande son rythmée et omniprésente, les images filmées à la volée donnent à ce film un côté pop, ciné « indé », on accroche ou non à ce style.

    J’ai surtout apprécié la vitalité touchante de ce jeune garçon qui cherche des issues à un quotidien difficile. Il veut à tout prix à s’intégrer à la bande, il y met tout son coeur. Le jeune acteur est vraiment très bien. La photographie de Los Angeles m’a bien plu aussi (par exemple les skateurs qui descendent une avenue bondée de voitures).

    Un film qui vaut le détour.

    Mon blog : larroseurarrose.com
    Jordan G
    Jordan G

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    5,0
    Publiée le 29 avril 2019
    Pour le 1er film de Jonah Hill, c'est vraiment un début très prometteur. Les images sont belles, le 4/3 nous ramène directement dans les années 90, la BO est excellente !
    A la fois très émouvant et très joyeux, ce film est un quasi chef-d'oeuvre. Mention spéciale pour le petit Sunny Suljic.
    ANDRÉ T.
    ANDRÉ T.

    Suivre son activité 60 abonnés Lire ses 473 critiques

    4,5
    Publiée le 29 avril 2019
    Dans les années 90 vers Los Angeles, un jeune garçon de 13 ans grandit entre son grand frère et sa mère…
    On le voit, prendre son envol à l’extérieur, progressivement adopté par une bande, adepte du skateboard, dans un environnement urbain « ingrat » ….

    Avec beaucoup de subtilité le réalisateur parvient à nous immerger dans ce monde de tous les dangers pour ce jeune ado qui y trouve sa raison de vivre et l’aide à grandir….
    Même la Maman semble découvrir les preuves des valeurs et de la fraternité qui entourent son fils Stevie.
    Un film superbe où la finesse et la subtilité ne masquent pas l’émotion.
    On peut être surpris par le parti-prix de l’image, souvent peu lumineuse et « sale » ; peut-être le réalisateur veut-il souligner la dureté et la laideur du paysage urbain ?
    La bande son accompagne notre incursion dans l’univers de ces jeunes skate-boarders.
    Sera dans mes 10 films de l’année…...
    poet75
    poet75

    Suivre son activité 241 abonnés Lire ses 701 critiques

    4,5
    Publiée le 29 avril 2019
    Comme pas mal d’autres actrices et acteurs avant lui, Jonah Hill, après avoir affirmé son talent devant la caméra (par exemple dans des comédies régressives comme « Supergrave », mais aussi dans « Le Loup de Wall Street » de Martin Scorsese), se décide maintenant à franchir le cap de la réalisation, ce qui lui permet d’affirmer, dans une interview, qu’il a enfin l’impression, ce faisant, d’être lui-même. Or le moins qu’on puisse dire, c’est qu’il démontre, avec ce film, autant, sinon plus, de capacité que quand il se produit en tant qu’acteur.
    Souvent lorsqu’on réalise un premier film, on cherche son inspiration dans un registre que l’on connaît bien, on explore du côté de sa propre histoire. C’est sans nul doute le cas dans ce film qui se déroule dans le Los Angeles des années 90, là même où le réalisateur a grandi. Si le film n’est pas strictement autobiographique, il est, en tout cas, imprégné de l’expérience même de son auteur. C’est une des raisons pour lesquelles on est gagné, dès les premières scènes, en tant que spectateur, par une impression d’authenticité, de parfaite justesse du propos.
    Tout jeune adolescent de 13 ans, le personnage central du film, Stevie (formidablement interprété par Sunny Suljic), ronge son frein aux côtés de sa mère et de son frère aîné, ce dernier lui prodiguant volontiers à la fois son mépris et ses accès de violence caractérielle. Surtout, Ian, ce frère aîné, interdit formellement à Stevie de pénétrer dans sa chambre en son absence, défense que bien sûr celui-ci enfreint dès que possible, d’autant plus que la pièce regorge d’objets qui le fascinent : matériel de sport et, surtout, cassettes et cd de musique dont il recopie, presque religieusement, chacun des titres dans un carnet.
    Mais c’est ailleurs, hors du clan familial, que l’adolescent trouve ce qui lui convient. Ce qu’il ne peut trouver chez lui, il le cherche du côté d’un groupe de quatre garçons plus âgés que lui de deux ou trois ans (ce qui est considérable au temps de l’adolescence). Pourtant, malgré cette différence d’âge, Stevie parvient, sans trop de difficultés, à intégrer cette petite troupe ayant une passion commune, le skate. Pour faire partie de la bande, lui-même s’efforce d’acquérir un skate et de s’en servir avec autant de savoir-faire que possible. Il n’égalera jamais les prouesses de ses compagnons, mais ses efforts suffisent à le faire accepter par ceux-ci.
    Auprès de ces garçons-là, Stevie ne se contente pas de faire des progrès en skate. Il est également initié à leurs codes, à leur langage fleuri, aux cigarettes, à la musique, etc. C’est aussi, bien sûr, grâce à cet environnement, si l’on peut dire, que l’adolescent connaît sa première véritable expérience sexuelle. Avec eux, avec la bande des quatre, il est même prêt à faire le casse-cou pour montrer de quoi il est capable. Jonah Hill compare ces rites d’initiation à ce qui se passe dans le règne animal quand « un petit se pointe et apprend à survivre et à se construire au milieu de la meute ».
    Il y a de cela, en effet, mais il y a aussi ce qui différencie l’expérience humaine de l’expérience animale, le changement de regard. Et c’est en cela, à mon avis, que ce film atteint des sommets de finesse et d’intelligence du propos. Certes, on ne peut qu’être impressionné par la maîtrise fulgurante de la réalisation, par des mouvements de caméra stupéfiants, par une bande musicale du tonnerre, mais le plus touchant, c’est que tout ce talent de mise en scène est au service d’un scénario qui fait mouche et qui repose sur un point de vue ne manquant pas de pertinence. Car que nous dit le cinéaste, en fin de compte ? Que l’on a tort de trop rapidement cataloguer les autres ! Les jeunes qu’on voit évoluer dans le film, il est facile et tentant de leur mettre une étiquette dévalorisante du genre « racailles » ou « bons à rien ». Or, avec une subtilité qui n’est jamais prise en défaut, le réalisateur s’emploie à abattre ces préjugés. spoiler: La mère elle-même de Stevie, une mère qui a toutes les raisons d’exercer son mépris à l’égard de la bande qui a séduit son fils, finit par changer de regard, et c’est un des plus beaux moments du film.
    L'AlsacienParisien
    L'AlsacienParisien

    Suivre son activité 558 abonnés Lire ses 1 402 critiques

    3,5
    Publiée le 28 avril 2019
    Première réalisation et premier scénario de l'acteur (comique) Jonah Hill, "90's" revient avec nostalgie sur une décennie où les écrans n'accaparaient pas toute l'attention de la jeunesse. Le matériau est brut, juste, authentique et ne s'immisce pas dans le pathos ou le film social. Ici, le point de vue adopté est celui d'un ado de 13 ans, maltraité par son grand frère, sur-protégé par sa mère, qui va faire la découverte des valeurs de l'amitié, de l'indépendance et de ses propres désirs. Par le biais du skate, il va intégrer un groupe de jeunes qui passe leur journée sur leur planche à roulettes. Suite à cette rencontre, des ailes lui poussent. Son sentiment d'infériorité envers son frère se développe en soif d'aventures turbulentes qui le pousse à s'extraire du cocon familial. Jonah Hill relate un récit d'apprentissage sans fioritures, parfois sans dialogues, et fait écho à une époque qui éveille une certaine mélancolie.
    Bien sûr, la mise en scène y est pour quelque chose. Déjà pour la reconstitution avec bon nombres de références à cette décennie lointaine (marques, styles vestimentaires, musiques,...) mais surtout le format étonnant qu'a choisi le réalisateur pour nous immerger encore plus. En effet, le grain de l'image est marqué et rappelle celles des vieux magnétoscopes avec notamment un effet "fish eye" typique. On sent qu'il retrace un milieu qu'il a côtoyé, et même s'il n'y a pas de coup d'éclat, "90's" est parfaitement maitrisé et retranscrit. Son point fort est qu'il reste singulier car il ne compte pas sur les clichés pour nous faire passer un message. Sa narration fluide et réaliste n'impose aucune émotions mais invoque, presque malgré lui, nos souvenirs de notre sortie d'enfance vers l'émancipation adolescente.
    Constitué majoritairement d'acteurs novices, les personnages sont drôles, sauvages et originaux. Sunny Suljic, petit héros qui devient grand, passe majestueusement et brutalement de l'insouciance à une assurance plus risquée. Son ascension se veut drôle malgré elle mais aussi soudainement violente. C'est là que se formule tout l'enjeu du film. Seule la mère, jouée par Katherine Waterston, semble programmée pour une seule et même émotion : l'incompréhension colérique.
    Jonah Hill signe un très bon premier film, original et évocateur de toute une période !
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