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    Harmonium
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    Christoblog
    Christoblog

    741 abonnés 1 613 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 13 janvier 2017
    Incroyablement complexe et subtil, Harmonium marque l'avènement d'un grand ciénaste, Koji Fukada.

    J'ai découvert Fukada il y a dix ans, au Festival des 3 continents de Nantes, pour un de ses premiers films, qui s'appelait Hospitalité, et qui racontait l'irruption d'un intrus dans une famille tranquille, sous la forme d'une comédie. Le film n'a jamais été distribué en France à ma connaissance.

    Dix ans après, Fukada écrit et réalise un film qui rappelle l'argument d'Hospitalité : un homme s'introduit dans le quotidien d'une famille. Il sort de prison et connaît visiblement le (taciturne) chef de famille. Le ton, cette fois-ci, n'a rien de drôle, et vire progressivement à la tragédie.

    Sans dévoiler une once de l'intrigue (ce serait tellement dommage), on peut dire que le film va nous emmener lentement, mais sûrement, vers des abysses de l'âme humaine. Sous leurs dehors hyper-policés (et très japonais), les personnages couvent de réelles horreurs : violences, frustrations, désirs, culpabilité. Les sentiments ne s'expriment pas vraiment dans Harmonium, mais se matérialisent sous forme d'actions extrêmes.

    Le film ne serait que frappant sans la mise en scène d'une délicatesse extrême de Fukada. Son sens presque maladif du détail (le supplice d'entendre le bruit du coupe-ongle dans une des scène clé du film), sa direction d'acteurs assez fascinante, sa capacité à capter les moments où une vie bascule (l'incroyable séquence de la rivière), son aptitude à nous égarer dans nos propres sentiments : tout cela fait d'Harmonium un film hors norme, une sorte de monstre vénéneux et méticuleux, dont personne ne sortira indemne.

    Le premier film majeur de 2017.
    traversay1
    traversay1

    3 090 abonnés 4 623 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 13 janvier 2017
    Les réussites récentes en provenance de Corée ont un peu occulté une évidence historique : le cinéma de la cruauté, en Asie, c'est d'abord celui du Japon. Le jeune réalisateur Koji Fukuda, avec Harmonium, reprend le flambeau après ses illustres confrères du siècle dernier : Masumura, Imamura et Oshima. Harmonium tient sur un secret du passé et un drame au beau milieu de son récit. Le restant est quiétude apparente et vision peu amène de la famille puis, après une superbe ellipse, un lent délabrement de l'harmonie, justement, provoqué par l'apparition traumatique de la vérité. Fukada maîtrise parfaitement son histoire, techniquement parlant (beaucoup de plans qui suivent la marche des protagonistes, tradition japonaise sublimée dans le massé par Mikio Naruse) et aussi narrativement même si un petit resserrement de l'intrigue n'aurait pas été superflue. Le film s'aventure parfois vers des zones d'inconfort maximales et s'offre à l'occasion de petites embardées fantastiques. Il y a beaucoup de bonnes choses dans Harmonium, mais pas toutes abouties, qui incitent à penser que le potentiel de Fukada est considérable.
    Laurent C.
    Laurent C.

    237 abonnés 1 133 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 11 janvier 2017
    Surtout ne jamais s'arrêter aux stéréotypes d'une société japonaise paisible et harmonieuse. Derrière ces banlieues pavillonnaires bordées de forêts magnifiques, vivent des familles avec leurs douleurs, leurs secrets et leurs violences refoulées. "Harmonium" raconte le récit d'un père de famille, Toshio, lequel tient une petite entreprise de montage, héritée de son père, qui, du jour au lendemain, se retrouve nez à nez avec un ami de très longue date, récemment sorti de prison, qu'il reçoit chez lui et dans son atelier, contraint par un secret qu'on imagine qu'ils portent ensemble. C'est ainsi le début d'une intrigue aux effets dramatiques puissants. Tout est soigné, calme, tranquille, et pourtant dans la minutie des gestualités, des regards, se cachent le mensonge, le non-dit et l'épouvante des rapports sociaux. Non, l'enfer, ce n'est pas les autres. Admirablement contenu dans cet harmonium, instrument autant d'éclat que de douceur, le film déroule avec brio une famille au quotidien, au bord de la destruction, et pourtant parvenant toujours à gérer les fausses notes ou à jouer sa vie sans partition. "Harmonium" est une œuvre absolument magique et intense. Le spectateur ne s'ennuie pas un seul instant malgré les deux heures, et rentre dans l'intimité de cette famille, comme il le ferait dans un voyage s'il y était invité. On mange avec ces gens, on partage avec ces gens des morceaux de quotidien et des promenades, on tremble avec eux face à l'immensité tragique qui s'opère. Voilà de nouveau un grand film japonais qui invite au voyage, à la méditation et à la beauté.
    Ninideslaux
    Ninideslaux

    67 abonnés 223 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 15 janvier 2017
    Ne lisez pas le petit dépliant sur papier glacé disponible à la caisse! Prenez le, et lisez le -après. En effet, le jeune réalisateur hyper doué, Kôji Fukada y explique longuement comment il a voulu étudier en détail cette absurdité qu'est la famille. Comment elle se fait, comment elle se défait. C'est vrai: cet aspect là est présent, surtout dans la deuxième partie. Mais, comme vous avez lu qu'il s'agit de l'intrusion d'un mystérieux inconnu dans une famille unie d'une petite ville japonaise, vous allez vous attendre à une oeuvre intello, un peu prise de tête..... genre Théorème quoi. Or, c'est avant tout un formidable, un effrayant thriller (à la coréenne.... on pense forcément au génial Park Chan-Wook, mais en plus psychologique, en plus feutré, et en moins gore: il n'y a guère qu'une image dérangeante). Où se mêlent la culpabilité, l'esprit de vengeance -et le secret.

    Le film est en deux partie. Un jour Toshio (Kanji Furutashi), qui exploite un modeste atelier de mécanique voit à sa porte, venu du passé, Yasaka (Tadanobu Asano) qui sort de dix ans de prison. Ils étaient amis -mais en dix ans, Toshio ne lui a pas rendu une seule fois visite. Alors pourquoi lui offre t-il tout à coup, non seulement un travail dans son atelier, mais le gite et le couvert? Qu'est ce qui les a liés, dans ce passé? Et qu'à fait, au juste, Yasaka? Tout cela nous est distillé, à petites gorgées, tout au long du film.

    Yasaka pourrait être un fantôme venu d'autrefois. Il est raide. Ses gestes sont raides. Il est inexpressif. Il porte toujours des chemises blanches immaculées. Ce blanc est important. Le code de couleurs est important. Car il y aura aussi du rouge trois fois: une robe de fête de petite fille; un tee-shirt; le sac à dos d'un ado. Toujours exactement le même rouge carmin, violent, qui agresse l'oeil.

    Toshio a une adorable, une joyeuse petite fille, Hotaru, (Momone Shinokawa) d'une dizaine d'années, qui apprend l'harmonium. Bizarre, non? Imaginer qu'au Japon il y a des enfants qui apprennent l'harmonium.... Elle aime bien son instrument, moins son prof.... Autre bizarrerie, la famille est protestante, du moins l'épouse de Toshio, Akie (Mariko Tsutsui) l'est, très pratiquante et très croyante. Ce qui peut expliquer en partie son évolution dans la seconde partie du film. Au début, elle s'étonne de l'accueil de Yasaka. Puis, petit à petit (c'est l'aspect Théorème....) elle est séduite par ce garçon bizarre mais charmant, carrément plus séduisant que Toshio, et qui joue de l'harmonium, lui aussi... On se livre, on organise des pique-niques, on fait des photos de groupe...

    La deuxième partie du film se passe huit ans après. Hotaru (Kana Mahiro) ne fait plus de musique. Yasaka est parti. L'atelier de mécanique marche plutôt bien. Et Akie est devenue une obsédée de la propreté. Cette moderne lady Macbeth se lave les mains, en comptant, plus longtemps qu'un chirurgien avant une opération à coeur ouvert. Et ne se déplace jamais sans ses lingettes désinfectantes. Un nouveau personnage, un jeune apprenti, Takashi (Taiga) va prendre sa place dans le puzzle familial qui peut à peut, se met en place.

    Je crois que le mot qui résume le film, c'est: perfection. La subtilité dans le déroulement du scénario, l'angoisse latente qu'il suscite, tout cela est magistral. A voir absolument!!
    poet75
    poet75

    256 abonnés 703 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 13 janvier 2017
    Toshio et Akié semblent mener avec leur fille la vie la plus harmonieuse et la plus heureuse qui soit. Mais tout change de manière insidieuse quand survient un ancien ami de Toshio dont on apprend rapidement qu'il sort de prison. Toshio décide pourtant aussitôt de l'introduire dans sa propre maison. Etrange film à la photographie superbe et dont la trame est des plus bouleversantes. Pourtant le film ne m'a pas totalement convaincu. Ce qui m'a gêné, c'est sa construction didactique: c'est un peu comme si le réalisateur avait voulu prouver par a b que la notion même de famille est absurde. Ce n'est pas un point de vue que je partage. 6/10
    tuco-ramirez
    tuco-ramirez

    111 abonnés 1 577 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 6 octobre 2017
    Prix du Jury dans la sélection cannoise « Un certain regard », on peut reconnaitre que ce film en deux parties coupé par une ellipse est sacrément bien écrit et tarabiscoté. Mais quelle idée a eu Koji Fukada de centrer son film sur une famille nippone protestante ? Les chrétiens représentent moins de 2% de la population. Cà on va très vite le comprendre, car ce film profondément plongé dans la culture japonaise à travers une famille standard de la classe moyenne sonde tous les symboles de la morale chrétienne. Si le film montre la foi, l’église, l’harmonium et l’innocence ; il montre comment, dans une famille manquant cruellement d’harmonie (pied de nez au titre) et truffée de secrets : le péché, la culpabilité aboutissent à la punition quasi divine. Le personnage venant mettre à bas le fragile équilibre familial à quelque chose de mystique : mi dieu-mi diable. Ceci nous est asséné parfois lourdement, la symbolique des couleurs entre les vêtements blancs et rouges annoncent par exemple de manière trop ostentatoire le drame à venir. Des lourdeurs, y’en a d’autres et ce jusqu’à une fin de film limite grandiloquente. Dommage, car la morale d’un conte noir à la « Théorème » de Pasolini fonctionne bien tout comme la vision pessimiste de la famille avec cette petite voix sourde en fond : « la famille n’est pas un lieu de bonheur, l’individu doit se mettre entre parenthèse, pour le meilleur temporairement mais pour le pire en définitive ». Des qualités artistiques mais des lourdeurs surtout dans le final.
    Mon blog: tout-un-cinema.blogspot.fr
    Stéphane C
    Stéphane C

    53 abonnés 389 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 21 janvier 2017
    Koji Fukada ébranle sérieusement l'équilibre d'une famille a priori parfaite. un drame psychologique inquiétant et particulièrement dérangeant et qui m'a un peu fait penser à "Théorème" de Pasolini ...
    Jmartine
    Jmartine

    149 abonnés 652 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 12 janvier 2017
    Pas vraiment accroché à ce film de Kôji Kukada, pourtant prix du jury Un certain regard à Cannes….trop long, trop dense…trop nippon !!! Des acteurs plutôt mutiques, une mise en scène aride aux couleurs ternes….et j’avais oublié qu’un harmonium n’a vraiment rien d’harmonieux !!! Dans une banlieue plutôt paisible, Toshio, artisan métallier vit avec sa femme Akié et sa fille Hotaru, âgée de 8 ans, seul élément joyeux …Taciturne et introverti Toshio se partage entre son atelier contigu à sa maison et des repas qu’il prend sans mot dire entre sa femme et sa fille. Mère et fille partagent une certaine complicité dans la perspective d’un concert d’harmonium pour lequel la mère confectionne à sa fille une robe rouge…arrive un homme mystérieux tout de blanc vêtu, Yasaka, que Toshio connait et qu’il va héberger et faire travailler…brusque et imprévisible, il va donner des leçons d’harmonium à la fille, et l’épouse va se trouver de plus en plus troublée par cet homme, dont on apprendra qu’il sort de prison pour le meurtre d’un autre homme auquel a participé Toshio sans que Yasaka ne le dénonce…le film devient un thriller intimiste plutôt glaçant …l’étranger par sa présence va dérégler une vie trop lisse…au milieu du film un drame survient sans que l’on ne comprenne vraiment et après une ellipse de 8 années, nous retrouvons la famille où la fille est handicapée, ma mère obsessionnelle, le père à peine moins taciturne….l’histoire est assez tarabiscotée, et l’apparition d’un jeune apprenti qui se dit fils de Yasaka n’arrange rien à la compréhension de l’histoire…Kôji Kukada porte un regard sombre sur la famille, pour lui la famille est une absurdité..l’être humain qui est une entité individuelle, fait une rencontre, se met en couple, devient parent, a des enfants et engage comme si de rien n’était, une vie en commun…mais à bien réfléchir pourquoi vivre avec d’autres…et son film reste marqué par une culture et des codes très japonais, des non -dits et une violente sous-jacente qui m’a laissé très extérieur à l'histoire …
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 16 janvier 2017
    Je ne suis pas du tout connaisseur du cinéma japonais, Harmonium est une belle découverte dans son genre. Loin des thrillers psychologiques occidentaux, c'est une histoire tout en retenue qui nous est proposée ici.
    Bousculés dans leur quotidien si "harmonieux", les émotions sont étouffées, cristallisées jusqu'à éclater de manière inattendue dans une violence sourde qui nous surprend. La mise en scène et le montage sont intelligents, les deux parties du film étant reliées par une transition efficace et symbolique.
    schemaman
    schemaman

    15 abonnés 276 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 11 janvier 2017
    Magnifique drame psychologique sur les démons, ou fantômes, qui hantent nos pensées...et parfois la vraie vie. Une réalisation fine, subtile, formant un supplice chinois psychologique, où le très beau Tadanobu Asano ressort autant que dans "Vers l'autre rive" où on l'avait déjà vue dans un rôle très sobre et profond d'une grande dignité. Le film peut sembler à certains moments limite trop long, ou trop lent. Il n'en aurait pas fallu beaucoup plus pour que de fin il passe à pesant, lourd.
    Poupée zoom
    Poupée zoom

    10 abonnés 60 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 29 septembre 2019
    Film très esthétique et intelligent , mais extrêmement dur! j'ai regretté de l'avoir vu, il m'a poursuivi pendant plusieurs jours d'où sa force , mais je le mettrai dans la catégorie film sadique ;film trop noir ;
    moreapacifique1
    moreapacifique1

    9 abonnés 93 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 13 janvier 2017
    A moins d'être maso, mieux vaut éviter ce film long et ennuyeux incompréhensible, qui se complait dans la confusion la plus totale.C'est bien filmé et remarquablement joué mais on reste perplexe devant ce pseudo thriller.
    Antoine Jouve
    Antoine Jouve

    18 abonnés 3 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 11 janvier 2017
    Probablement le meilleur film japonais de l'année 2016 ! Kôji Fukada incarne vraiment la nouvelle vague du cinéma japonais avec une mise en scène à couper le souffle.
    velocio
    velocio

    1 163 abonnés 3 025 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 11 janvier 2017
    Aux côtés de Ryusuke Hamaguchi et Katsuya Tomita, Koji Fukada fait partie de la nouvelle génération de réalisateurs japonais. "Harmonium", Prix du jury de la sélection Un Certain Regard du Festival de Cannes 2016, est son 5ème long métrage. Avec ce film, à la fois thriller et mélodrame, Koji Fukada s’annonce à seulement 36 ans comme un réalisateur majeur du cinéma japonais. Jusqu’à présent, il a su se montrer à l’aise dans des genres très différents. Pour atteindre les sommets du cinéma, un objectif que son talent peut lui permettre d’atteindre, la question est posée de savoir si il est préférable pour lui de continuer à papillonner d’un genre à l’autre ou bien de se fixer sur un genre bien précis.
    EricDebarnot
    EricDebarnot

    186 abonnés 1 262 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 11 août 2017
    Tiens, il y a presque quelque chose de "coréen" dans la dose massive de souffrance et de malaise que nous inflige Kôji Fukada au long de son "Harmonium" (titre français bancal car ignorant la seconde partie de film, la plus terrible, alors que le titre original, "Au bord du gouffre" faisait parfaitement l'affaire...) : en suivant les traces de Pasolini ("Théorème", bien évidemment) et en confrontant le récit symbolique de la famille qui se désintègre sous la pression exercée par un élément étranger aux "trucs" du cinéma de fantômes japonais, Fukada trouve des angles inédits pour se livrer à ce qui est apparemment une critique en règle de la sacro-sainte famille japonaise. Pour un spectateur occidental, cet aspect-là n'est certainement pas le plus saillant, mais il sera inévitablement sensible à la déréliction croissante du film, au fur et à mesure que se déroule le mécanisme implacable de la destruction des relations entre les personnages du film. On peut trouver le film accablant, manipulateur même (le personnage de la fillette et son terrible "accident"), on peut - à mon avis à tort - critiquer la facilité des ellipses du récit, mais il est impossible de nier l'extraordinaire précision de la mise en scène de "Harmonium", qui enchaîne des plans magistraux, d'une intelligence parfois même fulgurante. Terminons en soulignant qu'on peut ramener le conflit fondamental du film à la difficulté (l'impossibilité, même...) d'inclure dans un même cadre la famille entière et le "membre rapporté" : on n'y parviendra que deux fois - les deux fois au bord d'une rivière - en ouverture et en clôture d'une tragédie radicale...
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