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Synopsis
Dans une discrète banlieue japonaise, Toshio et sa femme Akié mènent une vie en apparence paisible avec leur fille. Un matin, un ancien ami de Toshio se présente à son atelier, après une décennie en prison. A la surprise d'Akié, Toshio lui offre emploi et logis. Peu à peu, ce dernier s’immisce dans la vie familiale, apprend l'harmonium à la fillette, et se rapproche doucement d’Akié.
Chaque magazine ou journal ayant son propre système de notation, toutes les notes attribuées sont remises au barême de AlloCiné, de 1 à 5 étoiles. Retrouvez plus d'infos sur notre page Revue de presse pour en savoir plus.
Incroyablement complexe et subtil, Harmonium marque l'avènement d'un grand ciénaste, Koji Fukada.
J'ai découvert Fukada il y a dix ans, au Festival des 3 continents de Nantes, pour un de ses premiers films, qui s'appelait Hospitalité, et qui racontait l'irruption d'un intrus dans une famille tranquille, sous la forme d'une comédie. Le film n'a jamais été distribué en France à ma connaissance.
Dix ans après, Fukada écrit et réalise ...
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traversay1
2 565 abonnés
4 405 critiques
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3,5
Publiée le 13 janvier 2017
Les réussites récentes en provenance de Corée ont un peu occulté une évidence historique : le cinéma de la cruauté, en Asie, c'est d'abord celui du Japon. Le jeune réalisateur Koji Fukuda, avec Harmonium, reprend le flambeau après ses illustres confrères du siècle dernier : Masumura, Imamura et Oshima. Harmonium tient sur un secret du passé et un drame au beau milieu de son récit. Le restant est quiétude apparente et vision peu ...
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Laurent C.
227 abonnés
1 133 critiques
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4,0
Publiée le 11 janvier 2017
Surtout ne jamais s'arrêter aux stéréotypes d'une société japonaise paisible et harmonieuse. Derrière ces banlieues pavillonnaires bordées de forêts magnifiques, vivent des familles avec leurs douleurs, leurs secrets et leurs violences refoulées. "Harmonium" raconte le récit d'un père de famille, Toshio, lequel tient une petite entreprise de montage, héritée de son père, qui, du jour au lendemain, se retrouve nez à nez avec un ami ...
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Ninideslaux
56 abonnés
209 critiques
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5,0
Publiée le 15 janvier 2017
Ne lisez pas le petit dépliant sur papier glacé disponible à la caisse! Prenez le, et lisez le -après. En effet, le jeune réalisateur hyper doué, Kôji Fukada y explique longuement comment il a voulu étudier en détail cette absurdité qu'est la famille. Comment elle se fait, comment elle se défait. C'est vrai: cet aspect là est présent, surtout dans la deuxième partie. Mais, comme vous avez lu qu'il s'agit de l'intrusion d'un ...
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Pour Koji Fukada, la famille s'oppose au fait que l'être humain porte en lui une solitude contre laquelle il ne peut pas lutter. Avec Harmonium, il est parti de ce constat pour décrire une famille dont les membres prennent conscience de cet état tout en étant obligés de cohabiter. Le metteur en scène développe :"Le cinéma japonais idéalise le lien familial, mais en diffusant ainsi l’image d’une "famille idéale" démodée et stéréotypée, on renie le
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Questionner la violence
Koji Fukada a commencé à penser à ce film en 2007 en imaginant que la venue d'un intrus violent pourrait être le point de départ de la réflexion d'un couple sur l'état de sa relation. Il a ensuite commencé à questionner la définition même de la violence. Le cinéaste explique : "En fait la violence est inexplicable. Comme dans une catastrophe naturelle où les causes ne relèvent ni du bien ni du mal, le criminel, au moment de commettre son crime, n
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Retrouvailles
Le réalisateur Koji Fukada connaît bien son comédien Kanji Furutachi dans la mesure où les deux hommes travaillent ensemble depuis un court métrage que le premier a réalisé en 2008. Ils ont ainsi collaboré sur "Tokyo ningen kigeki" (2008), Hospitalité (2010), Au revoir l'été (2013), "Sayônara" (2015) et Harmonium (2016).
L'une de mes séances les plus douloureuses de l'année de sa sortie ...
I'm A Rocket Man
Biopic d'un groupe des années 70 très célèbre au Québec qui est très plaisant à suivre ! Alors certes il faut accrocher avec leur musique qui est un peu lente et répétitive (à mon goût) mais autrement j'ai adoré suivre la formation du groupe, la façon dont les membres ont vécu la notoriété, les affres de la création... et pour un fois je les ai trouvé plutôt attachants et ça change un peu de tous ces biopics de groupes de rock où l'ego, la drogue et le sexe détruisent tout ! Là on voit juste des gars gentils & simples découvrir les joies et les déconvenues de la célébrité et c'est agréable comme tout !! Bravo !!