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    Harmonium
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    Stéphane C
    Stéphane C

    53 abonnés 389 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 21 janvier 2017
    Koji Fukada ébranle sérieusement l'équilibre d'une famille a priori parfaite. un drame psychologique inquiétant et particulièrement dérangeant et qui m'a un peu fait penser à "Théorème" de Pasolini ...
    beautifulfreak
    beautifulfreak

    93 abonnés 343 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 21 janvier 2017
    Une réalisation sobre et épurée, en apparence sereine, mais un récit dense à l'intensité dramatique croissante, entre la tragédie familiale intimiste et le thriller psychologique. N'y allez pas si vous êtes un peu déprimés, ceci n'est vraiment pas une comédie (vous l'aurez sans doute deviné). Le réalisateur y amène toutefois une petite touche fantastique typiquement nippone distillant une poésie rédemptrice qui peut compenser la noirceur et la tristesse du sujet. J'ai trouvé ça beau, long sans être chiant, émouvant sans le côté mélodramatique plombant. Du coup j'ai bien envie de découvrir "Au revoir l'été" du même réalisateur.
    DestroyGunner
    DestroyGunner

    22 abonnés 865 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 21 janvier 2017
    Palme de l'originalité pour ce film assez statique mais dont l'intrigue psychologique est passionnante et ne se dévoile qu'à partir de la seconde partie. Bonne réalisation, très froide et adaptée au scénario. Acteurs excellents. Dommage que la manière dont la fin est filmée soit assez décevante (du moins comme je l'ai percue) et gâche un peu par sa maladresse la noirceur crédible du reste du film. Cela ne doit toutefois pas arrêter le spectateur cinéphile.
    Jean-Patrick Lerendu
    Jean-Patrick Lerendu

    13 abonnés 152 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 21 janvier 2017
    Tout juste sorti de prison ,Yasaka, arrive chez Toshio, et au regard du passé, bien mystérieux,obtient de lui qu'il le fasse travailler chez lui. Il est assez vite accepté par sa charmante petite fille Hotaru et puis par son épouse Akié, au départ très réservée. Yasaka va assez vite également tomber amoureux de Akié. Mais dans cette vie ordinaire, le destin va frapper lourdement cette famille unie. Très beau film joué avec beaucoup de sensibilité. A voir;
    Cinephille
    Cinephille

    135 abonnés 627 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 19 janvier 2017
    Épouvantable mélo où rien ne nous est épargné question lourdeur et grotesque. Beau combat entre le scénariste et le réal pour en arriver là.
    Maxence!
    Maxence!

    13 abonnés 107 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 19 janvier 2017
    Dramatique et brutal sur fond de banlieue japonaise où les protagonistes viennent se confronter dans une tragédie à rebondissement finement mise en scène. Très Japonais, ce couple habité par ses distances, l'amour des enfants, un hygiénisme compulsif, la dureté derrière le formalisme.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 20 janvier 2017
    Un film avec des longueurs mais pas longuet.
    Son scénario original avec ses personnages travaillés et qui évoluent dans l'histoire est très plaisant, son seul défaut est peut être son rythme assez lent, qui ne réussit pas vraiment aux spectateurs pas en forme, mais le film parvient tout de même à garder ses spectateurs en haleine : nous étions 30 dans la salle à Paris et tout le monde à très bien reçu le film.
    Agréable.
    dagrey1
    dagrey1

    86 abonnés 655 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 16 janvier 2017
    Dans une discrète banlieue japonaise, Toshio et sa femme Akié mènent une vie en apparence paisible avec leur fille Hotaru. Un matin, Yasaka, un ancien ami de Toshio qui sort de prison se présente à son atelier. A la surprise d'Akié, Toshio lui offre emploi et logis. Peu à peu, ce dernier s’immisce dans la vie familiale, apprend l'harmonium à la fillette, et se rapproche doucement d’Akié.

    "Harmonium" est un film de Koji Fukada. Le film repose sur un scénario qui, bien qu'il décrive le quotidien d'une famille et des membres qui la composent, souligne l'imprévisibilité qui peut surgir à chaque instant.

    Ici, l'imprévisibilité prendra la forme d'un "grain de sable", Yasaka, qui vient de purger une peine de prison pour meurtre et qui est lié par son passé à Toshio.

    Yasaka, à l'image du visiteur de Théorème de Pasolini, va devenir un élément perturbateur qui va sérieusement détraquer la belle mécanique familiale de cette famille nucléaire.
    Sans spoiler, je confesserai simplement que le film va basculer dans le drame aussi ordinaire qu'imprévisible. En tant que spectateur, je n'ai eu aucune difficulté à me retrouver dans la peau des personnages, Koji Fukada comme d'autres réalisateurs japonais comme Kore Eda (tel père tel fils) ayant le ton juste pour immerger son public dans son histoire.

    Le film montre des relations sociales très policées et pleines de politesse qui sonnent aussi japonais qu'elles ne semblent éloigner de notre monde occidental. Pour autant, tout n'est pas parfait au pays du soleil levant.

    Si le réalisateur présente son métrage comme une film sur la famille dont "le coeur bat au rythme du métronome" qui permet à Hokaru de travailler son harmonium, même si ses individualités ont des comportements différents, j'ai surtout ressenti beaucoup de tristesse et d'empathie pour cette famille frappée par un coup sort, fruit du destin mais pas vraiment du hasard.
    A l'image d'un certain cinéma japonais, Koki Fukada nous montre de façon très réaliste et minimaliste "les grains de sable" de la mécanique familiale et comment ses membres surmontent différemment les épreuves (Toshio affronte l'épreuve comme une punition divine alors qu'Akié est tombée dans la souffrance).
    A l'appui du film, on peut souligner un casting solide: Tabanodu Asana inquiétant dans le rôle d'Yasaka, Mariko Tsutsui (Akié) et le "taiseux" Kanji Furutachi dans le rôle de Toshio.
    Yves G.
    Yves G.

    1 275 abonnés 3 287 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 16 janvier 2017
    Une famille ordinaire en apparence : Toshio et sa femme Akié, Hotaru leur fille de huit ans qui apprend l’harmonium (quel instrument au son hideux dont on se demande par quel sadisme son apprentissage peut être préféré à celui du piano !). Le vernis lisse de ce bonheur tranquille cèdera à l’arrivée de Yasaka qui vient d’être libéré de prison. Un lourd secret le lie à Toshio.

    Pas facile de résumer "Harmonium" sans en dire trop… ou pas assez.
    Dire que le film se compose de deux parties que huit années séparent, qu’il se construit autour d’un drame en son milieu, est-ce trop en dire ? Évoquer l’arrivée du fils de Yasaka dans sa seconde partie et les rapports complexes qu’il noue avec Toshio, un père de substitution, et avec Akié, que le remords a broyée, est-ce trop en dévoiler ? Ma foi non… puisque je le fais.

    Mais surtout parce que le film de Koji Fukada ne repose pas sur le suspense. Il ne s’agit pas tant de savoir ce qui va se passer – ou ce qui s’est passé avant le début du film – que de mesurer l’impact que ses événements auront. Le film nous induit en erreur qui nous laisse croire que son principal personnage est le mystérieux Yasaka et le lourd secret qu’il porte. Comme Terence Stamp dans Théorème de Pasolini, Yasaka vient faire exploser une famille, révéler les failles qui la fissuraient déjà et qui n’attendaient que l’occasion de s’élargir.

    Le problème dans "Harmonium" est précisément son ambiguïté. Le réalisateur installe une ambiance oppressante et nous maintient dans l’attente anxieuse d’une explosion de violence. Il y réussit parfaitement. Mais, outre qu’une attente anxieuse n’est jamais très agréable, elle débouche sur … rien. Un vide. Une faille qui s’est élargie. On s’embarquait pour "Shokuzai" (l’épatante mini-série japonaise de Kiyoshi Kurosawa sur le meurtre non élucidé d’une fillette) ; on a au bout du compte "Cris et chuchotements".
    leoline
    leoline

    27 abonnés 93 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 16 janvier 2017
    C'est du pur jus japonais... lent, profond, contemplatif, corrosif, violent, ténébreux, terriblement efficace dans le déroulé par a-coups ... Filmé avec précision ce cinéma japonais prend son temps et vous démonte totalement la nature humaine comme écorchée vive au bout de 1h58! Tout y passe entre tabous, révélations; acharnement du sort, soumission, superstition, machisme, rébellion. Harmonium n est certes pas l apologie de l harmonie familiale et vous transporte dans une longue descente aux enfers de vos profondes turpitudes... Âmes sensibles s abstenir sur le plan psychologique ce voyage intérieur est la révélation de nos bas-fonds... J ai bien sûr adoré.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 16 janvier 2017
    Je ne suis pas du tout connaisseur du cinéma japonais, Harmonium est une belle découverte dans son genre. Loin des thrillers psychologiques occidentaux, c'est une histoire tout en retenue qui nous est proposée ici.
    Bousculés dans leur quotidien si "harmonieux", les émotions sont étouffées, cristallisées jusqu'à éclater de manière inattendue dans une violence sourde qui nous surprend. La mise en scène et le montage sont intelligents, les deux parties du film étant reliées par une transition efficace et symbolique.
    Ninideslaux
    Ninideslaux

    67 abonnés 222 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 15 janvier 2017
    Ne lisez pas le petit dépliant sur papier glacé disponible à la caisse! Prenez le, et lisez le -après. En effet, le jeune réalisateur hyper doué, Kôji Fukada y explique longuement comment il a voulu étudier en détail cette absurdité qu'est la famille. Comment elle se fait, comment elle se défait. C'est vrai: cet aspect là est présent, surtout dans la deuxième partie. Mais, comme vous avez lu qu'il s'agit de l'intrusion d'un mystérieux inconnu dans une famille unie d'une petite ville japonaise, vous allez vous attendre à une oeuvre intello, un peu prise de tête..... genre Théorème quoi. Or, c'est avant tout un formidable, un effrayant thriller (à la coréenne.... on pense forcément au génial Park Chan-Wook, mais en plus psychologique, en plus feutré, et en moins gore: il n'y a guère qu'une image dérangeante). Où se mêlent la culpabilité, l'esprit de vengeance -et le secret.

    Le film est en deux partie. Un jour Toshio (Kanji Furutashi), qui exploite un modeste atelier de mécanique voit à sa porte, venu du passé, Yasaka (Tadanobu Asano) qui sort de dix ans de prison. Ils étaient amis -mais en dix ans, Toshio ne lui a pas rendu une seule fois visite. Alors pourquoi lui offre t-il tout à coup, non seulement un travail dans son atelier, mais le gite et le couvert? Qu'est ce qui les a liés, dans ce passé? Et qu'à fait, au juste, Yasaka? Tout cela nous est distillé, à petites gorgées, tout au long du film.

    Yasaka pourrait être un fantôme venu d'autrefois. Il est raide. Ses gestes sont raides. Il est inexpressif. Il porte toujours des chemises blanches immaculées. Ce blanc est important. Le code de couleurs est important. Car il y aura aussi du rouge trois fois: une robe de fête de petite fille; un tee-shirt; le sac à dos d'un ado. Toujours exactement le même rouge carmin, violent, qui agresse l'oeil.

    Toshio a une adorable, une joyeuse petite fille, Hotaru, (Momone Shinokawa) d'une dizaine d'années, qui apprend l'harmonium. Bizarre, non? Imaginer qu'au Japon il y a des enfants qui apprennent l'harmonium.... Elle aime bien son instrument, moins son prof.... Autre bizarrerie, la famille est protestante, du moins l'épouse de Toshio, Akie (Mariko Tsutsui) l'est, très pratiquante et très croyante. Ce qui peut expliquer en partie son évolution dans la seconde partie du film. Au début, elle s'étonne de l'accueil de Yasaka. Puis, petit à petit (c'est l'aspect Théorème....) elle est séduite par ce garçon bizarre mais charmant, carrément plus séduisant que Toshio, et qui joue de l'harmonium, lui aussi... On se livre, on organise des pique-niques, on fait des photos de groupe...

    La deuxième partie du film se passe huit ans après. Hotaru (Kana Mahiro) ne fait plus de musique. Yasaka est parti. L'atelier de mécanique marche plutôt bien. Et Akie est devenue une obsédée de la propreté. Cette moderne lady Macbeth se lave les mains, en comptant, plus longtemps qu'un chirurgien avant une opération à coeur ouvert. Et ne se déplace jamais sans ses lingettes désinfectantes. Un nouveau personnage, un jeune apprenti, Takashi (Taiga) va prendre sa place dans le puzzle familial qui peut à peut, se met en place.

    Je crois que le mot qui résume le film, c'est: perfection. La subtilité dans le déroulement du scénario, l'angoisse latente qu'il suscite, tout cela est magistral. A voir absolument!!
    Loïck G.
    Loïck G.

    282 abonnés 1 628 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 14 janvier 2017
    J’ai l’impression qu’il y a tout un déploiement de techniques dans ce film qui demeure malgré tout d’une belle élégance et ne laisse pas paraître un savoir-faire éloquent. Au bout du compte c’est quasiment un film policier que nous livre le réalisateur japonais en relatant l’histoire d’une famille, déjà bien fragilisée, et que l’arrivée d’un ami du mari va venir totalement chambouler. Il s’appuie sur son propre scénario, dont les ressorts psychologiques manipulent l’âme humaine avec une discrétion étonnante. Un respect paradoxal, au vu des situations engendrées par la révélation d’un passé que les protagonistes ignorent totalement, bien qu’il les concerne, à différents niveaux. C’est toute la subtilité du propos du jeune cinéaste entouré par des comédiens formidables.
    pour en savoir plus
    dominique P.
    dominique P.

    784 abonnés 2 027 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 14 janvier 2017
    J'ai bien aimé ce film asiatique tout en sobriété.
    L'atmosphère est bien pensée et la psychologie est très bonne.
    Cependant, aux 2/3 du film j'ai trouvé l'ambiance de l'histoire trop dramatique, trop lourde, trop triste.
    papalou
    papalou

    14 abonnés 225 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 18 février 2017
    Un " silence" en séance du matin et le soir un petit coup d'" harmonium"..... Éternel empire du soleil levant...
    D'ailleurs je retrouve Tadanobu Asano présent dans le film de Scorcese. Méconnaissable !
    Le cinéma me fait voyager dans les méandres des cultures humaines !
    Le réalisme de la mise en scène particulière sert parfaitement la vie sociale de ces personnages; véritable spectacle qui se déroule comme une pièce de théâtre : une de Vie de couple, travail, fidélité , amour, respect de promesse, confiance, Humanité, désir, ....
    Dans harmonium il y a un tel décalage entre les protagonistes que je me suis demandé si il n'y avait pas un Cyborg qq part....Koji Fukada ne s'intéresse pas au faits réels mais observe comment ses personnages comprennent les éléments qui leur parviennent quotidiennement au cours du recit et de leurs rencontre...
    Et enfin comment ses mêmes personnages les comprennent avec leurs filtres, leurs culture et histoire personnelle, et même avec leurs Demons et névroses...
    Étrange impression que j'ai ressenti moi spectateur.... Puis tel un feu d'artifice mal préparé, tout explose et s'enchaîne dans un tourbillon de situation les plus sordides....
    Les qq scènes de séduction et charnelles ont provoqué chez moi trouble et voire gêne mais encore avec une retenu qui débouche sur de la violence froide.
    La troupe de comédiens qu'à réuni Koji F est excellente, et leurs jeux semblent être piloté au millimètre jusqu'au expression des visages....
    Au final ce recit récit possède des accents assez Chabrolien avec un souffle venimeux.
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