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    Un Vent de liberté
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    13 critiques spectateurs

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    islander29
    islander29

    755 abonnés 2 270 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 19 juillet 2017
    Un film assez discret dans sa mise en scène, ainsi que dans la photographie et la lumière. Ne vous attendez pas non plus à une sympathique ballade à la campagne.....Non la subtilité du film réside dans la préparation du départ de Téhéran. Elle donne lieu à moult rencontres assez banales mais qui ont pour sujet une histoire de famille et une maman malade. Le rythme est nerveux, les dialogues continuels (trop ?) et en fait d'extérieur, on a le droit à beaucoup de rues embouteillées (un peu dommage de n'en voir plus de Téhéran)......le jeu des acteurs est convaincant. C'est un peu bavard et sans beaucoup d'émotions, mais le cheminement du scénario en fait un film intéressant.....Si vous hésitez il y a quand même des films art et essai plus intéressants actuellement sur les écrans.. Des films sortis la semaine dernière en l'occurrence..
    velocio
    velocio

    1 160 abonnés 3 022 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 27 juin 2017
    Mis à part les spectateurs de l’édition 2013 du Festival des 3 continents qui avaient pu voir "Bending the rules", le deuxième long métrage de Behnam Behzadi, film auquel ils avaient accordé le Prix du public, les cinéphiles français n’avaient eu jusqu’à présent qu’une occasion de « rencontrer » ce réalisateur iranien de 45 ans. C’était en 2007, pour le film "Half Moon" de Behnam Behzadi dont Behnam Behzadi était le coscénariste. "Un vent de liberté", son 3ème long métrage en tant que réalisateur, faisait partie de la sélection Un Certain Regard du Festival de Cannes 2016 et Diaphana Distribution a la bonne idée de le sortir en salles.

    Comme c’est le cas dans la plupart des grandes villes de la planète, Téhéran est une ville très polluée et qui le devient encore plus quand intervient un phénomène d’inversion de température. Que peut faire une fratrie de 2 sœurs et d’un frère lorsque le corps médical leur annonce que, dans ces conditions, Mahin, leur mère, touchée par des problèmes pulmonaires, doit impérativement quitter la capitale, sinon, « c’est la mort » ? Très simple : décider que cette vieille femme doit aller vivre dans la maison que possède la famille dans le nord du pays. Sauf qu’il est hors de question de la laisser partir seule. Mais alors, qui pour l’accompagner ? Qui pour quitter ses habitudes, son travail, ses amis ? Bien entendu, aussi bien Homa, la sœur aînée, que Farhad, le frère, adorent leur mère tout autant que Niloufar, la petite dernière avec ses 35 ans, celle qui, depuis longtemps, prend soin de Mahin. Bien entendu, mais … pour Homa et Farhad, la décision est prise : c’est Niloufar, forcément, qui va tout quitter et accompagner Mahin. Certes, c’est elle qui, à Téhéran, a la charge de l’atelier de confection familial. Elle se sent donc responsable de la poignée d’ouvrières qui y travaillent, mais elle n’a pas d’enfant, elle n’est même pas mariée et, pour Homa et Farhad, plus âgés qu’elle, elle doit se comporter, elle va se comporter, comme d’habitude, tel un pion qu’on peut déplacer sans lui demander son avis ! Sauf que, cette fois ci, un vent de liberté se met à souffler et la docilité n’est plus de mise.
    Dans "Un vent de liberté", il est très vite évident que Behnam Behzadi et Hassan Shahsavari, les deux scénaristes, ont choisi la subtilité plutôt que la représentation lourdingue d’un conflit familial. En effet, ce qu’on exige cette fois-ci de Niloufar ne représente pas, pour elle, un drame absolu et on sent parfois qu’elle aurait presque pu proposer elle-même, dès le début, d’accompagner sa mère hors de la pollution de Téhéran. Ce qu’elle n’apprécie pas, et on la comprend, c’est la façon brutale qu’ont son odieux de frère et sa sœur de décider pour elle. Et si c’était les seuls ! Non, il y a aussi Soheil, l’homme qu’elle aime, qui s’avère n’avoir jamais osé lui dire qu’il avait la garde d’un fils de 10 ans né d’une première union : là aussi, Niloufar a la nette impression qu’on veut lui forcer la main ! Quant à la façon choisie par Niloufar pour prendre son destin en main, pour inverser ce rapport de force avec Homar et Farhad, là aussi la finesse est de mise. A tel point que les discussions entre spectateurs risquent d’être animés entre celles et ceux qui sortiront convaincus que Niloufar a vraiment pris son destin en main et les autres, convaincus du contraire !

    Il est loin le temps où les réalisateurs iraniens étaient contraints de filmer des enfants pour parler de leur pays et du monde des adultes. Troisième long métrage de Behnam Behzadi, "Un vent de liberté" nous permet de faire connaissance avec un réalisateur de grand talent qui, avec l’aide d’une distribution très solide, sait apporter beaucoup de finesse dans sa dénonciation de la condition féminine dans son pays.
    Laurent C.
    Laurent C.

    237 abonnés 1 133 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 22 juillet 2017
    Pas facile d'être une femme célibataire et sans enfant, même quand on est cheffe d'entreprise et qu'on vit dans la belle et moderne ville de Téhéran. C'est le cas de Niloofar, qui gère un atelier de couture, et entretient une relation plutôt agréable avec un promoteur immobilier, jusqu'au jour où sa mère est hospitalisée et que sa famille décide pour elle qu'elle devra aller s'en occuper dans un village du nord du pays. "Un vent de liberté raconte une nouvelle fois le désir d'émancipation d'une femme dans un pays, l'Iran, perdu entre modernité et tradition. C'est bien là le problème. Le réalisateur raconte un pays nécessairement confronté à la privation de liberté de ses femmes. A force de raconter ce drame des femmes, le cinéma oriental se perd dans une sorte de stéréotype artistique où les créateurs seraient les bien-pensants et viendraient vendre aux spectateurs occidentaux le combat pour leur liberté. Le réalisateur choisit une mise en scène très sobre, voire parfois ennuyante. Pourtant, la photographie, souvent belle, montre une ville gigantesque, contemporaine, qui étouffe sous le carburant des voitures. Cette thématique de la pollution urbaine est très intéressante et est hélas escamotée par le cinéaste. Il aurait plus gagné en originalité en dépeignant l'étouffement urbain, signe d'une modernité qui n'aboutit pas vraiment. Du coup, "Un vent de liberté" devient parfois presque pénible, sinon agaçant à regarder, avec ces portables qui sonnent tout le temps et la série de personnages campés dans des caricatures. Il y avait pourtant de l'idée, du mouvement, mais "Un vent de liberté rate un peu son objectif.
    isakkk
    isakkk

    14 abonnés 193 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 8 août 2017
    Un film d'émancipation mais on ne le voit pas venir comme ça ! Une jeune femme qui adore sa maman se voit imposer par sa fratrie de quitter Téhéran pour accompagner sa mère dont les poumons ne peuvent plus supporter la pollution. Elle doit aussi quitter son amoureux en devenir et son travail parce qu'en tant que célibataire, c'est son rôle. Elle l'admet dans un premier temps et puis se rebelle, tout en continuant à prodiguer beaucoup d'amour à sa mère. C'est touchant et l'histoire d'amitié entre cette jeune femme et sa nièce est très belle aussi...
    Daniel C.
    Daniel C.

    131 abonnés 715 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 24 juillet 2017
    Ce qui me séduit et m'étonne dans le cinéma iranien, c'est comment l'amour est magnifié en ne s'appuyant que sur les paroles, les regards, les silences. Quand on prononce le nom de ce pays, c'est d'abord le personnage de l'ayatollah Khomeini, qui surgit avec son cortège d'empêchements multiples, de voiles, d'interdits. Mais, ce que le cinéma iranien m'enseigne, à contre-courant de tous les préjugés ou allants-de-soi censés départager le monde, c'est la subtilité des échanges. Certes, les femmes sont voilées, leurs corps dissimulés, certes une place particulière est faite à la parole des hommes, mais curieusement, même si les conflits ne se règlent pas dans la violence frontale, la liberté de dire semble toujours respectée dans le couple. Cela prend parfois du temps, rien ne se traite en direct, mais ce que chacun a à dire semble parvenir à se faire entendre. "Un vent de liberté", quel titre magnifique pour dire combien cette femme va oeuvrer pour réagir à l'assignation, qui lui est faite d'occuper la place de la fille, qui va se dévouer à accompagner sa mère dans ses vieux jours. Oui, elle est célibataire et sans enfants, certes son entreprise de confection n'est pas extrêmement rentable, mais elle lui offre la possibilité de se sentir engagée dans une activité, qui lui plaît, qui offre du travail à plusieurs autres femmes. Ces femmes entre elles sont entreprenantes et actives, c ne sont pas des femmes cantonnées dans l'entretien de leur intérieur, ce ne sont pas des "femmes au foyer". Niloofar, l'héroïne du film, ne cèdera sur rien de ce qui constitue l'essentiel, à savoir sa liberté de choix et son autonomie. Elle est prête à risquer la solitude plutôt que de s'asservir. L'autre héroïne du film, c'est Téhéran, la ville dans laquelle l'air est irrespirable tant le taux de pollution est élevé. Les écoles sont régulièrement fermées pour cause de pollution et les enfants contraints de ne pas aller à l'école. Behnam Behzadi signe ici un film féministe, qui montre une femme, qui ne plie pas face aux exigences et pressions familiales culpabilisatrices empreintes de mauvaise foi, qui tentent de lui signifier quel serait son devoir. C'est réjouissant de découvrir un tel film en cette période estivale !
    ffred
    ffred

    1 490 abonnés 3 966 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 28 février 2018
    Régulièrement nous viennent d'Iran de petits bijoux. Un peu déçu ici mais malgré tout Un vent de liberté se laisse regarder. Une mise en scène solide, discrète et un scénario émouvant nous offrent un beau portrait de femme, mais qui ne sort pas vraiment de l'ordinaire. C’est parfois un peu inégal même si on s'attache facilement aux personnages tout autant qu'au film dans son ensemble. Où l'on voit tout le chemin qui reste à parcourir pour les femmes en Iran (et ailleurs) même si les choses avancent à petits pas. Sahar Dowlatshahi (vue dans Querelles) dans le rôle titre est formidable. Avec aussi Ali Mossafa (Le passé). Au final, un film intéressant mais qui manque peut être un peu de puissance et d'originalité. Un portrait pas vraiment nouveau de l'Iran d'aujourd'hui, honnête, mais qui ne restera pas dans les esprits. Tout le monde n'est pas Asghar Farhadi ou Jafar Panahi...
    Hotinhere
    Hotinhere

    410 abonnés 4 730 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 21 avril 2020
    A Téhéran, la bataille d'une femme pour défendre son indépendance face à sa famille. Un portrait de femme sobre et émouvant, qui manque un peu d'intensité mais qui dénonce subtilement, en évitant la censure, les injustices faites aux femmes en Iran.
    soulman
    soulman

    67 abonnés 1 151 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 22 juillet 2017
    Très beau film iranien, critique d'une société où la femme célibataire n'est qu'une valeur d'appoint, qui doit servir sa famille avant tout. C'est le portrait magnifique d'une femme active, amoureuse, qui veut commencer à vivre pour elle-même, admirablement interprétée par une actrice parfaite, dont le jeu nuancé est pour beaucoup dans la réussite de cette oeuvre.
    traversay1
    traversay1

    3 081 abonnés 4 620 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 6 août 2017
    Ce n'est pas la première fois que le cinéma iranien se penche sur la condition féminine. Un vent de liberté a cependant pour lui de livrer un portrait très travaillé d'une femme de 35 ans, célibataire et chef d'entreprise. L'écriture du film est précise, subtile, parfois violente, donnant une large place aux dialogues. Il est vrai que la mise en scène est simplement fonctionnelle et que la dramaturgie semble un peu trop lié aux sonneries constantes des portables. Ceci mis à part, l'on se retrouve dans une brillante étude de mœurs, au coeur d'une famille conflictuelle, un peu comme dans un film d'Asghar Farhadi, en moins virtuose tout de même. Mais c'est la figure féminine qui importe, qui évolue vers la fin des compromis dans une révolte assumée et libératrice. Le visage lumineux de Sahar Dolatshahi, encore une actrice iranienne remarquable, donne tout son éclat et sa résolution à Un vent de liberté.
    missfanfan
    missfanfan

    74 abonnés 829 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 29 juillet 2017
    Autant le dire je suis très fan de cinéma Iranien mais l'à pour le coup je me suis un peu ennuyée le film n'avancait pas assez à mon gout sinon les acteurs ne sont pas mal c'est dèja ça
    Anne M.
    Anne M.

    62 abonnés 626 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 28 juillet 2017
    Téhéran de nos jours. Niloufar , célibataire de 35 ans , sans enfants, vit avec sa mère âgée et dirige un petit atelier de couture. Elle a une soeur et un frère aînés. Elle fréquente un entrepreneur immobilier, Soheil. Jusqu’au jour où sa mère ne supporte plus la pollution de la capitale iranienne et se trouve hospitalisée pour insuffisance respiratoire.

    Le frère et la soeur de Niloufar décident de l’avenir à sa place, alors qu’elle apprend que son ami Soheil a la garde de son fils.

    Comme plusieurs films iraniens diffusés dans nos salles d’art et d’essai, « Un vent de liberté » se situe hors de tout contexte politique ou religieux explicite. Les femmes y portent un foulard. L’accent est mis sur le drame familial qui se joue lequel pourrait avoir une portée universelle, non contextuelle. Et certaines circonstances du monde contemporains : la pollution atmosphérique et l’interminable sonnerie des téléphones portables.

    Je ne trouve pas ce film particulièrement féministe. Les préjugés familiaux sur la soeur qui n’a ni mari ni enfants pourraient se rencontrer ailleurs.

    J’ai plutôt saisi un message sur les difficultés de communication propres à l’époque (à cause des portables, mais pas seulement), dans un couple ou dans une famille.

    Comme le dit le titre, la liberté ici reste un vent, et non un fait.

    Au final, un film vraiment intéressant, très bien joué, singulier (comme d’autres films iraniens), dans un Téhéran plus qu’irrespirable.

    Mon blog : larroseurarrose.com
    Bicheyrejp
    Bicheyrejp

    11 abonnés 178 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 16 avril 2020
    Malgré quelques longueurs, ce film se laisse regarder, on s’attache à celle belle héroïne partagée entre devoir et envie d’indépendance, il nous permet de mieux découvrir les restes nauséabonds d’une société machiste. Et puis la pollution est partout, affaiblissant l’humanité qui se complait dans ce marasme écologique dont nous sommes les premiers à profiter. Une belle réflexion.
    Eva G
    Eva G

    62 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 21 avril 2020
    Behnam Behzadi arrive à mettre en image la condition de la femme qui, finalement, ne se résume pas seulement à celle de l'Iran. Ici, c'est Niloofar qui incarne cette femme forte ne souhaitant pas le pouvoir de décison à ses frères et sœurs. Mais cette femme existe dans chaque de pays. Cette femme qui se bat chaque jour pour obtenir le droit de vivre sa vie comme elle le consent n'a pas le frontière.
    C'est ce qui fait la force de ce film car n'importe quelle femme peut s'identifier à Niloofar.
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