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CH1218
155 abonnés
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4,0
Publiée le 31 août 2015
Toute ressemblance avec un assassinat perpétré à Dallas le 22 novembre 1963 est intentionnellement voulu. Par cette fiction politique, Henri Verneuil dissèque la réalité et dénonce avec vigueur les rouages d’un pouvoir quel qu’il soit à (faire) commettre des actes meurtriers. A relever au milieu de cette enquête, une reconstitution de l’expérience scientifique dite de Milgram proprement stupéfiante datant du début des années soixante. Malgré plusieurs incohérences ou erreurs de raccords, « I ...comme Icare » fait partie de ces films qui suscite un intérêt à aller approfondir les questions soulevées par l’intelligence de son scénario. Yves Montant interprète à la perfection la ténacité de ce procureur à découvrir coûte que coûte l’effroyable vérité, quitte à s'en brûler les ailes.
Un grand classique des années 70. Henri Verneuil, réalisateur plutôt classique, de bons polars ,avec des acteurs vedettes , s'attaque à un film plus politique , inspiré par l' assassinat de John Kenendy. Le film jouit d'un gros budget et transpose les faits, pour pouvoir garder une certaine liberté . La mise en scène est robuste, le film parfois un peu lourd , mais l'interprétation de Montand est magistrale, un de ses meilleurs rôles. Un film fort qu'il fallait oser faire.
Thriller s inspirant très fortement le l assassinat de JFK sans pour autant reprendre les noms et les lieux; I comme Icare traite de la difficulté de faire sortir la vérité quand les élites présentent leur propre vérité. La scène de l expérience sur la soumission à ce qui représente autorité est assurément le moment le plus fort du film et le plus intéressant. En fait je pense que ce film m aurait réellement passionné si je n avais vu le JFK d Oliver Stone avant ou la même trame est évidemment reprise mais ou les différents angles de réflexion ont été bien plus développés et sublimés.
Sur ce sujet politique , qui rappelle l affaire Kennedy , Henri Verneuil nous met en scène un thriller efficace au thème toujours d actualité et dans lequel Yves Montand est excellent . Un grand film !
Exactement tout ce que j'aime dans ce film complots, suspense, bonne musique etc pour un vieux film il se laisse regarder et re regarder avec plaisirs ;)
Avec un esprit Columbo mixé à Derrick, "I...comme Icare" est une enquête policière prenante pour les amateurs du genre, et d'autant plus quand elle se confronte à l'expérience de Milgram en dénonçant les méfaits de la soumission à l'autorité. C'est d'ailleurs la présence de cette expérience qui m'a grandement donné l'envie de me pencher sur ce film, et c'est sûr que sans ce passage, l'intensité du film serait moindre. Un film qui donne une leçon et dont on ressort plus instruit sur ce comportement humain qui ne cesse de fasciner.
I comme Icare ou alors I comme Incroyable, comme intemporel, car ce thriller politique offre une vision toujours d'actualité d'un gouvernement manipulé . On y voit bien évidemment la vision de l'assassinat de John Fitzgerald Kennedy mais pas seulement, car on y voit aussi l'impuissance de l'homme a dévoiler la vérité, de dire au monde entier que nous ne sommes que des pantins .
Ici Henri Verneuil s'inspire de "Conversation secrète" de Francis Ford Coppola puis le transpose dans la théorie du complot de l'assassinat de JFK . On saupoudre le tout d'un acteur charismatique, Yves Montand et puis on rajoute une bonne intrigue captivante .
Ce film risque de réconcilier toute personne pensant que Thriller politique = chiant . On ne s'ennuie pas une seconde et ceci grâce a l’enquête qui nous prends vraiment aux tripes de bout en bout . C'est bourré de scènes parfaites comme celle des témoins morts, l'expérience scientifique et bien sur la scene finale tout simplement parfaite .
Pas spécialement surprenant dans son traitement, la fin se devine même facilement mais qu'importe on se laisse emporter dans un film au scénario parfaitement bien écrit . En un mot ? Un super thriller à la Française !
Un film essentiel ! Le film en lui même à très bien vieilli, l'enquête sans chi-chi est vraiment excellente, et met par terre les modèles du genres. Et l'histoire, elle, universelle, est parfaite, et reste la meilleure explication des études de Milgram, souvent reprises,depuis dans des films, mais jamais avec autant de clarté.
Dans une ambiance très "américaine" Verneuil revisite à sa façon l'assassinat de JFK. Le propos est passionnant en bien des points, mais il se retrouve parfois "plombé" par des facilités dans la mise en scène. Coté acteur, Montand pour ne citer que lui est excellent.
I comme Icare signé Henri Verneuil en 1979 est une oeuvre s'inspirant de l 'assassinat de JFK... Il s'agit là d 'un thriller extrêmement bien mené, Yves Montand incarne le procureur Henri Volney homme intègre qui fera s'écrouler tel un château de carte une organisation implacable nommée " Minos " fomentée par le gouvernement qui a pour but d'exécuter l'honnêteté sous toutes ses formes .. La mise en scène dénonce la manipulation de l'homme par l'homme tout en gardant en son centre l'aspect politique du récit sans toutefois alourdir celle-ci de part un excès de véracité en ses propos et cela afin de garder à son oeuvre une trame policière...Le film se déroule dans un pays fictif, qui évoque cependant les Etats-Unis d 'Amérique ..L'ombre de John Fitzgerald Kennedy est représentée ici par le Président Marc Jarry... La minutieuse enquête démarre après l'assassinat de celui-ci dont le nom de code était " opération Zénith ", elle est dirigée par le procureur et son équipe de flics tenaces. Lors de son investigation, il rencontre un psychologue expérimentant la notion de soumission vis à vis de l'autorité. Il s'apercevra, alors que sa réaction au traitement de choc par électricité ( fictive ) d'un patient à un autre sera presque identique à celle de Karl-Erich Daslow ( le supposé ) tireur du Président, dont le rapport de soumission était bien plus grand ... ( nous découvrons à ce moment précis que l'homme quelque il soit peut-être amené contre sa volonté à réagir de manière tardive ). De rencontres en enquêtes, Henri Volney réussit à relier les affaires entre elles tout en éliminant les faux rapports, les faux témoins, les photos truquées ainsi que les fausses douilles. Il reconstitue petit à petit ce vaste puzzle avec adresse en réunissant plusieurs preuves dont une bande magnétique appartenant à Richard Mallory, directeur des activités secrètes aux services spéciaux qui met à jour Ce complot politique. En plus de cela, la cassette audio contient les instructions sur une opération baptisée " I comme Icare " dont le contrat doit-être exécuté avant minuit... Le film de Henri Verneuil montre du doigt la dangerosité de certains politiciens et met en évidence les conspirations de ceux-ci pour accéder au pouvoir. La bande originale signée Ennio Morricone accompagne l'enquête de Yves Montand tel le sifflement d'une balle fracassant une vitre pour atteindre l'intégrité et l'honnêteté en la personne du Procureur lors de ce final mémorable à l 'instar de Icare se brûlant les ailes en se rapprochant du soleil qui est vérité...Une très belle réussite...
L’allusion à l’assassinat de Kennedy est plus qu’évidente mais, afin de rendre universelle la notion du "tous pourris", l’action se situe dans un pays fictif, bien que fortement inspiré des États-Unis. L’intention est bonne, seulement, ce pays créé de toute pièce, à base de voitures américaines, de gratte-ciel et d’accent franchouillard, n’est pas plus crédible que les cheveux en plastique qu’aborde fièrement notre Yves Montand national. Au point que l’on est davantage intéressé par le niveau de maquillage des rues de Cergy-Pontoise que l’intrigue elle-même.
Henri Verneuil nous plonge dans une conspiration renversante en son époque et reste à ce jour encore une inspiration pour de nombreuses productions, qui ont vu ou verront le jour. La composition d'Ennio Morricone reste en retrait mais laisse une glaciale mesure. Yves Montant dresse un portrait solide de procureur qui monte une enquête et une équipe face à cette entreprise insondable qui travail dans l'ombre de toute vérité. Efficace malgré de très longues séquences étirées inutilement. La structure en souffre de partout en dépit du bon sens.