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    Dernières Nouvelles du Cosmos
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    26 critiques spectateurs

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    velocio
    velocio

    1 132 abonnés 3 004 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 5 novembre 2016
    Le documentaire "Dernières nouvelles du Cosmos" est consacré à une jeune femme de 30 ans, Hélène Nicolas, une autiste qui ne parle pas, qui n’a jamais appris à lire ni à écrire, mais qui, grâce à Véronique, sa mère, et à un travail de tous les jours, a pu commencer sous le pseudonyme de Babouillec Sp (Sp pour sans parole, trait d’humour d’Hélène) une nouvelle vie consacrée à l’écriture. C’est par l’intermédiaire du metteur en scène Pierre Meunier que Julie Bertuccelli a rencontré Hélène et son intérêt pour la difficulté à communiquer l’a poussée à suivre la jeune femme sur une période de deux ans, seule derrière la caméra, sans cadreur, sans ingénieur du son. C’est ainsi que, petit à petit, un véritable film est né. Un film qui, du début à la fin, situe Hélène dans sa vie de tous les jours, dans ses rapports avec les enfants, avec les chevaux, dans sa rencontre avec un mathématicien, dans sa façon de travailler, dans sa façon d’écrire. Après un court séjour dans une école maternelle, Hélène a été placée dans une institution en principe spécialisée, et elle en est sortie à 14 ans. 5 à 6 ans ont été nécessaires pour que Véronique et Hélène se reconnaissent vraiment comme mère et fille. C’est presque par hasard, qu’un jour, Véronique s’est aperçue que sa fille, qui jamais ne parlait, était capable d’écrire en assemblant des mots et des phrases sur des pages A4 à l’aide d’une boîte remplie de lettres en carton. Tous ces moments, le film ne les montre pas, mais on assiste au résultat obtenu au bout de ces 10 années de connivence entre Hélène et sa mère. Julie Bertuccelli se garde bien de prendre partie dans les querelles qui empoisonnent le champ de l’autisme, elle ne fait intervenir aucun spécialiste, aucune voix off, elle fait bien plus, elle montre, elle témoigne. Ce qu’elle montre est parfois dur à « supporter » pour le spectateur, en particulier au tout début du film. C'est, d'ailleurs, une force du film : mettre le spectateur face à sa capacité à appréhender la différence. Une capacité que les jeunes enfants possèdent bien plus que les adultes. Des textes issus des mots et de ces phrases jetés à la volée par Hélène, sont nés plusieurs recueils signés Babouillec, des chansons et des représentations théâtrales, dont "Forbidden di sporgersi", d’après les textes du recueil "algorithme éponyme", un spectacle de Pierre Meunier et Marguerite Bordat présenté l’an dernier à Avignon. Le film se termine sur la première de ce spectacle, le 16 juillet 2015. Pour le futur, on parle d’un livret d’opéra.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 2 octobre 2016
    Un film impossible à raconter tant il donne d'espoir et de bonheur. C'est une des oeuvres les plus importantes que j'ai pu voir, toutes catégories confondues. Tout le monde était dans une sorte de transe pendant l'avant-première à Lussas. Un film important ET drôle ET bouleversant.
    WutheringHeights
    WutheringHeights

    98 abonnés 930 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 12 novembre 2016
    Deux ans après son merveilleux film La Cour de Babel, la réalisatrice s’est intéressée à Hélène Nicolas, une jeune femme de trente ans, autiste et auteur de texte déconcertants (...). Si le personnage est fascinant, le film, inégal, peine à séduire sur la longueur.

    LA SUITE :
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 6 septembre 2016
    La Cour de Babel réalisé par la même réalisatrice était un documentaire très émouvant et subtil sur un sujet bien casse gueule: l'accueil des adolescents immigrés non francophones dans les classes d'accueil en France. Avec Dernières nouvelles du cosmos, l'émotion est encore plus forte, le sujet (une écrivain autiste) encore plus casse-gueule qui redonne la pèche mais là, ça va beaucoup plus loin jusqu'au cosmos, au plus profond de nous-même. Absolument bouleversant !
    emmanuelle B.
    emmanuelle B.

    11 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 13 novembre 2016
    je pense que les critiques enchanteresses viennent de spectateurs touchés de près ou de loin par ce sujet qu'est l'autisme. j'avoue avoir été déçue, même si le documentaire est bien monté et réalisé, on suit cette histoire tragico-poétique assez facilement et ça nous permet de connaitre un monde différente du notre, avec toutes les bonnes vibrations qu'il transporte aussi.
    namury
    namury

    3 abonnés 8 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 9 novembre 2016
    Un film fantastique et essentiel que tout le monde devrait aller voir. Il nous ouvre les yeux sur une autre réalité. Julie Bertuccelli signe un film au-delà du cinéma. A ne louper sous aucun prétexte.
    Laurent C.
    Laurent C.

    235 abonnés 1 133 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 13 novembre 2016
    Hélène a 30 ans, elle est autiste, et derrière ses cris de joie ou de colère, se cache une poétesse sans doute de génie, limitée dans son art par l'impossibilité de communiquer sur l'esthétique de son œuvre. Julie Bertuccelli nous avait enchantés avec "La Cour de Babel" où elle entrait dans le cœur d'enfants issus du monde entier et de leur professeur, une femme au bord de prendre sa retraite, magnifique et passionnée. On retrouve la même passion pour l'humanité dans son nouvel opus, particulièrement pour cette mère, patiente et amoureuse jusque la dévotion, qui, non seulement, offre une véritable méthode d'appréhension de l'autisme, mais surtout parvient à rendre lisible les gouffres intérieurs de sa fille. Le film de Bertuccelli constitue ainsi un petit bijou d'émotion et de pédagogie, qui permet au spectateur de comprendre au plus profond de la jeune écrivaine, les rouages de l'autisme, les blocages corporels, la parole retenue seulement à des lettres en carton qu'elle aligne sur des pages blanches. Le grand intérêt de ce film demeure dans la mise en scène que la réalisatrice fait d'elle-même dans son film. Tour à tour opératrice, ingénieure du son, metteuse en scène, la cinéaste parle de ses propres rapports au monde, aux autres, à travers Hélène, se filmant elle-même en relation avec elle, comme une sorte d'autofiction au service de l'universalité. Un coup de grâce.
    ANDRÉ T.
    ANDRÉ T.

    66 abonnés 482 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 5 novembre 2018
    On s'interroge, à qui revient le plus grand mérite ?
    Au sujet et à Hélène qui nous interrogent ou bien à Julie Bertuccelli, qui nous restitue avec beaucoup de délicatesse, cette expérience hors du commun. Hélène maladroite dans ses déplacements, avec son visage d'enfant, apeurée parfois, a une écriture d'une précision et d'une complexité qui nous laisse pantois !!! Sa Maman a su déployer dans la difficulté, tout ce qui facilite la communication.
    Il semble pourtant que Hélène soit, dans un univers tout à fait "différent" mais on est sidéré par la précision de son écriture !!!
    Alors on se demande "qui est handicapé?".
    L'arbre, La cour de Babel puis"ces nouvelles du Cosmos", je me dis que cette réalisatrice est passionnée par la communication entre les êtres.....
    Enrico M
    Enrico M

    49 abonnés 24 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 9 novembre 2016
    Un grand film, un grand docu, qui vous emmène loin très loin. Faites le voyage avec Hélène dite Babouillec, respectez son mystère qui nous renvoie à nos propres mystères... accepter la différence, par les temps qui courent, c'est n'est pas anecdotique. Ce film est une merveille. Il faut en profitez. Ne le ratez pas.
    Ufuk K
    Ufuk K

    456 abonnés 1 384 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 14 novembre 2016
    "les dernières nouvelles du cosmos " est un beau documentaire sur l handicap En effet celui-ci retrace le parcours hors norme d'une autiste capable d'écrire des textes puissant hors du temps,le film est parfois dur mais résolument optimiste même si j'ai trouvé qu'il était un peu surnote.
    Pauline_R
    Pauline_R

    170 abonnés 398 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 12 novembre 2016
    Un documentaire étonnant qui se révèle être un portrait de femmes au pluriel nous faisant découvrir une jeune autiste poète d'instinct mais aussi une mère dont la persévérance et l'amour fou pour sa fille émeut autant que fascine. Le début du film est un peu déroutant, ne sachant pas qui est qui autour de cette jeune femme dont on ne peut deviner ni l'âge ni la pensée ni les émotions qui l'habitent. Mais peu à peu le "puzzle" se construit et on reste souvent subjugué par cette désormais femme à la lucidité et à la plume (d)étonnantes, remplie d'humour et aux capacités de réflexion hors normes mais dont la communication reste quasi réduite à des lettres en plastique.
    Gfa Cro
    Gfa Cro

    44 abonnés 573 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 12 novembre 2016
    Fascinant, est-ce qu on voit là un Daniel Temmet (voire Josef Schovanec) sur le chemin de l apprentissage de la parole?

    Quand on voit actuellement Daniel Temmet, on ne comprend pas bien ce qu il a été, ce qu il aurait pu être. Avec babouillec, on a une vue sur l étape intermédiaire entre l autisme profond et l autisme léger. Je ne sais rien sur leurs maladies, l intelligence de l un par rapport à celle de l autre, je ne parle que de cheminement, d étape de développement.

    J ai été frappé par la défaillance du système français. On n en parle quasiment pas dans le film, lorsque à 14 ans sa mère la reprend, on imagine qu'il n' y avait aucun espoir pour elle, qu elle avait été sacrifiée, considérée comme irrécupérable. Que sous prétexte qu elle ne pouvait pas communiquer, rien n'avait d'importance, qu elle ne se rendait compte de rien. Et babouillec nous apporte la preuve qu'il n'en est rien. Que c'est parfois simplement nous, "les normaux" qui sommes incapable de comprendre autrui des l instant où il y a le moindre obstacle. Il y a un autre point non évoqué dans le film, mais qui est fréquent dans ce genre de situation, c est à quel point les familles sont laissées seules avec leurs proches handicapés, à eux de se débrouiller avec. La France perd souvent des procès sur ce thème et depuis longtemps préfère payer des amendes que de chercher réellement des améliorations. En revanche on devine bien à quel point une seule babouillec peut facilement à elle seule mobiliser 3 personnes pendant des heures, une ou deux a plein temps, très plein et très fatiguant.

    Le film est très centré sur babouillec, aussi on ne voit pas toujours les satisfactions qu elle apporte aussi à ses proches.

    J ai vu dans un article que le film avait été tourné sur deux ans. Je ne sais pas s il est globalement monté dans l ordre chronologique, mais j ai eu l impression de voir des évolutions dans helene dans le film.

    Si je n avais pas eu le projet de le revoir avec des connaissances, je l'aurai probablement vu deux fois d'affilée ou en regardant la fille du train entre deux visions.

    En tout cas, un documentaire sur de belles personnes ne peut quasiment qu être un beau documentaire. On en a le parfait exemple, babouillec et sa famille sont tellement beaux qu on en est vite subjugué.
    mat niro
    mat niro

    281 abonnés 1 704 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 15 décembre 2016
    Ce documentaire raconte la vie d'Hélène, jeune autiste de 30 ans, qui compose avec sa mère des phrases a l'aide de lettres prédécoupées. Le rôle de la mère m'a encore plus touché que celui d'Hélène, tant elle fait preuve d'abnégation, de patience, de courage mais surtout d'amour pour sa fille. La réalisatrice nous renvoie face à notre vision du handicap et l'on ne peut qu'être stupéfait devant l'intelligence de Babouillec SP (son nom d'écriture). Un docu intéressant sur la différence.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 9 novembre 2016
    Julie Bertucceli nous offre son film le plus réjouissant à la fois émouvant et passionnant. Pourquoi sommes-nous amoureux du cinéma ? Pour ces minutes poétiques, irréelles, ces instants où la beauté remplace le quotidien. Merci Babouillec, l'héroïne autiste de ce chef d'oeuvre, de nous laisser entrer dans son magnifique cosmos.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 9 novembre 2016
    Pour ceux qui veulent se réconcilier avec l'humanité, courez voir le film de Julie Bertuccelli.
    Un Big Bang.
    Bravo à Hélène, Véronique, Pierre et Julie.
    Un film qui "répare les vivants". Poésie pure. Cosmique. Merci !
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