Avis : Un Jour mon Prince - Page 2

Un film peut être à la fois sympathique et complètement raté : Un jour mon prince en est un superbe exemple.

L'idée n'est pas très originale : deux fées sexy, québécoises, et très naïves, doivent trouver un Prince Charmant à Paris pour sauver un monde imaginaire.

Tout de suite, on imagine assez bien toute la série de quiproquos gentiment décalés qui peuvent découler de cette situation.

Si le film n'est pas indigne, il est toutefois beaucoup trop sage pour véritablement intéresser. Il lui manque du brio, de la rapidité, de l'originalité, et un peu de mauvais goût. Evidemment, le Prince Charmant ne se trouve pas dans le métro ou dans les palaces, mais sur le palier d'à-côté. Et oui, suite à un suspense difficilement entretenu par de lourdes péripéties, le monde imaginaire sera sauvé.

C'est assez pauvrement réalisé, et interprété de façon inégale par un casting disparate.

Vous pouvez donc éviter sans scrupule.

Un film gentillet un peu niaiseux, de bons sentiments mais un rythme assez mou et une forme de manque de cohérence et d'imaginaire. On est rarement surpris et au juste il y a peu de rebondissements amusants, l'aspect monde plus ou moins sinistre à découvrir fait un peu pitié tant c'est cliché et peu instructif. La magie se réduit à quelques tours de passe-passe et quelques références aux personnages des contes de fée, c'est pâlichon.

Franchement, très bon!! J'y suis allé par hasard et c'est excellent. J'ai pas compris si le film était québécois ou français mais c'est bien délirant!

Interprétée avec une fraîcheur communicative, cette comédie légère offre un spectacle naïf et plein d'entrain.

On a bien besoin de contes de fées par les temps qui courent. Avec une relecture moderne de la Belle au bois dormant, par exemple, et le carambolage avec le Paris d'aujourd'hui. Un jour mon prince, premier film de Flavia Coste, embarque sans crainte vers un univers à part avec un gros risque, celui de la niaiserie. Un écueil que le film ne contourne pas vraiment, certaines scènes consternant par un humour et des gags au ras des pâquerettes. Pour être juste, la fraîcheur des comédiennes québécoises ainsi que les costumes et quelques décors apportent un peu de fantaisie et évitent au film de devenir ridicule. Pour la poésie et la grâce, en revanche, il faudra revenir à Peau d'âne ou à la Belle et la Bête.

FILM Moyen qui ne vole pas Très HAUT ! Des Aperçu sur PARIS un peu Raté, à Voir pour S'Occuper ! C'est un Film lassant à aide dès Longueur SUR "Comment trouver le BON Prince Charmant" !

Alors que l’ultimatum de cent ans laissé par Maléfique touche à sa fin, La Belle au Bois dormant n’a toujours pas été réveillée par son prince charmant. Pour sauver le royaume des fées d’une disparation certaine, la Reine Titiana (Catherine Jacob, peu subtile) envoie deux fées à Paris pour lui trouver un homme étiquetable « prince charmant ». Pour son premier long-métrage, Flavia Coste plonge donc dans l’univers prolifique des contes de fées. Mais, comme le personnage de la fée Mélusine (Mylène Saint-Sauveur), elle clame qu’ « il est temps de changer les règles ». Avec ces deux fées délurées, elle entend bien bousculer les attentes des hommes et surtout des femmes face à la grande question de l’amour. A l’inverse des (vrais) contes de fées, il lui semble nécessaire de sortir du mythe du prince charmant, comme figure providentiel, et partir soi-même à la recherche d’un partenaire, charmant ou non.

En réadaptant la légende d’Aurore, Flavia Coste ne peut pas contourner le fait que la femme désirée est un corps endormi. Pourtant, c’est justement dans le traitement de ce personnage qu’elle distille un certain féminisme – léger, mais revigorant –. En effet, la plus belle idée du film est de donner une conscience à ce personnage voué à n’être que passif. Chaque fois qu’un prétendant tente de la réveiller, la princesse parle en voix-off pour donner ses impressions sur ce dernier. Mais surtout, la réalisatrice lui octroie une part de libre-arbitre en lui faisant refuser certains hommes comme lorsqu’elle tourne la tête pour éviter les lèvres du comédien chauve envoyé par Blondine. Enfin, les deux fées parlent avec empathie de la condition d’objet d’Aurore notamment lorsque Blondine (Sarah-Jeanne Labrosse) envoie trop de prétendants ce qui pousse Mélusine à dire « tu crois que c’est plaisant de se faire embrasser par cent mecs ».

Un jour mon prince s’intéresse également, (trop) rapidement, à la problématique centrale de la recherche d’une âme sœur dans nos sociétés contemporaines. Le film dresse un parallèle entre les catégories désuètes des contes que les deux fées posent aux hommes dans Paris – blond, beau, riche, sachant monter à cheval… – et celles presque similaires utilisées pour dégrossir les choix des sites ou des applications de rencontres. La révolution relationnelle qu’ont apportée ces derniers ne peut ainsi se défaire d’une œillère enfermant la personne recherchée dans une représentation mentale sans surprise. En dehors de ce regard (presque) critique sur une industrialisation de la drague, le reste du monde réel, comme la précarité ou l’homosexualité, n’est vu qu’avec une naïveté au mieux sympathique au pire sans substance.

De la même manière que dans les contes, l’humanité se scindent en deux groupes : d’un côté, les gens bien habités par des valeurs – l’amitié, la famille, le travail – : de l’autre, les gens mauvais pervertis, et pervertissant, par l’ivresse des substances illicites. Dans cette schématisation primaire, les personnages des fées sont voués à être des individus monolithiques – et ce malgré l’inversion attendue des comportements à la moitié du film – qui errent dans une conception simplifiée du monde. Il manque à Un jour mon prince une dimension plus corrosive qui permettrait de dépasser le premier degré. En effet, si les fées découvrent et apprivoisent notre monde, il est nécessaire – voire obligatoire – de dépasser le constat pour un spectateur voyant finalement que son quotidien. Les Rois Mages des Inconnus (France, 2001) avait en partie réussi ce défi dans le même genre de l’humour.

Un jour mon prince cherche à moderniser les contes de fées. Néanmoins, le film reprend progressivement les travers de ce genre de récit. Il apporte finalement pour seule originalité par rapport aux productions Disney, reines du genre, la décision de faire des personnages drôles des protagonistes et non des acolytes. Une sage décision face à la fadeur du « prince » joué par Hugo Becker – pas convaincant –. En voulant réaliser un film « Tout Public », Flavia Coste affadie ses propos pour obtenir un consensus générationnel. Mais en agissant de la sorte, elle ne pourra jamais dépasser l’adjectif sympathique malheureusement souvent accompagné en filigrane de celui d’oubliable.

Rien de neuf sous le soleil, les contes ont déjà été énormément décortiqués mais Un jour mon prince vous fera tout de même passer un bon moment. Le film est amusant et rythmé

Une comédie franco-canadienne, saupoudrée de fantastique, pour toute la famille, distrayante, qui réussit à être amusante à plusieurs reprises, et qui est correctement jouée (malgré l'accent québécois des deux fées et leurs fréquents anglicismes).

Comme il s'agissait d'une comédie (son 1er long métrage), la réalisatrice a eu beaucoup de mal à trouver des financements ainsi que des actrices. C’est pourquoi, elle s’est tournée (avec bonheur) vers 2 comédiennes québécoises, Sarah-Jeanne Labrosse et Mylène Saint-Sauveur. Ces dernières jouent les fées Blandine et Mélusine, chargées de trouver en moins de 5 jours un prince charmant pour réveiller La Belle au Bois Dormant. Faute de quoi, le monde des fées et des contes disparaitra. Une comédie gentille mais qui reste très inégale : il y a beaucoup de scènes gratuites (pas toujours drôles et qui ne font pas avancer l’action) et trop de personnages secondaires peu développés. L’idée de départ est une fausse bonne idée, surtout quand il faut la développer sur 82 mn. D’autant que Flavia Coste l’avait déjà travaillée dans 2 courts-métrages : « Ciel mon prince ! » et « Fleur de fée » en 2006. Pourquoi avoir persévéré dans la longueur ? 

Très bon film de divertissement qui m'a fait beaucoup rire. Sans prétention autre que de nous divertir. Du coup c'est réussi !

Provincial de passage à Paris j'ai eu la chance de voir le film de Flavia Coste. J'ai adoré cette comédie au charme déjanté où l'on surfe entre réalité et fiction.
La période que nous vivons depuis quelques années manque cruellement de fantaisie et de légèreté, Un Jour Mon Prince nous y invite sans modération, c'est une véritable alternative au "lexomil". Pour ma part dès le générique de début j'ai été transporté dans ce monde féérique. Un très bon et judicieux casting avec une reine des fées majestueuse. Deux excellentes actrices québecoises parfaitement complémentaires.
Alors seul, en famille, entre amis sans limite d'age je conseille d'aller voir ce film est de faire fonctionner "le bouche à oreille" !
Résidant dans la région de Nice j'invite les responsables de salles à programmer ce film dans les cinémas de la Côte d'Azur.
Merci à Flavia Coste et toute l'équipe du film pour avoir oeuvré à la réalisation d'UN JOUR MON PRINCE;

Il est bon de retrouver toute la magie du merveilleux en cette époque ou le cynisme et l'inimitié des puissants nous écrasent.
Précipitons nous pour voir un jour mon prince qui nous donnera de la joie et de l'énergie pour un avenir meilleur.

super film et les actrices québécoises sont archi drôles et super mignonnes. Elles sont très connues au québec (j'ai vécu deux ans à Montréal). L'accent rajoute vraiment un truc marrant et le mélange avec les acteurs français fonctionne super bien. un vrai feel good movie à l'américaine.

Elles sont écervelée, mais mignonne. Elles ont un pois chiche à la place du cerveau, mais elle aime les beaux vêtements et les beaux garçons... Exactement le genre de film à ne pas montrer aux enfants au risque qu'ils croient qu'une fille bien c'est une imbécile qui doit se chercher un homme. Je passe l'humour gras, les références ratées... Joie. Bonheur.