Derniers Avis : Un Jour mon Prince - Page 2

Aucun prince n'ayant réveillé la belle au bois dormant alors qu'à cinq jours près cela fera un siècle qu'elle est endormie, les personnages de contes risquent de disparaître. Les deux fées Blandine et Mélusine sont envoyées à Paris, ville des amoureux, afin de trouver un prince charmant capable de la réveiller.
J'ai trouvé ce film sympathique, traitant de la thématique des contes de fées de manière originale et avec un peu d'ironie celle de la recherche de l'homme idéal. Ainsi, les différentes manières de trouver l'amour de nos jours sont gentiment moquées. L'histoire faisant évoluer les deux fées dans un cadre réaliste, la plupart des gags reposent sur ce décalage et bien qu'il n'y est rien de révolutionnaire, cela fonctionne. Les deux protagonistes font preuve d'une belle énergie et j'estime que leur duo contribue beaucoup à l'efficacité du film.

Pour un premier film réalisé je dis tout d'abord bravo! Humour, originalité, un côté frais et décalé voire déjanté parfois plus le charme des fées à l'accent canadien si chaleureux, cette comédie est à voir et à partager en famille. Il y a des passages où j'ai franchement ri! Allez y pour les découvrir....
C'est un petit bijou plein de finesse quant à la problématique des relations homme-femme et de la quête amoureuse dans notre monde quelque peu machiste !!!!!
Changer un peu la donne des règles que la société conformiste nous impose s'avère ici probant!!!!
On peut toujours rêver!
La photo et la mise en scène sont de qualité et cette parenthèse de rêve féérique fait du bien aux grands comme aux plus petits....
Je vous le conseille et pour les Parisiens: allez y vite avant qu'il ne disparaisse de la superbe salle du Gaumont 15e car elle est dans l'esprit des fées, vous verrez!

Provincial de passage à Paris j'ai eu la chance de voir le film de Flavia Coste. J'ai adoré cette comédie au charme déjanté où l'on surfe entre réalité et fiction.
La période que nous vivons depuis quelques années manque cruellement de fantaisie et de légèreté, Un Jour Mon Prince nous y invite sans modération, c'est une véritable alternative au "lexomil". Pour ma part dès le générique de début j'ai été transporté dans ce monde féérique. Un très bon et judicieux casting avec une reine des fées majestueuse. Deux excellentes actrices québecoises parfaitement complémentaires.
Alors seul, en famille, entre amis sans limite d'age je conseille d'aller voir ce film est de faire fonctionner "le bouche à oreille" !
Résidant dans la région de Nice j'invite les responsables de salles à programmer ce film dans les cinémas de la Côte d'Azur.
Merci à Flavia Coste et toute l'équipe du film pour avoir oeuvré à la réalisation d'UN JOUR MON PRINCE;

Très joli film qui nous emmène dans un monde de rêves...c'est drôle tous les comédiens son excellents,
Vous voulez vous détendre, oubliez le quotidien parfois si morose, courrez voir Un jour mon Prince, un conte magique !

Un film peut être à la fois sympathique et complètement raté : Un jour mon prince en est un superbe exemple.

L'idée n'est pas très originale : deux fées sexy, québécoises, et très naïves, doivent trouver un Prince Charmant à Paris pour sauver un monde imaginaire.

Tout de suite, on imagine assez bien toute la série de quiproquos gentiment décalés qui peuvent découler de cette situation.

Si le film n'est pas indigne, il est toutefois beaucoup trop sage pour véritablement intéresser. Il lui manque du brio, de la rapidité, de l'originalité, et un peu de mauvais goût. Evidemment, le Prince Charmant ne se trouve pas dans le métro ou dans les palaces, mais sur le palier d'à-côté. Et oui, suite à un suspense difficilement entretenu par de lourdes péripéties, le monde imaginaire sera sauvé.

C'est assez pauvrement réalisé, et interprété de façon inégale par un casting disparate.

Vous pouvez donc éviter sans scrupule.

Alors que l’ultimatum de cent ans laissé par Maléfique touche à sa fin, La Belle au Bois dormant n’a toujours pas été réveillée par son prince charmant. Pour sauver le royaume des fées d’une disparation certaine, la Reine Titiana (Catherine Jacob, peu subtile) envoie deux fées à Paris pour lui trouver un homme étiquetable « prince charmant ». Pour son premier long-métrage, Flavia Coste plonge donc dans l’univers prolifique des contes de fées. Mais, comme le personnage de la fée Mélusine (Mylène Saint-Sauveur), elle clame qu’ « il est temps de changer les règles ». Avec ces deux fées délurées, elle entend bien bousculer les attentes des hommes et surtout des femmes face à la grande question de l’amour. A l’inverse des (vrais) contes de fées, il lui semble nécessaire de sortir du mythe du prince charmant, comme figure providentiel, et partir soi-même à la recherche d’un partenaire, charmant ou non.

En réadaptant la légende d’Aurore, Flavia Coste ne peut pas contourner le fait que la femme désirée est un corps endormi. Pourtant, c’est justement dans le traitement de ce personnage qu’elle distille un certain féminisme – léger, mais revigorant –. En effet, la plus belle idée du film est de donner une conscience à ce personnage voué à n’être que passif. Chaque fois qu’un prétendant tente de la réveiller, la princesse parle en voix-off pour donner ses impressions sur ce dernier. Mais surtout, la réalisatrice lui octroie une part de libre-arbitre en lui faisant refuser certains hommes comme lorsqu’elle tourne la tête pour éviter les lèvres du comédien chauve envoyé par Blondine. Enfin, les deux fées parlent avec empathie de la condition d’objet d’Aurore notamment lorsque Blondine (Sarah-Jeanne Labrosse) envoie trop de prétendants ce qui pousse Mélusine à dire « tu crois que c’est plaisant de se faire embrasser par cent mecs ».

Un jour mon prince s’intéresse également, (trop) rapidement, à la problématique centrale de la recherche d’une âme sœur dans nos sociétés contemporaines. Le film dresse un parallèle entre les catégories désuètes des contes que les deux fées posent aux hommes dans Paris – blond, beau, riche, sachant monter à cheval… – et celles presque similaires utilisées pour dégrossir les choix des sites ou des applications de rencontres. La révolution relationnelle qu’ont apportée ces derniers ne peut ainsi se défaire d’une œillère enfermant la personne recherchée dans une représentation mentale sans surprise. En dehors de ce regard (presque) critique sur une industrialisation de la drague, le reste du monde réel, comme la précarité ou l’homosexualité, n’est vu qu’avec une naïveté au mieux sympathique au pire sans substance.

De la même manière que dans les contes, l’humanité se scindent en deux groupes : d’un côté, les gens bien habités par des valeurs – l’amitié, la famille, le travail – : de l’autre, les gens mauvais pervertis, et pervertissant, par l’ivresse des substances illicites. Dans cette schématisation primaire, les personnages des fées sont voués à être des individus monolithiques – et ce malgré l’inversion attendue des comportements à la moitié du film – qui errent dans une conception simplifiée du monde. Il manque à Un jour mon prince une dimension plus corrosive qui permettrait de dépasser le premier degré. En effet, si les fées découvrent et apprivoisent notre monde, il est nécessaire – voire obligatoire – de dépasser le constat pour un spectateur voyant finalement que son quotidien. Les Rois Mages des Inconnus (France, 2001) avait en partie réussi ce défi dans le même genre de l’humour.

Un jour mon prince cherche à moderniser les contes de fées. Néanmoins, le film reprend progressivement les travers de ce genre de récit. Il apporte finalement pour seule originalité par rapport aux productions Disney, reines du genre, la décision de faire des personnages drôles des protagonistes et non des acolytes. Une sage décision face à la fadeur du « prince » joué par Hugo Becker – pas convaincant –. En voulant réaliser un film « Tout Public », Flavia Coste affadie ses propos pour obtenir un consensus générationnel. Mais en agissant de la sorte, elle ne pourra jamais dépasser l’adjectif sympathique malheureusement souvent accompagné en filigrane de celui d’oubliable.

Un bon film de comédie à voir en famille, où l'humour, la fraicheur, le rire égaient la journée.
Ça change !

Un film frais, plein de couleurs dans les personnages, les décors et les sentiments. Trouver le prince, quelque soit sa situation n'est pas simple ... Les situations sont cocasses, on rit, on sourit et les clins d'œil aux contes et aux relations hommes-femmes sont subtiles et bien vues. Les acteurs sont tout simplement justes et parfaits dans leur rôles. Film fait avec beaucoup de délicatesse, d'humour et de tendresse, à voir avec les petits et les grands. BRAVO

Pour une première et malgré toutes les galères je recommande franchement ce film tout public qui permet de se mettre à rêver que tout peut arriver et donne à tous un grand moment de fraîcheur et de tendresse. Merci beaucoup Flavia pour ce bon moment

Rien de neuf sous le soleil, les contes ont déjà été énormément décortiqués mais Un jour mon prince vous fera tout de même passer un bon moment. Le film est amusant et rythmé

J'ai adoré ! J'avais vu la bande annonce à la télé, je me suis pas trompée.
Catherine Jacob est tellement drôle, je l'adore. Enormément de comédiens peu connus dans ce film, tous bons et drôles, ça fait du bien !! Un peu long a démarrer, au début j'ai eu un peu peur mais rapidement ça part dans le n'importe quoi, le gros délire, on ne voit pas le temps passer (vu avec ma fille ado) moi j'adore ça!! Bravo!

Comédie drôle et déjantée. Les deux comédiennes canadiennes sont excellentes. Leur duo fonctionne à merveille. Aucune ne tire la couverture à elle. La force de leur jeu tient à leur complémentarité et leur complicité. Elles rappellent les grands duos du burlesque. La réalisatrice et son producteur ont mis presque 5 ans à monter ce projet. Alors courrez y, vous passerez un très bon moment et vous éviterez à ce film de disparaître trop prématurément.

On a bien besoin de contes de fées par les temps qui courent. Avec une relecture moderne de la Belle au bois dormant, par exemple, et le carambolage avec le Paris d'aujourd'hui. Un jour mon prince, premier film de Flavia Coste, embarque sans crainte vers un univers à part avec un gros risque, celui de la niaiserie. Un écueil que le film ne contourne pas vraiment, certaines scènes consternant par un humour et des gags au ras des pâquerettes. Pour être juste, la fraîcheur des comédiennes québécoises ainsi que les costumes et quelques décors apportent un peu de fantaisie et évitent au film de devenir ridicule. Pour la poésie et la grâce, en revanche, il faudra revenir à Peau d'âne ou à la Belle et la Bête.

Après un début de carrière consacré surtout au théâtre en tant que comédienne, Flavia Coste a tourné cinq court-métrages avant de s’attaquer à la réalisation de "Un jour mon prince", son premier long métrage. On lui avait donné de nombreux conseils à cette occasion : ne surtout pas commencer par une comédie, pas de costumes, pas d’effets spéciaux, un nombre limité d’acteurs. Elle n’en a suivi aucun ! Peut-être a-t-elle eu tort. En effet, "Un jour mon prince" est typiquement le genre de film qui fait enrager le spectateur : comment est-il possible d’aboutir à un film qui donne l’impression de se répéter, de tourner en rond, alors qu’on disposait d’une bonne idée de départ ne demandant qu’à être finement développée, comment est-il possible de si mal exploiter la plupart des bonnes idées qui apparaissent à intervalle régulier dans le film ? Tout cela donne une impression de gâchis et, franchement, c’est dommage !

Hyper drôle !!! Une histoire folle avec des fées confrontées à la réalité parisienne pour trouver le prince charmant. Casting excellent avec un PEF délirant en monsieur Corbeau. Un film français comme on en voit jamais : plein de fantaisie et d'humour. Allez-y !