Avis : American Psycho - Page 10

Que dire d'autre de ce film à part qu'il est vraiment, vraiment excellent. Le fait que le personnage interprété par Christian nous dise ses pensées a haute voix, ce coté omniscient est très plaisant et nécessaire pour le film, non pas que l'on puisse lui éprouvé une forme de "sympathie". On a envie d'évoluer avec le personnage, de le suivre dans sa folie. spoiler: On a même peur pour lui au final, même s'il mériterait de se faire arrêté.

Le Film qui révéla le génial et talentueux Christian Bale.American Psycho est une génial critique du rêve américain et des travers d'une société américaine en quête incessante de perfection et de réussite.
Un conseil n'écouter pas les critiques et faite vous même votre avis sur cette splendide adaptation.

Certes Bret Easton Ellis doit être compliqué à adapter, mais là, c'est une sacré performance que nous offre Mary Harron ! Il n'y a plus rien de ce qui fait la grandeur du livre... La lente montée (ou descente) dans l'horreur et dans la folie est bâclée et dure une petite vingtaine de minutes, comme une introduction tranquille pendant laquelle le spectateur n'a absolument pas le temps de suivre, d'apprécier, de juger les personnages. La complexité des rapports qu'entretien Bateman avec de nombreux personnages est absente. On suit donc le scénario complètement passivement, sans émotion, sans surprise, sans attente et sans frisson. La plus mauvaise adaptation de roman que j'aie vu jusqu'à ici.

un de mes films préférés, christian bale y est hallucinant comme d'habitude, certaines scènes sont cultes et en plus il y a des répliques svt drôles! le passage où le "héros" est jaloux de la carte de visite d'un de ses confrères par exemple...

Sans hésitation, le livre est bien moins captivant que le roman, même s'il est vrai qu'il est toujours difficile d'adapter un best-seller, les réalisateurs n'auraient pas dû s'y frotter. Néanmoins, il n'en demeure pas moins intéressant, facile à regarder. Les personnages ne sont pas adaptés aux acteurs, la distribution des rôles aurait pu être bien meilleure.

Exceptionnel, Cristian Bale génial.

vision sous loupe d'un matérialisme snob et contre nature humaine poussé à son paroxysme et de l'esprit torturé d'un psychopathe qui enfermé dans sa folie.

On est dans la peau d'un psychopathe et on entend ses monologues intérieurs.
Il sait être dans une impasse, il sait qu'il ne trouvera jamais la sérénité tant qu'il commet "froidement" ces actes d'une violence extrême dont il ressent le besoin.
Il n'a aucune idée du chemin à emprunter pour sortir de sa folie et il ne sait même pas quel est l'élément déclencheur de cette dernière, il ne sait pas ce qui le travaille dans son inconscient pour qu'il soit qui il est, ce qui prouve à quel point c'est enfoui profond en lui et donc... comment soigner sa violence?
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Il se sent seul, personne n'est comme lui, il ne peut rien partager de profond avec qui que ce soit, ses émotions ne sont pas les même que les gens qui l'entourent.
Son être profond est tellement étrange, incompréhensible et "inacceptable", qu'il ne peut partager avec autrui, que sur des choses futiles mais jamais en profondeur et il reste en compagnie de gens extrêmement superficiels, qui sont comme lui, perdus.

Il est malgré tout cela attiré par l'humanité, son humanité ne peut que s'exprimer par le biais d'autrui et je crois qu'il a choisi la musique pour cela. Les chanteur qu'il écoute, chantent des belles chanson avec de belles mélodies, Huey Lewis And the news, Chris de Burg, que je conseille à tout le monde. Beaucoup de gens se dirais qu'un tel psychopathe ne peut pas apprécier la musique douce aux paroles très humaines et n'écoutera que du métal hardcore, mais lui est plus subtil, car il sait être atteint et cherche du réconfort et il est touché par ces musiques.

Quand à l'humour de ce film, il est totalement présent et quasi-constant.
La dérision est énormément présente, le passage ou paul se demande pourquoi le sol est couvert de papier journal et pourquoi patrick betman à enfilé un imperméable, tout ça en musique est tordant.

Cela peut surprendre mais ce personnage me touche, il est clairement à enfermer pour le bien d'autrui, tout le monde sera d'accord là-dessus.
Le fait est qu'il est l'extrême de ce que nous tous, ou presque tous avons été, il est notre grand défaut regardé à la loupe, il est l'incarnation du mot solitude.
Nous avons tous eu peur, à beaucoup de moments de notre vie, de nous dévoiler, à cause du rejet et nous avons été contraints par la société de cacher beaucoup, voir énormément de faces de notre personnalité pour les remplacer par de fausses "qualité" et nous en avons souffert.
Nous en avons souffert car être faux fait mal, c'est ne pas être réellement là et donc fausser les relations. Et une fausse relation est pour moi une relation inexistante.
La solitude, le sentiment de rejet, d'être incompris nourrissent un sentiment de haine, de violence et il n'y a pas plus seul et impossible à comprendre pour les gens, que Patrick Bettman.
Patrick Bettman ne connais qu'une seule façon de partager son immense souffrance intérieur pour se sentir moins seul, il ressent le besoin d'infliger des acte sadiques et la mort à ses victimes

je ne trouve pas ce film sombre, tellement il est majestueusement réalisé.
L'humour noir, très noir, y est présent, d'une manière extraordinairement divertissante.

Je pense que ce film est vraiment à voir, cristian Bale est exceptionnel

Adaptation du roman culte de Bret Easton Ellis, un film dérangeant à l'humour noir, qui porte un regard cynique sur les années 80, porté par l'interprétation folle de Christian Bale.

Bateman massacre des gens et est malheureux, mais il s'en fout car il est jeune beau et riche et tout le monde l'envi! Voilà la pasyché disséquée dans ce film hautement malsain mais terriblement intelligent avec un Christian Bale tout aussi charismatique en Bateman qu'en Batman.

Un film dans l univers d un psychopathe qui est aussi scotchant que le cercle vivieux dans lequel le héros principal nous embarque... percutant, violent, dur psychologiquement il n en reste pas moins un film à part entière comme l à été Orange mécanique à son époque. pas grand chose à dire tellement j'ai fini le film bouche bée. la musique n y étant pas pour rien. elle adoucit les mœurs autant quelle excite les moments de non-retour face au déchaînement de la violence. l'acteur joue avec nous et le public qui prend plaisir à le voir nous torturer et tué de sang froid les personnes qu' il choisit. une oeuvre dur mais qui peut amener à réfléchir. il existe une suite qui elle est sans intérêt à tout niveau.

Un film cynique, critique au vitriol d'une société du paraître et un voyage dans la violence fantasmée des élites ou que se passerait-il si l'on ne réfrénait pas ses pulsions les plus inavouables ? Christian Bale interprète à merveille ce golden boy arrogant en quête d'identité et pétant légèrement les plombs. Dérangeant et addictif.

Bienvenue dans le monde très noir de Wall Street et des golden boys à le rencontre du roi des névrosés incarné à merveille par le toujours excellent Christian Bale. Dire qu'il porte littéralement le film sur ses épaules serait un peu exagéré mais on en est tout de même pas loin. Pourtant le point de départ est détonnant et l'ambiance délectable, on entre parfaitement des la folie psychique du personnage principal en se demandant jusqu'où il est prêt à aller et puis on se perd un peu dans les longueurs mais en ne décrochant pas justement grâce à Bale et ses délires narcissiques. Et lorsque l'ennui pointe le bout de son nez, la réalisatrice nous pond des scènes improbables et durablement marquantes jusqu'au final ouvert qui laisse libre court et à notre imagination et à notre sens analytique. Une pellicule fantoche et tordue qui a marqué son époque, tout n'y est pas parfait mais rien que l'interprétation de Bale vaut largement le visionnage.

Plongée aussi délirante que glaçante dans la tête d'un m'as-tu vu de la jet set new yorkaise, cet American Psycho offre l'occasion à Christian Bale d'une composition à sa mesure. Aussi charmeur que repoussant, il incarne à merveille cette critique féroce des golden boys uniquement préoccupés de leur position sociale, des mâles alpha qui ne pensent qu'à dominer la meute, sans faire de sentiments. La mise en scène accompagne ce parcours mental avec un soin maniaque. Le pendant schizophrène du Wall Street d'Oliver Stone.

Je découvre enfin American Psycho, 20 ans après sa sortie. Et je n'ai pas été déçu. Premièrement par l'interprétation de Christian Bale, qui nous livre un jeu époustouflant. Mais aussi par le scénario, qui pourrait paraître simple, mais qui est finalement complexe, avec des différents niveaux de lecture et de compréhensions du film.
Avant d'être un film sur un serial killer, American Psycho fait avant tout la satyre d'une société méprisante assoiffée par le pouvoir. Il y a des films qui vieillissent avec le temps, mais pas celui-là ..!

une critique sociale ou les riches comparent leurs cartes de visite et se battent pour des réservations dans les restaurants branchés. C'est dans ce contexte fastueux que ce serial killer opère. Golden boy le jour et tueur en série la nuit, American psycho n'est pas qu'un banal film d'horreur mais une critique sur une société gérée par des financiers, superficiels, insensibles.Le film montre des moments intéressants comme le quotidien du tueur et ses manies.les crises intérieurs de jalousie entre les financiers concernant une carte de visite ou une réservation dans un resto branché sont jouissives de ridicule. Il y a quelques scènes fortes, violentes, surprenantes ; le tout menée par un charismatique et déjanté Christian Bale alias monsieur Bateman dans le film. ( coïncidence car l'acteur jouera Batman des années plus tard ).

"American Psycho", le mal être de l'homme moderne, torturé par un égo surdimensionné et un nombrilisme croissant. C'est superbement présenté en tout cas, avec classe et beaucoup d'esthétisme. Ce genre de film me fait toujours réfléchir sur la manière dont nous percevons le monde, sur le fait que "la réalité est une histoire que l'on s'invente" aussi vide soit-elle. Patrick Bateman (Christian Bale) essaye de lui donner un sens, mais il se trompe sur toute la ligne car il ne sait même pas lui-même qui il est, ni ce qu'il fait. Il s'invente la vie d'un homme d'affaire ambitieux, qui n'a jamais été confronté à la difficulté ou la précarité, son père était dans la société dans laquelle il travaille d'après les dires. Mais est-ce vraiment ce qu'il désire au fond ? Il se crée alors un personnage, un monstre, entouré d'une belle carapace, dénigrant l'existence des autres pour ne plus avoir à converser avec eux, mais surtout s'invente cette vie pour ne plus avoir à converser avec lui-même et ses problèmes. De là naissent ses pensées noires et ses tourments qu'il s'inflige à lui même (et inflige aux autres). Une caricature de l'homme moderne, du rêve américain, de l'homme matérialiste qui 20 ans après résonne encore dans les esprits.