Film avant gardiste qui traite de la crise moderne qui touche les jeunes hommes du 21e siecle, celle de la recherche constante d'une cause à leur vie soit par la recherche du bonheur "traditionnel" ( Amour, argent, statuts social) ou d'un divertissement qui ne viendra jamais.
Le personnage a deux lectures qui au fil du temps aboutissent à une seule et meme fin.
Tout etait dans sa tete et tout ce qu'il croyait est faux, sa "confession" est émouvante, il n'est enfaite qu'un lambda comme un autre, il n'est rien, et il le réalise car il réalise l'injustice de sa propre existence et réalise donc que tout cela n'aura servi à rien, patrick Bateman est enfaite ce sentiment de frustration que nous avons tous mais que nous ne pourrons jamais exprimer car il en resulterait outre la violence et le chaos la perte de notre humanité, ce qui à la fin est demontrée par le fait que malgré toutes ses pensées il n'a jamais reelement franchi cette barriere et est donc resté humain malgré lui.
Patrick Bateman represente l'amérique capitaliste des années 80, celle de Reagan, qui en veut toujours plus quitte à faire de son personnage un vulgaire "vice president" quelconque sans profondeur, mais on se rend vite compte que cette lecture est superficielle et voulu par la réalisatrice, car il n'est pas ce qu'il apparait c'est à dire un pédant, faux dandy qui brille par des remarques faciles pour se faire bien voir par les autres "i want to fit in" et ce car il a un besoin constant de reconaissance et de se sentir exister.
Patrick Bateman est enfaite le personnage tragique par essence, ce qui nous apparait est mis en avant par la réalisatrice afin que par notre jugement des valeurs nous nous fassions une fausse idée de lui mais il est en réalité la véritable victime de son destin et tout s'eclaircit à la fin du film quand
"la réalité apparait veritablement, que rien n'etait réel, que cet homme est simplement triste que malgré tout ce qu'il posséde il n'a pas trouvé de sens à sa vie, n'a pas trouvé de bonheur, et souhaite simplement que son propre malheur et sa souffrance soient infligés au monde"
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Ce film est à placer en monde sens dans la rubrique philosophique car il ne reprend pas les codes de l'horreur ou du thriller classique, il est avant gardiste dans le sens où des Patrick Bateman, il y en a beaucoup chez les "jeunes cadres dynamiques" de nos jours, ces personnes dans la vingtaine trés jeunes principalement des hommes et qui sont parfois trés seules dans une misére affecive et dans une certaine detresse psychiologique insoupçonnée.
Christian Bale qu'on ne presente plus fait un travail extraordinaire, dans la representation du personnage avec une interpretation trés juste qui créve l'ecran tout au long du film et qui donne le tempo jusqu'au dénoument final.
Je conseille les dialogues en VO, il y a une touche d'humour et de sarcasme que l'on a du mal a comprendre en VF.