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    L'un dans l'autre
    Anecdotes, potins, actus, voire secrets inavouables autour de "L'un dans l'autre" et de son tournage !

    Idée de départ

    Bruno Chiche revient sur la genèse du projet L'un dans l'autre, inspiré par l'histoire de couples d'amis :

    "Tout d’abord nous en avons parlé avec Philippe Rousselet, mon producteur et ami depuis… disons quelques années. J’ai toujours aimé les « body swap » au cinéma, je trouve ça fascinant, il y a un côté magique et fi nalement très poétique. Alors c’est vrai qu’il y a eu des livres écrits sur un homme qui se retrouve dans la corps d’une femme et inversement, mais je trouve qu’à l’écrit, le sujet s’épuise assez vite. Je me suis dit qu’au cinéma en revanche, on allait pouvoir jouer sur tout un tas de situations, notamment visuelles mais il fallait corser l’histoire et la compliquer un peu pour y trouver matière à comédie, à quiproquos..

    Et c’est là que je me suis souvenu d’une histoire pour le moins compliquée : deux couples de mes amis (je ne dirais pas lesquels) ont vécu une situation pour le moins inconfortable ! Monsieur A et Madame B sont devenus amants. Ça la fout mal !… Croiser ces deux idées, ça a fait tilt ! Car non seulement la femme se retrouve dans le corps de Stéphane De Groodt et l’homme dans celui de Louise Bourgoin, mais ensuite il va falloir que chacun retourne chez lui, et fasse comme si de rien n’était. Et donc que Stéphane De Groodt dans le corps de Louise Bourgoin vive avec PEF, et que Louise Bourgoin dans le corps de Stéphane De Groodt vive avec Aure Atika… Vous me suivez ? !", confie le cinéaste.

    Une comédie avant tout

    Bruno Chiche réfute toute idée de militantisme, féministe ou autre :

    "Non, pendant l’écriture je n’ai pas cherché le côté militant, ni féministe ni « homministe ». Mais c’est finalement venu au gré des situations comiques. Je n’ai pas cherché à montrer la place des hommes et des femmes dans notre société. Ce n’est pas un fi lm très psychologique, c’est une comédie avant tout !", revendique le réalisateur.

    Le choix des acteurs

    Bruno Chiche explique comment il a choisi ses acteurs, avec le souci de trouver le bon équilibre entre les couples :

    "Le piège, ça aurait été de prendre un homme très viril, pour s’amuser à le transformer en femme. Du genre Omar Sharif ou John Wayne… Je pense que les Américains auraient fait ce choix là et seraient peut être tombés dans une caricature un peu sexiste. Disons que ça aurait été autre chose… Moi j’ai préféré prendre un homme normal, Stéphane De Groodt, (rire) c’était plus fin. Quand au rôle féminin, idem, je ne voulais pas une femme « petite chose », c’est pour ça que Louise Bourgoin était parfaite. Enfin PEF et Aure Atika sont des acteurs que j’estime énormément. Ils ont des rôles déterminants dans le film, car c’est dans leur regard que tout devient drôle ! C’est quand ils ne reconnaissent plus leur mari et leur femme que le comique s’installe", analyse le cinéaste.

    Le thème de la maternité

    Bruno Chiche tenait à injecter le thème de la maternité dans son film, notamment à travers l'histoire de PEF et Louise Bourgoin qui veulent adopter un enfant faute de pouvoir en avoir :

    "Aujourd’hui, les hommes deviennent de plus en plus maternels. D’ailleurs dans le couple de Louise et PEF, c’est lui qui est le plus impliqué dans cette démarche d’adoption. C’est une dimension qui plaisait à PEF, et nous avons beaucoup discuté pour savoir comment il allait la jouer. PEF est très drôle mais incarne avec beaucoup de subtilité et d’humour un homme qui, finalement, attend son enfant, et ce, même si c’est un enfant adopté. Je pense que ça me touchait moi aussi particulièrement… La mère de mon fils n’arrête pas de me dire que j’ai plus un comportement de mère qu’un comportement de père. C’est aussi un film qui traite de comment notre couple évolue au fil des années. C’est pour ça que c’est une vraie comédie romantique !", explique le metteur en scène.

    PEF aimes les Frosties

    Bruno Chiche et PEF avaient déjà travaillé ensemble il y a... 25 ans ! Les deux hommes ont tourné une publicité pour les céréales Frosties de Kellog’s :

    "Je m’en rappelle bien car je n’ai fait que deux pubs dans ma vie. C’est un réalisateur très agréable. Il a un comportement qui peut passer pour de la désinvolture, mais en fait, il est détendu car il sait parfaitement où il va. C’est quelqu’un qui adore les acteurs", déclare le comédien.

    Louise Bourgoin met son grain de sel

    Louise Bourgoin a suggéré une scène à Bruno Chiche et ce dernier a décidé de la rajouter au tournage :

    "Quand j’ai lu le scénario, je me suis dit qu’il manquait un passage où nous allions chez le médecin, pour lui expliquer que nos corps s’étaient échangés. Et j’imaginais assez bien que le médecin réponde « Il vous a dans la peau quoi ! ». Je trouve que ça collait avec le scénario, car ce n’est pas juste un film d’échange de corps, c’est un film où l’on se retrouve dans le corps de l’être aimé. Ce n’est pas la même chose, c’est ce qui fait toute sa force, sa profondeur", analyse la comédienne.

    Quand PEF embrasse Stéphane de Groodt

    Bruno Chiche évoque avec humour une scène compliquée du film, un baiser entre PEF et Stéphane de Groodt :

    "Ca a été quelque chose ! On marchait un peu sur des oeufs… Ce n’est pas PEF qui devient homosexuel, c’est PEF qui est attiré par Stéphane, car le personnage de Louise Bourgoin (et donc la femme de PEF) est en lui. Il voit en Stéphane la personne qu’il aime, donc il a envie d’embrasser cette personne… Mais pour autant, le matin du tournage de cette scène, j’ai senti que PEF et Stéphane étaient très tendus, surtout Stéphane. Il m’a d’ailleurs dit « tu sais Bruno, je pense que si on s’embrasse, ça va être un peu lourdingue… » (Rires) Et puis on commence la première prise, je dis à PEF « mets ta main sur son épaule », et d’un coup, PEF l’embrasse, sans prévenir. Il l’a coincé ! Il ne lui a pas laissé le choix ! On a ensuite refait une prise sans baiser, et Stéphane a reconnu lui même que c’était moins bien et il a redemandé une prise avec le baiser… Au final, je trouve que c’est une très belle scène du film, à la fois tendre et drôle."

    Inspiration Freaky Friday

    L'un dans l'autre s'inscrit dans la lignée des films "body swap" (échange de corps) comme Dans la peau d'une blonde, Ce que veulent les femmes, Freaky Friday ou plus récemment le film d'animation Your Name :

    "Freaky Friday m’a le plus inspiré. C’est l’histoire d’une mère qui ne comprend pas sa fi lle et se retrouve dans le corps de cette adolescente qu’elle ne supporte plus. Et elle va comprendre ce qui se passe en elle… Chez nous, la problématique est différente, il s’agit un d’homme qui ne comprend pas les décisions de sa maîtresse (au début du fi lm ils sont en train de se séparer même s’il trouve cela ridicule). Et c’est vrai qu’à l’instar de Freaky Friday, c’est la tuile : il va se retrouver dans le corps de sa maîtresse… En tirera-t il quelque chose ?", interroge Bruno Chiche.

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