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    3 jours à Quiberon
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    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 13 juin 2018
    Au moment où j’écris ce texte, j’ai déjà vu le film huit fois (en Allemagne). Et non, personne ne m’a payée. 3 jours à Quiberon – un voyage que je veux faire à nouveau et à nouveau. Malheureusement, je n’étais pas en Bretagne, moi, je suis juste allée au cinéma. Bien que ce ne soit pas « juste » un film.

    Avant que le film ne soit réellement sorti, je l’avais déjà vu trois fois. La première fois – il n’aurait pas pu y avoir plus beau cadre – lors de la Berlinale, festival du film allemand à Berlin en février. Ce soir-là, je n’étais pas la seule à verser une larme. Pendant le générique de fin, des bruissements de mouchoirs, des sanglots et des applaudissements.

    Deux mois plus tard, je revois une partie de l’équipe pour un questions-réponses, tout d’abord la réalisatrice Emily Atef, une femme tout aussi sympathique que douée. Si une réalisatrice donne autant de passion et d’empathie à ses projets qu’Emily Atef, le résultat ne peut qu’être un film incroyablement émouvant, comme celui-ci.

    Et puis l’avant-première à Düsseldorf, cette fois aussi en présence de Marie Bäumer, qui incarne Romy Schneider. Oui, elle ressemble à l’icône du cinéma, mais c’est avant tout son rôle dans ce film. Tout comme Romy Schneider n’était pas Sissi, Marie Bäumer n’est pas Romy Schneider. Mais c’est un détail que j’oublie complètement pendant ces 115 minutes et cela veut tout dire. Ce n’est pas à cause d’une ressemblance évidente, visible à la surface, mais parce que l’on ressent quelque chose, des émotions, à l’intérieur. Et cela, le film, les acteurs, la réalisatrice le réussissent dès la première seconde.

    En général, j’oublie tout pendant ces deux heures. Je partage la souffrance de cette Romy. Sa peur, sa rébellion, je suis troublée, inquiète, révoltée, pompette, perdue, sauvée, prisonnière, libérée. Je vis tout cela, moi aussi, dans ma chaise de velours rouge dans cette salle de cinéma assombrie. Bien qu’elle ne soit quasiment jamais seule, la solitude de cette femme me brise le cœur.
    Je suis furieuse contre ce journaliste hardi. Je désespère avec son amie Hilde. J’aimerais bien appuyer ma tête contre l’épaule forte de Robert Lebeck, tenant toujours dans ses mains le petit appareil photo. J’entends la mer, la musique… je suis de retour en Bretagne.
    C’est ainsi que je me retrouve là, dans ma chaise de cinéma, et chaque fois, le film m’emporte de nouveau entièrement. 3 jours à Quiberon est un gros plan qui se rapproche parfois si près que cela en fait mal. Mais il ne suffit que d’un sourire de cette Romy sur l’écran et tout de suite le bonheur jaillit. Et l’espoir. Mais cela aussi fait un peu mal.

    Pendant le générique de fin, je suis accablée par mes émotions. Cette femme, je supporte à peine de la laisser seule avec son triste destin. Je sais ce qui va lui arriver et je sais que je ne peux rien y changer. Car elle est morte, il y a 35 ans. Romy non plus ne me laisse pas seule et m‘accompagne encore dans mes pensées pendant des jours.

    Caractéristique de la première d’un film: les réalisateurs et les acteurs sont présents. Tu sais que tu es „fan numéro 1“ d’un film lorsque la réalisatrice te recconait car elle t’a parlé à l‘occasion d‘une autre première, dans une autre ville… il y a une semaine. Quelle chance, quel bonheur de vous revoir Madame Atef! Merci (encore une fois) pour cette rencontre, pour ce film incroyable, le meilleur à mon avis.
    Et bien sûr: Merci Madame Bäumer. Emue pendant l’applaudissement à la fin, elle raconte le tournage, et on sent qu’elle est une actrice passionnée. Bien qu’elle soit très enrhumée ce soir, elle prend son temps pour que chaque fan ait son autographe. Elle est tellement naturelle, sympathique, humble, reconnaissante pour toutes ces réactions, et équilibrée – contrairement à son rôle dans le film.
    Pour qu’un film transporte des émotions, pour qu’il soit touchant, il faut beaucoup plus qu’une ressemblance optique. Il faut un talent d‘actrice énorme. Et tout cela est présent, chez Marie Bäumer. Je la vois devenir cet être humain troublé et je réalise que moi aussi, je suis humaine. Capable de ressentir de la douleur, mais aussi du bonheur. Marie Bäumer a ce certain talent de toucher en montrant tous les facettes de la vie humaine, ce que quelqu’un d‘empathique comme moi ne supporte presque pas. Cette actrice que j’admire énormement, depuis mon enfance et encore plus après ce soir. J’aurais aimé lui dire cela personnellement, mais pour tout cela, il n’y avait pas le temps, pas non plus le courage. Bon, la prochaine fois, peut-être.

    Ce film m’a touchée au fond de mon cœur. Il m’a rendue heureuse et triste et mille choses entre les deux. Et c’est pour cela qu’on va au cinéma, au final, c’est pour les émotions. Mais j’arrète maintenant. Allez voir ce film. Après, vous me comprendrez.
    traversay1
    traversay1

    3 111 abonnés 4 627 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 16 juin 2018
    Depuis longtemps, on faisait remarquer à Maria Bäumer sa ressemblance frappante avec Romy Schneider, l'incitant à l'incarner à l'écran. Mais depuis longtemps, l'actrice allemande refusait, de peur de se retrouver dans un biopic forcément réducteur. Jusqu'à ce projet de 3 jours à Quiberon, comme une photographie instantanée de l'interprète de Sautet à un moment où elle semble en pleine remise en question, rongée par la culpabilité et les excès divers. De fait, ce n'est pas un portrait de la comédienne mais de la femme que propose le film d'Emily Atef, un peu fantasmé et pas mal réaliste si l'on en croit les biographies consacrées à la plus grande star européenne de la fin des années 70. Cernée par les tragédies, traumatisée par ses remords de ne pas être une "bonne" mère, Romy Schneider s'expose avec sincérité au feu des questions d'un journaliste allemand qui ne la ménage pas et l'attaque brutalement sur sa vie privée. Et aussi sur cette "trahison" qu'est pour lui et une grande partie du public de son pays, son passage en France pour des rôles qui n'avaient plus rien de la candeur sucrée de Sissi. Le film plonge dans l'intime d'une star avec une pudeur qui n'exclut pas une certaine rudesse même si, au final, le portrait se fait de plus en plus attachant, au plus près d'une femme capable de joies soudaines, qui lui donnent ce sourire lumineux, mais fondamentalement inapte au bonheur en tant que tel. Tous les chagrins mènent à Romy, hélas, avec une vie marquée par des morts soudaines autour d'elle. Dans ce rôle, Maria Bäumer est tout bonnement époustouflante et cela n'a rien à voir avec un quelconque mimétisme et un peu seulement à sa ressemblance physique qui n'est d'ailleurs pas constante. Le film accorde aussi suffisamment d'espace aux autres protagonistes, son amie allemande, le photographe et le journaliste. La mise en scène, sobre mais parfaite, s'appuie sur un noir et blanc idéal pour capter le temps breton et le climat intérieur de l'immense actrice qu'était Romy Schneider laquelle, en fin de compte, gardera la part d'inconnu qui fait de chaque être humain une personne à part et mystérieuse.
    patrick g.
    patrick g.

    13 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 14 juin 2018
    Ce film, est troublant, c' est Romy Schneider sans être Romy Schneider d' un coté on est si heureux de la retrouver sur grand écran et d' un autre on sait que ce n' est pas elle qui est là, mais une actrice qui a su l' incarner magnifiquement au plus profond de sa sensibilité, de sa personnalité de ses gestes, de ses regards, une sorte de réincarnation ? Ce film nous montre une femme vraie, naturelle, sincère, en proie à une dépression que l' on comprends quand on sait ce qu' elle a vécu.
    Je me suis remémoré l' exposition ''La Légende de Romy Schneider'' à Boulogne Billancourt en 2012 avec quelques-une de ses lettres manuscrites, dont une où il était question de sa cure à Quiberon. J'y avais découvert une Femme d' une grande humanité, d' un cœur et d' une générosité hors du commun aller jusqu' à refuser d' assister à un repas de fin de tournage si tous les participants du film (machinistes, décorateurs, cuisiniers.et autres...) n' y étaient pas également conviés.
    Ce film nous montre sa souffrance et sa grandeur d' âme, oser être elle-même devant des journalistes, quelle leçon de vie !
    Michelle M.
    Michelle M.

    1 critique Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 27 mai 2018
    J'ai adoré ce film d'Emily Atef.
    Tout est juste et sobre . Le parti-pris du noir et blanc est éminemment esthétique - les années 80, la photo en noir et blanc , un univers feutré , souvent border line -. Une femme en souffrance, ce pourrait être n'importe laquelle, qui est aussi une actrice célèbre , confrontée à un journaliste du Magazine Allemand Stern, bien décidé à en découdre; un huis-clos en dents de scie. Les Allemands n'avaient pas pardonné sa carrière Française à Romy Schneider, dont acte...
    Mais rien ne va se passer comme prévu.
    Marie Baumer au-delà de sa ressemblance troublante avec Romy Schneider est plus vraie que nature. Jamais elle ne surjoue.
    Tous les acteurs sont remarquables, y compris Denis Lavant , le barde Breton, lorsqu'il déclame un poème d'Edith Azam "Le paradis, une fois".
    Un film qui nous remet les idées en place.
    Allez voir ce film c'est un petit chef d,oeuvre.
    chrischambers86
    chrischambers86

    12 028 abonnés 12 157 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 17 avril 2020
    Une oeuvre fictive sur une icône tragique (la gracieuse et dèlicate Romy Schneider), avec plusieurs personnes publiques, basèe sur des faits rèels! Le sujet est casse-gueule! Et pourtant, c'est un biopic rèussi qui parvient à amener de nombreuses scènes poignantes! De sa dernière et lègendaire interview, dans son audace et dans sa façon à Romy de se livrer! Marie Bäumer et l'actrice emblèmatique du cinèma français ne font plus qu'une seule et même personne dans ces "3 jours à Quiberon". il y a une fragilitè qui affleure chez Bäumer que la rèalisatrice Emily Atef parvient à capter admirablement! Marie Bäumer est allemande et gauchère! Romy Schneider est autrichienne (du moins ses racines) et droitière! Qu'importe les diffèrences si l'èmotion est là! On a eu droit à beaucoup de biopic au cinèma mais rarement aussi bien et aussi atypique! Bäumer est exceptionnelle et le noir & blanc magnifie en permanence sa ressemblance troublante avec Romy! L'actrice nous devient proche et l'interview se dèploie, sensible et vraie! Avec cerise sur le gâteau, Quiberon et sa magnifique plage de rochers! Superbe photo de Kiennast...
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 8 juin 2018
    J'ai vu le film en avant première à Toulouse.
    Je suis d'accord avec la fille de Romy schneider qui est scandalisée par ce film. Le portrait est celui d'une femme addict à l'alcool et aux médicaments, en pleine souffrance incapable de volonté qui vient faire une cure de désintoxication à Quiberon, elle est montrée incapable de parler à son fils au téléphone. Ce film dénote, de par les questions des journalistes, d'une frustration allemande d'avoir vu l'une de ses meilleures actrice (Sissi) partir exercer en France (ceci explique peut-être cela). Quant aux personnages français à par des larbins obséquieux et serviles, et un rimailleur alcoolique se prenant pour un poète, ils restent totalement ignorés. Clou de l'affaire, les deux journalistes du Stern, un bon gros gentil sans volonté et un méchant sec et moraliste, qui viennent faire du voyeurisme à Quiberon seront réhabilités à la fin de l'histoire, le méchant ayant été attendri par Romy, lui permettant de corriger l'épreuve de l'interview ! On n'y croit pas un seul instant !
    Christoblog
    Christoblog

    743 abonnés 1 616 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 18 août 2018
    Passé relativement inaperçu en France à sa sortie en juin 2018, ce film allemand est intéressant à plus d'un titre.

    D'un point de vue de l'histoire du cinéma, il a d'abord le mérite de remettre en lumière la destinée tragique de Romy Schneider, dont les jeunes générations ne mesurent certainement pas aujourd'hui la puissance du sex-appeal.

    L'actrice Marie Baumer fournit une prestation absolument extraordinaire. Elle incarne avec une véracité proprement incroyable son personnage : c'est bien simple, elle semble être plus Romy que Romy elle-même.

    3 jours à Quiberon est également intéressant de par son dispositif : un quasi huis-clos entre un journaliste, un photographe, l'actrice et une de ses amies, pendant 3 jours. Les relations entre les quatre personnages évoluent, s'enrichissent et se complètent.

    Le noir et blanc vaporeux, les cigarettes que les personnages allument sans cesse, l'aspect délicieusement vintage des costumes et des meubles : tout concourt à nous faire plonger dans une torpeur cotonneuse et agréable, à peine troublée par le caractère résolument tragique de le dépression que traverse alors l'actrice.
    Isabelle D.
    Isabelle D.

    2 abonnés 15 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 5 juillet 2018
    A la sortie de ce film on se rend compte à quel point Romy Schneider cristallise à elle seule, je dis bien Seule, a la fois l’histoire de l’Allemagne et son évolution européenne et l’histoire de l’evolution des femmes. L’evolution de l’Allemagne : son rôle dans les Sissi qu’elle rejette , qu’elle veut dépasser, et dans lesquels l’Allemagne veut encore la contraindre, une Allemagne pas encore européenne, Le passé hitlerien de sa mère qu’elle doit affronter, à l’egal de lla population allemande qui doit à la même époque affronter ce passé.
    Et puis , à titre individuel, sa vie de femme totalement libre financièrement. Au point qu’elle assume des hommes plus jeunes qu’elle qu’elle choisit. Dont elle est amoureuse. Comme le font les hommes avec les femmes.. Sans y mettre de jugement de valeur dégradant. Un homme ne dit pas «  j’ai épousé une femme vénale « , elle ne dit pas «  je vis avec un gigolo » qui s’occupe de mon fils.
    Mais ... tout cela est trop nouveau , tout cela est trop en avance sur son époque, et la culpabilité ressentie par toute femme travaillant ne pouvant se consacrer à ses enfants atteint chez elle un paroxysme. Elle doit travailler comme un homme pour faire vivre sa famille et , en même temps, elle doit arrêter de travailler pour retrouver son fils. Contradictions. Et malheur. Et lucidité. Elle trace un chemin neuf. Seule.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 14 juin 2018
    Ce film c’est du grand cinema européen. J’ai été touché et il m’a transporté dans une sphère cinématographique extraordinaire! L’ image en noir et blanc est absolument magnifique, les acteurs sublimes, (surtout Marie Bäumer en Romy et Birgit Minichmayr dans le rôle de son amie), c’est lá une vrai mis en scène que j’ai découvert… ça fait longtemps que je n’avais passé un tel moment de cinema.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 17 juin 2018
    Attirée par l'atmosphère de la bande annonce de 3 jours à Quiberon, je me suis rendue dans le cinéma d'art et d'essai de ma ville pour un merveilleux moment d'émotions digne de ceux que je vivais en regardant les films de Cassavetes. Peut-être aussi parce que j'aimais beaucoup Romy Schneider. Ce film est un bijou. Sa réalisation est sensible et élégante, le jeu des acteurs est d'une justesse émotionnelle rare et la photographie superbe.
    Padami N.
    Padami N.

    59 abonnés 514 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 20 juin 2018
    l'actrice ressemble de manière troublante à Romy Schneider , celle de" l'important c'est aimer".la scène de un café le soir est génial.le noir et blanc donne un côté nostalgique à l'histoire, l'ensemble du film est assez instructif.et l'image belle et recherchée
    Caine78
    Caine78

    6 036 abonnés 7 396 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 11 juin 2020
    Très loin de réaliser un énième biopic traditionnel, Emily Atef opte pour une approche beaucoup intimiste, personnelle, se concentrant uniquement sur les trois jours de « thérapie » suivis par la comédienne en 1981, séjour dont elle « profita » pour donner un entretien au journal allemande Stern, également accompagnée pour l'occasion par son ami d'enfance. Dans un premier temps, j'avoue avoir été vraiment séduit. Pas d'artifices mais sobriété, dignité : tout en décrivant les blessures profondes et la détresse de la comédienne, le regard presque amoureux qu'elle lui porte, plein de compassion, permet de trouver un ton juste, fort, auquel vient parfaitement s'intégrer l'interview, spoiler: dur, tranchant, volontiers provocateur
    , mené par ce reporter ambigu et a priori un peu caricatural, impression toutefois atténuée dans les dernières minutes de l'œuvre. On sent une recherche de liberté, chez la réalisatrice comme son héroïne, notamment durant cette « échappée » où Romy spoiler: fait la rencontre de gens « normaux », dont certains admirateurs
    : joli (et un peu long) moment de cinéma. C'est d'ailleurs le « seul » reproche que je fais au film : cette démarche de raconter au plus près, de façon la plus réaliste possible ce moment de la vie de l'icône, dans ce qu'elle a la fois de plus beau et de plus faillible, loin du glamour et des paillettes, est on ne peut plus louable. Mais sur 105 minutes, le temps est quand même un peu long. Difficile d'éviter une certaine lassitude, une impression de répétition ô combien logique au vu de la situation de l'héroïne... L'œuvre gagne en authenticité ce qu'elle perd en lyrisme, en plaisir, sans pour autant en être dénué. Ces scènes de complicité avec « son » photographe où celle-ci se montre radieuse, sont notamment de beaux instants, comme celle avec son amie Hilde (l'excellente (et très jolie, quoi qu'en dise le journaliste!!) Birgit Minichmayr). « Trois jours à Quiberon » peut surtout compter sur deux qualités majeures : son magnifique noir et blanc mat, aussi brut que lumineux, et surtout la brillante prestation de Marie Baümer, Romy Schneider à la fois radieuse, brisée, incontrôlable, profondément touchante, sans jamais être dans le mimétisme, si ce n'est à travers ce merveilleux sourire auquel aucun homme ne peut résister. Du cinéma non sans exigence, se complaisant légèrement dans sa dimension « film d'auteur » au point d'en être légèrement ennuyeux, mais un faux biopic très loin des codes et portraits souvent aseptisés sur leur vedette : cultiver sa différence, surtout à travers une telle icône, cela mérite d'être salué.
    Hotinhere
    Hotinhere

    422 abonnés 4 752 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 28 juillet 2023
    Trois jours intimistes (mais trop voyeuristes), filmés dans un sublime noir et blanc crépusculaire, qui révèlent le côté sombre et fragile de Romy, portée par l’interprétation bluffante et vibrante de Marie Bäumer.
    Jean-luc G
    Jean-luc G

    47 abonnés 736 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 17 avril 2020
    Bonne surprise. Je craignais que personne ne puisse interpréter l'immense actrice qu'était Romy. Erreur, la photographie et le jeu de marie Baumer font le job, pour retracer la complexité d'une femme déchirée et fragile mais sublime à l'écran. Ce film complète l'autre portrait réalisé récemment dans lequel l'amie de Schneider, Alice Schwarzer recueille les confidences de l'artiste. L'opposé des méthodes intrusives et manipulatrices du journaliste du Stern à Quiberon. TV avril 2020
    SebLefr3nch
    SebLefr3nch

    165 abonnés 686 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 14 juin 2018
    La vie tumultueuse de l'une des actrices européennes les plus iconiques invite à la transposer sur grand écran. Mais il est difficile de s'attaquer à un tel monstre. Les scénario se concentre donc sur 3 jours où Romy Schneider fit un interview en présence du photographe Robert Lebeck. Durant cette interview, elle se confit entièrement sur son mal-être, ses doutes, son enfance et sa vie en tant que mère.pendant que les clichés de Lebeck la montrent au naturel, sans artifice. Durant tout le film, on comprend que l'actrice est au plus bas, qu'elle boit, qu'elle est accro aux médocs mais les véritables raisons de cet état ne sont pas réellement abordées, on les comprend mais cela reste superficiel. Heureusement que Marie Bäumer interprète à merveille l'icône avec sa frappante ressemblance. Le choix du noir et blanc est logique par rapport aux photos prises à l'époque par Lebeck. La réalisation est à la fois sobre mais offre des moment très stylisés plutôt agréables et la bande son est assez envoûtante. Un biopic sur une petite période de ce monstre du cinéma qui, apparemment, l'a beaucoup marqué.
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