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    3 jours à Quiberon
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    Laurent C.
    Laurent C.

    237 abonnés 1 133 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 25 juin 2018
    Elle s’appelle Romy Schneider. Elle est la grande actrice que l’on connaît, du moins celle que la réalisatrice entreprend de nous présenter. C’est une femme désespérée, qui se contraint à un séjour dans un hôtel en bord de mer, où les plats sont rationnés et les drogues interdites. Et pourtant, elle boit, elle fume et quand elle ne fait ni l’un ni l’autre, elle se répand de pleurs ou de rires hystériques. Sa meilleure amie la rejoint dans cet hôtel de luxe, sans que l’on ne sache pas vraiment pourquoi. Puis, arrivent un journaliste et un photographe, qui semble-t-il a été l’amant de la comédienne.

    C’est un film qui dure deux heures. Deux heures à les regarder boire, manger, rire, pleurer, et discuter. Autrement dit, deux heures totalement inutiles où l’on n’apprend rien de vrai chez cette actrice. Il y a même quelque chose de choquant de présenter un tableau réinventé d’une comédienne disparue, que la mise en scène affuble des pires tourments et des pires addictions. Au-delà même de l’aspect très discutable, la mise en scène rejette toute forme d’empathie à l’endroit de son héroïne, générant alors chez les spectateur agacement et désintérêt.

    Pourtant, la photographie est belle. La mer bretonne est magnifiquement filmée, et le noir et blanc rajoute au mysticisme de l’image. Mais, hélas, il y a une contradiction entre cette volonté quasi poétique de filmer la mer et la présentation de Romy qui ne fait pas grand-chose d’autre que de boire, pleurer, se faire photographier et rire. Le personnage succombe à des tics qui la rendent horrifiantes et grotesques. On oublie l’actrice qu’elle a été, pour ce tableau pittoresque d’une alcoolique répugnante, désinvolte et égocentrée.
    Didier L
    Didier L

    27 abonnés 222 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 26 juin 2018
    Il est toujours douloureux de voir une comédienne (en l'occurrence, Marie Baümer) donner ses tripes pour sauver son personnage, faire valoir ses ambiguïtés, jouer sur les parts d'ombre et de lumière........pour voir une réalisatrice gâcher tout ce travail en noircissant systématiquement le tableau au sens propre comme au sens figuré et ce, même si la photo noir et blanc de Thomas Kiennast est une splendeur. Emily Atef étire inutilement les scènes plombant l'atmosphère et en concluant son film sur des propos, des images, des gestes annonçant à la truelle les malheurs à venir. Même si le film ne se veut pas biopic, il ne dévoile sûrement qu'une infime partie de la complexité de celle qui s'appelait Romy Schneider et de ce qui faisait son immense talent.
    desiles ben
    desiles ben

    30 abonnés 204 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 26 juin 2018
    Marie Bäumer est impressionnante de justesse mais ce huis clos dans un hôtel breton est par trop monotone. Une fois que l'on a compris que Romy Schneider est malheureuse et qu'elle tente de noyer ses angoisses dans l'alcool et les médicaments, on a tout compris. Une cheville cassée est presque l'unique péripétie du film...
    cinema76
    cinema76

    6 abonnés 88 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 20 juin 2018
    Ce film était-il nécessaire, je ne pense pas, Romy était tellement lumineuse dans la plupart des ses films que l'on a pas envie de voir ces 3jours à Quiberon où la clope est présente à chaque plan en autre, dommage l'actrice est formidable.
    Anne M.
    Anne M.

    62 abonnés 626 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 15 juin 2018
    1981, un an avant son décès et quelques mois avant la disparition tragique de son fils, Romy Schneider passe quelques jours en cure à Quiberon. Une amie lui rend visite au moment où deux journalistes du Stern sont attendus pour une interview.

    Il y a plusieurs raisons d’aller voir ce film : Marie Baümer incarne Romy Schneider de façon fascinante, la réalisation noir et blanc est soignée, les photos, surtout les extérieurs très belles et la fidélité du scénario à ce que les deux journalistes avaient laissé comme photos et articles est précise.

    Comme pour le film sur Giacometti, ce n’est pas un biopic. Si « the final portrait » élaborait le portrait de l’artiste à partir de la genèse d’une oeuvre, « 3 jours à Quiberon » parle de Romy Schneider à partir d’une interview. Ces choix sont très pertinents.

    Ceci dit, j’ai deux remarques qui atténuent mon enthousiasme :

    Je me suis passablement ennuyée, le film est un peu long. J’ai regretté que Romy Schneider n’apparaisse qu’à travers sa fragilité et son mal-être. Cette actrice bouleversante et douéee aurait mérité qu’on rappelle aussi toute l’étendue de son talent.

    Il est néanmoins important qu’enfin le cinéma s’intéresse de nouveau à cette grande artiste.

    Mon blog : larroseurarrose.com
    In Ciné Veritas
    In Ciné Veritas

    80 abonnés 922 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 24 juillet 2018
    3 jours à Quiberon déçoit malgré l’accumulation de quelques qualités. Ainsi, Emily Atef concentre son biopic sur un court épisode en 1981 de la vie de Romy Schneider alors âgée de 42 ans. L’emploi de l’actrice Marie Bäumer et de sa troublante ressemblance avec l’héroïne des Choses de la vie (1970, Claude Sautet) est aussi à porter au crédit du film.
    Mais, faute d’incarnation et de justesse dans son écriture, le portrait attendu d’une actrice en déclin ne satisfait pas. Sous l’objectif du photographe Robert Lebeck, l’interview mené par le journaliste Michael Jürgs du magazine Stern sert de fil directeur à 3 jours à Quiberon. Cet entretien trop superficiel ne nous apprend rien sur les maux et la psyché de l’actrice et finit par désintéresser.
    Les 600 clichés de Robert Lebeck jamais publiés dont disposait la réalisatrice aurait dû constituer la matière principale à l’écriture de ce biopic. Ce nécessaire travail d’écriture ne semble pas avoir été mené à son terme. Exception faite de la séquence dans le bar où apparaît Denis Lavant en poète, il nait aucun instant vrai des plans séquences composant 3 jours à Quiberon alors que le choix d’un filmage en noir et blanc paraît relever plus de critères économiques que d’un réel parti pris.
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 21 juin 2018
    J'ai été très déçue par ce film que j'ai profondément trouvé ennuyeux, trop long, oppressant et qui n'apporte absolument rien si ce n'est de la souffrance à sa famille et qui met en évidence que Romy Schneider était une femme extrêmement fragile avant même le décès de son fils. En même temps à l'époque de cet interview, Romy Schneider était en divorce, son fils s'était éloignée d'elle. Mais était elle aussi déprimée que la réalisatrice l'a imaginée. C'est une pure fiction brodée par l'imagination très fertile mais très sombre de la réalisatrice avec comme point de départ un interview donné par Romy Schneider à Quiberon. Si vous aimez les films en noir et blanc, si vous souhaitez passer 3 jours dans la même chambre avec les mêmes personnages dans une ambiance de fumée de cigarettes, d'alcool à gogo, de somnifères alors allez voir le film. Une Romy Schneider qui fuit dans le sommeil, une Romy Schneider déprimée qui prend cependant un énorme plaisir à être photographiée et qui a envie de tourner. Tout cela donne une bien piètre image de Romy Schneider, de ce que pouvait être un séjour de remise en forme dans un hôtel de Quiberon (séjour qu'elle faisait régulièrement) à une période difficile de sa vie personnelle alors qu'elle avait déjà connu dans sa vie de grandes souffrances. Le film est beaucoup trop intime pour être réaliste quant aux déballages d'états d'âme qu'aurait eu Romy Schneider pendant c'est 3 jours. on ne peut pas y croire, c'est un scénario proposé par la réalisatrice, un angle de vue. Un mot quand même pour les acteurs qui assurent vraiment bien leur rôle. Personnellement, j'ai vu une très bonne actrice, une imitation de Romy Schneider, mais je n'ai jamais vu Romy Schneider.
    Yves G.
    Yves G.

    1 275 abonnés 3 284 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 4 juillet 2018
    Avril 1981. Romy Schneider a quarante-deux ans. Elle est au faîte de sa gloire mais au bout du rouleau. Elle enchaîne les films à succès. Mais sa vie privée est un champ de ruine. Son fils aîné David, dont le père vient de se suicider, refuse de la voir. Elle est en train de divorcer du père de sa fille cadette Sarah. L'actrice abuse de l'alcool et des médicaments qui la tueront un an plus tard.
    Elle décide de partir en cure au Sofitel de Quiberon. Hilde, une amie d'enfance, l'accompagne. Un journaliste du Stern, Michael Jürgs, et un photographe Robert Lebeck, la rejoignent pour une longue interview.
    Voilà l'exemple d'un film construit autour d'une fausse bonne idée : reconstituer l'ultime interview à la presse allemande de Romy Schneider. On aurait pu imaginer un documentaire. La frappante ressemblance de Marie Bäumer avec l'interprète de Sissi, l'usage du noir et blanc entretiennent le doute. Ce documentaire aurait été l'occasion de faire retour à la fois sur sa riche carrière et sa tumultueuse vie privée : ses débuts en Allemagne sous l'emprise d'une mère possessive, sa gloire précoce, sa "fuite" en France, sa rencontre avec Alain Delon, les chefs d’œuvre tournés avec Deray, Zulawski, Visconti, Sautet, ses mariages, ses enfants...

    Mais la réalisatrice Emily Atef n'a pas recours au flash-back. Elle préfère filmer un huis clos interrompu par quelques trop rares échappées sur la Côte sauvage ou dans les rues de Quiberon à la nuit tombée. Les scènes s'enchaînent et le film fait du surplace.

    Aussi habitée soit-elle, Marie Bäumer n'a pas grand chose d'intéressant à dire, pas grand chose qu'on n'escomptait pas et qui du coup ne nous surprend pas. L'actrice est tour à tour exubérante et catatonique, aimante et égoïste, candide et manipulatrice. Malgré son talent, elle ne réussit pas à rendre émouvante la solitude d'une star malheureuse.
    dominique P.
    dominique P.

    784 abonnés 2 027 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 18 juin 2018
    Quand cette grande actrice est partie en 1982, j'avais 10 ans et j'avais déjà vu plusieurs films d'elle à la télé grâce à mes parents qui étaient fans.
    Ensuite en grandissant et en étant adulte, j'ai revu ces films et quelques autres.
    J'ai toujours beaucoup apprécié cette actrice.
    Là, pour ce film sur elle qui se passe sur trois jours, lors d'une parenthèse/cure à Quiberon, je suis assez mitigée.
    Tout d'abord l'actrice lui ressemble énormément, c'est un sosie tellement la ressemblance est parfaite et elle joue très bien.
    La reconstitution de l'époque est bien faite et la réalisation est soignée.
    On voit pendant ces trois jours Romy avec une amie d'enfance, un ami photographe et le journaliste qui doit l'interviewer.
    Ce qui est pénible c'est le noir et blanc, la durée trop longue (2 h), on voit Romy passer son temps à boire, fumer, dormir, se plaindre et de surcroît le journaliste est désagréable.
    Loïck G.
    Loïck G.

    281 abonnés 1 626 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 16 juin 2018
    A une époque de sa vie , Romy Schneider se ressourçait chaque année à Quiberon, la cité de la thalasso thérapie. Elle accorde très peu d’interviews et surtout pas aux journaux allemands qu’elle fuit. Aussi, le fait de recevoir dans sa retraite bretonne un journaliste du "Stern" dont la ligne éditoriale s’apparente à « Scoop , toujours prêt » surprend son entourage. Mais l’homme est accompagné par un photographe ami de la comédienne. Sur cette trame réelle, Emily Atef réalise un film sans grande faille, avec une direction d’acteurs tout aussi parfaite ( Marie Bäumer est Romy Schneider ! ) mais qui suit les travers qu’elle semble vouloir dénoncer à travers le portrait d’une femme harcelée par des journalistes charognards. Au point de prendre le spectateur à témoin d’une dérive humaine dont le malheur s’étale habituellement dans les journaux crapoteux. La caméra n’est plus celle d’un cinéma, mais d’un reportage in situ. La force paradoxale de ce film déstabilisant et qui personnellement me met très mal à l’aise.
    Pour en savoir plus : lheuredelasortie.com
    ffred
    ffred

    1 491 abonnés 3 966 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 14 juin 2018
    Sauf erreur de ma part, voici le premier film de fiction cinéma consacré à Romy Schneider. La bande-annonce m’avait laissé perplexe, le résultat est assez étonnant. Si le film en lui-même n’est pas un chef d’oeuvre, il ne manque pas de qualité. On lui reprochera quelques longueurs et un dénouement facile, mais la mise en scène est simple, sobre et discrète. La direction artistique est superbe et les images en noir et blanc splendides. Mais c’est avant tout la charge émotionnelle qui compte ici. D’abord du fait du sujet. Nous plonger ainsi dans le quotidien de l’actrice sur la fin de sa vie a quelque chose de très troublant. Mais pas plus troublant que la ressemblance de Marie Bäumer avec la star. C’est très perturbant, d’autant plus que la voix, le rire, les expressions correspondent aussi. On a vraiment l'impression qu’elle est là ressuscitée devant nous. Une prestation de haut vol (récompensée par le César allemand de la meilleure actrice, sept trophées en tout dont meilleur film, réalisatrice, acteur et actrice second rôle). On savait que sa vie, et surtout les dernières années, n’avaient pas été faciles, on en prend ici toute la mesure. Un destin tragique pour une femme si belle, si talentueuse, si adulée et si malheureuse, qui reste à mes yeux, la plsu grande actrice de sa génération. En rires et larmes, espoirs et dépression, 3 jours à Quiberon est le portrait magnifique, délicat et pudique, mais surtout déchirant, d’une femme brisée qui nous manque énormément. Bouleversant.
    ANDRÉ T.
    ANDRÉ T.

    68 abonnés 482 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 16 juin 2018
    J'ai cru voir que le film était controversé. Ceux qui comme moi sont bouleversés par la vulnérabilité de Romy, ces 3 jours à Quiberon; cette "vérité" m'a semblé tout à fait vraisemblable...
    De l'autre côté, ceux qui n'y voient qu'une fiction indécente avec tant d'intrusion dans sa vie privée....
    on peut aussi les comprendre....
    Une comédienne si ressemblante et crédible, un superbe noir et blanc, une photo délicate et sensible, une musique romantique....
    Habitué aux interviews "complaisants" j'ai été surpris par la violence des intrusions du journaliste de Stern qui ne concernent que la vie privée, voire la personnalité d'une femme complètement déboussolée.
    Dans le film on perçoit que malgré la protection de son amie Hilde et du photographe, elle s'abandonne sans discernement....jusqu'à l'auto-destruction?
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 14 juin 2018
    Le film est bouleversant: Romy qui cherche simplement à être heureuse malgré ses démons.
    Au-delà de sa beauté mythique, de son talent et de son exigence, c’est la quête de Romy pour le bonheur qui est fascinante. Et bien sûr qu’elle y arrive. Je trouve ça scandaleux qu’on essaie de faire croire que Romy était aussi lisse que Sissi. J’espère que les fans se feront leur propre avis. Pour ma part j’ai retrouvé la Romy fragile, complexe et fascinante que j’ai découvert dans les biographies que j’ai pu lire.
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 16 juin 2018
    Un film qui se veut "documentaire" ou "biopic" mais qui n'est que pure imagination de la réalisatrice.
    On va dire que l'actrice principale joue un rôle qui s'appelle Romy Schneider mais cela n'a strictement rien à voir avec l'actrice du même nom. La ressemblance de l'actrice principale est parfois troublante.
    Mais il est malhonnête de penser que cela raconter la vie de la grande Romy Schneider.
    Sa fille Sarah Biasani et son ex mari ont d'ailleurs fait preuve de réserve sur ce film qui ne raconte rien de vrai sur la grande Romy.
    Un pur film de fiction
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 19 juin 2018
    Film fait pour les fans de Romy , l'actrice interprétant son rôle et qui lui ressemble joue très bien mais la personnalité de Romy très cyclothymique qui passe sans arrêt du rire aux larmes devient à la fin exaspérante car le film est bcp trop long, tout aurait pu être fait en 1 heure
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