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    Thelma
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    3,4
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    128 critiques spectateurs

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    Vinz1
    Vinz1

    127 abonnés 2 301 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 22 avril 2018
    Ce film scandinave explore diverses expériences, les interrogations quant à la sexualité, puis l’éveil de celle-ci à travers le personnage de Thelma qui a suivi une éducation religieuse rigoureuse mais qui manifeste d’étranges comportements lors de crises proches de l’épilepsie. Est-elle une vraie malade ou réellement folle ? Prenant pour thème principal la foi, le metteur en scène pointe efficacement ce que l’enseignement religieux par des parents certes aimants pourrait avoir comme conséquences sur la santé mentale de sa descendance et de nous laisser interdits quant à la véritable personnalité de Thelma : sorcière moderne ou véritablement atteinte psychologiquement ? Servi par d’excellents acteurs, ce drame intimiste est très convaincant mais aussi anxiogène car on sent depuis la scène d’introduction que la jeune fille a vécu ou a été témoin d’un traumatisme d’enfance qui va déterminer tous ses agissements à venir. Les forces qui habitent Thelma paraissent alors dangereuses et ses rapports avec ses parents laisseront planer un doute jusqu’à la fin alors que les décors austères, ses visions parfois cauchemardesques donnent à l'ensemble une ambiance hypnotique bienvenue. Un long-métrage norvégien original à découvrir.
    Apanage
    Apanage

    2 abonnés 38 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 15 avril 2018
    On nous raconte l’histoire de Thelma qui provient d’une famille à la morale traditionnelle, quitte le nid familial pour aller à la fac, connaît un coup de foudre pour une fille dénommée Ajna. La contradiction entre ses valeurs et cette attirance provoque une crise de tremblement, au cours de laquelle on lui découvre des pouvoirs paranormaux.
    Ce film est très bon mais contrairement au référencement, il n’appartient à la science-fiction, ni de près, ni de loin. Il serait plus exact de le catégoriser comme un thriller fantastique.

    C’est une œuvre à double lecture : littérale et métaphorique. Sur le plan littéral, c’est un thriller dévoilant les pouvoirs de Thelma et ses implications.
    Sur le plan métaphorique, c’est la découverte et la gestion d’une sexualité refoulée. Les manifestations surnaturelles étant utilisées pour expliciter la psychologie de l’héroïne.
    Le film maintient régulièrement l’attention avec un rythme correct. Il instille une certaine ambiance et il m’a délivré des moments intenses. La réalisation n’est ni trop sobre, ni trop grandiloquente et apporte un traitement fin et élégant au sujet.

    Dans cet opus, le symbolisme mobilise des concepts Freudiens très courants : à cause de de l’interdit social, Thelma refoule le désir lesbien dans la partie inconsciente de son esprit. La rencontre d’Ajna réveille le désir amoureux de Thelma qui entre en contradiction avec le refoulement. Il en résulte une mise en scène de l’auto-répression du désir par une crise de spasme. Par extension, on nous montre le caractère erratique des pulsions, envies ou besoins de l’individu de manière générale par opposition à la conscience ou raison. Thelma a donc des difficultés à appréhender sa nature autant que ses pouvoirs. A propos de désir amoureux, les scènes intimes sont très pudiques.

    A l’origine des difficultés de Thelma, il y a la culture de son milieu familial. Plus particulièrement, c’est sa relation avec son père qui est privilégiée par le récit. L’écriture de ce personnage évite la caricature du bigot pétri de certitude, ainsi, le paternel y gagne en humanité. En fait, c’est un homme indécis et perclus de contradiction. A priori il est bien intentionné mais joue un rôle négatif de par l’éducation transmise et la dépendance que cela induit.

    Avant de poursuivre je précise que l’interprétation de cette œuvre est simple dans les grandes lignes, mais elle peut-être subjective dans les détails.

    Le serpent est utilisé dans une symbolique du désir, de la tentation. Une tentation rendue possible par la liberté récente de Thelma. Le motif de la peau de crotale me semble être employé dans le film pour signifier la tentation. A moins qu’il ne s’agisse d’une coïncidence. spoiler: Exemple : dans la piscine, le motif tacheté du revêtement des gradins derrière Ajna


    Les valeurs traditionnelles et la contrainte se traduisent par les corbeaux, une métaphore filée au moment du ballet, par les hommes en noirs qui font obstacles à une personne dénudée, représentant nécessairement la chair.
    spoiler: Au cours du film, elle recrachait le serpent (désir), à la fin elle recrache le volatile (la tradition oppressante).


    Plusieurs scènes montrent la difficulté à céder au désir. Dans l’opéra, le risque de chute du lustre matérialise la peur de Thelma de s’abandonner aux sensations physiques. Elle craint de se lâcher.
    Afin de montrer que le désir est une pulsion qui se heurte à un obstacle psychologique, on nous montre une scène surréaliste : spoiler: Thelma est aspirée au fond d’une piscine, comme si la gravité était inversé, la paroi du fond semblant être en haut, elle semble vouloir passer au travers et s’agite en vain contre la paroi
    , ce qui semble illustrer l’impossibilité pour le désir à émerger et sortir de l’inconscient. Par voie de conséquence, la nage dans les profondeurs obscures représenterait l’exploration de l’inconscient. De pars ailleurs, de nombreuses scènes du film nous montrent des faits se produisant sous l’eau, réitérant la notion d’inconscient ou concourant à l’unité de style du film. Les interprétations sont libres…

    spoiler: Au cours de la dernière partie du film, dans un lac, Thelma replonge au fond de l’eau, dans des profondeurs obscur, mais cette fois elle « atteint la lumière », puis elle résout son problème. Les deux scènes au fond de l’eau se font écho ; elle réussit ce qu’elle avait échoué précédemment et parvient à la libération.


    Pour en revenir aux généralités, le réalisateur concède une inspiration tirée de romans de Stephen King, notamment Carrie, on retrouve effectivement des thèmes communs dans Thelma. Pour ceux qui ont vu le film « Carrie le bal du diable », Thelma apporte un traitement, un récit, un environnement et une ambiance fortement distincte. Ce fut un réel dépaysement en somme.
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 9 avril 2018
    Pour moi la note élevée de ce film n'est pas justifiée. Le film est très long a démarrer, il y a des longueurs et des silences vraiment inutiles. Quand enfin, l'histoire commence un petit peu a démarrer (à presque la moitié du film), l'intrigue est à peine développée, on reste en surface, il n'y a pas vraiment d'explication. Il y a une sorte de fin, mais beaucoup trop de questions restent en suspens, d'où une certaine frustration.
    Ce film aurait pu être bien...........mais il ne l'est pas.
    Bryan V.
    Bryan V.

    66 abonnés 922 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 7 avril 2018
    🎬🎥 THELMA _ [2017] 🎥🎬

    _Avis Bref ;
    Une jeune Femme et actrice (Eili Harboe) douce et mignonne joueront le rôle principal, Thelma une jeune demoiselle sensible et réceptive. Nous avons là un drame fantastique avec une histoire qui nous prend dès les premières minutes. Notre personnage vivra d'étranges événements. Le métrage traitera diverses sujet avec souvent des interrogations provenant de notre personne que cela soi sur l'amour, le sexe, la vie familial ou encore la religion. Expériences, désirs et paranormal sont au coeur de ce métrage qui nous offre de magnifique scène touchante et d'une beauté parfois même osé sans pour autant être vulgaire ! Une sensibilité se dégage même de ce film grâce à son personnage qui se retrouve en pleine découverte et recherche de soi avec souffrance. D'ailleur ce film m'a légèrement fait penser à "Grave" de Julia Ducoumau... 
    Enfin bref, J'ai adoré ce film touchant, troublant et fantastique.

    _Synopsis ;
    Thelma est une jeune étudiante norvégienne issue d'une famille très religieuse qui va à Oslo pour ses études. Elle tombe amoureuse de sa belle camarade Anja et découvre qu'elle a des pouvoirs surnaturels.

    _Appréciation ; 🔵🔵🔵 (8,5/10)
    Gentilbordelais
    Gentilbordelais

    268 abonnés 2 808 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 4 avril 2018
    un film norvégien, plutôt bien filmé qui intrigue par ce personnage énigmatique et ces évènements surnaturels. dommage que les scènes s'enchaînent si lentement, avec assez peu d'intensité et que le spectateur n'obtient pas toutes les clés pour mieux appréhender ce drame psychologique.
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 1 avril 2018
    J'ai vu l'enfer pendant la durée de ce film...
    l'idée de départ peut paraitre bonne mais alors comme c'est lent !!!
    Bien trop lent pour que les spectateurs se trouvent obligés de regarder l'horloge régulièrement pour se rendre compte que le temps ne passe pas.
    Le début est lent...le milieu on se dit que cela va enfin avancer...et au final on en conclut que l'on a attendu pour rien car plus rien ne va faire avancer l'intrigue.
    Bref encore une fois un visionnage moyen!
    CaMéo Gironde
    CaMéo Gironde

    3 abonnés 74 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 14 mars 2018
    Ce thriller inquiétant, teinté de fantastique, dresse un portrait familial toxique où l’épanouissement d’une jeune fille est entravé par des parents très religieux. Thelma, l’héroïne du long métrage interprétée avec finesse par Eili Harboe, tombe amoureuse et ne comprend pas ce qui lui arrive. Parce que l’objet de son amour est une fille d’abord, mais aussi parce que cet amour naissant libère en elle un pouvoir surnaturel. Cette allégorie fait de Thelma une héroïne sortie du grand manteau de Carrie personnage de Stephen King adaptée au cinéma par Brian De Palma, mais avec sa propre originalité.

    A travers une mise en scène très subtile et maitrisée, le film parvient avec élégance à installer un climat étrange, en un lent mouvement de caméra, en une nuée de corbeaux dans le ciel. La découverte sensuelle est ici filmée à fleur de peau, littéralement, avec la joue ou la nuque qui rougeoient sous le feu des sentiments. Le fantastique n’intervient que par touches subtiles lors des crises psychogènes de l’héroïne.

    Ce film dévoile le parcours initiatique d’une jeune femme, personnage ambivalent en quête de son identité sexuelle, dans un mélange des genre originale, à ne pas manquer de découvrir!
    Benjamin A
    Benjamin A

    652 abonnés 1 922 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 18 février 2018
    S'ouvrant sur une glaçante séquence, puis un vertigineux plan en contre-plongée mettant en avant une cour d'université, Thelma impose de suite le ton imposé par Joachim Trier, une ambiance hypnotique, voire froide et surtout envoûtante.

    Le réalisateur Norvégien mise avant tout sur l'ambiance, joue avec des éléments connus du genre, sans jamais être dans l'excès, et il parvient à créer un climat d'abord intriguant, puis peu à peu angoissant, avec toujours un parfum mystérieux planant sur les enjeux et personnages. C'est par le prisme de son héroïne qu'il va créer une atmosphère, il ne la dissèque pas, mais laisse venir les événements, on s'attache à elle, et on découvre en même temps sa vie nouvelle puis son passé, le tout avec une certaine subtilité, chaque péripétie étant bien amenée.

    Le metteur en scène d'Oslo 31 Août utilise le fantastique voire l'horreur pour étudier des thématiques comme l'étouffement provoqué par une certaine éducation religieuse, l'homosexualité, la découverte de la chair et ses plaisirs ou encore la famille avec les secrets enfouis allant avec. La force de Thelma, c'est de mêler tout cela avec une vraie alchimie, que la réflexion ne prenne jamais le pas sur l'ambiance, et vice-versa, et surtout, il y a une vraie finesse dans la mise en scène, une sobriété à quelques rares exceptions formelles près, rendant l'oeuvre vivante et immersive, ainsi que prenante de bout en bout.

    Joachim Trier démontre ici une maîtrise des codes du genre ainsi que de la mise en scène, construisant remarquablement son récit, notamment dans la frontière entre le vrai et le faux, sachant aussi soigner les personnages secondaires, notamment la camarade de classe. Il donne une intensité à son récit, limite claustrophobe tant on ressent l'étouffement de l'héroïne, brillamment interprétée par une aussi jolie que troublante Eili Harboe, alors que la bande originale, assez sobre, participe à une ambiance tragique prenant aux tripes dans les moments adéquats, tout en glaçant le sang.

    C'est par le prisme d'un portrait de femme teinté de fantastique que Joachim Trier va étudier plusieurs thématiques comme la découverte de la chair, proposant une ambiance froide, angoissante ou encore étouffante mais fascinante, et faisant de Thelma un objet unique, capable de glacer le sang.
    Free Spirit
    Free Spirit

    5 abonnés 68 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 5 février 2018
    C'est la première fois que j'attribue un 5 étoiles à un film et franchement je suis ravi que "Thelma" soit mon premier chef-d'oeuvre coup de coeur. "Thelma" est bien plus qu'un simple drame de fiction. Il est pour moi un subtil et raffiné mélange de science, de religion, de questionnement psychique et métaphysique, de "surnaturel" (si on l'associe à tous les phénomènes physiques qui échappent à la raison et à une théorie scientifique), du cheminement, parfois salvateur parfois décadent, d'un être solitaire en proie à ses propres démons (Thelma), qui doit par le truchement de ses expériences continues, faire le trait d'union entre sa solitude et son intégration dans le moule social, sans perdre sa singularité et son authenticité. Que la rédemption est ardue quand vous menez un combat contre vous-même juste pour être et paraître normal aux yeux de tous! Pour reprendre les mots de Victor Hugo, c'est une véritable "tempête sous un crâne" que les gens "normaux" et "socialisés" ont beaucoup de mal à ressentir (cette incompréhension se traduit souvent en indifférence, en moquerie collective mais parfois aussi heureusement en empathie constructive qui aboutit à une solidarité humaine). Et tout le long du film ces deux antagonismes: empathie ou indifférence sont traités avec beaucoup de maestria. L'amour et l'empathie de Anja et des parents de Thelma, l'indifférence voire les moqueries des garçons de la fête... C'est ce que j'ai aimé dans ce film, on ne vire jamais dans le pathos sans raison apparente. C'est une longue construction parfaitement harmonisée où les sentiments humains se jalonnent et s'entrecroisent sans virer dans un dualisme ou un manichéisme navrant. L'état psychique de Thelma (et des événements phénoménologiques qu'il suscite) est-elle une névrose que la médecine ou la psychologie peut diagnostiquer et soigner ou est-il le point de départ d'un mécanisme surnaturel qui échappe à tout axiome ou théorie scientifique? Thelma refoule-t-elle de manière machinale ou refoule-t-elle d'abord ce dont son cerveau ne veut plus et ne parvient pas à évacuer? Ce que Thelma semble provoquer par refoulement cognitif a-t-il lieu? A-t-il jamais ou parfois ou toujours lieu? Je suis ressorti de la séance avec plein de questionnement non résolu et c'est ça que j'aime. Les sentiments de Thelma deviennent une subtile confusion d'amour (pour Anja), de rejet ou de jalousie (pour son petit frère ou sa petite soeur), de refoulement, de recherche de son identité, de sa foi, de sa solitude, de son élan vital vers la vie... Je terminerai en tirant mon coup de chapeau à l'actrice principale: Quelle grâce, quelle simplicité d'esprit faut-il avoir pour incarner un personnage aussi complexe et quel sourire et quel charme! Retenez son nom! Bravo aussi à l'ensemble des acteurs: l'émotion prend crescendo et nous lâche jamais. Je ne saurais mettre autre chose que 5 étoiles à un film aussi subtil qui sublime les sentiments humains sans jamais les compromettre. la névrose de Thelma est aussi la mienne et celle de certains d'entre nous à bien des égards. A mon humble avis: Chef-d'œuvre mémorable et intemporel.
    mat niro
    mat niro

    303 abonnés 1 726 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 8 février 2018
    "Thelma" est de ce genre de film intrigant dont on peut sortir légèrement frustré. En effet, l'histoire de cette adolescente qui découvre le monde adulte et sa sexualité en entrant en fac est pour le moins attrayante. Ses crises d'épilepsie qui s'avéreront être psychogènes ainsi que son pouvoir sur les autres est pour le moins surprenant. Malheureusement, la suite est ratée su fait d'une trop grande confusion dans ces histoires entremêlées. Le résultat est quand même intéressant et le style du réalisateur, Joachim Trier, est pour le moins audacieux. Quant à la performance d'Eili Harboe dans le rôle de Thelma, elle est exceptionnelle.
    Hortense H
    Hortense H

    11 abonnés 78 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 24 janvier 2018
    En voulant s'initier au genre, Trier omet la contemporanéité, comme bon nombre de films et l'époque montrée n'est que le reliquat d'un style piochant dans des références intronisées. On appréciera néanmoins certaines scènes sensuelles mis à part le final un peu trop douteux sur le plan de la dénégation des liens familiaux, devenant moins le symbole que le principe de l'affirmation de la régénérescence du personnage principal. L'oeuvre est tout de même très appréciable dans son ensemble.
    guillermo_go
    guillermo_go

    37 abonnés 44 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 16 janvier 2018
    THELMA
    Immoralité miraculeuse

    Un film sur le déni du désir et ses conséquences mortelles.
    Cette parabole du passage à l'âge adulte, mystérieuse et maladroite, raconte les difficultés d'une adolescente très pieuse à s'autoriser ses pulsions. En tentant de les maîtriser, ou plutot de les censurer, elle déclenchera des phénomènes paranormaux qui feront courir un danger mortel à son encourage.

    Inégal et parfois hésitant dans son propos, le film offre plusieurs fulgurances visuelles lorqu'il bascule dans le fantastique. On aurait aimé un peu plus de séquences transgressives et charnelles dans ce conte norvégien un peu trop conscient de lui même, caution intello oblige afin d'être taillé pour la sélection officielle très select du Festival de Cannes. Plus de folie comme ses cousins danois Windng Refn et VonTrier aurait rendu le film moins plat. Mais sa noirceur froide et dérangeante illumine le dernier tiers du film, qui cristalise comme rarement certaines peurs parentales de façon inattendues et terrifiantes. S'enfonçant lentement vers une résolution oedipienne violente surnaturelle, ce conte saphique parlera à ceux qui n'y chercheront pas une interprétation en béton. Apprendre à accepter le mystère.

    Plus Jung que Freud, Joaquim Trier n'atteint pas les precedents sommets de Oslo 31 Aout et Louder than Bombs, mais réussi à ensorceler grâce à ses jeunes deux actrices, ses sublimes séquences cauchemardesques et une superbe photographie. Bref je ne suis pas du tout objectif, j'aime trop ce cinéaste, débrouillez-vous.
    patmour
    patmour

    36 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 13 janvier 2018
    Film un peu lent mais interessant . L histoire est originale et ressemble un peu a Carrie de Stephen king
    Ricco92
    Ricco92

    180 abonnés 2 090 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 8 janvier 2018
    Avec Thelma, Joachim Trier signe son premier film fantastique après trois drames. Pour un coup d’essai, c’est un coup de maitre. Comme dans Grave sorti quelques mois plus tôt, Thelma prend pour cadre une étudiante débarquant dans un nouvel établissement scolaire et, comme dans le film de Julia Ducournau, l’histoire va s’éloigner du récit estudiantin classique pour s’orienter vers le cinéma de genre. Joachim Trier réussit ainsi à ancrer son film dans le réel pour rendre plus crédible la tournure fantastique de son récit rappelant fortement Carrie de Brian De Palma. De bout en bout, le spectateur est happé par cette histoire totalement maitrisée que ce soit au niveau de la mise en scène, du scénario, de la musique ou de l’interprétation. Une belle réussite qui prouve une fois de plus que le genre du cinéma fantastique doit compter avec les films européens même s’ils ne bénéficient pas d’une promotion aussi forte que pour les œuvres américaines.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 5 janvier 2018
    Thelma - Le fantastique comme symbolique de la névrose - Comment réussir à s’intégrer au monde extérieur quand on a grandi avec l’idée qu’il serait dangereux de le faire ? C’est le dilemme que se propose de résoudre Thelma, le nouveau film de Joachim Trier. Choisissant de suivre une jeune fille, surprotégée par sa famille, et partant à la découverte d’un monde qu’elle craint autant qu’elle fantasme, le réalisateur choisit d’utiliser le genre fantastique pour personnifier la psyché de son héroïne. En effet, le spectateur va découvrir progressivement que Thelma développe des capacités hors du commun pouvant la mettre en danger tout autant que ceux qui l’entourent. […] Retrouvez l'analyse philosophique complète sur lecinemaphilosophique.fr !
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