Avis sur The Empty Man

Dans le genre épouvante-horreur, film de possession et autre démon inconnu voilà un film qui n’est pas loin de renouveler le genre. Bien au-dessus de ma moyenne habituelle. Le tout est parfaitement mené, un scénario, certes parfois un peu nébuleux, et une mise en scène serrée et bien ficelée, qui nous offrent un suspens glaçant dans une ambiance anxiogène avec quelques belles scènes chocs. Et un twist final vraiment inattendu. Des acteurs peu connus mais très convaincants, de James Badge Dale (Mickey and the bear) à Marin Ireland (The Dark and the Wicked), et quelques autres. Arrivé directement sur les plateformes de streaming, cela aurait été sans doute plus percutant sur grand écran. Mais une très bonne surprise pour une réussite bien flippante...

Quel dommage ! Quel dommage que ce film ait été rejeté par Disney, quel dommage que la majorité des spectateurs préfèrent s'abreuver de "Conjuring-verse" et autres blockbusters horrifiques ne respectant pas ses spectateurs, quel dommage que ce film n'ait pas plus fait parler de lui ! C'est un vrai gâchis car, malgré ses faiblisses évidentes (on ne va pas de voiler la face non plus), le film a un lourd potentiel qu'il exploite un maximum ! D'une durée de deux heures et dix-sept minutes (je reconnais que ça peut faire peur), ce film, réalisé par David Prior et sorti en 2020 aux États-Unis mais en 2021 sur Disney+ dans le reste du monde, nous présente un flic qui doit retrouver une adolescente disparue. Rapidement, le flic va tomber sur les traces de l'empty man, une vieille légende urbaine... ou pas ? J'ai beaucoup hésité avant de me lancer dans le film, déjà au vu des mauvaises notes et critiques (comme quoi, il est toujours important de se faire son propre avis) et puis parce-que je m'attendais à un film du même style que "Slender Man", "The Door" ou encore "La Malédiction de la dame blanche". Mais non, nous avons ici un vrai film d'auteur, puisque le scénario est écrit par Prior, et surtout, il s'éloigne des grosses productions horrifiques remplies de jump-scares pour nous proposer quelque chose de réellement original, ce qui n'a visiblement pas dû plaire à Disney qui a tout fait pour enterrer le film (même sur la plateforme, il faut fouiller pour le trouver !). Et évidemment, ce genre de film ne plait pas réellement non plus à la majorité du public ! C'est très dommage car, en réalité, j'observe que dès qu'il y a un scénario sortant un peu des clous, une absence de jump-scares et une absence de ficèles aussi grosses que dans le dernier "Conjuring", et bien les gens se lassent et n'aiment pas. L'histoire est ici adaptée des comics homonymes, que je n'ai pas lu et que je ne pourrai pas comparer au film, sur le plan de la fidélité. Certes, l'histoire part par moment vraiment très loin, on a quelques fois du mal à suivre le fil rouge de tout ce bordel et il y a effectivement quelques longueurs, dont un petit ventre mou non négligeable. Mais d'un autre côté, le film propose quelque-chose d'original, qui sort des sentiers battus, qui propose une réelle intension artistique mais qui est surtout très intense ! J'ai en effet rarement été autant effrayé au cinéma qu'en regardant ce film ! Pas sur toute la durée évidemment mais il y a une telle ambiance lourde, pensante et étouffante que nous sommes tout de même, les trois quarts du temps, très mal à l'aise. Le film travaille de plus énormément ses effets, ce qui nous donne des scènes véritablement angoissantes. La mise en scène est quant à elle superbe, on voit que le réalisateur puise dans plusieurs sous-genres de l'horreur et ça fonctionne très bien ! En ce qui concerne les acteurs, nous retiendrons surtout James Badge Dale qui porte le film à lui tout seul et qui est très bon dans son personnage. "The Empty Man" est donc un film qui passera malheureusement inaperçu mais qui vaut vraiment le coup d'être découvert !

Bon film mi-thriller / mi-horreur. Plusieurs séquences bien barrées qui glacent le sang.
Personnellement, j'ai bien aimé. Et je le conseille vivement si vous aimez comme moi les films de genre...

spoiler: L'homme vide est une passerelle pour la noosphère de l'humanité.

Le pitch tourne autour de ce concept. On a une secte apocalyptique d'allumés.
L'homme vide est un TULPA qui, selon le Bouddhisme tibétain, est une entité spirituelle créée par la force de la volonté de son invocateur et forcée à se manifester dans le monde physique.
ça commence au Bhoutan en 1995 et on se retrouve au MISSOURI 13 ans après.
On comprendra le lien à la fin du film pour développer le twist final.
Le film est très réussi car il y a beaucoup d'ellipses dans la narration qui obligent le spectateur à être sagace.
La musique est anxiogène à souhait tout en se renouvelant en permanence.
Captivant jusqu'à la fin!

Même si c'est un film qualitativement régressif, The Empty Man vaut clairement le détour. Une proposition singulière sur la paranoïa et les croyances occultes plutôt bien menée. Et l'introduction est un petit chef d'œuvre à elle toute seule.

Le départ me paraissait pouvant être intéressant mais passé le "prologue", autrement dit en gros la première demi-heure du film, tout devient alambiqué, surtout interminable. J'ai voulu aller jusqu'au bout pour "voir" quand même le final mais ça ne m'a pas convaincue du tout.

Le bouche à oreille, encore lui. Décidément, il s'avère parfois bien plus efficace que n'importe quelle campagne marketing.
Ce soir, il m'a glissé quelques mots pour un film dont je n'avais pas entendu parler et dont je n'attendais forcément pas grand chose, si ce n'est le plaisir de retrouver James Badge Dale.
Et bien au delà de la présence de l'acteur, c'est un véritable film de genre au climat pesant qui s'est doucement dévoilé à mes yeux et s'est insinué dans les moindres recoins de mon salon pour le rendre presque inhospitalier. Bref, The empty man a largement joué avec mes nerfs et pour cause.

Son introduction déjà, à me demander si j'étais devant le bon film. Une expédition dans les montagnes de l'Himalaya qui s'inscrit dans un folklore bien loin de nos certitudes occidentales et oppose quatre randonneurs aux restes d'une créature visiblement encline à la possession. Une vingtaine de minutes en forme de court-métrage qui se suffirait à lui-même tant les affres de l'horreur (superstition, incompréhension, visions, paranoïa et folie) y sont condensés avec déjà une scène mémorable en pleine tempête de neige.
Et alors seulement arrive le titre. C'est le bon film. L'ambiance est installée et elle ne retombera pas malgré la rupture imposée par ce nouveau démarrage. Nouveaux personnages, nouveau lieu, on découvre ce qu'on s'attendait à voir pour ce qui va s'apparenter à une enquête plus terre à terre dans laquelle, un ancien flic se lance à la recherche de la fille disparue de sa voisine.

Au fur et à mesure de ses recherches qui feront aussi la lumière sur son passé, il découvrira un jeu d'adolescent, jeu qui en ramènera peut-être certains à cette période faite d'histoires et de mythes horrifiques où l'on s'amusait à se faire peur, prêt à conspuer la poule mouillée qui n'oserait pas affronter l'hypothétique danger mortel, ici symbolisé par le geste anodin de souffler dans une bouteille vide, sur un pont, pour appeler ce fameux empty man.
Moquez-vous tant que vous voulez, jamais je n'aurais soufflé dans cette bouteille ! Je suis bien trop à mon aise dans mes certitudes. Jamais je n'ouvrirais la porte à la possibilité de venir ébranler les frontières de ce refuge cartésien. Et c'est ce qui fonctionne aussi ici avec le personnage de détective joué par Dale. Alors qu'il s'enfonce petit à petit dans quelque chose qui le dépasse et redessine les frontières de son monde, il s'entête aussi à fermement à garder le contrôle, à tenter de rationnaliser ce qui ne peut l'être jusqu'à une formidable et déstabilisante scène de danse autour d'un feu géant. Frissons garantis !
Et si cette scène en est l'exemple le plus mémorable, il faut avouer que David Prior ne manque pas une occasion de faire perdurer l'ambiance mystérieuse qu'il a su installer entre effets sonores illusoires et personnages aussi illuminés qu'intrigants. Ca va crescendo et sans s'adonner aux jump-scares et autres effets de manche, le réalisateur pose une véritable chappe de plomb sur nos épaules. Un film noir dans lequel, comme le héros, on s'évertue à refuser l'incursion du fantastique en tentant de s'attacher à ce qui fait notre monde depuis si longtemps.

Seul petit regret, la fin qui vient faire émerger plus de questions qu'elle ne donne de réponses. Si le déroulé de l'intrigue restait pourtant assez clair malgré le caractère inexplicable de certaines situations, si on comprend la finalité de l'ensemble, certaines images semblent venir volontairement jeter le flou sur ce que l'on tenait pour acquis et qui ne méritait peut-être même pas qu'on revienne dessus. Cela pourrait véritablement s'apparenter à une volonté du réalisateur en phase avec l'évolution de son personnage principal et dans ce cas, ce serait finement joué, mais on ne peut s'empêcher de se demander si ce n'est finalement pas qu'une tentative ratée d'explications qui nous pousserait à revoir le film une seconde fois, persuadé d'être passé à côté de certains indices.
Mais j'aime à me convaincre, bien encré dans mes certitudes, que certaines questions n'ont pas de réponses. Que parfois, certaines histoires naissent, quelque part, sans raisons, qu'elles nous dépassent car elles germent précisément de ce que nous ne comprenions pas, et qu'elles traversent le temps, se déformant, s'adaptant, mais gardant précisément leur essence même, celle de nous faire peur, car elles pourraient mettre à mal tout ce en quoi nous croyions.

Il y a plein de petits détails qu'on aime voir et entendre. C'est assez innovant sur le fond même si l'idée de base existe ailleurs comme la légende de Bloody Mary. Il y a de très bonnes scènes flippantes. Ce n'est pas si effrayant, mais cela apporte tout le stress dont on a besoin dans ce genre de film. Le concept tient bon jusqu'au bout, il n'est pas trop répétitif malgré la longueur du film. On voit venir les choses, mais on arrive quand même à ressentir la peur, justement parce qu'on sait que ça arrive. Il reste dommage que l'aventure de l'introduction ne soit exploitée qu'à la toute fin. Avec la longueur du film, cela paraît très lointain quand on revient enfin dessus à la conclusion.

Un début prometeur qui nous laisse penser que l on verra un bon film hélas le film est trop long pour rien.

On finit par s y ennuyé à tel point que l on attend la fin impatiemment vraiment dommage

Une chose est sûre : « The Empty Man » est un film d’épouvante qui ne rentre dans aucune des cases actuelles du cinéma de genre. Et il y en a trois énormes depuis quelques années, au milieu desquelles il est difficile de se faire une place. Ce bon film ne se gêne pas pour se glisser à raison dans ce creux inoccupé sans que l’on comprenne pourquoi. D’un côté il y a le nouveau cinéma d’auteur horrifique porté par des noms pour lesquels on ne tarit pas d’éloges sur cette page, on parle bien entendu d’Ari Aster, Roberts Eggers et consorts. De l’autre, ce sont tous ces films d’horreur interchangeables aux frissons facilex qui fleurent plus souvent le navet que la bonne petite série B à quelques exceptions près (« Get out », « The Conjuring », ...). Enfin il y a tous les films fantastiques venus d’autres contrées que celle de l’Oncle Sam. Ici pourtant, ce film sort de ces autoroutes de la peur et prouve que l’on peut faire du cinéma d’épouvante pour adultes, hors des modes, avec un vrai sujet et sans sursauts faciles, ces fameux et horripilants jump scares dont on se demande encore comment ils peuvent exister et fonctionner sur certains spectateurs.

Déjà, l’entame de ce film est peu commune. On passe en effet presque une demi-heure avant que le titre du film n’apparaisse dans les montagnes reculées du Bhoutan où quatre randonneurs vont faire une macabre découverte. Efficace et effrayant, ce prologue mystérieux nous donne déjà notre lot de frissons de manière alléchante. On ne peut nier que le film ne tiendra pas cette belle vitesse de croisière sur ses plus de deux heures mais ça a sacrément de la gueule. Car oui, la plupart des séries B horrifiques durent une heure et trente minutes top chrono. Il ne faudrait pas que les ados hyperactifs friands de ce type de produits pour emballer leur moitié ou pour sauter de son siège en riant à haute voix dans la salle parce qu’on a eu un semblant de frisson soient déstabilisés. A côté, « The Empty Man » fait figure d’anomalie avec ses presque deux heures et demie. C’est très rare et il est appréciable de voir un film de la sorte prendre son temps pour installer une atmosphère, d’ailleurs ici glauque à souhait, et creuser ses personnages de manière à les rendre crédibles et humains. Et c’est réussi même si on ne peut contredire qu’il y a quelques longueurs et que deux heures auraient suffi. On peut aussi désapprouver le fait que le script laisse planer pas mal de zones d’ombre et que la fin soit nébuleuse, mais c’est parfois le propre du fantastique.

La quête de cet ancien inspecteur de police pour retrouver sa voisine va le faire plonger dans un monde obscur entre secte, pratiques occultes et métaphysique. Il n’y a pas à proprement parler de boogeyman mais juste une idée de ce que l’on se fait de ce type de croque-mitaine. On n’en dira pas plus mais le peu de scènes destinées à nous faire nous accrocher aux accoudoirs sont pleinement réussies. « The Empty Man » fait peur et le fait bien (la scène inaugurale, celle dans le sauna, ...) et une séquence hautement anxiogène et qui met le trouillomètre en folie fait furieusement penser à « The Wicker Man » et ses paysans adeptes de satanisme. On est donc captivé par cette enquête très sombre et poisseuse où le fantastique prend une tournure plutôt inattendue et qui nous réserve un rebondissement vraiment surprenant. En bref, si vous voulez un film d’horreur adulte et terrifiant avec du fond sans pour autant être trop pointu et contemplatif ou difficile d’accès, c’est plutôt le compromis idéal.

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Un film curieux qui surprend par sa mise en scène et sa photo. Une ambiance un peu Angel heart. Mais un peu longuet par moment. Dommage, il ne manquait pas grand chose pour en faire un bon film.

Vu The Empty Man Film qui débute bien dans l'horreur puis Pouf ensuite prend un virage à 180 et part dans une espèce de secte mystique film alambiqué qui dure 2h17 j'ai rien capté au film ⭐⭐

vraiment pas terrible... 2h20 pour ce film... quelle ennuis profond... c est long, lent et chiant à mourir... en plus le film se veut complexe avec une histoire spirituo surnaturelle pompeuse... en somme il porte bien son titre car c est le vide intersidéral et cosmique...

Je l'avais pas remarqué ce thriller / horrifique , alors je m'y suis mis .
En fin de compte j'avais pas raté grand chose !
Les 20 premières mn du film laissent a penser à un bon film d'angoisse et puis on retourne en ville et là ça devient plat!
C'est surtout d'une longueur fatigante pour pas grand chose; 1h30 furent bien assez . Le twist final , j'en avais saisi une grande partie puisque c'est le un peu le syndrome du "6 éme sens" . Le reste est pompé sur CANDYMAN et THE WICKED MAN . Par contre ce film chez Disney+ MDR !!
Non, franchement ça vaut pas grand chose ... spoiler: un réceptacle vide attendant son démon , c'est d'un original à couper le souffle RIRES

Une bien bonne surprise que ce Empty Man. Sur fond de légende urbaine, ce thriller d'épouvante mêle habilement surnaturel et enquête policière et réussi sans pour autant déployer une ribambelle d'artifices à nous happer pour un voyage étrange de deux heures vingt tout de même. Amputé de quelques longueurs, on frôlait la perfection dans le genre, encore qu'il est bien agréable que le réalisateur prenne son temps lorsqu'il le fait avec talent. La scène d'entrée est efficace, le final bien pensé et au milieu on se prend parfaitement au jeu. Original et bien construit, The Empty Man remplit parfaitement le cahier des charges et fait même un peu mieux.