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    La Villa
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    Bernard D.
    Bernard D.

    100 abonnés 607 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 5 septembre 2022
    Il est des films dont on sort en se demandant ce qu’il manquait pour qu’il soit réussi ! « La villa » de Robert Guédiguian dont j’avais bien aimé « Marius et Jeannette » (1997) en fait parti. Il y a une plénitude d’histoires humaines intéressantes (mais peut-être déjà trop exploitées ?), des acteurs remarquables (dans des rôles peut-être trop vus ?) … mais – c’est le cas de le dire pour ce film tourné dans la petite calanque de Méjean – l’aïoli ne prend pas !
    Il m’est difficile de savoir pourquoi je n’ai pas adhéré à ces thèmes pourtant très humains. Peut-être parce qu’un peu lourdement filmés – trop souvent de façon théâtrale – et ne laissant pas notre imagination travailler ? Parce que mêlant trop la nostalgie et l‘amertume au point de paraitre rétrogrades voire réacs ? Parce que perturbés par l’arrivée de 3 petits migrants qui viennent symboliquement reprendre le flambeau de cette famille initialement désunie par la distance et le temps, mais très solidaire par les valeurs inculquées par leur père ?
    C’est une belle photo de famille mais qui – comme un polaroid – va vite se faner car aucune solution d’avenir n’est abordée. Un polaroid fané comme l’insertion d’une séquence de « "Ki lo sa ? » tourné il y a un peu plus de 30 ans dans cette même calanque avec les mêmes acteurs ?
    tempsvariable
    tempsvariable

    2 abonnés 20 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 29 novembre 2017
    Des lenteurs interminables, des dialogues plats, on attend que ça démarre mais rien ne vient. Je me suis ennuyée
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 29 novembre 2017
    Personages peu attachants. Beaucoup de cigarettes allumées entrecoupées de longues scènes de blabla parmi lesquelles on comprend qu il y a les gentils ( ex les migrants) et les méchants (ex les soldats qui cherchent les migrants)
    bendelette
    bendelette

    17 abonnés 236 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 29 novembre 2017
    Les calanques sont superbes,heureusement,cela donne un petit intérêt au film.Des petites histoires mélos sans qu'aucune ne soit approfondie,le réalisateur zappe,il veut aborder trop de sujets et ne fait que les effleurer.
    Je me suis ennuyée.
    Vanessa Z.
    Vanessa Z.

    5 abonnés 12 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 3 décembre 2017
    Quel dommage ! Je m'explique: j'aime le cinéma de Guediguian, j'avais adoré Marius et Jeannette, j'aime ce cinéma "engagé", politique, qui parle des gens simples, des milieux ouvriers,...et là le propos politique, l(es) histoire(s), certains comédiens, l'image, l'intention sont intéressants, beaux, défendables, et les répliques de Darroussin savoureuses et percutantes, MAIS pourquoi sur sur surligner les choses, expliquer, rendre les dialogues figés, pas naturels, on dirait qu'il est parti des idées et qu'après il a pondu des explications de textes à la place de dialogues, et même les images, le jeu des acteurs sont caricaturaux ou figés...ça m'a beaucoup gênée...quel dommage... je crois qu'il a voulu traiter trop de sujets à la fois...
    velocio
    velocio

    1 183 abonnés 3 043 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 29 novembre 2017
    Un nouveau film de Robert Guédiguian, on s'y précipite dès qu'on peut. On s'enthousiasme souvent (et surtout, dans mon cas, pour "Marius et Jeannette" et "Les neiges du Kilimandjaro) et on est rarement déçu ("Le fils de l'ingénieur" et "le voyage en Arménie" en ce qui me concerne). De nouveau, dans "La villa", on retrouve ce qu'il est convenu d'appeler la troupe de Guédiguian : Ascaride, Darroussin, Meylan, Boudet, Demoustier, Stévenin (Robinson), Tregouët. Une fidélité qui lui permet d'ailleurs d'aller piocher une séquence d'un de ses premiers films "Ki lo sa ?", tourné, comme "La villa", dans la calanque de Méjean (Pour les non provençaux, c'est un coin de paradis qui se situe sur la Côte Bleue, entre Marseille et Martigues), ce qui permet de voir Darroussin, Ascaride et Meylan rajeunis de 32 ans sur fond de Bob Dylan chantant "I want you".
    Angèle (Ascaride), Joseph (Darroussin) et Armand (Meylan) sont réunis dans la villa familiale suite aux très graves problèmes de santé de leur père. Autour d'eux, des amis, des voisins, l'armée qui est sur place car un bateau de migrants a été aperçu. On parle d'amour, du passé et des rancœurs qui y trouvent leurs sources, de la fidélité à ses convictions. "C'était mieux avant", s'enflamme Joseph "Tu fais chier", lui répond Bérangère (Demoustier), sa "fiancée, 30 ans de moins, sur le point de le quitter.
    On sent que, pour Guédiguian (et pas seulement pour lui !!), l'époque dans laquelle on vit n'a pas grand chose d'exaltant : omniprésence du fric et de la "réussite" sociale, individualisme, égoïsme, etc. D'où le fait que "La villa" respire la nostalgie et un grand pessimisme, à peine tempéré par l'arrivée dans la villa de 3 jeunes enfants kurdes arrivés en France sur ce fameux bateau. Le problème, c'est que, comme Ken Loach (cf. l'immense pessimisme de "It's a free world"), Guédiguian est à son meilleur lorsqu'il montre des gens optimistes et joyeux qui se battent ensemble pour améliorer leur quotidien, il l'est beaucoup moins lorsqu'il verse dans le pessimisme, quand bien même ce qu'on vit actuellement nous y conduit très naturellement. Certes, il y a de bonnes choses dans "La villa", mais ce film est loin de donner le même plaisir que "Marius et Jeannette" et "Les neiges du Kilimandjaro". Après "It's a fee world", Ken Loach n'avait pas tardé à retrouver sa verve et son esprit combatif. Espérons qu'il en soit de même pour Robert Guédiguian, on a vraiment besoin qu'il nous fasse à nouveau rire et rêver !
    Viviane M.
    Viviane M.

    1 abonné 24 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 29 novembre 2017
    Une histoire vraie dans de vrais décors qui nous rappelle les souvenirs de notre enfance dans ces magnifiques calanques un peu comme les héros un peu prisonniers de leur passé. Ils veulent tous continuer comme avant ! Et pourtant, le film traite des sujets presque banals: la vieillesse, la maladie, la famille, la fuite, le deuil qui ne se fait pas...Et un Robinson Stevenin illuminé et magistral. Les migrants retrouvés sont pour moi comme un dérivatif à toutes leurs habitudes. L'émotion m'est arrivée ici avec ces gosses apeurés qui ignorent tout de leur avenir. Du Guédiguian, toujours les mêmes bons sentiments, les mêmes acteurs, les mêmes lieux, mais qu'on a plaisir à regarder.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 17 avril 2018
    Un film très pénible. Absence totale de rythme. Scénario remplacé par un vague "idées sur le temps qui passe". Des poncifs "déclamés" par des acteurs cabots. Usage éhonté des migrants pour la part "bonne conscience de bobo". A fuir...Nul !
    Emma Schell
    Emma Schell

    9 abonnés 107 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 8 décembre 2017
    Prenez une feuille, écrivez tous les thèmes possibles et imaginables (la fratrie, la maladie, le deuil, les relations amoureuses, l'héritage, le poids des années, l'immigration, le c'était mieux avant, la lutte des classes, la trace à laisser dans un monde qui change...), faites en, comme Robert Guédiguian, un scénario, convoquez quelques bons acteurs et ACTION !

    Manque de bol, à l'écran, ça tangue !

    Qu'est ce qui cloche ? Certainement le trop plein de sujets survolés, les phrases toutes faites qui débordent de bons sentiments, un faux rythme persistant et un jeu d'acteurs pour le moins surprenant.

    Mais, comme le chantait Notre Johnny, ce film n'aura pas servi à rien. Tourné dans la Calanque de Méjean à Ensuès, il m'aura replongée dans de vieux souvenirs de jeunesse. Ah ! Nostalgie quand tu nous tiens !
    Emmanuel Cockpit
    Emmanuel Cockpit

    39 abonnés 726 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 17 décembre 2017
    Avec un sujet universel (la nostalgie, le choc des générations, les rapports de famille), des acteurs attachants (un Darroussin cynique, un Stévenin lumineux), un décor original (la calanque de Méjean, près de Marseille), voilà un film qui avait de sérieux composants pour une histoire solide, des sentiments riches et de fortes émotions. Mais voilà, le metteur en scène nous sert une soupe insipide où les saveurs se mélangent sans complémentarités : le spectateur a droit à un étalement mièvre de bons sentiments dans un scénario ennuyeux qui saute d’un sujet à l’autre sans jamais finir ce qu’il a commencé à survoler. Plébiscite sur le bon vieux temps qui était mieux avant, pour le cancer du poumon vu le nombre de cigarettes allumées, pour les gentils migrants et contre les méchants soldats, c’est un film superficiel et inachevé où l'ennui gagne le spectateur, quand ce n’est pas l’agacement. Dommage, on est loin de « Marie Jo et ses 2 amours ».
     Kurosawa
    Kurosawa

    522 abonnés 1 509 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 18 décembre 2017
    Les premiers plans de "La Villa", mêlant dans un découpage austère la mort imminente d'un personnage à la beauté d'un paysage, sont la promesse d'un grand film. Mais l'ensemble se complaît trop dans son désespoir, se retranche dans les souvenirs sans jamais regarder devant lui, s’anesthésiant au même titre que ses protagonistes. Si l'humour de Joseph (Jean-Pierre Darroussin) permet des respirations bienvenues, il ne fait pas oublier la raideur ambiante. Crispé et contrit, le film est trop écrit – un certain nombre de dialogues ratés et un personnage de rêveur envahissant et agaçant – et crée finalement peu de brèches qui briseraient son rythme monotone. C'est d'autant plus regrettable que les intervalles succincts dans lesquels s'engouffre le film sont très beaux, avec notamment un flashback tragique mis en scène de façon mentale et un autre joyeux tiré de "Ki lo sa?", le troisième long-métrage de Guédiguian. Si "La Villa" a bien du mal à regarder devant, il finit au moins par vivre au présent avec l'arrivée de migrants qui altèrent sensiblement le quotidien des personnages, le regard qu'ils portent sur eux et sur les autres. Impossible de négliger une partie centrale sans vrais enjeux et assez répétitive mais impossible aussi de ne pas être saisi par une introduction à la froideur émouvante et par un dernier mouvement chaleureux où se joue enfin une lutte contre la morosité, une action présente à défaut d'un regard vers l'avenir.
    Loïck G.
    Loïck G.

    291 abonnés 1 637 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 30 novembre 2017
    J’ai l’impression que Robert Guédiguian nous offre son film le plus personnel tout en étant très universel sur la portée de son regard, de ses intentions et des conclusions qu’il tire sans jamais être pontifiant ou moraliste. En retrouvant trente-cinq ans plus tard Gérard Meylan- Ariane Ascaride - Jean-Pierre Darroussin dans cette même calanque de Meylan (un extrait bien venu de « Ki Lo Ka ») le réalisateur malmène le passé (un brin de nostalgie, beaucoup de mélancolie) pour mieux réinstaller ce huis-clos marseillais qui ne cesse de s’ouvrir au monde. C’est l’enseignement laissé par le patriarche qui se meurt autour de ses enfants réunis. Les retrouvailles ne débordent pas de tendresse mais très vite la cellule se recompose. On ignore encore la part d’ombre et de lumière qui peuple les souvenirs, mais ce film devient très vite lumineux et le reste tout au fil des événements qui des amours incertains conduiront à d’autres effusions, moins spectaculaire mais tout aussi vitales. La conscience de gauche qui semblait fuir la maisonnée redonne le sourire à Darroussin, prof de fac évincé manu militari de son pupitre. C’est un personnage typique chez Guédiguian. Et à force de se retrouver chaque fois en famille, ils nous le sont tous devenus. Typiques, et surtout familiers.
    Pour en savoir plus : lheuredelasortie.com
    DestroyGunner
    DestroyGunner

    22 abonnés 866 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 9 décembre 2017
    Beau film, toujours plein d'humanité, y compris dans les âmes les plus torturées, notamment lorsqu'elles abordent la fin de la vie des proches, qui signifie parfois la proximité du déclin pour soi même. On sent que tout le petit groupe qui est ensemble dans la vraie vie ne fait pas que jouer mais se penche aussi sur son passé et esquisse quelques espoirs pour l'avenir. Le conflit moral aigü sur lequel reposait ses meilleurs films est ici bien affadi dans son intensité. Il y a également quelques facilités de scénario, pour donner un peu de rythme au récit. Les acteurs sont tous excellents. De belles images dans un lieu très typique du secteur de Marseille comme le réalisateur a toujours su les sublimer. Le meilleur de Guédiguian depuis le sublissime Les neiges du Kilimandjaro.
    soulman
    soulman

    70 abonnés 1 155 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 13 janvier 2018
    Un des plus beaux Guédiguian et certainement son meilleur film depuis longtemps. Abordant des sujets casse-gueule au possible, le récit reste d'une justesse étonnante, suscitant une émotion intense, à fleur de peau, dès la première séquence, jusqu'au superbe épilogue, ouvert et, finalement, optimiste. La troupe du cinéaste est bien présente, plus formidable que jamais et l'idée de convoquer le trio principal à l'époque de sa jeunesse, par le biais d'une séquence de "Ki lo sa", tourné en 1985, fonctionne admirablement.
    Comme celle de Pagnol ou de Kaurismaki, l'oeuvre de Guédiguian est l'une des plus cohérentes du cinéma contemporain, que l'utilisation de lieux familiers et de comédiens bienveillants rend particulièrement attachante.
    Joel J
    Joel J

    2 abonnés 7 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 29 novembre 2017
    Les images de la calanque de méjanage me rappelle des souvenirs d’enfance , Arianne joue divinement
    D’ailleurs tous ces acteurs sont comme d’habitude formidable , nous avons tous le sentiment que cela est de notre enfance qu’il s’agit . C’est la force de tout ces films
    Il y’a des moments forts , comme le suicide des parents mains dans la main .....

    Merci pour ce moments d’enfance que nous avons tous
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