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    El Reino
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    232 critiques spectateurs

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    Matching P.
    Matching P.

    12 abonnés 133 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 24 avril 2019
    Nous avions déjà aimé le thriller très noir Que Dios nos perdone Rodrigo Sorogoyen. Cette fois il s'agit d'un thriller politique qui parle de corruption. Cela pourrait d'ailleurs se passer dans n'importe quel pays et n'importe quel parti politique (on ne sait même pas de quel parti il s'agit ici). Mais en plus de la corruption, c’est aussi l'histoire d'un homme traqué. Il fait tout pour sauver sa peau, pour démontrer qu'il n'est pas le seul corrompu mais juste un maillon dans un système de corruption généralisée. Ses tentatives sont souvent maladroites et aboutissent à quelques scènes comiques qui alternent avec une action haletante pour arriver à une magnifique longue scène finale impressionnante !
    Tout le long du film, le rythme est intense et nerveux, la caméra à l'épaule ne lâche pas le héros et la bande-son, plutôt techno, souligne cette course effrénée. Antonio de la Torre est dans son rôle ! Nous avons pourtant l'habitude de voir les films en VO, même sans comprendre la langue, mais il nous a fallu nous accrocher pour suivre l'intrigue car les dialogues fusent... http://www.matchingpoints.fr/2019/04/24/cinema-el-reino-le-vent-de-la-liberte/‎(
    Dandure
    Dandure

    155 abonnés 203 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 24 avril 2019
    Attention, cet avis contient ce genre de spoiler: le pouvoir protège le pouvoir.
    Quoi de plus excitant que l'exploration des mécanismes de la corruption politique, entre cols blancs? Malheureusement le film est malhonnête et le réal ne s’intéresse pas à la séduction de la corruption, aux détails du système ni à la psychologie de ceux qui palpent. Lui ce qui l’intéresse, c'est la tension. Celle qui vous fera malgré tout frémir pour un personnage de pitbull antipathique. Le réal a transformé une histoire de scandale politique fictif en film d'action. La 1ère scène respirait déjà le piège: un plan séquence pulsé au bmp. Le héros va-t-il rejoindre une grande assemblée et se lancer dans un discours fascinant? Magouiller discrètement des valises de pognon en arrière-cuisine? Faire pression insidieusement sur quelqu'un? Non, il va tranquillement s'asseoir et ne parler de rien avec des gens qui pourraient êtres ses amis. Qui sont ces gens? Que font-ils là? De quoi parlent-ils? On ne saura pas toute de suite. Les 20 premières minutes ne sont qu'allusions et rétentions d'informations. Il faudra des plombes avant que vous n'en sachez autant que le héros. En attendant, le réal nous livre donc une authentique leçon de cinéma sur le thème "comment créer artificiellement de la tension?". C'est un carnaval ; tout y passe: plans séquence caméra à l'épaule donc, musique techno, dialogues allusifs pour faire durer le mystère, plan très serrés sur des visages tendus, courtes profondeurs de champ pour accentuer l'effet claustrophobique, aller-retours au propre comme au figuré, scènes surjouées pour faire croire à l'urgence, rapports de force physiques quand les mots ne sont plus assez menaçants. Sur une durée de 1h30, ça...ne marcherait pas. Je me rends compte que toutes ces méthodes sont d’ordre sensoriel. D'un côté le film vous oblige à réfléchir pour combler les éléments qu'il ne donne pas, de l'autre la mise en scène vous agresse physiquement parlant. Mais pourquoi tant d'agitation? En fait le film cherche à vous ballotter, à vous épuiser, à vous affaiblir...cognitivement parlant...si vous n'avez pas déjà lâché l'affaire. Tout ça pour vous rendre perméable et vous asséner des conclusions uppercut sans nuance et une dernière scène mémorable, troublante d’ambiguïté et de démagogie. Au final, El reino est une roue et le hamster, c'est vous.
    Padami N.
    Padami N.

    59 abonnés 514 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 24 avril 2019
    c'est un bon polar politique, avec un rythme soutenu. l'intrigue est universel la corruption, d'un parti.... formation d'une caste...et un bouc émissaire qui se rebelle.l'acteur principal est génial en élu sans valeur et dévouement incontrôlable... après être a accusé d'office....et les médias qui jouent double jeu. le film est prenant de bout en bout.
    fcaponord
    fcaponord

    9 abonnés 90 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 24 avril 2019
    voilà un thriller politique ultra tendu qui m'a cloué dans mon fauteuil, et comme dit justement le parisien, c'est l'histoire d'un fusible dans un système politique qui essaye de ne pas sauter et dont cette toile raconte le combat rageux et entêté......le final est subliminal et apocalyptique et démontre les barrières du journalisme d'investigation se limitant au sensationnel pour racoler sans risquer de se brûler les ailes auprès du pouvoir.....toutefois la prestation de la journaliste face au politicard corrompu est digne de rentrer dans les anales du 7eme art tellement il est fort, intellectuellement émouvant....et révélateur !
    Ainsi vous l'aurez deviné, c'est à voir absolument pour les amateurs du genre :ty:
    QuelquesFilms.fr
    QuelquesFilms.fr

    239 abonnés 1 606 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 23 avril 2019
    Un homme politique espagnol, confronté à un scandale de corruption, va tout faire pour ne pas tomber seul... Bon thriller politique, propulsé par une réalisation, un montage et une musique sous amphétamines. A la limite de l'overdose et de l'exercice de style, parfois, mais efficacement tendu. Avec l'excellent Antonio de la Torre.
    leobis
    leobis

    52 abonnés 245 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 23 avril 2019
    Histoire intéressante sur les travers crapuleux de certains personnages politiques ou hommes d'affaires. Malheureusement on a du mal à situer tous les personnages, l'action est souvent trop rapide et l'on se perd dans le contexte que le réalisateur est censé dénoncer.
    Craoux
    Craoux

    19 abonnés 283 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 25 avril 2019
    La révélation d'un scandale (corruption, détournement de fonds européens) va remettre en cause personnellement l'ascension de Manuel Lopez-Vidal au sein de son parti. Avec beaucoup de rythme et de virtuosité, le réalisateur enchaîne les scènes où la défiance, la rupture voire même la trahison caractérisent d'un coup les relations entre les "amis" d'hier au sein du parti après que la direction ait décidé d'une ligne privilégiant d'assurer la survie du parti .. et accessoirement "sa" survie. Dès lors, on assiste à la descente aux enfers du "banni", accroché à l'idée de rechercher des éléments de preuves susceptibles d'incriminer tout ce petit monde qui ne lui tend pas la main) et ça prend même des allures de (bof-bof !) thriller quand il comprend qu'on cherche à le faire disparaître (ndlr : que penser de cette course poursuite nocturne assez invraisemblable ... voitures tous phares éteints !!). Mais ce travail d'enquête pour réunir les preuves à même de discréditer toute le classe politique - de tous bords - conduit plus le film dans un mur qu'il ne le tire par le haut vu que le réalisateur choisit en effet l'option de faire grossièrement la démonstration que toute la classe politique est pourrie, en a croqué ou en croque, et que la corruption est installée voire est endémique au cœur du système. Mais la démonstration est le plus souvent assez elliptique. Quant à la scène finale - sur le plateau TV - elle nous ramène à l'humain, à sa faiblesse.
    harpsichord
    harpsichord

    2 abonnés 20 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 23 avril 2019
    Pourquoi mettre un 5 étoiles ? Ce n'est sans doute pas le chef d'œuvre du siècle alors la raison est ailleurs.
    Les acteurs sont excellents, certains plus vrais que nature. Les personnages terriblement humains. Presqu'un documentaire. La mise en scène, épatante, fait monter la pression, même s'il vaut mieux lâcher prise et laisser filer l'intrigue plutôt qu'essayer de comprendre l'ampleur des malversations que l'on perçoit assez gigantesques.
    Je reste admiratif par l'incroyable capacité de Rodrigo Sorogoyen à rendre tout ça étouffant et de terminer le film sur un questionnement qui donne une grande respiration. Plutôt que de faire de ce film un réquisitoire à charge, par un questionnement admirablement rythmé et mis en scène autant qu'inattendu, Sorogoyen laisse à chacun la responsabilité de proposer ses réponses personnelles. Ainsi le film se termine par des points de suspension comme la dernière fugue de l'art de la fugue de Bach. Mais quels points de suspension !
    Sorti en France cette semaine, le sujet du film est brûlant d'actualité et c'est, pour moi, le traitement global du sujet, l'ouverture du sujet plutôt que sa fermeture qui méritent largement ces 5 étoiles.
    tupper
    tupper

    122 abonnés 1 327 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 23 avril 2019
    Un peu difficile d’accès au premier abord à cause des nombreux personnages rapidement introduits et de la barrière de la langue pour les non hispanophones. Mais peu à peu la mécanique rythmée et efficace nous entraîne avec le personnage principal dans sa déchéance et on se prend même à ressentir de la compassion pour cet antihéros. Ce qui démarre comme un film politique, vire au thriller, puis au film d’action tout en gardant sa cohérence. Une nouvelle preuve de l’excellence du cinéma espagnol dans ce genre.
    Antoine Plaisantin
    Antoine Plaisantin

    40 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 23 avril 2019
    Le film n'est pas mauvais en soi, mais il est bien trop long. on met du temps à comprendre qui fait quoi, et pourquoi, qui est du côté de qui... et mon niveau d'espagnol n'a sans doute pas arragné les choses. L'idée de base reste bonne néanmoins et est plutôt bien executé, la dernière scène étant de loin la meilleure. La fin est plus intéressante, mais c'est parceque le film y part plus dans un esprit "film d'action", cha,gement de ton qui pourra surprendre...
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 23 avril 2019
    Super thriller politico-mafieux.
    Rythme haletant, jeu parfait des différents acteurs dont le héros principal.
    Musique envoûtante.
    Et on apprend plein de choses sur les partis politiques espagnols.
    jiji1459
    jiji1459

    15 abonnés 124 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 22 avril 2019
    Film très bien réalisé avec un scénario fondé sur des magouilles politiques. Tourne au thriller en 2e partie. Il est vrai que le début déroute un peu car on ne sait pas dans quoi on déboule, en tant que spectateur. Tout s'éclaire petit à petit. Bonne impression générale. A voir.
    velocio
    velocio

    1 216 abonnés 3 053 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 22 avril 2019
    Il y a 2 ans, le réalisateur espagnol Rodrigo Sorogoyen nous avait infligé "Que dios nos perdone", un polar trop long et très mal construit, le spectateur se trouvant très souvent complètement perdu. Il n'empêche : ce film avait été très bien reçu par la presse et par beaucoup de spectateurs, tant mieux pour eux ! Et voilà que ce même Sorogoyen récidive, avec toutefois une nuance importante qui sera développée plus loin. En effet, il y a plusieurs angles pour dire ce qu'on pense d'un film. D'un point de vue purement cinématographique, il y avait une qualité que le cinéma à l'ancienne avait et, particulièrement, le cinéma américain : les personnages importants étaient, de façon précise, très vite caractérisés. Dans "El Reino", au bout de 2 h 11 minutes de films, on n'a toujours pas compris le rôle exact de plus des 3/4 des personnages, tout est confus, brouillon, quasiment incompréhensible. Certes, une bonne partie du problème provient de la vision par nous, français ne parlant pas l'espagnol, de la version originale sous-titré : les dialogues sont tellement rapides que le sous-titrage n'arrive pas à suivre et, avec ce texte qu'on lit, on perd une grande partie de ces dialogues. Comme m'a dit un ami hispanophone : ce film doit être pratiquement incompréhensible pour des non hispanophones ! Je confirme ! Par contre, il y a quelque chose qu'on comprend très bien, malgré tout, et là, c'est un deuxième angle, celui de la nuance évoquée ci-dessus, l'angle politique. Ce qu'on comprend très bien, je dirais même trop bien, c'est le désir du réalisateur et co-scénariste du film de montrer qu'on vit dans une société où absolument tout le monde est pourri, tout particulièrement les politiques, de quelque bord que ce soit et les journalistes. Et là, trop c'est trop, et, d'une certaine façon, par ses relents poujado/trumpiste, ce film arrive à être carrément puant car on sait trop, malheureusement, où conduisent très souvent de telles dénonciations tout azimut. On terminera par 2 remarques : j'avais cru comprendre que, en plus, le film souffrait d'un accompagnement de musique techno quasiment permanent. Oui, il y a bien de la musique techno, elle est d'une grande médiocrité (pouvait il en être autrement ?), mais, elle n'est pas là en permanence, heureusement ; ensuite, il y a dans "El Reino" la présence de l'excellente comédienne Barbara Lennie (la journaliste Amaia Marin) : on la retrouvera le 8 mai prochain dans "Petra", un film autrement plus intéressant que "El Reino".
    ninilechat
    ninilechat

    69 abonnés 564 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 22 avril 2019
    Un film sur le milieu politique intéressant, qui aurait gagné à être moins excessif. Comme toujours, à vouloir trop démontrer.....
              L'avenir s'ouvre devant Manuel López-Vidal, édile d'un grand parti politique espagnol, qui va peut être devenir président de région. La vie est belle pour ces édiles! On boit, on mange des gambas grillées à point, on se dore sur le pont d'un bateau avec les épouses entre dirigeants, arrogants, sûrs d'eux.... 
              Mais l'un de la bande est soupçonné de corruption. Rien n'est très clair dans ce film qui file à toute vitesse: entre autres, Paco (Nacho Fresdena) et ses amis sont accusés de fraudes vis à vis de l'Europe. Ils ont bénéficié de subventions agricoles sur des terrains qu'ils ont ensuite transformés en terrains à bâtir. En fait, ce sont tous les membres du parti qui sont mouillés dans des malversations de tous ordres. Et le bouc émissaire, ce sera Manuel. Parce qu'il en a fait plus que les autres? Sans doute. Mais aussi parce qu'il ne vient pas du sérail. Ses vestes mal coupées qui grignent à la taille, ses pantalons trop courts, ses cravates trop larges lorsqu'il en porte, sa démarche inélégante..... Malgré son appartement chic et son train de vie, ça sent le fils du peuple parvenu.
              Et il va se battre très mal, montant des arnaques foireuses, s'imposant chez des collègues qui ne veulent plus le recevoir, essayant de dissimuler une clé USB dans sa chaussure lors d'une perquisition, essayant de piéger un collègue trop naïf, Cabrera (Luis Zahera) -lui, c'est un fils de gitan- qui déballe tout sans penser que Manuel a dans sa poche le Dictaphone de son portable, allant jusqu'à terroriser des ados chez le père des quels  il vient voler des documents..... Le pouvoir l'a rendu fou, la caméra qui ne le lâche pas le montre de plus en plus fébrile, de plus en plus agité.... Antonio de la Torre est impressionnant dans le rôle de ce salaud pitoyable.... Le frénétisme du rythme filmique accompagne cette montée en puissance tout à la fois de l'affolement et de la rage de vaincre de Manuel, piégé mais bien décidé à gagner.
              Gagnera t-il, maintenant qu'il a récupéré ses documents? Ou se fera t-il avoir par cette jolie journaliste politique de télévision, Amaia (Barbara Lennie) qu'il pensait avoir aussi manipulée? Son orgueil, son arrogance le perdront-il au moment où il a à nouveau pas mal de cartes en main....
              Dommage que la fin, avec cette poursuite en voiture tous feux éteints, vire un peu trop au Grand Guignol..... 
              Enfin, si vous pensez: les politiques, tous pourris, vous serez confortés. Bon, ça se passe en Espagne... On en retiendra avant tout ce portrait d'un arriviste, inconscient de lu même, que le goût du pouvoir et du lucre ont rendu fou.
    ConFucAmuS
    ConFucAmuS

    494 abonnés 933 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 4 novembre 2020
    Librement inspirée de récents scandales ayant secoué la péninsule Ibérique (affaire Gürtel), la nouvelle fiction de Rodrigo Sorogoyen ne s'embarrasse pas d'analyses amphigouriques sur le paysage politique. Il ne s'agit pas ici d'une enquête visant à révéler les germes d'un pourrissement aujourd'hui généralisé. Mais plutôt d'une étude accélérée de ses effets sur les porteurs.
    Être un politicien vertueux c'est du boulot, alors imaginez politicien véreux...Sans faire de cynisme, on se rend compte des efforts déployés par les vermines au moment où tout commence à s'effondrer pour elles. Manuel López-Vidal, l'anti-héros d'El Reino, appartient à cette catégorie, malheureusement pour lui. Heureusement pour nous, sa carrière dans la corruption politique va se heurter à un mur des plus solides : la vérité. Et comme beaucoup hommes qui s'y retrouvent confrontés, Manuel va tenter de le traverser. Donc appliquer tout ce qu'il a appris dans cette vie d'infractions : prendre les coups bas, se préparer à en donner, tenter de survivre,...Un job de dingue, je vous ai dit !
    Et la caméra de Sorogoyen ne va pas y aller à moitié. López-Vidal est constamment en mouvement, signe d'un combat qu'il livre à temps-plein contre tout ce qui l'environne (collègues devenus cafeteurs, journalistes devenus juges, amis devenus bourreaux). Alors la réalisation de Sorogoyen va s'échiner à le suivre. Avec un sens du montage hallucinant et une composition des plans démente (les caméras à l'épaule sont fulgurantes), sans oublier la musique entêtante d'Olivier Arson, El Reino nous offre une poussée d'adrénaline de deux heures ininterrompues. Il y a une rage communicative et ce règlement de comptes envers les pourris sans intégrité ni idéaux (il faut voir les personnages incapables de répondre à la question "pourquoi vous faites de la politique?"). Et tout cela converge sur une dernière demi-heure inoubliable (je pèse mes mots). Trois scènes d'une parfaite maîtrise qui pousse la tension à son paroxysme tout en synthétisant parfaitement la situation de son protagoniste principal. se tapant contre les murs et portes pour s'en sortir, contraint de voyager dans le noir comme ses ennemis, et finalement obligé de regarder son auditoire dans les yeux alors qu'il est enfin débarrassé de ses oripeaux.
    Le genre de film qui vous laisse une impression durable : celle que rien ne sera réellement résolu au bout du compte, mais que tout ne pourra pas continuer comme avant. Et pour le moment, c'est déjà plus que bien.
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