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    Première année
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    folyr
    folyr

    27 abonnés 62 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 16 septembre 2018
    Enfin une comédie qui n'est pas pour ados attardés ! Voilà un petit bijou, bien écrit, avec des comédiens formidables et qui sent le vécu. Rien à dire sauf qu'il faut courir le voir !
    Bernard D.
    Bernard D.

    100 abonnés 604 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 16 septembre 2018
    Autant j’avais apprécié la finesse de l’analyse entre internes et faisant-fonction étrangers sous le poids du système hospitalier dans « Hippocrate » (4 sur 5) et à un degré moindre « Médecin de campagne » (2,5 sur 5) car plus classique de Thomas Lili, je n’ai pas du tout aimé son dernier film médical « Première année ». Certes on a une idée de l’horreur et du concours du PACES bien résumé par la formule « Le bottin : un élève de classe préparatoire dira pourquoi et un étudiant de PACES pour quand ? » et in fine de l’inadéquation (admise par tous) de ce concours à sélectionner de futurs bons médecins puisqu’effectivement le classement se joue au dixième de point mais on ne voit pas rien de la vie réelle des étudiants sauf une accumulation invraisemblable de polycopiés, de livres, de post-it avec moult séquences où on dit qu’il faut apprendre par cœur sans comprendre, « de façon reptilienne ».
    L’histoire réelle est en fait celle invraisemblable entre Antoine (Vincent Lacoste), un étudiant défavorisé, habitant en banlieue et ayant la chance de pouvoir tripler sa première année (ayant été le premier recalé à son premier concours) mais qui a réellement la volonté de devenir médecin, et Benjamin (William Lebghil), fils d’un chirurgien et d’une historienne, vivant dans une petite chambre mais face à la tour Eiffel, un peu balourd, plus intéressé par la bouffe et qui fait médecine pour faire plaisir à son père. Les étudiants qui sont rencontrés par hasard le premier jour et ils vont curieusement travailler ensemble au moins jusqu’à la première session d’examen de janvier puisqu’Antoine va péter un câble pour finalement pouvoir assez miraculeusement se reprendre pour la deuxième session … avec un épilogue digne d’un mauvais roman photo. Qu’on ne me vienne pas parler de belle amitié ou d’empathie car la décision de Benjamin n’est issue que de la prise de conscience face à son père avec lequel les rapports sont tendus et qui n’est même pas venu pas le féliciter de sa réussite au concours !
    Un petit peu de brouhaha lors du premier cours, quelques bassesses des carrés face au primo-étudiants, une paillarde pour faire « carabin » … mais c’est tout il n’y a aucune analyse psychologique des 2 personnages et la narration est très linéaire, simpliste et souvent répétitive, avec des scènes de style interview et des scènes inutiles (la voisine asiatique) ou caricaturales comme celle de la valve mitrale, du ventricule gauche, de la valve aortique et de l’aorte.
    La bande annonce est trompeuse et ce n’est même pas un bon documentaire sur ce concours du PACES … à fuir.
    mat niro
    mat niro

    291 abonnés 1 717 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 23 septembre 2018
    Thomas Lilti (lui même médecin) nous fait vivre à travers une amitié entre deux élèves la préparation au concours de première année de médecine. Les deux acteurs, Vincent Lacote et William Lebghil, sont parfaits dans leur rôle, le premier triplant sa première année et le deuxième désarmant de facilité. Cette relation qui va s'avérer tumultueuse relate bien la pression mise sur les étudiants, la complexité de ce concours et surtout, l'investissement qu'il faut y mettre. C'est un film humaniste (peut-être encore plus réussi qu'Hippocrate) avec une fin, certes naïve, mais tellement émouvante. Un vrai régal pour ma part.
    Chris58640
    Chris58640

    183 abonnés 725 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 16 septembre 2018
    Après « Hippocrate » et « Médecin de campagne », Thomas Lilti continue (ou termine ?) son cycle sur la médecine en revenant aux sources : la fac et notamment, cette première année infernale et son fameux numerus clausus. Le film à beau durer à peine plus de 90 minutes, j’en suis sortie assez lessivée. En montrant (presque) sans discontinuer des jeunes gens en train de travailler, de réviser, de s’interroger, de répéter, de bachoter, il soumet son spectateur à un rythme répétitif et soutenu qui rend parfaitement compte de ce qu’est une année de préparation à un concours difficile. Le risque, pour Lilti, c’était que son spectateur ne décroche devant une sorte de spirale sans fin de scènes qui se répètent et se répètent encore. J’imagine que cet effet « saoulant » a du jouer négativement sur certains spectateurs mais pas sur moi. Je trouve au contraire qu’il n’avait pas d’autres manières de nous faire entrer dans son sujet, que s’il avait filmé et monté son film autrement, il aurait édulcoré une vérité qu’il connait bien. Peu de musique, pas d’effets de caméra éblouissants (mais deux-trois scènes de foule assez impressionnantes, notamment lors des examens), Thomas Liliti fait du cinéma-vérité et veut filmer au plus près de ses acteurs, il vaut filmer leur sentiments, leurs frustrations, leurs espoirs et leur épuisement. Pour cela, il a resserré son casting autour du duo Vincent Lacoste /William Lebghil. Autour d’eux, peu de seconds rôles : des parents (dont le père de Benjamin, qu’on voit peu à l’écran mais dont le rôle dans la vie se son fils est primordial autant qu’il s’avère toxique), des compagnons d’études, un jolie voisine, pas de quoi détourner l’attention. Vincent Lacoste tient un rôle assez similaire à celui qu’il a occupé dans « Hippocrate », celui du jeune homme qui fera un bon médecin parce que passionné et sensible. Cette sensibilité, que la première année de médecine semble avoir pour but d’éradiquer, est la marque des vrais médecins, ce ceux qui vous guérissent en plus de vous soigner. Il est touchant, même quand sa déception se meut en une rancœur cruelle envers Benjamin, on ne peut pas lui en vouloir, on ne peut pas ne pas la comprendre, même si elle est injuste. Pour moi la vraie révélation de ce film c’est William Lebghil, qu’après avoir vu à la TV on est heureux de retrouver dans un vrai grand rôle au cinéma. Son personnage à lui est tout aussi complexe que celui d’Antoine mais différemment. Le concours de première année pour lui c’est plus un challenge qu’autre chose, il n’a pas le feu sacré au fond de lui, il le sent bien mais n’en parle jamais : qui comprendrait autour de lui qu’il a les capacités de réussir cette première année du premier coup, de devenir médecin mais qu’il ne le sens pas, qu’il se cherche encore. Enfermé dans une rivalité silencieuse avec son père, il bachote parce qu’il faut bachoter, sans vision à long terme. Lebghil a abandonné la comédie pure de la TV pour un rôle d’une subtilité bienvenue, et il donne la mesure d’un talent prometteur, pourvu qu’on lui offre à l’avenir des vrais beaux rôles comme celui de Benjamin. Le scénario tient en deux phrases : vont-il réussir ce fichu concours tous les deux, et leur amitié naissante va-t-elle y survivre ? Lilti filme le concours, certes, mais bien d’autres choses aussi. Il filme une ambiance, celle de la fac de médecine et ses amphis bruyants et turbulents, avec son humour « dessous de la ceinture », la pointe de condescendance qui perle dans l’attitude des profs, des encadrants, des secondes années aussi. Il filme aussi l’amitié entre deux jeunes qui n’ont pas grand-chose en commun et qui est mise à l’épreuve de la concurrence au concours. Il filme la tension nerveuse inouïe qui entoure chaque résultat, chaque réussite et chaque échec. Il filme des parents qui n’ont pas conscience de ce que vivent leurs enfants, qui semblent déconnectés d’une réalité qu’ils n’imaginent même pas. Il filme enfin et surtout une première année qui broie les organismes, qui broie les psychismes, qui exacerbent les rivalités au-delà de l’acceptable. En résumé, il filme un concours qui ne filtre pas les futurs bons médecins des mauvais, il filme un concours qui formate des médecins à l’image de leurs ainés, les fameux « mandarins ». Tous ne deviendront pas des médecins maltraitants et imbus de leur pouvoir, bien sur, mais ceux là auront bien été servis par le système. En revanche, il y a deux trois choses que Lilti ne filme pas, comme le bizutage de première année. C’est vrai que désormais c’est illégal, alors ça n’existe probablement plus, n’est ce pas ? Il ne filme pas non plus, où alors de manière anecdotique, la concurrence féroce qui oppose les candidats. La blague du type qui emprunte tous les livres en bibliothèque pour empêcher les autres de travailler, ce n’est pas toujours une blague. Tous ceux qui ont un jour préparé un concours difficile (PACES, CAPES, Agreg…) le savent. C’est que Thomas Lilti, à l’image de la fin de son film, a voulu donner à « Première année » le ton de la comédie et de l’optimisme. Cette fin, qui peut paraitre déconcertante sur le moment, voire même incompréhensible, est bien plus subtile qu’elle n’y parait quand on y réfléchit après coup, à tête reposée. En résumé, « Première année » est une comédie douce-amère très réussie, pertinente et qui a le mérite de montrer à tous l’enfer qu’il faut affronter pour devenir médecin dans ce pays. On fantasme beaucoup sur cette première année de médecine, on pense que peut-être les anciens étudiants exagèrent cette expérience pour se faire mousser : aller voir « Première année » remet les choses en place. Non, ce n’est pas comme ce qu’on imagine, spoiler: c’est pire
    !
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 16 septembre 2018
    Tres bon moment situé entre le cinema et le documentaire. Sans tabou pour depeindre la situation de ces etudiants et montrer l incompétence du systeme. Les acteurs sont épatants.
    fabichou78
    fabichou78

    3 abonnés 32 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 16 septembre 2018
    Je sui parti le voir car il étais bien noté spectateur, honnêtement j ai passé un moment plus que difficile, tout est dans la bande annonce, rien de prenant, je pense que ca plais a ceux qui ont fait médecine et qui se souviennent de ce concours! Mais j ai vmt perdu mon temps!! Je déconseille
    Rainfall_Shadow
    Rainfall_Shadow

    36 abonnés 393 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 16 septembre 2018
    je ne sais pas précisément ce que vive les premières années de PACES mais ce film est porté emotionnellement par deux acteurs fabuleux qui nous racontent leur difficulté à être soi dans ce monde violent des concours ...
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 16 septembre 2018
    Je suis très agréablement surpris par ce film si original : retracer l'année de 2 étudiants en 1ere année de médecine sans être ennuyeux une seconde.
    J'ai découvert à travers ce film, l'univers des études de médecine, à travers les mots techniques, les matières, ayant fait des études d'un autre domaine et vu aussi ce stress de participer à ce méga concours de près de 3000 personnes.
    Vincent Lacoste signe son meilleur rôle, hyper sérieux, investi. Dans Hypocrate je le trouvais un peu hors sujet, là on a droit à un garçon très mur.
    Je soulignerais aussi une fin incroyable et qui, j'en suis persuadé a pu se produire tellement il y a d'enjeu dans cette première année.
    Film à recommander.
    SebLefr3nch
    SebLefr3nch

    164 abonnés 686 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 16 septembre 2018
    Après le très réussi « Hypocrate », Laurent Lilti revient sur le sujet qu’il connaît bien mais cette fois-ci depuis les premières heures des futurs travailleurs en médecine, les étudiants et particulièrement cette fameuse première année que tout le monde redoute. Les deux personnages principaux viennent de deux horizons complètement différents avec des envies, des personnalités et des facilités différents mais ils s’unissent afin de réussir. Et c'est cette relation qui est intéressante car elle peut être aussi bien productive comme destructrice face à un concours qui accepte qu'un très faible pourcentage d'étudiants en deuxième année. Laurent Lilti réussit à nous intéressé à ce concours grâce à une réalisation sobre se focalisant sur ses acteurs, Vincent Lacoste et William Lebghil qui sont excellents. Une belle réussite sur une année d'étude dont on entend beaucoup parler mais dont on a du mal à s'imaginer.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 16 septembre 2018
    J'ai vraiment eu l'impression de sortir d'une année de médecine après le film. On en sort épuisé c'est bien foutu. Et puis faire passer le mec de SODA et l'abruti des beaux gosses pour des étudiants en médecine crédibles, c'est balèze.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 16 septembre 2018
    Première année, film encore à l'affiche actuellement, réalisé par Thomas LILTI, non méconnu des écrans, m'as personnellement surpris.
    À quoi faut-il s'attendre de ce film ? Une comédie ? Un format plus docu ? Un drame ?

    Première année tient sa force dans son réalisme simpliste, le film se contente de relater la réalité des élèves en première année de médecine. La comédie se tient dans le format du film, les images tiennent à nous montrer une image assez soudée des élèves, tous dans le même panier, et une situation assez surpassée vu la quantité de travail sous laquelle ils sont étouffés. Sous cet angle de vu, ce n'est pas considérable comme un calvaire pour les élèves mais plutôt comme une grande aventure collective à laquelle il faut survivre. On retrouve donc ici une sorte d'humour de situation.
    Attention cela dit, sous cet première couche d'humour se cache une triste et réelle histoire d'un élève qui essaie par dessus tout de réussir sa première année. La passion d'un jeune qui souhaite se mettre au service de futurs patients et qui donne jusqu'à son âme pour arriver à ses fins. En secondairement un autre élève qui lui est juste perdu et ne sait même pas où il va dans vie. Ce film nous récite un simple et belle poésie de la vie, avec un léger frisson de déjà vu qui s'accroche à notre vécu personnel.

    La chronologie du film nous laisse entrevoir la longue année qui se déroule mais en même le manque de temps auquel les élèves sont confrontés, on est tous simplement plongé dans le même calvaire qu'eux, la projection aux personnages se fait juste à la perfection si on se laisse prendre au jeu. En même temps je tient à dire que les musiques et les plans sont totalement adaptés au format du film et peuvent même parfois laisser paraître un style assez docu dans le fond.
    Le fil rouge lié à l'amitié et la concurrence qui se forme entre les deux personnages principaux est juste le coup final qui vous laisse absolument tomber amoureux de ce film.

    Pour conclure je tient à dire que je m'attendais à un film humoristique avec un style plutôt sur-abusée faisant une sorte de dystopie de la médecine, et finalement je ressors sur air émerveillé et choqué d'un film qui m'a tout simplement partagé une belle histoire à la foi comique et dramatique d'une réalité qui nous entoure et qui est très souvent méconnue. C'est un très gros coup de cœur pour moi et le film vaut clairement l'occasion de faire un saut au cinéma.

    Au plaisir tout le monde c'était Lythos !
    colombe P.
    colombe P.

    124 abonnés 695 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 16 septembre 2018
    Rien à redire, ce film est parfait.
    C'est vrai, juste, sensible, émouvant.
    J'ai adoré regarder cette année d'études en compagnie de ces deux amis.
    Le film de la rentrée, à ne pas manquer.
    matdu72
    matdu72

    2 abonnés 17 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 16 septembre 2018
    Film banale, histoire un peut longue a démarrer si toutefois elle démarre. Les acteurs sont très bon donc ma note est pour eux.
    Le raleur
    Le raleur

    3 abonnés 143 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 16 septembre 2018
    Samedi 15 septembre 2018 : film quasi documentaire porté par un duo d'acteurs très crédibles dans leur confrontation à ce challenge qui paraît insurmontable ...
    Il y a du Rocky Balboa dans l'air .....
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 16 septembre 2018
    Un film trés réaliste, à quelques détails prés, un bon résumé de ce que j'ai vécu pendant 2 ans. J'y vois aussi une critique symbolique de ce mode de sélection. Par exemple, le fait que le mieux classé soit beaucoup moins interessé par médecine que le triplant.
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