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    Première année
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    L'AlsacienParisien
    L'AlsacienParisien

    591 abonnés 1 402 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 14 septembre 2018
    Après "Hippocrate" et "Médecin de campagne", Thomas Litli dissèque une autre facette du monde de la médecine, à savoir celle de la rude première année d'études. Sous forme d'un roman d'apprentissage classique, on fait la rencontre d'un jeune bachelier fraichement étudiant qui découvre l'univers de la fac de médecine. Grâce à un triplant qui pense connaitre tous les rouages de ce système éducatif, ultra-compétitif et sélectif, ils vont d'abord s'allier et s'entraider jusqu'à ce que les facilités du novices dépassent l'expérience du triplant.
    Est-ce que des étudiants en stress dans des amphis trop petits, qui mettent leur vie de côté pendant un an pour devenir des robots à réponses multiples rendent un film captivant ? C'est d'abord ce que je me suis demandé mais force est de constater que le regard humaniste porté sur ces étudiants est juste et empreint d'une certaine rage. Derrière ce film-témoin de ce concours théorique "numerus clausus" (que notre cher Président veut d'ailleurs abolir) se révèle une belle amitié complice entre un Vincent Lacoste border-line et la force tranquille William Lebghil. Au rythme de leurs révisions et de leur soif de réussite, "Première année" accumulent les anecdotes-clés de la vie d'un étudiant en médecine : de la lutte pour avoir les meilleures places en amphi aux sacrifices sociaux en passant par les traditions chantantes... Tout est passé au crible par le réalisateur-scénariste qui délivre une parenthèse de vie où la vie sociale et sentimentale n'existent pas.
    Néanmoins, Thomas Litli n'aborde pas ce sujet sous la forme d'un simple reportage. Au contraire, c'est au rythme des doutes et des effusions intellectuelles qu'on fonce vers le sprint final, ces quelques heures d'examen qui déterminent une vie. Une violence intrinsèque se dégage tout comme un certain humour grâce à cette complicité au coeur du culte de la compétition. C'est aussi touchant, voire émouvant car on s'aperçoit bien vite que la vie future de ces jeunes est suspendue à ce concours où tout se joue à une place !
    Bien que ce regard soit concentrée sur un milieu précis et que celui-ci soit particulièrement intensif, "Première année" dénonce l'hyper-compétition dans laquelle notre époque nous oblige à vivre. On est classés, opposés, comparés dès notre sortie du lycée, parfois même plus tôt. Et ce constat s'applique malheureusement à tous les milieux.
    andika
    andika

    93 abonnés 320 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 4 octobre 2018
    Première année est un film vrai, authentique, sincère, qui ne cède à la fiction que pour trouver plus de grandeur et obéir aux codes inhérents du cinéma.

    Pour qui a vécu une fameuse première année commune aux études de santé (PACES) ce film rappellera beaucoup de souvenirs. Que cette première année ait été couronnée de succès ou ait été un "échec". Mais plus que la PACES, ce film rappellera aussi des souvenirs aux anciens PCEP1 et PCEM1. Que de sigles barbares pour résumer une chose simple: SÉLECTION.

    Les règles sont connues de tous avant d'arriver dans l'amphi le premier jour mais elles n'en sont pas moins cruelles. 10% seulement des présents passeront le cut. Seront-ce les meilleurs ? Assurément mais sur quels critères ? Les plus intelligents ? Certainement pas ! Les plus empathiques ? Permettez moi de rire. Les plus efficaces ? Sans aucun doute. Mais les qualités requises pour passer cette année ne sont pas forcément les mêmes que celles qui font de bons médecins et tout cela est un paradoxe. Tout comme le fait d'être confronté si jeune à des échéances qui détermineront notre parcours pour le reste de notre vie.

    Il y a plusieurs manières d'aborder la chose. Tout d'abord, celui qui n'a jamais envisagé une autre profession que médecin. Qui veut y parvenir coute que coute. Même s'il doit aller à l'étranger. Même s'il doit faire toutes ses années d'études deux fois. Ça, c'est Antoine, le personnage de Vincent Lacoste, triplant. Passionné de médecine, qui rêve chaque jour d'en faire son métier, qui s'extasie devant les dissections de cadavres. Mais il est tellement focalisé sur son objectif qu'il en perd justement toute objectivité sur un certain nombre de choses. Notamment ses méthodes de travail mais pire, ses relations avec les autres. Plus son obsession progresse, plus il s'isole avant de sombrer dans une terrible paranoïa. Son état n'est pas loin du tout d'être pathologique. Plus rien d'autre ne compte que ce satané concours, et tout dans sa vie doit le servir dans ce but, au risque de vraiment passer à côté de belles choses, de belles amitiés.

    Au contraire, le personnage de Benjamin, interprété par un brillant William Lebghil, ne sait pas trop ce qu'il veut faire de sa vie. Il a visiblement des facilités mêmes si au lycée, il ne se classait pas forcément parmi les meilleurs pour aller en prépa. Va alors pour médecine, comme papa. Il arrive assez décontracté, et curieux de découvrir son nouvel environnement de la fac. Avide de rencontres et de découvertes, il se lie d'amitié avec l'ancien, Antoine, et plus le temps passe, plus il s'avère bon. Il semble même prendre du plaisir à étudier, apprendre, régurgiter. Tout cela parce qu'il est constamment entouré, dans le partage et absolument pas obsédé par le concours. Il accorde plus d'importance à ses interactions avec les autres, aux relations humaines. On comprend au fur et à mesure qu'il se dirige dans cette direction pour faire plaisir à son père et que malheureusement, malgré tous les efforts qu'il pourra fournir, cette relation ne sera pas forcément réparée.

    Mais alors, qui fera le meilleur médecin ? L'acharné, qui n'envisage rien d'autre jusqu'à en devenir fou, où l'autre, sympathique, facile mais pas forcément motivé par cette voie ? C'est la question à laquelle ne répond pas ce film et à laquelle ne répondra jamais la PACES. La vraie réponse, c'est que les deux feraient de bons médecins mais que ce système peut parfois l'empêcher et que cela occasionne parfois des drames. Dépressions, suicides, perte d'estime de soi, et beaucoup d'autres choses causées à notre jeunesse qui à 20 ans, au lieu de faire la fête et profiter de la vie, se prend un mur de souffrance alors que sa motivation de base était de sauver des vies.

    La sélection ne s'opère pas sur le mérite ni sur le talent. Elle se fait sur l'ascèse, la résilience. Elle est hautement injuste car elle laisse de côté bon nombre d'étudiants talentueux. Mais peut-être que cette absurdité vit ses derniers jours.

    Hormis ce problème de société qu'est la PACES, que ce film expose bien aux non initiés, il n'en oublie pas de faire du cinéma. Avec des plans exquis sur ces salles d'examens qui se vident, sur ces ballets dans les amphi, sur ces chambres remplies de livres, et sur les visages de ces jeunes personnages. Une fois de plus, à travers son exploration de la médecine française, Thomas Lilti nous conte une histoire profondément humaine. De la Première année au serment d’Hippocrate, il y a définitivement beaucoup d'étapes à franchir.
    benoitG80
    benoitG80

    3 312 abonnés 1 464 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 25 septembre 2018
    « Première année », n’est pas une surprise en soi, quand on sait que Thomas Lilti en est le réalisateur après « Hippocrate » et « Médecin de famille »...
    Si le premier avait une force évidente, le deuxième souffrait d’un aspect trop romancé, alors qu’ici on se trouve un peu à mi-chemin de ces premiers films.
    L’idée d’inscrire dans un quasi documentaire, la rencontre de ces deux étudiants en médecine, de les dépeindre dans leur travail et leur vie au jour le jour à travers la dure réalité de ces études est très habile avec par conséquent un rendu efficace, très réaliste et même assez touchant de temps à autre.
    La progression de leur mental et de leur état d’esprit, l’organisation dans leur travail, l’assimilation de ces fameux codes, est chez ces deux individus très différentes, et met ainsi l’accent sur la capacité à se mettre dans le moule de ces nombreux apprentissages exhaustifs et complexes.
    Plusieurs vérités sont édictées assez nonchalamment par quelques personnages secondaires, très justement comme ces « codes » à intégrer et posséder au plus vite pour comprendre, s’insérer et réussir !
    Tout cela est montré avec tact en nous sensibilisant parfaitement avec cette période longue et difficile d’un étudiant en première année de médecine, dont cette première étape sera le sésame attendu pour la suite.
    Beaucoup d’embûches, de déconvenues, et donc un écrémage terrible pour décrocher ce concours la première année qu’illustrent exactement ces deux comédiens que sont Vincent Lacoste et William Lebghil !
    Leur duo fonctionne avec émotion, et leur contexte personnel respectif met bien en avant leurs propres conditions de travail, ce qui explique d’ailleurs vraiment leurs attitudes très différentes, face à ce concours où les épreuves frisent l’absurdité comme ces QCM !
    Car ce film démontre et prouve à sa façon par une multitude d’images, la somme de connaissances à retenir, l’ambiance des amphis et des salles d’examen et le stress des résultats en faisant néanmoins l’impasse sur beaucoup de détails qui auraient eu aussi leur importance pour dénoncer encore davantage et de manière plus virulente encore.
    Alors que le numerus clausus vient d’être abandonné et tant mieux, n’oublions pas pour autant tous ces autres concours dans d’autres secteurs, encore plus sélectifs où il y aura à peine 400 reçus pour 12000 inscrits, avec à peine plus d’un SMIC à la clé apres 7 ans d’étude.
    À méditer...
    framboise32
    framboise32

    130 abonnés 1 286 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 17 septembre 2018
    Le duo Vincent Lacoste-William Lebghil fonctionne parfaitement, comme une évidence. William Lebghil est d'un naturel incroyable. Quant à Vincent Lacoste, il confirme son talent une fois de plus

     Le réalisateur dénonce cette première année et son concours indispensable avant une décennie d’études. On est immergé dans cette année impitoyable  de septembre à juin.Sans éclat, le réalisateur dénonce l'injustice sociale et l'abnégation de ces étudiants. On le voit d'ailleurs à travers l'histoire de Benjamin et sa voisine.  Le réalisateur aborde aussi le sujet de l'inégalité sociale 
    Première Année n'est pas un film aussi léger qu'il n'y parait. A voir ! (framboisemood- wordpress)
    lara cr28
    lara cr28

    64 abonnés 123 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 4 octobre 2018
    Première année ou quand l’amitié est aux prises de la concurrence sur une année universitaire bien maîtrisée dans son découpage. La machine à broyer se met en place dès la rentrée et permet d’exprimer les caractères de chacun , ce sera l’obsession pour Antoine, le triplant, la décontraction studieuse pour Benjamin. Mais finalement, ce film deviendra vite une histoire d’amitié quelque peu pervertie puisque déséquilibrée ; Benjamin donne, Antoine reçoit, Benjamin se sacrifie, Antoine exulte. Saluons l’excellent jeu d’acteur des deux concurrents.
    Stéphane C
    Stéphane C

    53 abonnés 389 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 14 septembre 2018
    Un joli film qui prend l'allure d'un documentaire. La première année de médecine c'est une sorte de microcosme où la concurrence est féroce (seulement 20% en moyenne réussissent), c'est aussi l'obsession du numerus clausus et l'absorption d'une surcharge de connaissances plutôt inutiles... Il ressort de ce film une belle histoire d'amitié même si je n'ai pas forcément trouvé la fin très crédible...
    🎬🎬🎬
    Corbett
    Corbett

    24 abonnés 106 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 12 septembre 2018
    Quel film ! Lacoste et Lebghill sont fantastique, c'est très drôle mais aussi très émouvant, j'ai versé ma petite larme à la fin et un sujet passionnant. ça m'a rappelé mes années de fac et pourtant c'était il y a 20 ans ! La mise en scène est magnifique, surement le meilleur film de Thomas Litli après les exellents HIPPOCRATE et MEDECIN DE CAMPAGNE. Et sans oublier la musique réussie à tous les niveaux !
    Je viens de le voir ce matin et les gens ont applaudi à la fin de la projection, je parie que ce film va être un vrai beau succès !
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 4 octobre 2018
    Difficile de donner un avis objectif sur ce film ayant moi même vécu cette première année de médecine. Je n'ai malheureusement pas passé un très bon moment devant le film, celui-ci ayant fait remonter des angoisses; néanmoins cela témoigne du réalisme du film et de la justesse du propos qu'il tient. Cependant, la fin est assez décevante, étant plutôt facile à deviner, et beaucoup trop théâtral pour être crédible; dommage. Sinon pas grand chose à dire, à voir si vous êtes curieux de ce qu'est la PACES.
    Barnabé Jarrot
    Barnabé Jarrot

    16 abonnés 62 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 12 septembre 2018
    Avec Première année, Thomas Lilti signe un film alliant à la fois divertissement et film intelligent. Le duo d'acteurs est exceptionnel, c'est drôle, attachant et aussi émouvant... Et cela fait du bien de voir une jeunesse représentée autrement qu'en mode végétatif. Une réussite, je recommande très chaudement!
    renoirdenoir
    renoirdenoir

    4 abonnés 33 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 24 février 2019
    complètement raté.
    On assiste à un documentaire et pas un film.
    Aucune intrigue, on se fout royalement de ce qui arrive aux personnages.
    UNE HONTE pour le cinéma français.
    alors que j'avais adoré HIPPOCRATE.
    j'ai pas compris ce qui s'est passé dans la tête de ce réal.
    Allez, essaie encore une fois ;)
    Cleven
    Cleven

    3 abonnés 32 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 17 septembre 2018
    Malgré une fin convenue, ce film s’est révélé passionnant, des amis médecins m’ont confirmé que la retranscription de l’ambiance est très réaliste. Les personnages sont attachants et on se surprend à retenir son souffle au fil des épreuves !
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 15 septembre 2018
    Lumineuse première année

    Le pitch est simplissime sans tomber dans le simplisme.

    Deux étudiants.

    À droite Benjamin, fils d’un chirurgien et d’une historienne, frère d’un centralien, fluide en tout. Même quand il jogge, il est fluide, léger, facile, et rapide. De la caste des bien nés, une cuillère d’argent dans les viscères, et qui baignent depuis toujours dans les codes des bêtes à concours, y naviguent avec grâce et naturel, et avec ce petit «plus», que les jaloux nomment pudiquement «des facilités d’apprentissage». A l’aise en tout sauf avec son père, une raclure qui ne le trouve jamais assez bien.

    À gauche Antoine. Il dors loin de la fac en banlieue moyenne, né de parents moyens, d’une intelligence moyenne, d’une foulée désunie et inefficace, mais au moins lui il a un objectif, une obsession, un cauchemar plus qu’un rêve : devenir médecin.

    Antoine triple sa P1. L’inhumaine première année de médecine, 10% seulement des P1 gagnent leurs places en P2. Le fameux numerus clausus.

    Benjamin débarque de son bac S, sans avoir suivi le stage de pré-rentrée en août, il ne connaissait même pas l’existence de ce stage. Dilettante, il fait médecine sans conviction parce qu’il n’a pas encore trouvé sa voix, alors il suit celle de son géniteur.

    Antoine, ça fait déjà 2 ans qu’il rédige inlassablement des fiches, qu’il ingurgite tous les noms des nerfs et des os humains, qu’il se bat contre les dérivées et les intégrales, qu’il encaisse les ondes physiques et cherche à correctement à les réfléchir. Sans succès notable. Péniblement.

    Ces deux là vont devenir amis, la parabole de la carpe et du lapin reptilien. Car réussir en P1 fait appel au cortex reptilien, à la mémoire bien plus que la compréhension.

    Ça tombe bien, Benjamin il est super fort en mémoire! Et il sait comment transmettre, faire comprendre, faire mémoriser. Sans spoiler, si Antoine passe en P2 à la fin du film et de l’année, c’est uniquement grâce à Benjamin. La motivation d’Antoine, sa passion folle qui le pousse à aller espionner les 3emes années en cours d’autopsies comme d’autres vont sur YouPorn, ne suffit pas. Ce n’est pas triste, non, c’est la vie, son injustice et ses opportunités qu’il faut savoir saisir. Antoine s’accroche à Benjamin comme un naufragé s’accroche à un bateau pilote, et une fois à bon port, arrivé in extremis sur le quai P2, Antoine remercie Benjamin d’un regard d’une infinie gratitude.

    La photographie du film est magnifique, les plans intimistes dans la chambre de bonne de Benjamin alternant avec les scènes de foules d’étudiants. Mécanique simple et forte. Et les deux jeunes acteurs, impeccables de justesse et de pudeur, offrent et reçoivent tour à tour.

    Tout finit bien. Antoine sera médecin et Benjamin se libère de son père. Tout est à sa place.
    axelle J.
    axelle J.

    106 abonnés 501 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 14 septembre 2018
    C'est un film sérieux, agréable, sensible focalisé sur deux étudiants en médecine de première année.
    L'un est d'origine modeste, refait sa première année pour la troisième fois afin de réussir à être classé parmi les 300 meilleurs afin de choisir médecine (les deux années précédentes il a échoué, il pouvait choisir dentaire ou pharmacie mais il a refusé et préféré refaire son année).
    A chaque fois il échoue de peu.
    Il est très motivé et souhaite absolument faire médecine.
    L'autre est d'origine plus aisée, son père étant chirurgien et c'est pour faire plaisir à son père et surtout l'impressionner qu'il décide de faire ces études là.
    Ils vont devenir amis et on va les suivre pendant toute cette année.
    J'ai particulièrement aimé la fin qui est très émouvante et réaliste, spoiler: contrairement à ce que peuvent dire certains, car ce que fait le jeune homme qui a réussi est un pur geste d'amitié et d'altruisme envers son ami qui a encore échoué de peu, en effet lui n'était pas très motivé il faisait cela uniquement pour faire plaisir à son père et l'impressionner (père qui finalement ne viendra pas fêter sa victoire et surtout qui trouve que son classement n'est pas assez bon) alors que son ami souhaite par dessus tout devenir médecin.
    Jorik V
    Jorik V

    1 194 abonnés 1 952 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 12 septembre 2018
    Lilti est un ancien médecin devenu cinéaste et c’est certainement grâce à cela que ses deux précédents long-métrages respiraient autant le vrai. En partie autobiographiques, ils s’inspiraient du propre vécu de leur auteur pour nous plonger dans les milieux méconnus. Le plus réussi, « Hippocrate », nous contait l’internat de jeunes diplômés en médecine dans un grand hôpital parisien quand « Médecin de campagne » nous invitait à connaître le dur quotidien des rares médecins en territoire rural, de manière un peu trop scolaire mais néanmoins sincère et intéressante. Avec « Première année », Lilti entend faire revivre au spectateur, par le biais de ses propres souvenirs, de ce qu’il a pu observer mais aussi avec une part de fiction, ce qu’est une année de prépa en médecine, la plus redoutée et sélective : la première année. L’objectif n’est atteint qu’à moitié mais d’une manière si attendue et conformiste que cela en devient gênant.

    Le script du cinéaste est bien trop sage et ne nous apprend finalement rien que l’on ne sache déjà sur cette difficile première année de médecine avec son concours, ses révisions qui n’en finissent pas et ses amphis blindés. Tout est lisse, attendu et, au final, un tantinet ennuyant. Si ce que l’on voit dans « Première année » ne nous surprend jamais, on est au contraire plus étonnés de ne pas voir des passages obligés comme le bizutage à l’écran. Et de la même manière, si on le droit à de nombreuses scènes de révision, on ne voit que très peu les familles respectives des deux protagonistes. De deux choses l’une : soit Lilti faisait l’impasse sur cet aspect de la psychologie de ses personnages pour se focaliser sur leurs études, soit il prenait plus de temps pour que l’on fasse connaissance avec chacune d’elles. Là il est dans un entre-deux dommageable et frustrant. On a constamment l’impression que son film tire à la ligne et ne sait pas vraiment comment traiter son sujet, voire qu’il le survole.

    Il manque d’un peu d’humour à ce « Première année » également. Avec deux jeunes acteurs prometteurs comme Vincent Lacoste et William Lebghil, pourtant peu avares en drôlerie dans leurs précédents films, il y avait de quoi ; surtout sur un sujet comme celui-là. Quant à l’émotion, elle ne parvient jamais à nous, même dans une scène où l’un des personnages pleure l’absence de son père à ses résultats positifs au concours, une scène qui semble un peu hors sujet pour les raisons citées plus haut. Mais ce qui finit de rendre ce troisième long-métrage en dessous de ce à quoi nous avait habitué le réalisateur, c’est cette fin totalement improbable que n’importe quel spectateur réfléchi et objectif ne pourra croire plausible. Dans tous les cas, c’est une petite déception à laquelle nous avons affaire ici, un film quelconque et anecdotique qui nous laisse sur notre faim et ne rend pas assez compte de la dureté de cette sélection dans les études pour devenir médecin. C’est vite vu et aussi vite oublié malheureusement.

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    momo M.
    momo M.

    34 abonnés 276 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 18 septembre 2018
    La bande annonce était alléchante mais le film ne tient pas ses promesses. Moins réussi que Hippocrate qui était plus drôle et plus féroce. Les acteurs sont bons mais une petite erreur de casting à mon sens pour William Lebghil qui a au moins 10 ans de plus que son personnage qui vient d'avoir le bac donc 18 ans. Ce film intéressera les futurs étudiants en médecine et leurs parents sans doute, bien qu'on ne sache pas trop à quelle époque il se déroule. La fin n'est pas crédible, donc film assez ennuyeux et moyen dans l'ensemble
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