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    Manhunter
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    L'Info Tout Court
    L'Info Tout Court

    387 abonnés 1 025 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 5 octobre 2020
    Dès les premières minutes de Manhunter, force est de constater que le film est bel et bien une œuvre de Michael Mann. De ses cadrages travaillés, son esthétique léchée qui semble tout droit sortie de ses Miami Vice, le talent du réalisateur transpire de toutes les pores dans cette bulle 80’s convoquant parfois Blade Runner par ses notes synthétiques et ses villas désertées éclairées d’une lumière froide. Une esthétique qui atteint malheureusement rapidement ses limites et enferme le film dans un thriller arty dont les clins d’œil à une époque aux exercices de style parfois outranciers étouffent sa tension et son tueur fascinant.
    CeeSnipes
    CeeSnipes

    255 abonnés 1 708 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 27 novembre 2012
    Avant la trilogie avec Anthony Hopkins en Hannibal Lecter, poussant le personnage secondaire des livres de Thomas Harris en icône cinématographique, Michael Mann s’était essayé au premier volet, Dragon Rouge.

    Ici, le film s’appelle Manhunter, titre plutôt efficace tant il joue sur la chasse et la dualité Will Graham – Francis Dollarhyde, le profiler et le serial killer, tout aussi psychopathes l’un que l’autre mais pas du même côté de la loi. Comme d’habitude chez Michael Mann, le talent transpire des deux côtés de l’écran. Les plans sont longs, on prend son temps pour raconter une histoire passionnante, à l’aide d’une musique qui a une place prépondérante dans la mise en scène (on ne saurait assez remercier assez Mann qui n’a cette fois pas dévolu cette tâche aux insupportables Tangerine Dream) et d’un travail sur la lumière fabuleux. Il n’est alors que plus dommage qu’il y ait un terrible problème de rythme au milieu du film. On s’ennuie presque ferme pendant vingt minutes au milieu du film, tant il ne se passe rien. Vraiment dommage, car les acteurs sont excellents, William L. Petersen en tête, magnétique, intense, parfait et Kim Greist, pas mal du tout.

    Le Sixième Sens est un très bel essai d’adaptation d’un bouquin génial, mais son gros trou d’air est presque rédhibitoire. Une petite déception pour un film qui s’annonçait comme excellent.
    romano31
    romano31

    247 abonnés 1 543 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 20 avril 2013
    Cette première adaptation, signée Michael Mann, du roman Dragon Rouge de Thomas Harris est assez réussie. Alors oui, le film a un peu vieilli mais il reste très intéressant. William Petersen campe un Will Graham convaincant, Tom Noonan est parfait dans le rôle du tueur et Brian Cox, bien que peu présent à l'écran, joue un Hannibal Lecter différent de celui d'Anthony Hopkins mais néanmoins efficace. L'histoire est prenante et l'on rentre vite dans le vif du sujet. J'ai également vu la deuxième version de Dragon Rouge réalisée par Brett Ratner et je l'apprécie aussi. 2 adaptations différentes mais aussi réussies l'une que l'autre. Michael Mann livre un bon petit thriller qui est, malheureusement, assez peu connu de sa filmographie et des fans de Hannibal Lecter. A découvrir donc.
    dougray
    dougray

    212 abonnés 1 904 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 19 janvier 2012
    Avant "Le silence des Agneaux", il y a eu "Le Sixième Sens", 1ere adaptation ciné du roman de Thomas Harris "Dragon Rouge" (dont le titre a été stupidement changé pour éviter toute confusion avec... "L'année du Dragon" avec Mickey Rourke sortie la même année). Si le scénario respecte l'esprit du roman (avec son flic à l'instinct affuté, son tueur dérangé, sa tension omniprésente...), c'est la mise en scène qui m'a moins emballé, le rythme étant souvent trop lancinant et le style étant trop marqué années 80. Force est de reconnaître que le réalisateur Michael Mann (à l'époque créateur de la série culte "2 flics à Miami" avec laquelle le film entretient une certaine filiation formelle). Quant au casting, on s'amusera à reconnaître William Petersen (depuis starifié grâce à son rôle de Grissom dans "Les Experts") en Will Graham à mi-chemin entre le super-flic et le medium, Tom Noonan en flippant tueur, Joan Allen en aveugle, Dennis Farina en boss, Stephen Lang en détestable journaliste et surtout Brian Cox qui restera comme le 1er interprète du cultissime Dr Hannibal Lecter (ici bêtement rebaptisé Hannibal Lektor pour d'obscures raisons) sans pour autant égaler l'interprétation habitée (et oscarisée) d'Anthony Hopkins. Reste que cette adaptation aurait pu bénéficier d'une mise en scène plus travaillée. La version de Brett Ratner en 2002 réunira un casting plus luxueux tout en bénéficiant d'une réalisation plus efficace, condamnant ainsi "Le Sixième Sens" au statut de sympathique brouillon abimé par l'usure du temps.
    elisa2102
    elisa2102

    129 abonnés 1 484 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 22 janvier 2012
    Au vu de l'année de production et sans le comparer au remake, je dirai que ce film policier de Michael Mann, qui réalisera plus tard le chef d'oeuvre "Heat", est très bon. Il y a pas mal de suspens et beaucoup de mystère, et j'aime bien la bande originale. L'intrigue est excellente, je vous conseille également de lire le roman de Thomas Harris.
    Attigus R. Rosh
    Attigus R. Rosh

    164 abonnés 2 425 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 5 avril 2021
    Manhunter (ou Le Sixième Sens) est un film plutôt réussi de la part de Michael Mann, adapté de Dragon Rouge (de Thomas Harris), même si étrangement, je lui ai préféré l'autre adaptation sortie dans les années 2000.
    Peut-être la faute à un casting et à des interprétations qui ne m'ont pas particulièrement galvanisé (à l'exception de Brian Cox, parfaitement à la hauteur du plus grand meurtrier au cinéma) et à une enquête qui semble avancer plus lentement et avec moins de rebondissement. L'intrigue et le meurtrier (particulièrement tordu) sur lequel se focalise restent tout de même captivants.
    C'est plutôt un bon film.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 27 février 2017
    L'un des premiers films de Michael Mann : Manhunter se distingue par sa réalisation stylisée et souvent inspirée, très atmosphérique, et assez prenante par son aspect "investigation scientifique". Boosté avec plus ou moins de succès par une BO très année 80 avec des synthétiseurs fonctionnant à plein régime, le film possède un rythme élevé, limite difficile à suivre en VO mais qui permet de ne pas s'ennuyer une seconde. Malheureusement, tout le matériel n'est pas bien exploité, notamment la relation entre le héros et un certain Hannibal Lecter, de loin la partie la plus intéressante du long-métrage: la fin abrupte vient confirmer ce ressenti.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 7 mars 2020
    Sorte de pont entre Le Voyeur de Powell et le Mindhunter de Fincher, ce film est aussi un pur produit des années 80 par ses décors, ses costumes et sa BO. Il est surtout un très bon Michael Mann, dont on retrouve le mélange unique de nervosité et de mélancolie, l’attention portée à la lumière et notamment ce goût pour les belles atmosphères d’aube et de crépuscule. Sur ce thème du profilage, largement rebattu depuis, il y a deux ou trois choses qu’on n’oserait plus faire aujourd’hui, comme montrer le héros se parlant à lui-même pour entrer dans l’esprit du tueur, mais à ces petits détails près, le film n’a pas pris une ride et sa mise en scène est vraiment très belle.
    matt240490
    matt240490

    71 abonnés 1 059 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 2 janvier 2014
    Avant Le Silence des Agneaux et ses suites (Hannibal, Dragon Rouge et Les Origines du Mal), il y eut Le Sixième Sens, un policier réalisé par Michael Mann davantage centré sur l'investigation de l'inspecteur Will Graham que le Docteur Hannibal Lecter. Et pour cause, le film y fait abstraction et place le cannibale en prison pour aider Will à capturer un autre psychopathe, Francis Dollarhyde. La réalisation est soignée, le montage sonore très bon et de nombreuses belles scènes, intenses pour certaines, viennent caractériser cette chasse à l'homme. Dommage que le final vienne perturber un spectacle jusque là convaincant, même si l'on peut regretter la longueur d'autres plans.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 6 novembre 2019
    La police scientifique au cinéma et son acteur phare 80, cela jouera dans les bons jeunes séries télévisées procédurales du 21ème siècle, Gil Grissom le familier expertise spécialisé de Las Vegas.
    La mise en scène dans l’ombre du bleuté lumineux est clairvoyante, le ton est donné par ce visuel atypique recherché, adapté du roman de Thomas Harris, sombre et violente intrigue de serial killer défiguré.

    La fin est atténuée donc moins de violence, le profilage du tueur, son motif psychologique et sa romance de l’étrangeté.
    Hannibal Lecter est présent mais n’est pas l'antagonisme principal, le réalisateur Michael Mann, n'oublions pas ce nom cinématographique et littéraire, ça fait partie de la culture.
    Riddick59
    Riddick59

    28 abonnés 322 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 28 juillet 2011
    Premier volet de la saga Hannibal Lecter, Manhunter pose les bases d'une série de films qui aura marqué les esprits avec notamment son personnage légendaire, tueur instruit mais quelque peu cannibale incarné ici par Brian Cox auquel succédera le non moins brillant Anthony Hopkins. Bien que d'avantage centré sur le personnage de Will Graham (William L. Petersen) que sur notre inquiétant docteur, ce thriller passionnant du génial Michael Mann nous entraine sur les traces d'un tueur en série particulièrement violent. L'aspect psychologique est ici particulièrement soigné ainsi que la mise en scène malgré une B.O très année 80. A voir.
    Ghighi19
    Ghighi19

    53 abonnés 1 762 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 25 mai 2022
    D abord il y a surtout le style de Michael Mann . Visuellement très beau avec des contrastes de couleurs qui vont mettre en lumière les sentiments des différents protagonistes. Comme une mise en scène de théâtre le réalisateur nous entraîne dans le cerveau du tueur en série traqué par Will Graham . Un bon polar different du remake avec Edward Norton mais tout aussi intense .
    Antony
    Antony

    21 abonnés 401 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 20 juillet 2010
    L'original n'est-il pas cent fois mieux que la copie. Quel besoin de faire un remake à peine 15 ans après cet excellent film. Quelle ambiance, quelle univers... Quand Mann est derrière la péloche ça fait toujours très mal. Alors oui le Lecter du silence des agneaux est peut-être meilleurs mais le lecter de sixième sens n'est pas mal non plus et occulter puis oublier "sixième sens" par un "dragon rouge" creux c'est juste malheureux...
    GodMonsters
    GodMonsters

    1 228 abonnés 2 645 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 17 avril 2012
    'Le Sixième Sens' (le premier film traitant le personnage de Hannibal Lecter, quelques années avant 'Le silence des agneaux') est un thriller psychologique assez efficace, et possédant un bon casting ! Par contre, je n'adhère pas vraiment à l'ambiance du long-métrage (parfois on dirait même un vieux téléfilm), et je le trouve assez "ridicule" par rapport aux silence des agneaux qui est un véritable chef-d'oeuvre du genre, un des meilleurs thrillers qui puisse exister... mais ce film là ne lui arrive pas à la cheville. Cependant, le scénario fonctionne, et on est vite pris dans l'histoire.
    Fêtons le cinéma
    Fêtons le cinéma

    587 abonnés 2 764 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 23 octobre 2022
    Manhunter est tout en tension, et sa structure construit un cauchemar éveillé au cours duquel l’ancien détective reprend du service, quitte un paradis qu’il retrouvera à terme afin de se raccorder, le temps d’une enquête, à son passé traumatique. La subtilité de la mise en scène, qui joue avec les surfaces réfléchissantes – miroirs, vitres, carrosseries, hublots – pour interroger la relation complexe qui unit profiler et serial killer, l’un étant le versant positif d’une même médaille, l’hémisphère sain d’un même cerveau obsessionnel, suggère l’horreur sans jamais tomber dans le gore gratuit ; le déchaînement de violence n’intervient que par photos interposées, par flashs qui heurtent autant le spectateur de cinéma que la petite passagère voyageant à côté de Will Graham dans l’avion.

    Car le sens à l’œuvre ici, prétexté sixième par la traduction française, est bien la vue, abordée par le prisme de la pulsion scopique dans laquelle Michael Mann inclut le spectateur, mais d’une pulsion qui ne saurait se passer des pulsions de vie et de mort. Les séquences d’ébats entre Graham et son épouse sont filmées dans une lumière bleue qui s’inscrit dans un travail sur la couleur et le filtrage coloré des plans, comme si le cinéaste cherchait la bonne lumière inactinique pour donner vie à ce qui est caché, à ce qui ne saurait naître à la pleine lumière. Nul hasard si nous passons plusieurs fois dans le rouge des chambres noires servant à développer les photos – au poste de police, dans le laboratoire avec Francis Dollarhyde. En soufflant des atmosphères singulières également composées par la musique électronique des Reds, en imprimant des images fugaces, ces lumières colorées expriment non une simple ambiance mais l’état d’âme des personnages, somme de leurs fantômes et de leurs fantasmes. Le rythme lancinant de Manhunter, cassé par quelques saccades au suspense délectable, résulte de ce kaléidoscope d’intériorités que Mann sonde et qui fractionne la « chasse à l’homme » promise par le titre original : dans cette chasse nous ne savons pas vraiment qui est chasseur et qui est proie : la visite à Lecktor, sous une lumière blanche qui révèle tous les secrets – et que verbalise le docteur – change le policier en double traqué par une intelligence machiavélique, et Tooth Fairy se révèle l’avatar mobile d’une légende du cannibalisme gardée enfermée dans sa cellule mais tirant les ficelles.

    Avec ce troisième film de fiction, Michael Mann réalise un chef-d’œuvre, la meilleure adaptation de la saga écrite par Thomas Harris en ce qu’elle interroge le regard comme porte d’accès ouverte sur les rêves et sur l’intériorité cachée d’un individu.
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