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Un visiteur
5,0
Publiée le 28 mars 2008
Un film bluffant ! Mark Walhberg est brillant dans ce rôle, très attendrissant,et incroyablement juste. On voit un peu de Parrain dans ce film, au niveau du casting, avec deux générations gagnantes par le passé (James Caan,grandiose a des airs un peu Corleoniens dans ce film)et le trio Walhberg Phenix Theron qui "marchent" très bien aujourd'hui, alors qu'il n'était pas si célebres comme aujourd'hui lors de la sortie de ce film passé casiment inaperçu. J'ai voulu voir ce film après le très bon " La nuit nous appartient" de ce même James Gray, ce que je pense, beaucoup d'autres ont fait. Que dire de ce film ? Les lumières et décors sont vraiment très bien choisies, chaque plan est travaillé avec une précision déroutante, l'environnement est très noir comme dans La nuit nous appartient, dans le New York sombre, mais un peu plus sec, plus gris. La maison de Frank rappelle beaucoup celle des Corleone dans le Parrain. Même si le scénario n'est pas forcément si développé, ce film est porteur d'espoir, la musique est sublime et le seul couac (c'est très subjectif bien sûr) que j'ai trouvé est le doublage français, un peu inexpressif parfois (peu de fois mais assez pour se faire remarquer) même si la plupart des voix collent bien aux personnages. Pour ceux qui ont vu Dexter, en plus, on peut voir plusieurs apparitions de l'acteur de l'inspecteur Batista, qui malgré ses quelques apparitions, est l'élément perturbateur de l'histoire. A voir rien que pour les effets de lumière et les plans, les musiques et les acteurs même si pour moi, tout est bon. James Gray est vraiment un excellent realisateur, j'attends vraiment avec impatience ses prochaines oeuvres.
On croirait voir un bon Lumett, mais ce n'est pas du Lumett mais c'est tout aussi bien. Cela m'a fait plaisir de le voir pour la première fois au Champo, salle mythique des films art et essais du 5ème parisien ! Par quoi, traduirais-tu "Yard", Joyce ?
Vu pour la première fois dans une des salles du Quartier Latin (louées soient ces cinémas "Art et Essai" qui programment les oeuvres précédentes de réalisateurs au moment de la sortie en salles d'un nouvel opus !)et après avoir vu "La nuit nous appartient" : c'est en la matrice (thèmes, photo, rythme, etc.) et tout y est meilleur. Un très grand film.
Un excellent polar relevé par un casting parfait. Mark Wahlberg est très convaincant dans son rôle et Joaquin Phenix montre une nouvelle fois toute l'étendue de son talent. La présence de James Caan et de Faye Dunaway est aussi très plaisante. Le scénario est bien construit et réserve de belles surprises jusqu'à la fin.
Trés bon polar pour ce qui n'est que le deuxiéme film de James Gray. On voit déjà ici la touche d'un futur maitre du genre qui peut être mis sur la même marche que Copolla ou même Scorcese. L'histoire du film est captivante malgré le manque de rythme à certains moments. Le dernier quart d'heure du film est particuliérement déchirant et émouvant et est trés loin du happy end typiquement américain. Un polar trés sombre d'un réalisateur qu'il faut suivre parce son film suivant "La nuit nous appartient" est lui carrément excellent.
Déception, tel est le mot qui me vient en premier. Un genre que j'adore (le polar), des acteurs que j'adore tout autant (Phenix, Walbergh...) et au final, de l'ennui. Pas mauvais, jsute ennuyeux.
The Yards montre les tensions entre entreprises et les méthodes répréhensibles de l’une pour couler sa concurrente. Sabotages, meurtres, règlements de compte, poursuites, et cela, à travers le regard d’un ancien taulard qui se retrouve malgré lui accusé de meurtre. Suspense, film très noir, film tourné en grande partie de nuit, qui n'est pas sans rappeler Munich de Spielberg par certains aspects. Les acteurs sont convaincants, dans ce film à l'atmosphère très pesante... The Yards s'inscrit dans une lignée de films noirs qui n'ont pas que de noir le sujet, mais également le cadre. James Gray aime les scènes de nuit, les filme admirablement bien, mêlant habilement le suspense et l'action. (cf la scène de l'aiguillage).
Ceux qui ont raté ce film à sa sortie et que le film de James Gray "La Nuit nous Appartient" a comblé, une séance de rattrapage dans les cinémas de quartier est conseillée ! Ce film brillament mis en scène et interpreté, a l'originalité de voir son action se dérouler autre que dans les milieux mafieux traditionnels. Comme dans "La Nuit nous Appartient", James Gray a une prédilection pour la rédemption de son héros, bad boy à la sensibilité enfouie, qui essaie de se sortir de sa condition. Musique superbe d'Howard Shore, excellents acteurs (Joaquin Phoenix est décidement charismatique, James Caan en oncle mafieux magistral), les personnages féminins n'étant pas mis de côté (sculpturale Charlize Theron). Un grand film noir à saluer.
Excellent film policier! Avec un bon casting et un personnage principal (alias Mark Wahlberg) jouant à merveille. Une histoire avec des rebondissements, bref un très bon film. A voir pour les amateurs de bons policiers !
James Gray est au polar ce que Baudelaire est à la poesie , un avant gardiste plein de sensibilité , de poésie et d'inspiration. Bijou cinématogrphique peut etre un peu en deca de Little Odessa.
Au crépuscule d'un quartier New-Yorkais, dans un environnement familial modeste aux problèmes divers, James Gray réalise un film d'une noirceur désespérée ayant pour cadre majeur la corruption dans les transports ferrovières. Il concentre son récit sur Léo, un taulard sur le retour, près à tirer un trait définitif sur son passé en réintégrant honnêtement la société. Mais comme si son destin avait été écrit pour être malheureux, tragique, il se retrouve vite confronté à une affaire louche, concoctée par son meilleur ami, fiancé de sa cousine, où il sera très bientôt accusé de meurtres et violences sur un policier. Dans ce polar sombre, la mort rode sans cesse et si les liens familiaux sont délicats et intenses, les trahisons perdurent surtout lorsque certains secrets refont surface. Côté mise en scène, les cadrages sont justes impressionnants, la dramaturgie s'intensifie progressivement, les interprétations sont exemplaires (Charlize Theron et Joaquin Phoenix en tête). Avec "Little Odessa" James Gray avait embué nos yeux de larmes, avec "The Yards" (2000) il les fait définitivement couler. Grand, brillant et magistral.
James Gray n'est pas un prolixe. Son cinéma même en couleur s'approche du noir et blanc. Le monde qu'il décrit est corrompu jusqu'à la moëlle, la violence y est inexorable et la famille est le lieu où la tragédie frappe, s'amplifie et résonne. Classique sans être académique, Gray est un conteur qui sait bien que les fées, princes et princesses ont deserté le monde depuis longtemps. Un second bijou noir.
Deuxième film de James Gray et il fait encore mieux que le premier! On prend, cette fois-ci, le duo Joaquin Phoenix/Mark Wahlberg qui sont tout aussi excellents que Furlong et Tim Roth dans "Little Odessa". L'histoire est encore un problème intra-famillial, il y a un rapport affectif et amoureux qui est la source du conflit. Le film est superbement bien ficelé et mise en scène. Comme à chaque fois pour sauver sa peau et son business, on est prêt aux pires atrocités même à tuer un membre de sa famille. Mark Wahlberg est pris en victime totale alors qu'il voulait assister aux affaires du copain de sa cousine, voyant que financièrement, il s'en sortait plutôt bien. Normal, celui-ci fait partie d'un gang mafieux logé à l'intérieur même d'une entreprise. Son travail est de donner des pots de vin aux politiciens pour avoir le plus de parts de marché possibles. Original et plaisant, je n'avais encore jamais vu ça dans un film auparavant. Tout le reste du film sera une course poursuite pour tuer celui qui pourrait tout dire, balancer leurs magouilles et mettre tout le monde en cabane. En tout cas, la photo est superbe et le déroulement de l'histoire est passionnante seulement je trouve que ce scénario se reproche un peu trop de son dernier film "La Nuit nous appartient". Je pense que James Gray devrait modifier un peu son cinéma s'il ne veut pas se scléroser. C'est pas grave, j'adore quand même