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    The Yards
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    302 critiques spectateurs

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    ronny1
    ronny1

    30 abonnés 913 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 28 juin 2020
    Si « The Yards » fait aussi authentique c’est que James Gray, co scénariste et réalisateur du film, a grandi dans le Queens et qu’un scandale identique éclaboussa sa famille car son père y fut mêlé. Quelque par renié par son fils, car dans cette galerie de personnages le père est évidemment le grand absent et Léo, le héros, devient le couple central avec la mère, offrant un grand rôle à Helen Burstyn qui l’assume par une performance admirable. Car dans ces lumières aussi vacillantes que les âmes qu’elles éclairent, se débat un jeune homme tout juste libéré sur parole, suite à un vol de voiture presque banal, dont le seul but est de se réinsérer le plus normalement possible. Ce possible n’existera pas car voilà que commence une tragédie implacable qui détruira l’amitié, la vie de sa cousine plus adorée qu’une sœur (et qui le lui rend bien), d’une famille minée dès le départ par le patriarche, maître corrupteur, chanteur et pire encore. Durant les presque deux heures que dure le film, la trop grande lenteur maîtrisée de la mise en scène rend par moment la tension irrespirable, mais aussi paradoxalement, trépignante, nous embarquant dans une furieuse mais angoisse envie d’accélérer. Avec ses décors, ses plans, sa musique impeccable (d’Howard Shore) et un casting exceptionnel ce grand film est avant tout un film d’acteur comme Hollywood ressort la recette qu’en de trop rares occasions, les effets spéciaux et la surenchère étant devenue la règle majoritaire depuis plus d’un quart de siècle. Que ce soit la sobriété de Mark Wahlberg, pris dans l’engrangement du délit de sale gueule, la douceur souvent muette d’Ellen Burstyn, oscillant entre l’espoir et le désespoir d’une mère perdue entre faiblesse et déception, la composition complexe de Joaquin Phoenix l’ami de toujours, déchiré car paralysé devant un choix impossible car il ne veut renoncer, ni à l’argent, ni à la femme qu’il aime, ni à l’amitié, ni à la liberté et qui finira par tout perdre, Charlize Theron (mmm !) la cousine fragile, innocente sacrifiée découvrant la lâcheté coupable de l’homme qu’elle aime, demandant pardon à son ignoble beau-père, James Caan faux derche sans morale aucune, dont aucun meurtre, aussi proche soit-il, n’entame la résolution et enfin Faye Dunaway, sa femme, tante du héros malheureux qui assiste impuissante à l’agonie cardiaque et mentale de sa sœur et qui sent dans quelle tragédie s’est enfermée sa fille à l’insu de son plein gré. Le cinéaste avec une force descriptive évidente, réussit l’exploit de ne jamais se fourvoyer dans le lacrymal, tout en gardant des moments d’émotions très fort, comme lorsque sa tante tend la main à son neveu lors du deuil de sa fille. Tout est juste, tout serait parfait, mais la fin sembmle escamotée, la tragédie devait être plus complète à mon sens. Après « Little Odessa », James Gray a fait le deuxième film qu’il souhaitait et non l’habituelle déception alimentaire dans laquelle trop de ses collègues se sont fourvoyés (lire son interview dans LES INROCKS).
    Romaric44
    Romaric44

    13 abonnés 323 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 16 juin 2020
    Mark Walhberg et Joaquin Phoenix sont vraiment très bons dans leur rôle malheureusement le scénario est répétitif et le rythme du film est très lent.
    On est content quand ca s'arrête!
    Enfin ce film est vraiment très très proche de Little Odessa du meme réalisateur, il était peut être en panne d'inspiration.
    shindu77
    shindu77

    73 abonnés 1 587 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 23 mars 2020
    Une bonne histoire, une réalisation efficace et un casting de belle facture. C'est un bon film qui révèle intéressant.
    Dois-Je Le voir ?
    Dois-Je Le voir ?

    308 abonnés 1 705 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 19 mars 2020
    J’ai trouvé ce film policier vraiment génial. L’histoire est passionnante. Au départ, c’est tout ce qu’il y a de plus basique. Un homme sort de prison et veut se réinsérer. Au fur et à mesure, ça s’intensifie. Puis, au-delà du cas Leo Handler, va apparaitre la thématique qui fait toute la différence : la corruption. On va avoir un aperçu d’un système qui gangrène la société. Il n’y aura pas forcément une vision détaillée car cela nous aurait éloignés de l’intrigue, mais suffisamment pour donner du corps au film. Ce qui arrive à Leo Handler va être enrichi par cela. C’est le bon moment pour vous dire que le casting est fantastique. On a ici deux générations qui se croisent. D’un côté de grandes figures comme Faye Dunaway, Ellen Burstyn et James Caan. J’adore ce dernier depuis la série LAS VEGAS en 2003. Et de l’autre côté, on avait une génération montante avec Charlize Theron, Mark Wahlberg et Joaquin Phoenix. Chacun a depuis confirmé avec même un Joaquin Phoenix qui a atteint les sommets cette année dans JOKER. Mark Wahlberg est lui aussi excellent dans un personnage assez discret. Leur duo m’a transporté. Ces deux-là donnent une intensité à ce film. J’étais suspendu à savoir ce qui adviendrait à Leo et Willie. Le rythme est plutôt calme, en prenant son temps pour bien marquer les passages forts. Ceux-ci seront mis en avant par une bande originale topissime.
    RamiValak
    RamiValak

    5 abonnés 188 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 8 mars 2020
    Bertrand-Cantatée

    La pièce maîtresse du cinéma de James Gray, on retrouve tous ses thèmes à leurs paroxysmes, avec un Mark Wahlberg dans son meilleur rôle, mais aussi un Joaquin Phoenix hypnotisant et une Charlize Theron touchante. Les relations de famille sont évidemment omniprésentes, on retrouve aussi le fameux dilemme, ce choix cornélien auquel est soumis son personnage principal, présent dans tous ses films. La scène où celui-ci doit être accompli est à couper le souffle, l'absence de musique nous piège dans l'action, et laisse son spectateur en apnée pendant plusieurs minutes. Et bien sûr, le final est d'un tragique total, et les scènes entre Phoenix et Theron fonctionnent à merveille, qu'elles soient dramatiques ou non. C'est un film qui vous emporte totalement, qui installe une vraie ambiance urbaine, alternant entre scènes de boîtes de nuit à la musique assourdissante et aux couleurs agressives (scène incroyable) et couloirs glauques, qui seront témoins de scènes bien moins joyeuses. Car le film n'est pas qu'un scénario, la mise en scène est vraiment excellente, je reviens à la scène de boîte de nuit qui utilise avec brio ses ralentis et sa musique. La scène où l'appartement de la mère de Leo est infiltré par un des hommes de Willie est géniale, très tendu, et le travelling révélant Leo derrière un mur est très bien trouvé. Je n'ai que de superlatifs pour décrire ce film, que je vais m'empresser de revoir, car il m'a profondément troublé et atteint un niveau de perfection que James Gray n'atteindra à nouveau qu'avec Ad Astra.
    Audrey L
    Audrey L

    553 abonnés 2 424 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 25 février 2020
    Un bon polar, rudement bien interprété, mais malheureusement gangrené par ses longueurs et sa (forte) analogie avec La Nuit nous appartient. Même réalisateur (James Gray), mêmes acteurs (l'excellent duo Joaquín Phoenix et Mark Wahlberg), quasiment même sujet d'intrigue (la pègre qui s'entrechoque avec les états d'âme d'un bon gars)... Si vous avez déjà vu le brillant film La Nuit nous appartient (2007), The Yards a de forts airs de redit qui atténuent notre enthousiasme tout du long. Dommage, vraiment dommage, car tout respire la qualité d'un grand film : le binôme Phoenix et Wahlberg fonctionne très bien (complémentaire dans leur jeu respectif), l'intrigue est intéressante (comment cet accusé à tort va s'en sortir ? L'amitié avec le vrai assassin va-t-elle durer ?) et les cascades réalisées par les acteurs eux-mêmes sont impressionnantes (la bagarre où l'on a mal au dos pour eux après la chute à plat sur le bitume... Chapeau pour l'investissement des acteurs !). Un manque d'émotion et de suspens, mais beaucoup de longueurs, ce qui donne cette impression de voir un film bien intentionné mais restant encore le "premier essai" de son petit frère prodige de 2007... Le duo d'acteurs reste excellent.
    MaCultureGeek
    MaCultureGeek

    1 036 abonnés 1 224 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 17 août 2019
    Le premier essai de James Gray, [Little Odessa][1], était une réussite de tous les niveaux : excellent drame, il portait un message politique fantastique, une histoire familiale déchirante, une conclusion bouleversante. Il y avait de quoi se réjouir à l'idée de suivre une nouvelle intrigue dramatique, avec cette fois Joaquin Phoenix, Charlize Theron, James Caan dans les rôles titres. La présence de Mark Walhberg pouvait certes rebuter, mais c'était oublier qu'il fut, un temps durant, bon acteur.

    Il n'est pas surprenant de voir qu'au final The Yards est un film principalement axé sur la famille : thème cher aux trois premiers films de James Gray (le dernier étant La nuit nous appartient), il est ici exploité dans un registre contraire à celui du premier film. Si Tim Roth incarnait un tueur à gages tentant de renouer avec une famille d'une pauvreté absolue, Mark Wahlberg sortant de prison est, dès son arrivée chez lui, assailli de toute part par sa famille, ses amis, ses proches, des gens du luxe qui se comptent en dizaines.

    Il ne s'agit plus de suivre un film sur la solitude d'un être perdu : Gray nous dévoile, peu à peu, que les apparences de ces hommes riches sont trompeuses, et que les amis, n'étant pas forcément ceux que l'on croit, trahissent comme ils respirent pour justement entretenir leur train de vie irraisonnable. Loin du film de réconciliation, on tient là une oeuvre de séparation, d'éclatement d'un cercle soudé : du personnage de James Caan, revenu aux années du parrain pour remplacer Marlon Brando dans le rôle, au magnétique Joaquin Phoenix ou à la sombre, mais toute fragile, Charlize Theron, en passant par une mère malade interprétée par une Ellen Burstyn toute en finesse (thématique de la mère visiblement importante pour le réalisateur), aucun ne sera épargné dans l'histoire, tous sauf Wahlberg, manière Little Odessa.

    Une implosion amenée par un retour qui déclenche de vieilles rivalités, ou même les dévoile au grand jour; à James Gray, maintenant que son film est lancé, de poursuivre la trajectoire de son drame familial terrible pour nous pondre, une fois de plus, une claque façon drame Shakespearien. Si certains éléments pourront gêner (quelques mauvais agissements des personnages qui sonnent faux, à l'image du manque de prudence de Wahlberg sur certaines scènes de poursuite ou de tension), ses qualités majeures passionneront jusqu'à ce final en règlement de compte par les mots, face à des gens toujours plus haut placés et prétendument inatteignables aussi.

    S'il manque parfois de finesse (le personnage de Charlize Theron pâtit du cliché émo-gothique de l'époque), on ne peut reprocher à The Yards sa terrible efficacité et la beauté de sa mise en scène, où tout sera posé sur la table pour transmettre l'atmosphère la plus sombre au spectateur, en passant par une ville toujours aussi centrale dans l'intrigue, et des scènes en intérieur qui, à mesure qu'évolue l'intrigue et les rapports qu'entretiennent les personnages, deviendront de plus en plus inquiétantes.

    Il y a, dans The Yards, également la figure importante du père adoptif : tenu de manière charismatique par un James Caan aux airs de Brando (*le fils devient le père, et le père le fils*), il campe à la fois le paternel de Phoenix et la figure parentale masculine de substitution d'un Mark Wahlberg affaiblit par les évènements. Jouant dessus, il ne souffre d'aucun manichéisme, se présentant à la fois comme une pourriture désireuse de garder intact son statut social au placé, et comme un homme profondément humain, pratiquement incapable d'abattre, ou de lancer les chiens, sur celui qu’il considère définitivement comme son propre fils.

    Face à ce climat pesant, on suit l'intrigue passionnée, de ce plan d'introduction qui se répercute à la dernière seconde, de la sortie de prison au dernier procès, de la trahison à la rédemption, du crime à la vengeance. Tout cela se déroule en parallèle d'une scène terrible en intérieur, dramatique et, c'est à n'en pas douter, pratiquement égale à la conclusion déchirante de Little Odessa.

    Coup réussi pour James Gray qui, en signant là un excellent polar dramatique, continue prodigieusement bien son ascension à Hollywood. Il prendra dès ce film Joaquin Phoenix comme acteur fétiche, que l'on recroisera dans, à tout hasard, La Nuit nous appartient, Two Lovers et The Immigrant, et imposera Mark Wahlberg nous plus comme un rappeur un brin ringard, mais comme un acteur à part entière capable de jouer justement, avec ce qu'il faut d'émotion et, à l'issue, d'émouvoir mieux que n'importe quel autre acteur de ce solide The Yards.
    anonyme
    Un visiteur
    1,5
    Publiée le 11 juin 2019
    Film inconstant car la première moitié du film se regarde agréablement, mais dès que Willie devient jaloux, ça commence à partir en vrilles.Vers la fin certains acteurs jouent pitoyablement.
    Jean-luc G
    Jean-luc G

    47 abonnés 736 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 21 mars 2019
    Ce film de Gray est d'une grande rigueur classique, soigné, sans le clinquant ni les effet de manches qui souvent vont de pair avec les histoires de parrain et de famille mafieuse. Le triptyque est le même, corruption, fidélité, élimination. Mais les apparences sont ordinaires: comment un père de famille, chef d'entreprise réussit à obtenir des chantiers minables de maintenance dans les transports publics new-yorkais. Sympa et faussement bienveillant, il aide le copain de sa fille, le neveu par alliance, la belle-sœur devenue veuve trop jeune, etc… Le rouleau compresseur qui sert de scénario va progressivement venir laminer cette vie tranquille. Et exacerber les tensions entre les différents protagonistes. Et là James Gray excelle pour tirer partie et décortiquer les situations d'incertitude personnelle auxquelles chacun va se trouver confronté. Au milieu d'un casting plutôt réussi, émerge Joachim Phoenix, qui n'a pas tiré le rôle le plus sympa, mais il l'incarne avec l'énergie du désespoir et une force qui contamine le film. Mériterait certainement le grand écran pour en apprécier pleinement la qualité de la prise de vue et l'ambiance des "chantiers" de la Pomme. Les dialogues sont parcimonieux et l'argot employé souvent difficile à suivre même quand on est anglophone. DVD1 vo - mars 2019
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 2 janvier 2019
    La grande force de cette mise en scène réside dans la lenteur à coup de mélodie rythmée qui plonge au cœur du drame typiquement américain, le monde n’est pas rose pour un sou, l’intrigue de l’injustice. Le fusible qui saute et black-out total pour une réalisation sucrée salée, bien foutue comme dans son prédécesseur débutant dans le noir de « little Odessa » pour ressortir illuminer en chef-d’œuvre. Un cinéma sombre éclairé qui clignote rien que pour nos yeux réveillés, une tragédie d’amour qui se batte à deux pour le prix d’un, les scènes drama-romantiques mélodieuses adoucies de légèreté sont Kubrickiens, le scintillement qu’il puisse rejaillir de l’émotion, la voix est restée devant l’imprévu impulsif. Les tragédiens scénaristes réussissent à captiver l’attention encore une fois de plus associé à ce réalisateur, que ce soit dans l’histoire bien fournie et les différentes formats pour filmer.
    Serpiko77
    Serpiko77

    47 abonnés 1 613 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 20 décembre 2018
    Le second film de James Gray ne gagnera pas le prix de l'originalité, l'intrigue n'est pas des plus aboutis mais la manière de raconter son histoire est parfaite. Esthétiquement très beau, le film redonne au polar (ultra) noir ses lettres de noblesses.
    Acidus
    Acidus

    622 abonnés 3 651 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 3 septembre 2018
    Deuxième long métrage de James Gray après le très bon "Little Odessa", "The Yards" nous plonge dans les dessous plutôt sales d'une industrie de transport aux pratiques mafieuses. Il s'inspire indubitablement, notamment dans son esthétique, du travail de Coppola et de sa trilogie du Parrain même s'il lui manque l'ampleur de ce dernier. James Gray a réalisé un bon film mais il manque à celui-ci plusieurs qualités qui auraient pu en faire une pépite du genre. "The Yards" est cependant servi par un casting de choix avec quelques valeurs montantes du cinéma comme Joaquin Phoenix, Mark Wahlberg ou encore Charlize Theron. Formellement parlant, il n'y a pas grand chose à redire. Je regrette que l'intrigue soit un peu trop classique, sans réelles surprises, avec peu de moments mémorables et une ambiance qui ne se maintient pas toujours très bien.
    liamsi
    liamsi

    11 abonnés 474 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 11 décembre 2017
    La réalisation de James Gray laisse vraiment à désirer, trop lente, trop approximative en plus d'un mauvais jeu de lumière. Mark Wahlberg a un jeu d'acteur soporifique et sans aucun charisme. Un film assez décevant au final.
    Fabien S.
    Fabien S.

    458 abonnés 4 150 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 9 octobre 2017
    Un très bon drame policier de James Gray. Un très bon scénario. Un très bon rôle pour Joaquin Phoenix.
    Nicothrash
    Nicothrash

    293 abonnés 2 931 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 1 juillet 2017
    Après "Little Odessa" et avant "La nuit nous appartient", James Gray nous emmenait une fois encore au coeur de la pègre avec "The Yards" et son casting 3 étoiles. Mark Wahlberg a rarement été si convaincant dans un rôle, paumé et pas futé (au moins au début), on sent tout son désarroi au fur et à mesure que l'intrigue avance, embarqué tant bien que mal dans de sordides affaires. Phoenix, Caan et Theron assurent le show comme attendu et l'aspect psychologique des personnages est très bien mis en exergue ici. La principale différence d'ailleurs avec les mastodontes du genre que sont les Scorsese, De Palma, Leone et consort tient surtout du fait de l'importance des liens familiaux dans "The Yards". Pour le reste c'est plutôt classique avec les traditionnels trahisons, pressions et autres assassinats mais l'ambiance plus feutrée qu'à l'accoutumée fait son petit effet. L'air de rien et même s'il n'est pas du même niveau que les chefs d'oeuvre du genre, le deuxième long métrage seulement de James Gray se hisse aisément parmi les très bons films de mafia. A voir, assurément.
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