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    Après La Guerre
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    velocio
    velocio

    1 160 abonnés 3 024 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 15 mars 2018
    A 46 ans et après avoir tourné une dizaine de courts-métrages et un documentaire de 52 minutes, la réalisatrice Annarita Zambrano s’est attaquée, avec "Après la guerre", à son premier long métrage, un film dans lequel elle souhaitait régler ses comptes avec l’Italie, le pays dont elle est originaire et qu’elle a quitté il y a plusieurs années pour venir s’établir à Paris. Après la guerre faisait partie de la sélection Un Certain regard lors du dernier Festival de Cannes.
    Si le cinéma italien s’est souvent penché sur le terrorisme des années de plomb, plus rares sont les films qui ont pris le parti de s’intéresser à ce qui s’est passé ultérieurement pour des personnes directement impliquées dans cette période historique. Ayant été personnellement marquée par les conséquences de cette période troublée, Annarita Zambrano a fait ce choix et elle a opté, en se focalisant sur une famille, pour un traitement intime de ce sujet éminemment politique.
    Si le sujet traité par Annarita Zambrano est indubitablement intéressant, on peut regretter que la construction du film et sa mise en scène ne permettent pas à "Après la guerre" d’être à la hauteur de notre espérance : celle de retrouver la force du cinéma politique italien des années 60 et 70.
    fasskinder
    fasskinder

    25 abonnés 304 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 25 mars 2018
    Cinéma politique ? c'est plutôt l'histoire d'une ado et de sa famille, tout le reste c'est un prétexte pour attirer les spectateurs... Canto ne sait toujours pas jouer, le comédien italien n'est pas convaincant, l'ado a 1 expression à nous offrir et évidemment elle tombe amoureuse après 3 minutes dans le nouvel "endroit" où ils cachent... Pour terminer le deus ex machina tombe bien pour régler un scénario complétement inabouti... 2 étoiles pour encourager quand même la jeune comédienne.
    SaintPauly
    SaintPauly

    16 abonnés 64 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 23 mars 2018
    C'est un film qui montre comment c'est ennuyant d'être un révolutionnaire italien en France, en cavale pour un crime commise il y a plus que 20 ans. La tragédie est que c'est ennuyant pour son entourage aussi.
    Carlos Stins
    Carlos Stins

    69 abonnés 657 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 22 mars 2018
    Premier long-métrage assez inégal, "Après la guerre" ne m'a pas convaincu malgré un sujet de départ intéressant. Aborder au cinéma cette histoire relativement méconnue du public français (moi le premier) me paraissait être une bonne idée mais la Annarita Zambrano se contente à mon sens de rester à la surface de son sujet plutôt que de l'explorer pleinement. Ainsi, le contexte historique est totalement survolé pour n'être en réalité qu'une toile de fond et un prétexte à l'apparition de dilemmes moraux auxquels les personnages doivent faire face. Chaque personnage doit en effet affronter un problème moral mais là encore, le combat personnel de chaque protagoniste est survolé. Le film introduit un père et une fille qu'il délaisse en cours de route afin de se centrer sur un autre groupe de personnage qui sont eux aussi abandonnés dans le dernier acte qui se focalise à nouveau sur le père et sa fille. Face à la foisonnasse de sous-intrigues, je me suis retrouvé un peu perdu et j'ai été incapable de m'investir émotionnellement au sein d'un film aux enjeux trop flous. Annarita Zambrano ne se montre à mon sens pas beaucoup plus inspiré dans sa mise en scène avec cette volonté de coller au plus près de l'action, en optant pour des plans caméra à l'épaule, qui empêche la cinéaste italienne de prendre du recul sur son sujet et de la hauteur sur les actes de ses personnages. Je ne pense pas qu'"Après la guerre" soit un mauvais film mais un long-métrage un peu brouillon qui servira peut-être de base à l'élaboration d’œuvres plus abouties dans l'avenir.
    PaulGe G
    PaulGe G

    101 abonnés 607 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 7 avril 2018
    20 ans après les années de plomb, les désarrois d'une famille, dont fils ancien terroriste et tueur fait reparler de lui. sur un sujet tres interessant du point de vue historique, la réalisatrice ne dit pas grand chose et en plus elle laisse vagabonder ses idées sur du n'importe quoi. c'est long, ennuyeux et une musique pas du tout adaptée dégouline sur des images sans intérêt. le genre de film n'apporte rien au cinéma.
    Yves G.
    Yves G.

    1 275 abonnés 3 287 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 26 mars 2018
    Marco est un militant d'extrême-gauche italien, réfugié en France dans les années quatre-vingts. La "doctrine Mitterrand" l'y protège d'une extradition vers l'Italie. Mais cet usage vacille quand un nouvel assassinat est commis à Bologne en 2002, par un groupuscule qui se réclame de sa mémoire.
    Marco quitte immédiatement Paris et se réfugie avec sa fille, Viola, seize ans, dans une maison landaise perdue au fond des bois, en attendant de passer au Nicaragua.
    Pendant ce temps, en Italie, sa mère et sa sœur, avec lesquelles il a rompu tout lien, voient resurgir les fantômes du passé.

    "Après la guerre" est inspiré de l'affaire Battisti. On se souvient que cet Italien, condamné par contumace à la prison à perpétuité, réfugié en France à partir de 1990, avait été arrêté en février 2004 et menacé d'extradition vers la France (sa requête devant le Conseil d’État tendant à l'annulation du décret le concernant puis sa plainte devant la CEDH ont été respectivement rejetées en 2005 et en 2007). Battisti s'est soustrait à son contrôle judiciaire en août 2004 et s'est enfui au Brésil où le statut de réfugié politique lui a été accordé et où il vit depuis lors.

    "Après la guerre" s'éloigne considérablement des faits réels. Il se concentre sur les premiers jours de la cavale de Battisti. Il en modifie radicalement l'issue - dont nous ne dirons rien. Il choisit de la reconstituer moins du point de vue de son principal protagoniste que de ceux de ses proches : sa fille, sa sœur et sa mère.

    Ce choix de scénario est discutable. Outre qu'il écartèle le film en deux parties nettement distinctes, l'une en Italie, l'autre dans les Landes, que rien ne rapproche, il présente l'inconvénient de raconter des histoires de famille comme on en a déjà filmé tant et plus. La jeune Charlotte Cétaire a beau être excellente, sa prestation ne suffit pas à faire échapper son rôle des sentiers trop sages de la rébellion adolescente.

    Il aurait été plus intéressant de se focaliser sur le prisonnier en cavale. "Après la guerre" le fait, dans une scène trop brève où il est confronté aux questions d'une journaliste jouée par la toujours juste Marilyne Canto. Elle lui demande s'il regrette le crime qu'il a commis vingt ans plus tôt, s'il a de la compassion pour l'enfant de huit ans qu'il a laissé orphelin. Marco biaise, ne répond pas. C'est cet évitement qu'il aurait fallu disséquer, souligner, critiquer. C'était là le vrai sujet du film qu'hélas "Après la guerre" a loupé.
    Christoblog
    Christoblog

    741 abonnés 1 613 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 31 mars 2018
    Après la guerre, de la réalisatrice Annarita Zambrano, marque le retour du cinéma politique italien.

    Le prétexte est passionnant : en 2002, l'assassinat d'un juge en Italie réouvre de vieilles blessures. Marco, ex-militant réfugié en France grâce à la doctrine Mitterrand, et sa fille de 16 ans Viola, voient tous deux leur vie bouleversées.

    La réalisation soignée et élégante sert bien un récit qui explore de nombreuses facettes. La façon dont les membres de la famille de Marco, qui sont restés en Italie et n'ont plus de contact avec lui, sont impactés par l'affaire vingt ans après, est proprement glaçante. On voit bien la promptitude de l'être humain à lyncher son prochain.

    Bien que présentant de nombreux points d'intérêt, le film ennuie tout de même un peu, par la faute d'un scénario qui s'étire trop. Les différents aspects de cette histoire compliquée peinent à se rassembler pour former une dramaturgie convaincante. Cette difficulté à vraiment savoir quelle direction emprunter est patente dans la fin du film, qui se termine en queue de poisson, par une péripétie caractéristique d'un état d'esprit "je ne sais pas comment finir".

    A voir si vous aimez l'Italie ou les films politiques.
    Loïck G.
    Loïck G.

    282 abonnés 1 628 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 18 mars 2018
    Après 20 ans d’exil en France, un ancien terroriste italien est soupçonné d’un meurtre qui vient de se produire. Il doit à nouveau retrouver la clandestinité et s’apprête à quitter l’hexagone. Mais depuis 20 ans les choses ont bien changé. Sa fille n’entend pas le suivre dans son évasion alors que la famille restée au pays a bien évolué. Elle ne souhaite pas forcément subir à nouveau les conséquences d’un acte qu’elle réprouve… Annarita Zambrano véhicule avec précaution ces reliquats d’une Histoire douloureuse et criminelle qui n’en finit pas de ternir l’image d’un pays ici totalement représenté par la famille du héros qui va tenter de résister à ce retour de l’Histoire. Les faits sont avérés et bruts de décoffrage, mais la réalisatrice demeure dans une sorte d’expectative, d’attente, d’interrogation. Une prudence habilement conduite par l’ensemble des interprètes.
    Pour en savoir plus : lheuredelasortie.com
    Michaël L.
    Michaël L.

    11 abonnés 28 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 25 mars 2018
    Ce film, sur l'exil d'un ancien terroriste d'extrême gauche italienne réfugié en France à la suite la doctrine Mitterrand et rattrapé par son passé à la suite d'un attentat en 2002 après la fin de cette doctrine, fait le choix de s'attarder plus sur la situation personnelle de ce persnnage et de sa fille que sur l'évolution de la situation politique en Italie. Pourquoi pas, c'est le choix du réalisateur même si, pour ce genre de film, la combinaison des deux me semble nécessaire.Le souci, c'est que même dans le suivi de la situation de ce Marco et de sa fille, ce film est assez superficiel.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 21 mars 2018
    Un très joli film, très juste, très sobre. qui nous replonge à travers une histoire d'aujourd'hui dans les années de plomb en Italie et les histoires de brigades rouges. une fiction qui nous tient en haleine.
    Cinéphiles 44
    Cinéphiles 44

    1 166 abonnés 3 967 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 30 mars 2018
    En 1985, François Mitterand décide de ne pas extrader en Italie, les activistes et militants venus se réfugier en France. En 2002, la doctrine prend fin. Cette année est également synonyme de crise et à Boulogne les universités manifestent contre la loi travail. Un juge va être assassiné. Le film nous resitue rapidement en France et suit la fuite de Marco et sa fille de 16 ans. En effet, le père est en France depuis 20 ans et est soupçonné d’avoir commandité l’assassinat du fait de son passé de militant d’extrême gauche. Présenté en compétition Un Certain Regard à Cannes, est un film politique qui se concentre sur les effets des lois et événements passés sur le présent d’une famille. En toute sobriété, les acteurs incarnent les émotions nécessaires à rendre Après la Guerre un aspect réaliste et quasi documentaire. C’est un film poignant qui manque néanmoins de lâcher-prise.
    D'autres critiques sur notre page Facebook : Cinéphiles 44 et notre site cinephiles44.com
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 29 mars 2018
    Un film assez intéressant, mais qui manque de souffle. Il est centré sur le vécu douloureux des proches (fille, mère, soeur, beau-frère) d'un ancien terroriste italien d'extrême gauche exilé en France (grâce à l'amnistie qu'avait accordée Mitterrand) mais désormais menacé d'extradition vers l'Italie. Cet ex-révolutionnaire continue de justifier ses crimes passés en les assimilant aux moyens légitimes d'une guerre juste contre l'Etat italien. Selon lui, il n'y a pas de responsabilité individuelle en la matière, car les faits de guerre sont par nature des faits collectifs. On le sent miné par des contradictions, mais il se dit incapable d'éprouver la moindre pitié pour les victimes du terrorisme d'extrême-gauche. Sans doute y a-t-il de la rancoeur derrière cette persistance obstinée ; peut-être aussi faut-il y voir un mécanisme de défense contre l'angoisse de culpabilité. En tout cas, le film met en lumière l'égoïsme du militant et ses nuisances collatérales (que l'on perçoit, que l'on devine)... D'où le spectacle d'une certaine lâcheté. D'autant plus qu'au bout du compte, la rencontre avec la mort ne se fait pas dans la lutte pour la "cause", mais elle se fait absurde, accidentelle, presque grotesque, sur le chemin de la fuite...
    Stephen S
    Stephen S

    14 abonnés 15 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 20 mars 2018
    INDISPENSABLE ! Une puissante réflexion sur les conséquences des actes du passé sur ses proches ! Un scénario implacable !
    PLR
    PLR

    405 abonnés 1 474 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 24 mars 2018
    Pour un film sur le registre politique, la réflexion, la démonstration ou même le parti-pris restent superficiels sinon même assez largement absents. On aurait voulu que la question du terrorisme (ou de l'action violente et criminelle s'agissant d'actions ciblées et non pas de masse) et sa justification (sociale pour ce qui concerne l'Italie des années 70) soient davantage analysées et explorées. Or, c'est l'aspect "après la guerre" qui domine le plus largement, laissant trop de côté le cheminement des tenants et aboutissants. On est prévenu, puisque c'est le titre.
    traversay1
    traversay1

    3 086 abonnés 4 622 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 26 mars 2018
    "Une mise en scène grandiose qui renoue avec la grande tradition du cinéma politique italien." Parfois, les accroches marketing racontent à peu près n'importe quoi ! Si Après la guerre est un excellent film, ce n'est pas par sa mise en scène "grandiose" mais plutôt par sa réalisation feutrée et précise, sans ostentation. Quant à son aspect politique, il ne représente pas son caractère essentiel, le métrage s'attachant à décrire des dégâts collatéraux et familiaux quand un ancien terroriste est menacé d'être extradé de France vers l'Italie, 20 ans après l'assassinat qui lui est imputé. Après la guerre ne hausse jamais le ton, instillant subtilement la pression qui pèse sur les épaules de la fille du militant, en France, et sur celles de sa mère et de sa soeur, restées en Italie. Entre deux scènes violentes, au démarrage et à la fin du film, c'est mezza voce que se déroule le premier long-métrage d'Annarita Zambrano, en une progression qui pourrait sembler aride mais qui est au contraire riche d'une multitude d'impressions et de sentiments on ne peut plus humains. Le cas de cet homme réfugié en France, rappelle évidemment une affaire célèbre et médiatisé mais le scénario élargit le propos dans une perspective qui rappelle, avec un sujet malgré tout différent, l'excellent A bout de course de Sidney Lumet. Moins direct que de nombreux films italiens consacrés aux fameuses "années de plomb", Après la guerre, en empruntant des sentiers de traverse, n'en exprime pas moins avec acuité le traumatisme qui a marqué pour longtemps la société transalpine.
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