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Synopsis
Bologne, 2002. Le refus de la loi travail explose dans les universités. L’assassinat d’un juge ouvre des vieilles blessures politiques entre l’Italie et la France. Marco, ex-militant d'extrême gauche, condamné pour meurtre et réfugié en France depuis 20 ans grâce à la Doctrine Mitterrand, est soupçonné d’avoir commandité l'attentat. Le gouvernement italien demande son extradition. Obligé de prendre la fuite avec Viola, sa fille de 16 ans, sa vie bascule à tout jamais, ainsi que celle de sa famille en Italie qui se retrouve à payer pour ses fautes passées.
Chaque magazine ou journal ayant son propre système de notation, toutes les notes attribuées sont remises au barême de AlloCiné, de 1 à 5 étoiles. Retrouvez plus d'infos sur notre page Revue de presse pour en savoir plus.
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843 abonnés
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2,0
Publiée le 15 mars 2018
A 46 ans et après avoir tourné une dizaine de courts-métrages et un documentaire de 52 minutes, la réalisatrice Annarita Zambrano s’est attaquée, avec "Après la guerre", à son premier long métrage, un film dans lequel elle souhaitait régler ses comptes avec l’Italie, le pays dont elle est originaire et qu’elle a quitté il y a plusieurs années pour venir s’établir à Paris. Après la guerre faisait partie de la sélection Un ...
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fasskinder
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21 abonnés
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2,0
Publiée le 25 mars 2018
Cinéma politique ? c'est plutôt l'histoire d'une ado et de sa famille, tout le reste c'est un prétexte pour attirer les spectateurs... Canto ne sait toujours pas jouer, le comédien italien n'est pas convaincant, l'ado a 1 expression à nous offrir et évidemment elle tombe amoureuse après 3 minutes dans le nouvel "endroit" où ils cachent... Pour terminer le deus ex machina tombe bien pour régler un scénario complétement inabouti... 2 ...
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SaintPauly
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15 abonnés
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2,0
Publiée le 23 mars 2018
C'est un film qui montre comment c'est ennuyant d'être un révolutionnaire italien en France, en cavale pour un crime commise il y a plus que 20 ans. La tragédie est que c'est ennuyant pour son entourage aussi.
Carlos Stins
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63 abonnés
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2,5
Publiée le 22 mars 2018
Premier long-métrage assez inégal, "Après la guerre" ne m'a pas convaincu malgré un sujet de départ intéressant. Aborder au cinéma cette histoire relativement méconnue du public français (moi le premier) me paraissait être une bonne idée mais la Annarita Zambrano se contente à mon sens de rester à la surface de son sujet plutôt que de l'explorer pleinement. Ainsi, le contexte historique est totalement survolé pour n'être en ...
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En faisant Après La Guerre, Annarita Zambrano voulait peindre la fresque d’une famille déchirée entre l’Italie et la France mais aussi explorer la complexité morale d’une histoire privée ancrée dans une histoire publique et politique. La réalisatrice explique ainsi que, entre 1969 et 1988, le terrorisme rouge et noir a été responsable de plus de 400 morts et 15 000 attentats en Italie. Son enfance et celles de ses camarades ont été marquées
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Evènements politiques réels
Après La Guerre situe en 2002, soit quelques années après la fin des « années de plomb ». Chaque personnage du film est le fruit de l'imagination de Annarita Zambrano, mais les événements politiques qui y sont dépeints sont bien réels. La cinéaste raconte : "Ce récit part d’une blessure restée béante entre la France et l’Italie : en 1985, François Mitterrand promet de ne pas extrader – même s’ils avaient déjà été condamnés par un tribunal transal
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Evolution du scénario
Annarita Zambrano a cherché à faire un film où la petite histoire d’une famille buterait sur la grande Histoire, la tragédie d’une douleur privée qui deviendrait une douleur publique. Au début, le film ne se passait qu’en France mais, à un moment, la réalisatrice s'est rendue compte qu'elle ne pouvait pas ne pas traiter l’Italie. Elle développe : "Ce choix est né d’une réflexion sur le personnage de Marco. Puisqu’il ne se sent pas coupable,
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Tout ne se règle pas dans un tribunal.....Et tant mieux !!! Sinon, je suis d'accord avec vous sur les gros plan du début sur l'actrice qui n'ont rien à faire dans ce film !!!!
Le reporter du cin?
A la fin de la projection du film en avant-première à Seynod, nous avons eu la chance de rencontrer sa réalisatrice Annarita Zambrano et l’actrice du film interprétantAnna, où plutôt devrais je dire uniquement la réalisatrice, l’actrice ayant choisi la lutte clandestine contre…le sommeil ! Et sa ressemblance sur l’affiche du film nous embruma un peu…Le film aborde un sujet public, la fin de l’amnistie des terroristes italiens par la France(une décision pour beaucoup d’entre nous incompréhensible), dans la sphère duprivé, et comprendre l’inverse provoquerait les foudres de la réalisatrice ! Le choix d’une fiction permet de pouvoir tout faire, et pourquoi pas même n’importe quoi, dans un cadre choisi préalablement. Pour faire bref c’est un film français qui parle de l’Italie : aucune référence à des évènements historiques, aucune idéologie ni même à un quelconque baratin et bien sûr aucune trace judiciaire.Le film est assez bien narré et filmé, en panoramique pour plus d’immersion dans la vie des personnages, mais à l’exception des gros plans du début sur l’adolescente que je juge déplacés et inutiles, avec quelques lenteurs dans le rythme, ponctué de quelques effets chocs non gores ! Les personnages ne sont pas trop superficiels, les acteurs s’investissent pleinement dans leur rôle, pour certains leur premier. La réalisatrice n’a pas choisi de prendre partie si bien que le juge, le beau-frère du terroriste (qui devient un art de créer des combles…) nous paraît aussi antipathique et terne que le criminel !Annarita Zambrano a fait un film, à défaut d’être surhumain, humain en laissant uneempreinte féminine bon gré malgré elle. J’ai pu lui faire cette remarque à la sortie, elle m’a répondu : « Féminin ?!!…Allez il est tard nous devons partir… » Comme par exemple l’histoire d’amourette de adolescente était-elle nécessaire, ou n’étions nous pas déjà un peu pris par le temps ??!! En plus d’être à la fois humain, féminin, c’est un film intimiste. A travers le portrait qu’elle brosse de Viola, sûre d’elle, possédantun caractère bien trempé…fille de terroriste tout de même !, a un désir d’indépendance et surtout ne veut pas être écrasée par le père, tout comme la personnalité de la réalisatrice et scénariste : fille de juge qui n’a pas eu une personnalité écrasée en la voyant, est la première à faire un film sur cette période italienne post années de plomb, va donc à l’encontre des archétypes sur la famille italienne. Annarita est à l’image de son film.La réalisatrice a fait s’entrechoquer durant tout son film deux mondes antagonistesoù leur substance est différente de ce que l’on pourrait penser au premier abord : un vaste espace libre en France où pourtant les protagonistes sont recherchés par la police, et un enferment moral en Italie dans un pays libre en apparence. Pour comprendre le choix de certaines scènes sous-jacentes du film, la lecture peut se faire à travers le prisme psychanalytique : lorsque la mère de la sœur du terroriste gronde sa fille fortement dans sa voiture, peut nous dire que l’épisode envers cette violence ou la violence est non bouclée, héréditaire et banale. Le complexe d’Œdipe mis progressivement en place serait le fil directeur du film aboutissant à son issu final et fatal : pour s’émanciper, avoir une nouvelle vie c’était le prix à payer pour Viola…En conclusion, nous restons sur notre faim car nous avons les mêmes interrogations qu’au départ : quelles peuvent être les solutions envisageables pour ces deux pays et les victimes, pourquoi dans le film le couperet de la justice ne peut tomber. A l’inverse on s’attarde sur des aspects de la vie de certains personnages nous éloignant du sujet traité, tout ceci traduisant en fait les faiblesses du scénario. Alors pour un film intimiste oui mais un rendez-vous manqué avec l’histoire.
Paul N.
Et réalisé par Jean-Loup Hubert à qui on doit Le Grand Chemin
Jyfont
Titre déjà utilisé pour un excellent film avec Richard.B