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chrischambers86
12 221 abonnés
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2,0
Publiée le 1 mai 2019
On peut devenir du jour au lendemain un hèros mais c'est le hasard qui nous emmène à être là au bon moment et au endroit! Le 21 août 2015, Spencer Stone, Anthony Sadler et Alek Skarlatos ont aidè à empêcher une attaque terroriste dans le train Thalys entre Amsterdam et Paris! Tout le monde doit tirer une leçon de cette histoire incroyable et comprendre que n'importe qui peut se retrouver dans une situation similaire! il y a tellement de choses qui auraient pu se passer autrement et donner lieu à une autre histoire! Une question se pose : Quelle est l'utilitè de faire un long-mètrage là-dessus si ce n'est de mettre en avant l'hèroïsme amèricain ? Clint Eastwood n'en a cure et s'empare de ce fait divers avec un culot monstre puisque les vrais hèros jouent ici leur propre rôle! Bien menè, "The 15:17 To Paris" est intèressant pour l'histoire en elle-même mais en tant que film il n'y a rien de sensationnel si ce n'est la scène de l'attentat, très rèaliste, qui ne dure finalement que quelques minutes! En conclusion ? Plus qu'un bel hommage, qu'un film essentiel de Clint...
Assez déçu que Eastwood ne nous apporte autre chose en terme de mise en scène/découpage, c'est très standard, et je pensais justement qu'en choisissant les vrais héros du Thalys il allait limite faire un film en temps réel, très épuré, ou alors une reconstitution des dernières heures avant l'événement (ce qu'il fait partiellement). Parce que toute la partie formation US Air force me semble trop accessoire, ils auraient pu très bien le sous-entendre ou l'expliquer lors de leurs rencontres à Berlin et Amsterdam, j'ai eu l'impression de revoir un condensé de cinéma des années 90 sur l'armée, bien que je comprenne ce que veut dire Eastwood, que les types étaient là au bon endroit au bon moment, qu'ils y étaient préparés et prédestinés. Pour le coup sans tomber vulgairement dans l'emphase, sans doute la retenue à s'éloigner le plus possible de la fiction, bien que dans la forme on y est trop, je trouve, après j'aime l'histoire et le parti pris de choisir ces trois hommes remarquables (qui jouent plutôt bien d'ailleurs, contrairement à François Hollande).
Après "Sully" et "American Sniper",Eastwood s'attaque encore à des faits réel. Cette fois-ci,ce sont les vrais héros qui jouent leur propre rôle,une idée merveilleuse car qui mieux que eux pour raconter ça ?Cela dit,la tentative d'attentat n'occupe qu'une partie mineure du film,un dizaine de minutes environ,mais 10 minutes intenses où on est plongé au cœur de l'action.Le reste du film suit les héros américain,au cours de leur vacance en Europe en montrant tout le chemin qu'ils ont accomplis jusque là,Eastwood voulant sans doute montrer que c'était comme si le destin les avaient menés dans ce train.C'est notamment Spencer dont la vie est la plus passée au crible,et qui a sans doute la trajectoire la plus atypique.Et en plus,que dire de ces acteurs qui jouent leur propre rôle,et qui en plus de ça ne jouent pas trop mal ?Mais,on reste un poil déçu par le coté touristique que prend le film,laissant de coté l'attentat.
Le 15h17 Pour Paris traite d'un sujet éminemment sensible qui a obtenu une adaptation au cinéma car des américains ont joué un rôle (de mon avis personnel) dans cet attentat, en grande partie déjoué. Nous autres français avons peut-être une sensibilité différente mais personnellement je trouve qu'adapter une tentative d'attentat ou un attentat perpétué sur notre sol n'est pas forcément pertinent notamment vis à vis des victimes ou des familles de victimes. Malgré ce ressentiment personnel (qui pose donc la question de l'existence du film en lui même), j'ai quand même décidé d'aller visionner le film car le réalisateur aux commandes s'appelle Clint Eastwood et qu'il fait partie de mes acteurs / réalisateurs américains favoris. Et au final, il n'y a pas grand chose à dire, le film sonne relativement creux et on sent qu'on a cherché à le remplir pour le rendre attractif. C'est long et ça n'apporte rien au sujet. Peu d'émotions arrivent à être transmises aux spectateurs même si la mise en scène est de qualité. Je ne me prononcerai pas sur le jeu d'acteurs vu que ce sont les protagonistes réels qui ont tourné. Le projet cinématographique était clairement trop simpliste pour un poids lourd du 7ème art comme Clint et je n'arrive toujours à comprendre pourquoi il s'est embarqué dans ce projet, et la pertinence de celui-ci. Bref, ce n'est pas terrible.
La grande force de ce film de Clint Eastwood est d’avoir permis aux vrais héros de cet événement historique d’interpréter leurs propres rôles. Le 21 août 2015, Spencer Stone, Anthony Sadler et Alek Skarlatos déjouent un attentat terroriste dans le TGV qui les conduit à Paris. A l’aide de flashbacks, l’histoire retrace le parcours de ces trois amis d’enfance et raconte avec quel déterminisme naturel ils ont pu intervenir. Ce long-métrage, sorti en 2018, reste sobre et humain, sans artifice. Il appartient au thème si cher au réalisateur américain, celui de la bravoure des anonymes. Bref, une œuvre prévisible mais efficace.
Honnêtement je comprend absolument pas les critiques assasine sûr ce film. Les gens s'attendaient peut-être à de l'action non stop je sais pas mais pour moi ce fut un très bonne surprise on suis avec enthousiasme la vie de c'est trois jeunes garçon jusqu'à ce fameux jour ou leurs vie à basculé. L'histoire est vraiment prenantes pour moi très bon film. ça fait plaisir d'en savoir un peu plus sûr la vie de ses héros du train de 15ha17 pour paris
Ces dernières années, Clint Eastwood s'est intéressé à la figure du héros. Le héros qui, au fond, n'en est jamais vraiment un et qui le devient par le regard des autres. C'est ce qui faisait le sel d'"American Sniper" et de "Sully", ces deux derniers films aux thématiques proches mais aux trajectoires opposées. Ici, Eastwood va encore plus loin et s'intéresse aux trois américains ayant désarmé le terroriste lors de l'attaque du train Thalys en destination de Paris en 2015. Des types comme les autres, peut-être même moins brillants que les autres mais qui se sont retrouvés au bon endroit au bon moment avec, en prime, une sacrée chance puisque l'arme du terroriste s'est enrayée. Trois types donc, Spencer Stone, Anthony Sadler et Alek Skarlatos que Eastwood va chercher pour qu'ils jouent à l'écran leurs propres rôles ! Un procédé étrange, censé enlever une certaine distance tout en en créant une autre paradoxale. Difficile d'adhérer à la démarche affichant un manque de recul certain. Difficile aussi de défendre Eastwood sur certains points du film, offrant le flanc à des critiques qui ont toujours jugé le bonhomme réac et pro-américain quand ses films, y compris "American Sniper", ont toujours fait montre d'un recul et d'une réflexion certaine. Ici, ce n'est pas aussi évident et c'est surtout beaucoup plus creux. Si Eastwood montre ses héros, notamment Spencer Stone, comme des types qui se savaient destinés à faire quelque chose de grand sans savoir pourquoi, il a bien du mal à donner corps à son récit qui, au final, s'articule sur des discussions stériles entre potes. L'attaque du Thalys a beau faire preuve d'une nervosité prouvant que le vieux Clint en a encore sous le capot, c'est moins évident pour le reste du film où les personnages enchaînent les conversations banales sans apporter de véritables profondeurs à la thématique d'un film qui ne va pas forcément chercher les questions intéressantes au bon endroit. C'est dommage mais c'est ce qu'on sentait depuis le début avec ce film, l'un des moins bons de Clint Eastwood...
Je n'aurais jamais imaginé donner un jour 2 misérables étoiles au grand Clint. Comme quoi ne jamais dire jamais. Et encore 2 étoiles parce que je me fais violence pour ne pas en retirer. 1h37 de film qui se résume en 1h20 à suivre la jeunesse lambda de 3 jeunes lambda, amis de longue date, et qui se retrouvent adultes pour un voyage lambda en Europe. Jusque là, RAS, j'en baille encore. D'ailleurs certains spectateurs ont quitté la salle. Arrive la dizaine de minutes cruciales de l'attaque dans le Thalys. Qui aboutit sur le perron de l’Élysée où nous avons droit à l'intégrale d'un discours-fleuve présidentiel avant la remise de la Légion d'honneur à nos 4 héros. Cette opinion n'enlève en rien le courage et l'abnégation dont ils ont fait preuve, sans lequel un bain de sang serait arrivé. Mais le film en lui-même est une perte totale d'argent, de temps et surtout, surtout, un affligeant et laid accroc dans l'habit de lumière du très très grand Clint Eastwood.
Un film assez décevant de la part de Clint Eastwood. Objectivement, il n'est pas mauvais mais la réalisation n'est pas aussi inspirée qu'habituellement. Le choix de narration s'avère peu convaincant. Les scènes de la jeunesse des protagonistes sont terriblement clichées et les dialogues totalement téléphonés. Le film est rattrapé in extremis par sa dernière partie. Bref un Eastwood très très mineur.
Clint Eastwood partait déjà avec une histoire assez vide sur bien des points pour l'adaptation au cinéma ( un fait héroïque séquencé sur une courte durée ). On pouvait craindre le pire et le résultat est loin d'offrir le meilleur. On doit faire face de façon très pesante à des idées sur le destin et l'émancipation qui sont empreints de bien bienpensance ( le christianisme est toujours très proche, mais cela est plus prévisible chez Clint). Une suite de clichés touristiques ( clichés au sens littéral puisque la perche à selfie est omniprésente), de scènes inintéressantes et de points sur l'enfance assez inutiles. En revanche, à la fin, il reste peut être une intéressante reconstitution d'un évènement au sens où l'on peut au moins s'immerger dans une action avec une certaine alerte. Peut-être que c'est ici que les mots épars trouvent un peu plus de sens puisque c'est bien tout le sujet : faire le bon choix à un moment précis tout en bénéficiant d'un troublant hasard fructueux. Il s'agirait tout de même de raconter quelque chose le reste du temps