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    Benedetta
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    3,0
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    405 critiques spectateurs

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    Raphaël V
    Raphaël V

    20 abonnés 83 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 23 juillet 2021
    Un excellent film !
    Le thème principal étant, selon moi, le fait que la foi est similaire à de la schizophrénie.
    Benedetta était-elle une manipulatrice ? une folle ? ou réellement inspirée par Jesus ?
    Le film laisse à chacune le soin de se faire son propre avis.

    Selon moi il est clair que Benedetta comme de nombreux autres illuminés/saints/martyrs du christianisme ou d'autres religions... était à la fois manipulatrice et folle, et qu'elle se pensait réellement inspirée par Jesus.

    Ce qui fait que ses transes, ses accès de folie était considérées par elle-même comme par de nombreux témoins comme des "miracles", et que ses mensonges et manipulations étaient justifiés par son amour de "dieu".
    Le film montre aussi qu'elle vivait sa sexualité aussi comme un "cadeau" de son dieu. Qu'il y a une sorte d'équivalence entre la jouissance de ses orgasmes et la souffrance du martyr de Jesus.

    Je pense pour ma part qu'elle a complétement refoulé ses pulsions sexuelles, "s'offrant" uniquement à Jesus.
    Mais son corps réagit à cela, elle devient véritablement amoureuse de Jesus, elle rêve de lui comme d'un chevalier viril et valeureux qui vient lui sauver la vie (en tuant des serpents qui l'attaquent, puis des malfrats prêts à la violer)
    Ensuite elle rêve (mais selon elle c'est la réalité) que Jesus l'invite à partager ses stigmates, là elle se taillade avec un tesson de poterie à la façon de Jesus, mais pour elle c'est réellement ce que Jesus a voulu.

    Elle éprouve énormément d'amour, mais aussi de désir envers Jésus, et quand elle le rencontre dans ses rêves, cela la fait jouir de plus en plus... De ce fait, la sexualité devient pour elle une façon de se rapprocher de Jesus, mais aussi de "communier" avec une autre nonne avec qui elle a une relation lesbienne.

    Le film Benedetta est aussi un film sur " l’hyperreligiosité ".
    L’hyperreligiosité est définie par un intérêt pathologique pour la religion.
    Les individus atteints de troubles neurologiques peuvent présenter des modifications du comportement comme des délires religieux sous forme d’hallucinations auditives telles la voix de Dieu, une sensation corporelle anormale ou douloureuse à caractère souvent hallucinatoire (cénesthopathies).

    Elle peut se manifester sous forme de troubles psychotiques à contenu religieux comme le délire d’identité ; l'individu se prenant pour un personnage mythologique, ou prophétique, ou encore sous la forme de posture catatonique comme la crucifixion.
    Bernard G.
    Bernard G.

    1 abonné 6 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 12 juillet 2021
    Comme quoi, il n'est pas donné à tout le monde de rester un grand cinéaste en dépit d'un age avancé. Là où Clint Easwood montre que le très grand age peut aussi être un feu d'artifice du talent, Paul Verhoeven, le génial réalisateur de Basinc instinct, entraine dans son naufrage de très grands acteurs hélas.
    La géniale Virginie Efira qui assurait ne pas vouloir "faire des films pour choquer le bourgeois" est la première victime de ce pensum prétentieux, lourd, vulgaire. Et sa grâce naturelle est salie par la direction d'acteur de PV.
    Une chose est claire, Paul Verhoeven a coché l'intégralité des cases qu'il faut cocher pour obtenir des financements (ce dont il n'avait pas forcément besoin) des grands bourgeois et des puissants qui financent aujourd'hui le cinéma :
    - Salir l'église catholique (Perversité + cruauté + cupidité + goût du pouvoir + homophobie +...) : Coché.
    - Victimiser les femmes (victimes éternelles du viol patriarcal, et vendues comme du bétail) : Coché.
    - Exalter et mettre en scène l'homosexualité féminine( Après tout La vie d'Adèle à eu une palme d'or, cela peut marcher une seconde fois) : coché.
    Bref, toutes les conventions du moment sont parfaitement respectées, aucune transgression, aucune création, aucune originalité, aucune surprise.
    Laid, sale, prétentieux : du cinéma de cul pour vieux. On devrait le retrouver dans les rubriques spécialisées de Xhamster assez rapidement.
    Vite que Virginie Efira tourner un beau film de cinéma pour nous faire oublier cette erreur.
    QuelquesFilms.fr
    QuelquesFilms.fr

    225 abonnés 1 597 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 13 juillet 2021
    Titillant dans son pitch, décevant à l’écran. Il est difficile de prendre ce film très au sérieux, ne sachant par ailleurs pas quel était le niveau de sérieux du projet initial. Quoi qu’il en soit, on a l’impression par moments, assez souvent même, de voir un film de genre italien des années 1960-1970, dans un registre mystico-érotico-vaguement horrifique. La réalisation égrène balourdises et kitscheries qui peuvent au mieux amuser, au pire agacer. Elle n’éveille en tout cas qu’un mol intérêt pour les passions mystiques et saphiques du scénario. Les anachronismes n’ont, en outre, pas été un souci majeur de la production : Virginie Elfira est bien bronzée pour une nonne ayant vécu toute sa vie couverte des pieds à la tête, et la contemporanéité de certaines intonations, traits de vocabulaire ou autres postures corporelles fait sourire. Restent des décors et costumes Renaissance soignés, quelques dialogues savoureux et une interprétation générale qui fait son maximum pour croire à la chose.
    Cinemadourg
    Cinemadourg

    676 abonnés 1 416 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 12 juillet 2021
    Paul Verhoeven ("RoboCop", "Total Recall", "Basic Instinct", "Starship Troopers") se lance ici à l'assaut de la religion, et notamment de la vie sulfureuse de la religieuse Benedetta Carlini (début du XVII ème siècle) ayant marqué l'histoire de l'église avec son étiquette de Sainte et de lesbienne à la fois.
    Le sujet est évidemment malsain, surtout pour les personnes sensibles à la spiritualité de Jésus-Christ et de la vierge Marie.
    La réalisation est particulièrement crue et sans fard, les scènes dénudées et blasphématoires sont bien présentes, surtout dans la seconde moitié de ce drame biographique.
    Malgré le talent indéniable des comédiens (Virginie Efira, Charlotte Rampling, Lambert Wilson...) et une vraie démarche de reconstitution fidèle de la vie au monastère des Théatines à Pescia (Italie), je n'ai pas accroché du tout à cette oeuvre nauséabonde et sans grand intérêt à mes yeux.
    Globalement assez indigeste.
    Site CINEMADOURG.free.fr
    Mr cinetok
    Mr cinetok

    232 abonnés 282 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 10 juillet 2021
    0 ou 5 étoiles ? la provoque cinématographique du vieux P. Verhoeven l'emporte. Ce réalisateur (lui même culte) aborde la vrai histoire d'une religieuse lesbienne au moyen âge etc comme une grande "comédie" dramatico- mystico-érotico-fantastique, et reprend tout les codes violents qui font le succès du cinéma de genre actuelle (érotisme cru, scène de viol, torture sanguinaire et gore, épidémie Zombiesque, folie et possession diabolique). Pour dénoncer l'hypocrisie du pouvoir du clergé de cette époque, tout ce beau monde (principaux acteurs et actrices formidables) performe pour faire de ce moment un vrai spectacle qui ne laisse personne indifférent jusqu'à la fin. Rien de fidèlement historique donc mais un subtile ou grossier mélange (cela dépend) parfois kitch et théâtrale de la beauté et de l'horreur, du bien et du mal. de la foie divine et du péché charnel. Pour finir un des films les moins accessible du Réalisateur sûrement, qui nous livre ce vent de liberté assumé cher à nos sociétés laïques, au travers l'histoire de l'obscurantisme bien réel de cette époque.
    n L
    n L

    9 abonnés 21 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 14 décembre 2022
    Je fais partie des téléspectateurs qui ont apprécié le film j'ai cru comprendre que pour l'instant il n'y en a pas beaucoup que dire on partait sur une histoire classique christique en période de la peste déjà là c'était sympa mais très vite on débouche sur des choses troublantes et choquantes alors si vraiment il y a peu d'effet scénaristiques inventés on se dit que l’âme humaine est bien plus trouble qu'on imagine ce film m'a paru sublime certes il est très dérangeant et peut-être un peu trop démonstrateur dans les relations de Benedetta Messi c'est tiré d'une histoire vraie il fallait quand même en passer par là j'imagine que les personnes venu voir uniquement une sainte on été outrés mais pour moi ça reste à ce jour le film le plus sublime et troublant que j'ai pu voir depuis toujours
    Benedicte B
    Benedicte B

    11 abonnés 38 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 10 juillet 2021
    Sulfureux comme un film de Vehreoven
    Le cinéaste nous dépeint une communauté du XVeme siècle où des femmes enfermées dans un couvent depuis leur tendre enfance sont libres et cultivées. Peu crédible
    Romain P.
    Romain P.

    10 abonnés 31 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 13 juillet 2021
    Virginie Efira est juste incroyable dans ce rôle ! quelle actrice dans ce registre dramatique!! je suis bluffé
    Marly C.
    Marly C.

    3 abonnés 3 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 22 juillet 2021
    Je sais que cette critique n'est pas très constructive mais je dois dire que j'ai rarement vu quelque chose d'aussi mauvais. Ce film est d'une nullité affligeante. Dire que je ne rattraperai jamais ces 2h perdues. 0/5
    YVES B.
    YVES B.

    5 abonnés 4 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 12 juillet 2021
    Encore plus bourrin que d'habitude, Verhoeven ! La foi religieuse, ça le dépasse... Tout sonne faux dans l'histoire de cette religieuse tiraillée entre ses élans mystiques et l'appel de la chair, le comble du ridicule est atteint quand Virginie Efira, possédée, s'exprime avec la voix de Jésus ! Le confinement avait du bon qui nous préservait de la sortie de tels navets, mais on peut compter sur la presse de gauche pour défendre ce film nul artistiquement mais très politiquement correct !
    Josette Marie-Madeleine P
    Josette Marie-Madeleine P

    11 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 12 juillet 2021
    Paul Verhoeven, esthète de la mise en tension du corps féminin dans tous ses paroxysmes, nous livre avec Benedetta une oeuvre d'ironie baroque sur fond de questionnement Foi - Religion - Théâtralité. D'une justesse historique et diachronique remarquable en dépit de quelques outrances, son oeuvre, à l'instar des meilleures, ne répond finalement pas aux questions
    soulevées par l'ouverture de sa boîte de Pandore. Le film se poursuit bien après le tombé de rideau et sollicite la réflexion théologique du spectateur autant qu'il continue à mettre en abîme jusqu'à l'absurde, le dogme autant que la question centrale de l'amour et du mensonge, le jeu du détournement-retournement régissant ou orchestrant l'entièreté de l'opus. Du grand cinéma
    Redzing
    Redzing

    921 abonnés 4 296 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 27 juillet 2021
    Pour ce qui est peut-être son dernier film, Paul Verhoeven reste en contrées francophones, et nous livre un biopic sur sœur Benedetta. Une religieuse italienne connue pour avoir supposément eu des visions de Jésus. Habitué de la violence crue, du sexe provocateur (ou pas), et des farces en tout genre, le réalisateur néerlandais s'amuse clairement avec ce sujet riche. "Benedetta" est avant tout un film assez drôle, taclant les magouilles de l'Eglise catholique, où la foi sert surtout aux conflits politiques ou simplement aux luttes de pouvoir. Quelques répliques et situations improbables, ou volontairement outrancières, feront ainsi allègrement sourire. Mais le film s'attarde surtout sur sa protagoniste, campée par une Virginie Elfira pour le moins enflammée, semblant aussi à l'aise avec les scènes de nudité qu'avec des passages plus... possédés. L'actrice et le réalisateur choisissent de maintenir le doute quant à la vraie nature de Benedetta (manipulatrice, folle auto-convaincue, vraie miraculée... ou un peu de tout ?), utilisant cette part d'ombre à la fois dans des réflexions sur la foi et le pouvoir de la religion... et dans une histoire d'amour interdite. On regrettera un aspect visuellement assez sage pour une bonne partie de l'oeuvre (photographie à la limite du téléfilmesque, premières visions de Jésus très soft...). Mais ceci est compensé par plusieurs scènes plus audacieuses ou fortes, et par décors extérieurs assez jolis. Question sexe et violence, plusieurs décennies ont passé depuis "Flesh and Blood" ou "Basic Instinct". Les têtes tranchées et les ébats lesbiens auraient pu choquer il y a 30 ans, aujourd'hui c'est presque du normal business, faisant de "Benedetta" un film certes relevé, mais loin d'être sulfureux.
    pierrre s.
    pierrre s.

    350 abonnés 3 235 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 23 juillet 2021
    Verhoeven nous plonge dans une époque trouble où la religion était toute puissante. Comme à son habitude le cinéaste ne fait pas les choses à moitié et y va à fond. Violence, sexe, blasphème, une fois encore il repousse les limites. Pour notre plus grand plaisir.
    Gwen R
    Gwen R

    39 abonnés 529 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 14 juillet 2021
    Réalisation digne d'un téléfilm et une Virginie Efira trop vieille pour le rôle et trop "moderne". J'aurais aimé plus saisir l'ambiguité entre sa foi et sa folie ou mensonges. Les scènes de sexe sont inutiles et gratuites à mon sens. Je n'ai pas compris où le film voulait aller entre crise de foi; lesbianisme; ambition etc.
    cineccita
    cineccita

    39 abonnés 1 471 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 16 juillet 2021
    Même si certaines scènes seront choquantes pour certaines personnes, il faut reconnaître que c'est formidablement interprété.
    On se croit projeté au XVI ème siècle.
    Une histoire vraie remarquablement reconstituée sur le thème des miracles et des stigmates.
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